ME OUSMANE SEYE INVITE BENNOO A SE DETERMINER
PROJET DE REFORME DES INSTITUTIONS

L’invité de l’émission politique Objection de la radio Sud Fm du dimanche 24 janvier dernier, Me Ousmane Sèye, président du Front républicain ‘’Jamu Askan bi’’ déplore le silence de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (Bby) sur le projet de réforme constitutionnelle. De l’avis du responsable politique, tous devaient se déterminer par rapport à la proposition de réforme, non sans indiquer qu’il aurait voulu qu’aucun parti de Bby ne présente un candidat contre Macky Sall, à cause de la réduction de son mandat de 7 à 5 ans.
Décidément, le silence des partis membres de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar, sur le projet de révision constitutionnelle proposé par le chef de l’Etat, Macky Sall, inquiète plus d’un. A l’image de Seydi Gassama, président de Amnesty Sénégal, le président du Front républicain ‘’Jamu Askan bi’’, Me Ousmane Seye, a exprimé son inquiétude face à ce silence. Invité de l’émission politique Objection de la radio Sud Fm, du dimanche 24 janvier dernier, le coordonateur national de la Coalition pour l’émergence ‘’Taxawu Sénégal’’, a trouvé logique que «tous les alliés du président qui se trouvent dans Bennoo Bokk Yaakaar se prononcent sur ces réformes». Un silence, qui selon lui, le conforte dans sa position selon laquelle Bby est une «coalition Soupe Kandia». Cela, dans la mesure où, estime-t-il, «les partis politiques qui y sont ne partagent pas la même vision politique, ce qui est dommage».
Toutefois, estimant que les échéances électorales prochaines arrivent, Me Sèye pense qu’il urge que les partis membres de Bennoo se déterminent sur la question de la candidature. Cependant, il considère que «du moment que le chef de l’Etat a réduit son mandat de 7 à 5 ans, j’aurais souhaité que ses alliés de Bennoo nous disent que franchement vous êtes un grand démocrate, on prend acte». Mieux, il dit s’attendre à ce que tous les partis de la coalition disent qu’ils ne présenteront pas un candidat contre Macky Sall, parce qu’il a réduit son mandat.
Revenant par ailleurs sur les querelles internes à l’hémicycle, Me Ousmane Seye a regretté l’attitude des parlementaires de l’opposition. Pour lui, «les invectives, les injures ne font pas partie de la démocratie». C’est ce qui expliquerait, à son avis, les propositions de dissolution de l’Assemblée évoquées par certains.