LES PIQUES DE L'AS DE CE MERCREDI

Elections législatives
On s’achemine tout directement vers les élections législatives. En signant l’arrêté fixant la caution pour les élections législatives à 15 millions Fcfa, le ministre de l’Intérieur précise que pour chaque liste, il sera imprimé un nombre de bulletins de vote au moins égal au nombre des électeurs inscrits majoré de 20%. Pour ce qui est des documents de propagande, l’Etat prendra en charge des milliers d’affiches pour chaque liste de candidats. Ainsi chaque liste aura 15.000 affiches en format 56X90 destinées à faire connaître son programme. Le même nombre sera reproduit pour les affiches destinées à annoncer les réunions électorales de propagande. Enfin, 225.000 circulaires de propagande seront produites.
Vol de carburant à Ila Touba
Les Chinois l’avaient crié sur tous les toits et les travailleurs ont toujours nié, mais finalement la vérité a éclaté au grand jour. En effet, il existe bel et bien des voleurs de carburant dans les chantiers de l’autoroute Ila Touba. D’ailleurs, deux personnes ont été interpellées. Elles se trouvent actuellement en garde-à-vue au poste de gendarmerie de Notto Diobass. Selon nos sources, l’accusation porte sur pas moins de 1000 litres. C’est dans la nuit du lundi au mardi que le deal a éclaté. Les voleurs ont laissé des traces en emportant le gasoil. Ce qui a entraîné l’arrestation des vigiles en attendant que l’affaire soit tirée au clair.
Des armes saisies à Notto Djobass
Restons avec les gendarmes de Notto Diobass pour dire qu’ils ont été vivement félicités hier, par Alioune Sarr, ministre du Commerce, par ailleurs, maire de Notto, pour les efforts réalisés dans le cadre de la lutte contre l’insécurité. De passage au poste de gendarmerie lors de sa tournée économique, le commandant Bâ lui a montré des armes saisies sur des malfrats dans la commune. Il s’agit d’armes blanches, d’armes à feu, des cartouches, etc. Selon le ministre Alioune Sarr, c’est un travail colossal qui a été fait par le commandant Bâ et ses hommes et toute la population du Diobass en est totalement fière.
Deux morts dans un accident
Deux individus ont perdu la vie dans un accident hier, au croisement Thiawando, sur la route de Nioro. Vers 17 heures, un camion a violemment heurté une moto Jakarta ne laissant aucune chance de survie aux deux hommes à bord qui sont morts sur le coup. A quelques jours du Magal de Porokhane, cet accident macabre doit éveiller les transporteurs pour redoubler de vigilance.
Sabodala Gold offre une subvention de 65 millions à l’IST
Invité par le Président Macky Sall à soutenir la formation des jeunes, en général, et celui des géologues, en particulier, la société Sabodala Gold Operations a octroyé une subvention de 65 millions Fcfa à l’Institut des Sciences de la terre de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Cet appui financier de 65 millions Fcfa a permis à l’Institut de se doter entre autres d’une tronçonneuse pour lames minces, ainsi que des hangars pour le parc automobile de l’Ist. La cérémonie de remise symbolique de cette subvention s’est tenue hier, à l’Ist, en présence du Doyen de la faculté des Sciences et techniques Joseph Sarr, du Directeur de l’Ist, Dr Mababa Diagne, du Directeur général de SGO, Abdoul Aziz Sy et de la Directrice de la promotion et de la prospection minière Mme, Rokhaya Samba Diène.
Retrouvailles du MFDC à Ziguinchor
Le Mouvement des Forces démocratiques de Casamance (Mfdc) s’est réuni lundi, à Ziguinchor selon Bbc. Divisé en plusieurs factions, les irrédentistes tentent de se redynamiser en vue de relancer les négociations avec les autorités sénégalaises, car depuis 10 ans, il n’y a plus eu de discussions entre les rebelles et le gouvernement du Sénégal. La rencontre a duré toute la journée de dimanche. Les organisateurs affirment que certaines factions dites majeures du mouvement rebelle étaient représentées à l’instar de celle de Salif Sadio du Front Nord et de César Atoute Badiate qui dirige celui du Sud. Pour Omar Ampouye Bodian qui se présente comme chargé de mission et responsable du rapprochement de toutes les factions, la rencontre a été un succès. Plusieurs tentatives de réconciliation entre frères ennemis du groupe rebelle aujourd’hui morcelé, ont échoué par le passé. Selon lui, la volonté d‘aller vers la paix a gagné tous les esprits. Mais certains experts soulignent que la chute de Jammeh, considéré comme l’un des parrains de la rébellion casamançaise, pourrait expliquer l’accélération des efforts vers la réconciliation.
738 millions/mois pour Macky
Le leader du mouvement Tekki, Mamadou Lamine Diallo tacle à nouveau le régime. Le coordonnateur de Wattu rappelle que la transparence n’a jamais été une préoccupation des responsables du régime en place. Selon Mamadou Lamine Diallo, un membre éminent de Benno Siggil Senegaal avait demandé la réglementation des fonds politiques lors d’un séminaire en 2011. A l’en croire, il avait essuyé un niet catégorique des personnalités au pouvoir aujourd’hui. Ce qui veut dire, selon le président du mouvement Tekki, que ce n’est pas pour demain la transparence dans la gestion des affaires publiques. En plus, la nomenclature budgétaire contribue à entretenir cette nébuleuse. A ce propos, soutient-il, les fonds politiques du Président de la République sont logés dans la rubrique des transferts courants, fonds de solidarité africaine, fonds spéciaux, fonds d’interventions sociales et autres transferts courants. Ils s’élèvent à 738 millions par mois.
738 millions/mois pour Macky (bis)
De l’avis toujours du président de Tekki, les fonds du président de l’Assemblée nationale ne sont pas plus explicites. Car, le budget de l’Assemblée nationale est composé de deux lignes obscures. Il se dit que les fonds politiques de Moustapha Niasse tournent autour de 50 millions par mois. Mais, selon M. Diallo, seule «l’aristocratie de l’Assemblée nationale pourra renseigner les Sénégalais. Quant aux fonds politiques du Premier Ministre, ils sont logés à la Direction de l’administration générale et de l’équipement (Dage). Et le montant de ces aides et secours tournent autour de 120 millions par mois. Le maire de Dakar, lui, se retrouve avec 30 millions par mois dans la rubrique dépenses diverses. Par ailleurs, Mamadou Lamine Diallo interpelle le président de la République sur les lobbies qui absorbent notre économie. A en croire M. Diallo, Le Fmi dans son rapport de février 2017 relatif à la consultation au titre de l’article IV parle de lobbies et de transparence. Alors, il demande au Président Macky Sall qui sont ces lobbies ?
Immatriculation systématique des deux roues
Pour lutter contre la criminalité rampante, le Bureau des relations publiques de la Police nationale a préconisé l’immatriculation systématique de tous les types de deux roues. A en croire l’adjudant Henri Boumy Ciss, l’immatriculation des motos et autres jakarta ne concernait pas jusqu’ici les cylindrés de moins de 125 cm3. Or, fait-il, remarquer, ces types d’engins sont parfois utilisés pour commettre des braquages. Ce qui est à l’origine de l’immatriculation systématique afin d’identifier ces engins. Cependant, en plus de l’identification des deux roues, la Police a plaidé pour la généralisation des caméras de surveillance dans la capitale sénégalaise à l’image des celles européennes. Cela, explique l’adjudant Ciss, participerait à dissuader les personnes malintentionnées.
«Mo Ibrahim» ne trouve pas preneur en 2016
Pour sa dernière édition, le Prix Mo Ibrahim pour la démocratie n’a pas trouvé preneur, aucun dirigeant Africain ne l’ayant mérité. D’après le communiqué publié par «lejecos», la décision de ne pas décerner le prix en 2016 a été prise suite à la réunion du Comité indépendant d’attribution du Prix présidé par le Dr Salim Ahmed Salim, et à la réunion ce week-end du Board de la Fondation Mo Ibrahim. Commentant la décision du Comité, le Dr Salim a donné les raisons. «Comme je le souligne, chaque année, nous avons délibérément placé la barre très haut lors de la création de ce Prix en 2006. Nous reconnaissons et saluons les contributions importantes de nombreux dirigeants africains en faveur d’un changement positif de leur pays. Il reste que le Prix Ibrahim a pour objet de mettre en exergue les dirigeants qui ont démontré un leadership véritablement exceptionnel, ce qui, par définition, est rare. Après des discussions approfondies et mure réflexion, le Comité a décidé de ne pas attribuer le Prix 2016», explique le président du Comité d’attribution.
«Mo Ibrahim» ne trouve pas preneur en 2016
Les candidats au Prix Ibrahim sont tous d’anciens chefs d’État ou de gouvernement d’un pays africain, qui, ayant été élus démocratiquement ou ont quitté leurs fonctions au cours des trois années écoulées, après avoir exercé leur mandat pendant la durée fixée par la constitution de leur pays. Depuis sa création en 2006, le Prix Ibrahim a été décerné à quatre reprises. Les lauréats antérieurs sont Hifikepunye Pohamba (2014), ancien président de la Namibie, Pedro Pires (2011), ancien président du Cabo Verde, Festus Mogae (2008), ancien président du Botswana, et Joaquim Chissano (2007), ancien président du Mozambique. Nelson Mandela a été nommé Lauréat d’honneur lors de la première cérémonie de remise des prix en 2007.
L’Assemblée nationale porte à 75 ans la limite l’âge de la Présidence
Les parlementaires gambiens ont approuvé mardi, un projet de loi portant de 65 à 75 ans l’âge limite pour postuler à la magistrature suprême et à la vice-présidence du pays. La limite d’âge était de 65 ans pour les deux postes, selon la constitution gambienne de 1997. Selon Apa, le projet de loi a été adopté à une écrasante majorité malgré la domination des députés de l’ancien parti au pouvoir, l’Alliance patriotique pour la réorientation et la reconstruction (Aprc), dont le candidat à la présidentielle de décembre, Yahya Jammeh, a été vaincu. De nombreux observateurs politiques en Gambie estiment que cette nouvelle loi permettra à Ousainou Darboe, le chef du Parti démocratique uni (UDP), de se présenter à la prochaine présidentielle. Darboe, quatre fois candidat à la présidentielle, est actuellement âgé de 68 ans. Cette réforme constitutionnelle ouvre également la voie à la nomination de Mme Fatoumata Jallow-Tambajang en tant que vice-présidente du pays. Un tollé général avait suivi sa nomination à ce poste le mois dernier, car frappée par la limite d’âge de 65 ans stipulée dans la Constitution.