THIERNO ALASSANE SALL DÉNONCE UNE DÉRIVE AUTORITAIRE À L’ASSEMBLÉE
L’opposition parlementaire s’en prend à Malick Ndiaye, l’accusant de partialité flagrante et de violations répétées du Règlement intérieur. Le leader de la République des Valeurs fustige un climat délétère, préjudiciable au débat démocratique.

L’opposition parlementaire a, lors de son point de presse, critiqué le président de l’Assemblée nationale pour son attitude qui s’associe à des entreprises visant « à saborder l’initiative d’un député de l’opposition ».
Selon Thierno Alassane Sall, Malick Ndiaye montre une arrogance et un dévouement pour les volontés de l’exécutif qui se matérialisent par la violation du Règlement intérieur. À l’en croire, « le président de l’Assemblée nationale, avec un sarcasme et de façon répétée, a multiplié les violations du règlement intérieur » avec un recul noté dans la marche de l’Assemblée à la place d’une rupture positive et transformatrice.
« Le président de l’Assemblée nationale qui viole au quotidien les droits de l’opposition, en leur refusant quasi-systématique la parole quand des députés font appel au règlement ne serait-ce que pour expliciter le bien-fondé de leur démarche, ne s’est pas privé, lors d’une séance, d’accepter pour un député de la majorité ce qu’il venait de refuser à un député de l’opposition. Les passages du Premier ministre, loin d’être de grands moments d’échange d’idées contre idées, se transforment en des joutes et attaques crypto-personnelles, de procès de députés, sans que ces derniers n’aient la possibilité de lui répondre, déplore le député des non-inscrits », a affirmé le leader de la République des Valeurs.
Pour lui, El Malick Ndiaye, qui est par ailleurs secrétaire général à la communication du PASTEF, « se prend pour un surveillant de camp plutôt que la 2e personnalité de l’Etat ».