Le Professeur Moustapha Kassé, doyen honoraire de la Faculté des Sciences économiques, ne croit pas à la menace de Frank Timis contre les leaders de l'opposition et de la société civile.
Invité du jour de l'émission Objection de la radio Sud fm (privée) hier, dimanche 9 octobre, le professeur agrégé d'Université, s'exprimant au sujet de la plainte contre 21 personnalités de la société civile et de l'opposition sénégalaise à Londres annoncée par le patron de Timis Corporation, a en effet estimé que cette sortie est politique.
"Il a dit qu'il va porter plainte contre des opposants à Londres, c'est encore de la politique", a notamment soutenu l'invité de Baye Omar Gueye. Par ailleurs, il a estimé que l'implication du petit frère du président de la République dans ce dossier est assez gênante pour le Sénégal mais aussi pour Macky Sall lui-même et risque de perturber les déclarations généreuses que le chef de l'État avait faites au sujet de la gestion du pétrole.
Le doyen honoraire de la Faculté des Sciences économiques invite pour autant le président Sall à mettre un terme à la polémique actuelle en éloignant tous les membres de sa famille de la gestion du pétrole et se concentrer dans sa volonté de placer le Sénégal sur la voie de l'émergence.
"Je pense effectivement qu'il faudrait que le chef de l'État éloigne toute sa famille. La présence de sa famille dans le dossier pétrolier est devenue assez gênant pour lui et pour le Sénégal. Les politiciens exploitent tous les portes, les petites erreurs et les fautes de comportement des dirigeants et c'est normal. Je pense que le problème du président, c'était d'écarter complètement sa famille sur ce dossier et de poursuive sa trajectoire d'amener le pays vers l'émergence dont la vision est aujourd'hui de plus en plus précise".
Suite et pas fin dans la polémique autour des allégations de l'opposition sénégalaise sur le rôle présumé d'Aliou Sall dans l'installation et les opérations de Petro-Tim au Sénégal. Et c'est pour se demander si le ministre Mame Mbaye Niang a eu tort, dans une interview accordée à EnQuête, de dire qu'Aliou Sall, le frère du Président Macky Sall, devrait être la tête de proue de la défense du pouvoir face aux accusations de l'opposition.
Souvent cité dans l’affaire Pétro-Tim qui défraie toujours la chronique, le maire de Guédiawaye est indexé par l’opposition et la société civile comme étant au centre d'une nébuleuse dans la filière du pétrole et du gaz trouvés au Sénégal.
Dans l’entretien précité, le ministre de la Jeunesse, Mame Mbaye Niang, soutenait qu'Aliou Sall ne devait pas se soustraire à ses responsabilités afin d'être à la pointe du combat contre les allégations de l'opposition sur les pratiques de collusion supposées avec le pouvoir dirigé par son grand frère Macky Sall.
Si les sbires du maire se sont précipités pour accuser Mame Mbaye Niang d'attaquer "un frère de parti", les derniers développements semblent prouver que le ministre de la Jeunesse avait touché une corde sensible de l'appareil au pouvoir. Car, même si Aliou Sall est resté muet, son partenaire d'affaires Frank Timis a pris la parole pour dire sa version des faits objets de la polémique.
Et de sources sûres, Frank Timis a commis le tonitruant avocat, Me El hadji Diouf, pour assigner à comparaître tous ceux qui auraient tenu des allégations contraires à ce qu'il considère comme étant loin de la vérité des faits.
Nos sources indiquent que M. Timis aurait dans sa liste de témoins une pléthore de hautes personnalités de l'ancien régime à l'origine de son entrée au Sénégal dont le Président Abdoulaye Wade, Karim Wade, Samuel Sarr, Souleymane Ndéné Ndiaye et Pierre Goudiaby Atépa. L'on saura ce lundi si la plainte annoncée est une réalité ou un simple bluff utilisé comme moyen de communication par le patron de Timis Limited.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que pour tenter de sortir du bourbier pétrolier dans lequel il est plongé, Aliou Sall est resté très actif ces dernières heures. Non content de la sortie médiatique de Frank Timis, ce vendredi, il aurait joint des confrères pour leur donner rendez-vous à un hôtel de Dakar afin, une nouvelle fois, de faire parler Frank Timis. Seulement, ceux-ci sont rentrés bredouilles, puisque l’homme d’affaires était… fatigué.
Dakar, 9 oct (APS) - Le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan a annoncé avoir signé "diverses conventions de financement" avec des instituions financières de développement, dont un accord portant sur un projet de réalisation d’une usine de traitement d’eau potable à Keur Momar Sarr, dans la région de Louga (nord).
Ces conventions ont été signées en marge de ces Assemblées annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et du groupe de la Banque mondiale, à Washington (6-9 octobre), précisent les services du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan dans un communiqué transmis dimanche à l’APS.
La convention portant sur le projet de réalisation d’une usine de traitement d’eau potable à Keur Momar Sarr, a été signée avec la Banque européenne d’investissement (BEI) et "représente un apport financier d’un montant de 100 millions d’euros, soit environ 65,595 milliards de FCFA destiné au financement" dudit projet.
Ce financement alloué à l’Etat du Sénégal "sous forme de prêt concessionnel", sera "rétrocédé à la Société nationale des Eaux du Sénégal (SONES)", "à hauteur de 85% sous forme de subvention et de 15% sous forme de prêt", précise le communiqué.
"Ce financement vient compléter le coût global du projet qui s’élève à 418 millions d’euros, soit environ 274,19 milliards FCFA", signale-t-il, compte non tenu d’un cofinancement de quatre (04) autres partenaires techniques et financiers.
Il s’agit de la Banque mondiale (BM), de la Banque africaine de développement (BAD), de l’Agence française de développement (AFD) et de la Banque islamique de développement (BID).
Ce projet "consiste à assurer une bonne alimentation de la capitale (Dakar) en eau potable et à sécuriser la fourniture d’eau potable pour faire face au défi de l’absence de ressources suffisantes et d’une croissance démographique, plus importante que prévue ces dernières années", explique le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan.
Une deuxième convention signée avec la Banque islamique de développement (BID) "matérialise le financement partiel du Programme de développement des domaines agricoles communautaires (PRODAC), d’un montant de soixante-douze millions huit cent mille (72 800 000) euros, soit environ quarante-sept milliards sept cent cinquante-quatre millions (47 754 000 000) de francs CFA".
"Spécifiquement, à travers le PRODAC, l’Etat du Sénégal va réaliser des domaines agricoles communautaires, qui seront des incubateurs de jeunes entrepreneurs agricoles notamment en milieu rural", rappelle le communiqué.
"A terme, poursuit-il, ces domaines agricoles, d’une superficie allant de 1000 à 5000 hectares, vont permettre de créer plus de trois cent mille (300 000) emplois dans l’agriculture, la pisciculture, l’aviculture, la transformation ou encore la commercialisation".
Selon la même source, une convention a été signée également avec la Banque mondiale, qui "constitue un don du Fonds fiduciaire multi-donateurs pour la protection sociale adaptative, pour un montant de onze millions cinquante mille dollars des Etats-Unis (11 050 000), environ 6,5 milliards de FCFA" pour la prise en charge des activités supplémentaires de l’actuel Projet d’appui aux filets sociaux (PAFS).
"Les objectifs visés par ce financement consistent d’une part à apporter le soutien nécessaire au développement du système de filets sociaux (SFS) et de l’autre, à mettre en place des Programmes de transferts monétaires ciblés pour les ménages pauvres et vulnérables", souligne le communiqué.
"Plus spécifiquement, ce financement additionnel du Projet d’appui aux filets sociaux, dont la période d’exécution prévue est de trois (03) années (2016-2019), va appuyer les éléments constitutifs du système de filets sociaux et améliorer l’accès des ménages pauvres et vulnérables sur le territoire national à des programmes de transferts monétaires ciblés et évolutifs", indique la même source.
La dernière convention signée consiste en un projet d’alimentation en eau des îles de la Basse-Casamance, dans la zone du delta du fleuve Casamance (sud), pour un montant de neuf millions de dollars US, soit environ 5,2 milliards de F CFA., renseigne le ministère de l’Economie, des Finances et du Plan.
Cette convention a été signée avec la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), dans le cadre de la problématique générale de l’accès à l’eau potable des populations en milieu urbain et en milieu rural.
32,5 MILLIARDS D’UNE FILIALE DE LA BID POUR ACCOMPAGNER LA SONACOS
Dakar, 9 oct (APS) - Le Sénégal a obtenu de la Société internationale islamique de financement du commerce (ICFT, en anglais) "un prêt d’un montant de 75 millions de dollars, soit 32,5 milliards de FCFA pour accompagner la SONACOS S.A. dans la commercialisation des graines d’arachides", a appris l’APS, dimanche.
Ce concours financier de la filiale de la Banque islamique de développement (BID) "sera rétrocédé à la SONACOS S.A. pour l’achat des graines d’arachide", précise un communiqué reçu des services du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan.
Ce financement "sera accessible aux producteurs d’ici à la fin de ce mois d’octobre 2016", ajoute-t-il.
La Suneor, la plus grande industrie d’huilerie sénégalaise, a été rebaptisée SONACOS SA en juillet dernier. Elle portait le nom Suneor depuis 2005, année de sa privatisation au profit du groupe Adevens.
L’ancien fleuron industriel en butte à des difficultés jugées sérieuses, est revenu dans le giron de l’Etat, qui détient 99, 78 % des actions.
Début mai dernier, l’ancien directeur général de la Société nationale d’électricité (SENELEC), Pape Dieng, a été nommé directeur général de la Suneor, avec comme mission la relance de l’entreprise au côté de Youssoupha Diallo, nommé lui président du conseil d’administration.
M. Dieng confiait après sa nomination que les dettes de l’entreprise s’élèvaient à 54 milliards de francs CFA pour des pertes sur capital évaluées à 17 milliards de francs CFA.
"Nous avons trouvé l’entreprise dans une situation extrêmement difficile du point de vue des dettes, du point de vue des pertes au niveau du capital. Il faut renflouer la structure par un apport de fonds propres et restructurer la dette", avait-il expliqué lors d’un déplacement à Diourbel.
Il avait dans le même temps annoncé que la Suneor allait devoir vendre quatre hectares de son patrimoine foncier à Dakar, pour renflouer le capital de son usine et sécuriser son approvisionnement en arachides lors de la prochaine campagne de commercialisation.
Une très bonne nouvelle pour le secteur touristique du pays : la France vient de sortir la Casamance de la zone de haut risque pour ses concitoyens ! Le début de la renaissance ?
La grande nouvelle est parvenue à notre rédaction à travers un communiqué qui stipule que "Sur proposition de l'Ambassade de France à Dakar, la +Carte Conseils aux voyageurs+ publiée par le Ministère des Affaires étrangères et du Développement international a été modifiée : la Casamance n'est plus classée comme étant une zone à risques".
Une excellente nouvelle qui permettra sans doute de relancer l'activité touristique dans cette zone sud du pays naguère appréciée des voyageurs français. En effet, très fréquentée dans les années 1970-1980, la région naturelle de la Casamance a vu ses activités économiques ébranlées, en particulier le tourisme par la crise qui la secoue depuis plus de 30 ans.
Les affrontements entre le mouvement indépendantiste du MFDC et l'armée nationale ont transformé la zone en champs de mines, pour ne pas dire champ de bataille. La région n'est plus la destination rêvée des touristes et même, certaines ambassades, dont la France, avaient formellement interdit leur ressortissant d'aller dans cette zone sud. Un véritable coup dur pour la Casamance. Depuis lors l'économie de cette zone tourne au ralenti. Le tourisme, principale source de revenus de cette partie du pays, décline. Les effets collatéraux sont nombreux pour l'écosystème touristique entre commerçants, hôteliers, village artisanat.
La verte Casamance possède d'innombrables atouts sur le plan naturel, culturel et aujourd'hui politique. Avec cette nouvelle, et la volonté des autorités à faire du Sénégal un hub touristique l'espoir est permis. La région naturelle pourra retrouver son lustre d'antan espérer revivre ses époques glorieuses avec cette bonne nouvelle de l'ambassade de France.
Cependant, la destination Sénégal se trouve dans une position incommode du fait de la concurrence des pays comme la Mauritanie, le Cap-Vert, et les pays du Maghreb (Maroc, Tunisie, Egypte, Algérie).
Au Sénégal, le secteur touristique est classé comme étant la seconde source de rentrée de devises derrière la pèche dans l'économie nationale. Le tourisme est dans certaine localité le premier pourvoyeur d'emploi et de richesse, c'est le cas de la verte Casamance, non seulement de par sa position, mais aussi de la richesse de sa faune et sa flore ainsi que sa diversité artistique et culturelle.
Avec l'avènement du président Macky Sall beaucoup de tentatives de relance de a filière ont été faites. Cela va de la suppression des visas d'entrée à l'exonération des taxes et impôts dans le secteur touristique. Couplé à cela les négociations de paix entre l'Etat du Sénégal et les combattants du MFDC sous l'égide d'Eglise catholique, le sud du Sénégal connait une accalmie. Ce qui a donné une lueur d'espoir a tout un chacun.
LE NOUVEAU SECTEUR PÉTROLIER APPELLE À UNE MUTUALISATION
Une économie qui se développe et s'enrichit comme celle du Sénégal avec le secteur pétrolier et gazier a besoin de mutualiser les forces, pour éviter une fuite massive de ses primes d'assurances a indiqué lundi dernier Mor Adj Administrateur Directeur Général de CNART- assurances.
L'arrivée du secteur pétrolier et gazier doit impliquer une nouvelle organisation afin de pouvoir augmenter les capacités de rétention des primes d'assurance au niveau local. C'est la conviction de Mor Adj qui s'exprimait lors de l'ouverture de la 21ème édition du forum de la réassurance africaine.
"Aujourd'hui, il est plus important dans une économie telle que la nôtre qui se développe et s'enrichit du secteur pétrolier et gazier de mutualiser les forces, d'augmentation des capacités de rétention des primes d'assurance au niveau local soit plus importante pour éviter une fuite massive de ses primes d'assurances. Et pour ce faire, il doit avoir une certaine solidarité entre compagnies; développer la coassurance et avoir recours à la réassurance à travers d'autres sociétés de réassurance dans la sous région" a soutenu monsieur Adj.
Une mutualisation sur laquelle a insisté Birima Mangara, Ministre du Budget venu présider la rencontre.
"l'industrie de la réassurance devrait travailler plus dans la perspective d'une mutualisation des capacités africaines de réassurance. Ceci dans l'optique de se positionner comme acteur majeur de développement. La mutualisation des capacités africaines de réassurance constitue une approche à développer afin d'accroître sensiblement la rétention de prime sur notre continent aux fins de parvenir à une contribution encore plus significative de l'industrie des assurances au financement de nos économies" a expliqué le Ministre.
Le secteur de l'assurance fait face à de nombreux défis, notamment l'élévation du niveau du capital des fonds propres, les nouveaux risques comme la cybercriminalité, la sécurité, les changements climatiques, l'apparition du digitale ou encore le respect des ratios de bonne gestion. C'est pourquoi, le forum a choisi comme thème: "L'Assurance et la réassurance africaine face à de nouvelles choix stratégiques".
Faire face à ces défis et les relever, pour Bachir Baddou, Président de l'Organisation Africaine des Assurances (OAA), par ailleurs patron de la Fédération Marocaine des Sociétés d'Assurance et de Réassurance (FMSAR), est la seule voie pour accompagner le dynamisme économique du continent. Pour le moment, malgré une croissance appréciable, le secteur de l'assurance est encore le maillon faible de cette évolution. Bachir Baddou y voit une opportunité.
"L'Afrique est un continent qui bouge avec une croissance appréciable, des populations s'émancipent, les industries se développement et l'assurance est nécessaire pour accompagner ce dynamisme croissant. Mieux, la part de marchés en Afrique dans le secteur est seulement de 1,4%" a plaidé l'assureur marocain.
Durant trois jours 350 experts, acteurs et observateurs venus d'une vingtaine de pays d'Afrique ont échangé sur tous ces sujets à travers des panels et ateliers.
Le Maroc est l'invité d'honneur de la foire internationale des régions, de l'agriculture et de l'agroalimentaire "Portugal Agro" 2016 ont annoncé dans un communiqué les organisateurs.
S'il y a un domaine dans lequel le Maroc fait de bonnes performances, c'est bien l'agriculture. La preuve, l'agriculture du royaume cherifien est à l'honneur lors de la 3ème édition de "Portugal Agro" prévue du 28 au 30 octobre à Lisbonne.
Organisée la Foire internationale de Lisbonne (FIL) et relevant de la Fondation AIP (Association industrielle portugaise), la Foire "Portugal Agro" est un rendez-vous qui réuni autant les professionnels que le grand public.
La distribution, l'hôtellerie, l'agriculture et de l'équipement, la restauration, du commerce de détail, ou encore la gastronomie, auront une place de choix au cours de ce salon. Concrètement, seront organisés des séances de tests de produits, des séances de dégustations et des rencontres gastronomiques. De plus, au cours d'ateliers culinaires et de showcooking, Portugal Agro, offre aux participants et visiteurs un véritable voyage à travers les saveurs de différents pays. Pour cette année , le Maroc aura une place de choix.
Avec quatre millions d'emplois, le secteur agricole marocain est l'un des principaux secteurs d'activité du royaume renseigne le site officiel du Ministère de l'agriculture. La population rurale est d'ailleurs estimée à 18 millions de personnes, ce qui représente 49% de l'ensemble des ménages au niveau national. A l'international, les importations agricoles représentent entre 14 et 24% des importations globales. Quant aux exportations agricoles, elles représentent entre 15 et 21% des exportations globales. Enfin le PIB agricole du Maroc a plus que doublé depuis les années 60.
LA BCEAO POUR DES SERVICES FINANCIERS SOUPLES ET PROTECTEURS
La BCEAO a organisé mercredi un atelier dédiée au partage du document-cadre de politique et de stratégie régionale d'inclusion financière dans l'UEMOA. Ont participé à cette rencontre l'ensemble des acteurs du secteur bancaire et de la finance.
Les acteurs du secteur bancaire et de la finance se sont donnés rendez-vous au Novotel pour échanger avec la BCEAO qui présentait sa nouvelle stratégie liée à l'inclusion financière. Venue représenter le patron de la BCEAO, madame Khady Beye Camara, après avoir salué la présence de tous les partenaires, s'est félicitée de la démarche de la banque consistant à déployer un système souple et incitatif pour que les populations aient un accès facile aux services financiers.
Une grande partie de l'UEMOA n'accède pas aux services financiers. C'est ce qu'à fait savoir François Sène Directeur de l'Agence Principale dans son propos. Selon lui, le partage du document-cadre de la nouvelle stratégie régionale d'inclusion financière dans l'UEMOA , a pour objectif de réunir l'ensemble des acteurs, de procéder à un état des lieux fédérateur et amener les populations par un système souple à les intéresser aux services financiers.
"Si les populations n'ont pas accès aux financements, elles ne peuvent pas développer leurs activités et avoir des opportunités d'accroître leurs revenus, pour générer des activités génératrices de revenus et un meilleur cadre de vie des populations de l'Union. Il s'agit ainsi de déployer la stratégie régionale d'inclusion financière et regrouper autour de la Banque centrale l'ensemble des acteurs pour porter l'information" a souligné François Sène.
Dans le document, il est rappelé la volonté de permettre aux populations, notamment les populations rurales, les jeunes, les femmes de savoir qu'il y a une nouvelle stratégie qui se développe et qui est appliquée de façon uniforme dans l'Union. Il s'agit également de d'offrir aux populations non seulement un système souple, mais un système qui également les protège.
"Il est question de renforcer l'éducation financière et la protection des clients de services financiers. De les protéger des risques de surendettement et des tarification abusive" peut-on lire dans le document.
D'un coût global 20 Milliards de FCFA, la stratégie, dont 17, 8 Milliards viennent des partenaires, va être déroulée sur toute la zone UEMOA. Un budget que d'ailleurs certains intervenants ont trouvé assez court.