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26 avril 2025
Media
LA VOIX DE L'AMÉRIQUE REFUSE DE SE TAIRE
Plusieurs syndicats et journalistes américains ont engagé une action en justice contre l'administration Trump pour contester la fermeture de l'Agence américaine des médias mondiaux, qu'ils qualifient d'attaque sans précédent contre la liberté de la presse
(SenePlus) - Des journalistes, fonctionnaires fédéraux et leurs syndicats ont déposé vendredi une plainte contre l'Agence américaine des médias mondiaux (USAGM), contestant la fermeture abrupte de cet organe crucial pour la liberté de la presse mondiale.
Selon un communiqué de presse publié le 21 mars 2025 par l'American Federation of State, County, and Municipal Employees (AFSCME), la poursuite judiciaire vise directement l'USAGM, son directeur par intérim Victor Morales et la conseillère spéciale Kari Lake.
La plainte, déposée devant le tribunal du district sud de New York, soutient que l'agence a failli à ses obligations légales et violé à la fois la liberté des journalistes et la séparation des pouvoirs. Les plaignants dénoncent une série de mesures drastiques : interdiction au personnel de se présenter au travail, suspension des contractuels, interruption des services et verrouillage des locaux de l'agence.
Parmi les plaignants figurent plusieurs organisations syndicales majeures, dont l'American Federation of Government Employees (AFGE), l'AFSCME, The NewsGuild-CWA, l'American Foreign Service Association (AFSA), ainsi que Reporters Sans Frontières (RSF) et sept employés individuels. La chef du bureau de la Maison Blanche de Voice of America (VOA), Patsy Widakuswara, est la principale plaignante.
"La VOA a été fondée pour diffuser la vérité et combattre la propagande des régimes autoritaires – il n'est donc pas surprenant que l'administration Trump tente de la démanteler", a déclaré Everett Kelley, président national de l'AFGE, dont le syndicat représente les employés de VOA et de l'Office of Cuba Broadcasting.
Lee Saunders, président de l'AFSCME, a qualifié cette action de "rien de moins qu'anti-américaine et une attaque de représailles contre les journalistes indépendants et les travailleurs qui ont consacré leur carrière à lutter contre les régimes oppressifs et la censure".
La plainte souligne l'importance historique de cette affaire : "Les journalistes de VOA ont consacré leur carrière à aider à construire les réseaux de l'USAGM en une force médiatique crédible avec des audiences mondiales de centaines de millions de personnes. Ce sont des fonctionnaires dévoués de la plus haute intégrité que les défendeurs ont calomniés sans fondement comme incompétents et, pire encore, comme des 'sympathisants terroristes'."
Les plaignants sont représentés par une coalition impressionnante d'organisations juridiques. Le Government Accountability Project représente les sept individus, tandis que le cabinet d'avocats new-yorkais Emery Celli Brinckerhoff Abady Ward & Maazel LLP représente 11 des 12 plaignants. Democracy Forward et leurs départements juridiques internes représentent l'AFGE, l'AFSCME, NewsGuild-CWA et l'AFSA. Le State Democracy Defenders Fund représente Reporters Sans Frontières, l'AFGE et l'AFSCME.
Jon Schleuss, président de NewsGuild-CWA, a rappelé l'importance fondamentale de cette bataille : "Le travail des journalistes de Radio Free Asia, Voice of America, Radio Free Europe et d'autres salles de presse garantit que ces libertés américaines fondamentales ne connaissent pas de frontières."
Pour Tom Yazdgerdi, président de l'American Foreign Service Association, "le démantèlement de l'Agence américaine des médias mondiaux sape le soft power de l'Amérique et sa crédibilité mondiale."
Clayton Weimers, directeur exécutif de RSF USA, a ajouté que "les régimes de censure autoritaires comme le Kremlin et le Parti communiste chinois applaudissent bruyamment à la mort de Voice of America."
Les plaignants demandent une réparation immédiate pour inverser la fermeture de l'Agence américaine des médias mondiaux. Andrew G. Celli, Jr., l'un des avocats, a déclaré : "La Voix de l'Amérique, ce sont de nombreuses, nombreuses voix ; nous sommes déterminés à faire entendre ces voix au tribunal – afin qu'elles puissent reprendre leur travail de communication avec le monde."
Une dame empoisonne ses deux enfants et tente de se suicider
C'est une tragédie familiale qui s’est produite au paisible quartier de Médine de Mbour. Une dame avoisinant la quarantaine répondant au nom de Y. Tine a tué ses deux enfants en les empoisonnant. En effet, c'est dans l'après-midi qu’elle a invité ses deux enfants dans sa chambre pour leur donner à manger. Ainsi Y. Tine décide de séparer son neveu et ses deux enfants en leur donnant deux bols. Elle invite ses enfants dans sa chambre alors que le neveu est resté dans la cour pour manger seul. Ses deux enfants qui voulaient manger à leur faim ont tout bouffé alors qu’il y avait du poison. Le drame survenu vers 14h, la mise en cause a couvert d'un drap ses deux enfants qui étaient déjà morts dans la chambre. Ensuite, elle appelle leur papa pour l'informer que ses deux fils sont morts et que s'il tardait à venir, elle allait aussi se suicider. Arrivé vers 18h sur les lieux, le chef de famille est tombé sur une scène indescriptible. Ses deux enfants morts avec du sang qui coulait de leurs bouches et leur maman se tordant de douleur atroce après avoir bu de l'acide avant de s'enfermer dans les toilettes. La dame sera évacuée illico presto aux urgences de l’hôpital de Mbour alors que les deux dépouilles seront acheminées à la morgue de l'hôpital. Pour élucider les causes de cette tragédie, le procureur a ouvert une enquête. Une autopsie a été faite par le médecin légiste prouvant que les deux enfants ont mangé un aliment empoisonné.
Le promoteur de lutte Bamba Faye arrêté
Le promoteur de lutte Bamba Faye a été arrêté par la gendarmerie de Ouakam, sur ordre du procureur de la République. Son arrestation fait suite à une enquête sur un cambriolage perpétré au domicile de l'homme d'affaires Cheikh Amar. Une délégation judiciaire a été ordonnée en ce sens. A cet effet, Bamba Faye a été convoqué pour être auditionné, d’après les sources de Seneweb. Mais depuis deux mois, le promoteur joue au chat et à la souris avec la justice. Localisé aux Mamelles, l’ex-trésorier de l’association des promoteurs de lutte du Sénégal a été finalement interpellé par la gendarmerie.
Un site d'orpaillage clandestin démantelé à Kéniaba
L’armée poursuit ses patrouilles le long de la Falémé dans le cadre de la lutte contre l’orpaillage clandestin. La Dirpa renseigne que lors d'une patrouille de sécurisation, les éléments de la zone militaire N°4 ont démantelé un site d'orpaillage clandestin hier, sur la Falémé, dans le secteur de Kéniaba. Les militaires ont saisi 16 groupes électrogènes, 10 plaques solaires et divers matériels.
Cinq supporters de l’As Pikine à la cybercriminalité
La guerre refait surface entre dirigeants et supporters de l’As Pikine. Après le bras de fer entre Diaz et Modou Fall qui avait atterri à l’époque à la Police de Pikine, voilà qu’une autre affaire tombe entre les mains des policiers de la cybercriminalité. A ce propos, cinq supporters de l’As Pikine sont convoqués demain à la Division de cybercriminalité. Il s’agit de Tapha Seck, Pape Moussa Ba, Mansour Diène, Seydina Alioune et Yamar Fall. Une crise qui est loin de connaître son épilogue.
Diomaye a reçu le rapport du Médiateur de la République
Le chef de l’Etat a reçu hier le rapport annuel du Médiateur de la République. Le Président Bassirou Diomaye Faye a salué la pertinence des recommandations formulées par le Médiateur Demba Kandji. Elles consistent à l’exécution des décisions de justice ; l’humanisation de la détention ; la réforme foncière et la sécurité routière et l’amélioration de la qualité du service public. Le chef de l’Etat a réaffirmé son engagement à traduire ces recommandations en actions concrètes, en veillant à leur mise en œuvre effective. Car une gouvernance efficace repose sur une administration au service du citoyen, guidée par la transparence et l’équité, a-t-il dit.
Deux élèves arrêtés pour vol
Deux élèves âgés respectivement de 31 ans et de 25 ans ont été déférés au parquet pour vol en réunion par la Police des Parcelles assainies. Il s’agit de El H. Mbow et son ami Ch. A. B. Sakho. Ils ont été surpris nuitamment à Grand-Médine sur la terrasse d’une maison en train de dérober une antenne de la Sonatel. Les hommes du Commissaire Abdou Sarr qui étaient en patrouille dans le secteur se sont rendus sur les lieux pour interpeller les mis en cause. Ils sont déférés au parquet pour vol en réunion commis la nuit.
Africa CEO Forum 2025 accueillera le Président Diomaye en Mai
Considéré comme l’un des plus grands rassemblements de dirigeants d’entreprise, de décideurs politiques et d’investisseurs en Afrique, ce forum mettra en avant la vision du Président Diomaye pour le développement économique, la coopération régionale et la souveraineté industrielle du Sénégal. Le forum est organisé par Jeune Afrique et l’International Finance Corporation IFC.
Frapp et des collectifs de victimes lancent le Front Multi-Luttes
FRAPP a mobilisé hier plus d’une dizaine d’organisations de personnes victimes d’injustice certaine depuis 25 ans et d’autres depuis sept ans. Selon l’activiste Guy Marius Sagna, ils ont fait face seuls aux oppresseurs, aux prédateurs fonciers et aux patrons voyous. A l’en croire, ces patrons voyous, rois des licenciements abusifs, maîtres de l’évasion sociale, spécialistes du déni des droits, exploitent, brisent des vies et abandonnent les travailleurs sans défense. Ces prédateurs fonciers, ajoute M. Sagna, arrachent nos terres, chassent les familles et privatisent nos espaces de vie. Ces élites économiques et politiques, dénonce le député, détournent les richesses du pays pendant que le peuple peine à survivre. Mieux, selon lui, ils ont combattu un système qui méprise, écrase et affame, tout en engraissant une minorité de profiteurs. Aujourd’hui, se réjouit le député, « nous ne serons plus jamais seuls ». Ainsi ils ont décidé d’unir toutes les victimes en lançant le Front Multi-Luttes, une fédération des opprimés, des travailleurs, des dépossédés de leurs terres, des oubliés des zones marginalisées, des Sénégalais laissés pour compte, de toutes celles et ceux que ce système écrase L’ennemi commun, soutient-il, c’est l’injustice organisée, le vol institutionnalisé et l’exploitation légalisée. Désormais, ils comptent imposer la justice sociale grâce à la puissance de leur unité.
446 milliards de transactions de Woodside auprès des fournisseurs locaux
Le Comité national a présenté hier, à Fatick, les données désagrégées et conclusions du rapport ITIE 2023 à l’occasion d’un Comité régional de développement (CRD). Il a été révélé que pour la région de Fatick, en 2023, l’entreprise Woodside Energy Sénégal a contribué à hauteur de 13 milliards F CFA à l’enveloppe globale susmentionnée, dont 9 milliards FCFA ont été affectés directement au budget de l’État du Sénégal. Si aucune donnée relative à la production d’hydrocarbures n’a été mentionnée dans le Rapport 2023, indique-t-on, il n’en demeure pas moins que l’entreprise a fait cas, dans son Rapport annuel 2024 rendu public au mois de février 2025, d’une production de 12,9 millions de barils de pétrole brut vendus, générant environ 950 millions de dollars de revenus, soit environ 595,17 milliards de FCFA. C’était aussi l’occasion pour le CN-ITIE d’inviter l’Etat du Sénégal à procéder à une divulgation périodique et exhaustive des informations essentielles, notamment celles portant sur la valeur commerciale des barils de pétrole, et sur les pays de destination de ces mêmes barils. Le comité révèle que l’entreprise Woodside emploie 114 personnes sans indication sur la masse salariale. Mieux, indiquent Thialy Faye et Cie, en acquisition de biens et services, le volume des transactions effectuées par Woodside auprès des fournisseurs locaux est de l’ordre de 446 milliards FCFA contre 344 milliards FCFA pour les fournisseurs étrangers. A les en croire, les paiements sociaux de Woodside ont atteint pour l’année 2023 la somme de 174 millions FCFA répartis entre Panafricare Sénégal et Wetlands International Africa, pour renforcer la résilience des communautés dépendant de la mangrove du delta du Sine Saloum, et mettre en œuvre le projet intégré de Gestion environnementale et de création d’actifs durables.
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE VENDREDI 21 MARS 2025
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Yoor-Yoor Bi, L'Observateur, Libération, Enquête, Vox Populi, L'As, Record, Le Soleil,
Un individu interpellé avec 66 kg de drogue
Les limiers du Commissariat d'arrondissement des Parcelles assainies ont mis hors d’état de nuire un trafiquant de drogue. Les éléments de la brigade de recherches dudit commissariat ont interpellé mardi S. M. vers 19h, en possession d’une importante quantité de drogue, portant 66 kilogrammes de chanvre indien. Les policiers avaient reçu une information anonyme qu’ils ont exploitée. Une fouille de son appartement a été opérée et a permis aux policiers de découvrir quatre sacs dissimulés contenant du chanvre indien. Connu des services pour ses activités liées au trafic de stupéfiants, le mis en cause a reconnu être le propriétaire de la drogue. Il est placé en garde à vue pour détention et trafic de chanvre indien. La drogue a été consignée au poste de police pour les besoins de l’enquête.
Felwine Sarr et «Jimsaan» récompensés au salon du livre africain
L’écrivain sénégalais Felwine Sarr et «Jimsaan», la maison d’édition qu’il a cofondée en 2013 avec Nafissatou Dia et Boubacar Boris Diop, ont reçu, respectivement, le Grand Prix Afrique de la nouvelle pour son recueil « Le bouddhisme est né à Colobane» et le Grand prix de l’édition africaine 2024 pour les éditions, qui récompense le travail d’éditeurs engagés dans la promotion de la littérature africaine. Les distinctions ont été décernées lors de la quatrième édition du Salon du livre africain de Paris qui s’est déroulé ce week-end, les 14, 15, 16 mars 2025.
Mouhamadou Moustapha Sarr écope d’un an de prison
Un an ferme. C’est la sanction infligée hier au nommé Mouhamadou Moustapha Sarr qui comparaissait à la barre des flagrants délits de Dakar. Le prévenu a, à travers une vidéo, insulté les Diolas et fait l’apologie de l’assassinat du Premier ministre Ousmane Sonko qu’il a copieusement insulté et menacé de mort. Discours contraire aux bonnes mœurs, apologie publique au crime, menaces de mort, injures par le biais d’un système informatique d’une communauté etc. Cette kyrielle d’infractions est reprochée au nommé Mouhamadou Moustapha Sarr. Des poursuites initiées par le procureur après que le prévenu a, à travers un audio diffusé à l’audience, proféré des insanités qui ont choqué plus d’un. On l’y entend insulter copieusement le Premier ministre Ousmane Sonko de même que la communauté diola avec des propos ethnicistes. Pire encore, il a proféré des menaces d’assassinat contre le chef du gouvernement en disant qu’on va lui coller une balle, rapporte Le Soleil digital. Interrogé sur ces propos, Mouhamadou Moustapha Sarr a fait son mea culpa. Il demande pardon. Il était en colère, dit-il, à cause des licenciements au Port.
M. Sylla, alias «Borom Rewmi» libre
Cueilli chez lui par les éléments de la Division spéciale de cybersécurité, le célèbre influenceur M. Sylla, plus connu sous le sobriquet de «Borom Rewmi», a été auditionné. Ce tiktokeur, sympathisant de Pastef a été placé en garde à vue pour diffamation. Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, Borom Rewmi avait porté des accusations contre le directeur du Haras national, le lieutenant-colonel Mamadou Barro et son comptable. Mais l’influenceur a été libéré dans la soirée par la Division spéciale de cybersécurité. Affaire à suivre !
Ardo Gningue promet de ne plus reproduire son erreur
Arrêté pour des propos contraires aux bonnes mœurs, Ardo Gningue a comparu hier devant le tribunal des flagrants délits de Dakar. Il a été placé sous mandat de dépôt à la suite d’une publication sur les réseaux sociaux. Dans son message, il interpelle le procureur de la République en utilisant des termes jugés désobligeants. Il avait notamment écrit que le ministère public devrait ouvrir une information judiciaire contre le journaliste Pape Assane Seck, ce dernier ayant tenu, selon lui, les mêmes propos considérés comme insultants. Face aux juges, le prévenu a soutenu que le mot «sà...» n’était pas une insulte, tout en reconnaissant qu’il s’agissait d’un « gros mot ». Interpellé par le président du tribunal, il a exprimé des regrets : « C’était une erreur. Cela ne se reproduira plus. Les pastéfiens ne cessaient de me menacer en disant que je passerais la Korité en prison », a-t-il tenté de se justifier, d’après Le Soleil digital. Le jugement sera rendu le mercredi 26 mars 2025.
Des pirogues en fibre de verre aux pêcheurs de Mbour
La patronne de la DER/FJ a remis hier 15 pirogues en fibre de verre ainsi que des équipements à des pêcheurs à Mballing (Mbour). Selon Mme Aïda Mbodj, cette quatrième remise entre dans la continuité de la mission de la DER/FJ de moderniser le secteur de la pêche, notamment dans le cadre du programme PAVIE. Il s’agit d’une collaboration entre l’Etat du Sénégal, la banque africaine de développement et l’agence française de développement. A ce jour, Mme Mbodj a donné 100 unités aux pêcheurs.
La culture de la performance dans l’Administration
Le Premier ministre a réaffirmé hier que l’option fondamentale du gouvernement pour la transformation systémique du Sénégal requiert le renforcement de la culture de la performance dans l’Administration publique aussi bien à l’échelle de chaque entité des secteurs publics et parapublics qu’à celle des agents de ces entités. Il a noté les avancées induites au niveau réglementaire, par la transposition par le Sénégal du cadre harmonisé des finances publiques de l’UEMOA, notamment l’institution de la gestion axée sur les résultats. Toutefois, Ousmane Sonko a déploré l’inefficacité du dispositif du fait de la faible adhésion des acteurs clés, du retard accusé dans la mise en place de ce dispositif dans son volet suivi-évaluation mais, surtout, de l’absence de solides règles établies en matière de fixation d’objectifs individuels annuels aux agents et d’évaluation de leurs performances. Cette situation explique l’impossibilité de différencier les performances individuelles des agents. A cet effet, le Premier ministre a demandé au ministre chargé de la Fonction publique, en relation avec le ministre chargé des Finances et le ministre, Secrétaire général du gouvernement, d’accorder une priorité absolue à la problématique de l’évaluation de la performance individuelle des agents dans la feuille de route 2025 du Plan d’action 2025-2029 de l’Agenda Vision Sénégal 2050.
Ravalement des façades des bâtiments
Le chef du gouvernement veut de l’ordre et le respect des textes. En conseil des ministres hier, le Premier ministre a relevé la nécessité de se pencher sur le non-respect de l’obligation de ravalement des façades des bâtiments publics et privés. À ce propos, Ousmane Sonko a demandé au ministre en charge de l’Urbanisme de lui proposer des mesures sur cette problématique conformément à la réglementation en vigueur.
Les difficultés des Daara à Cayar
Les Serigne Daara, talibés, Yaayu Daara et toute la communauté de Cayar et environs se sont retrouvés autour du concours communal de récital du Coran. Le processus a concerné les 24 Daara membres de l'association communale, pour 2 059 Talibés. Et pour la deuxième année consécutive, c'est le jeune Moustapha Ly qui a remporté le prix du maire. Pour le Maire Alioune Ndoye, l'objectif est de stimuler les apprentissages dans les Daara, pour aller vers les compétitions nationales et même internationales, au-delà des compétences de mémorisation des écritures saintes. Il s'est d'ailleurs fixé l'objectif de voir un Talibé de Cayar jouer les grands rôles au niveau national, dans les deux prochaines années. Il est d'avis cependant que cela nécessite une prise en charge des problèmes que rencontrent les Daara et qui sont nombreux comme partout ailleurs dans le pays. Dans ce cadre, il a annoncé la volonté de contribuer à la réalisation d'un Daara moderne à Cayar, qui sera un réceptacle pour les sortants des Daara traditionnels. Il sera à la fois un haut lieu d'apprentissage (franco-arabe) et de formation professionnelle. Pour l'édition 2025, le maire a mis une mise de 2 millions de FCFA, contre un million l'année dernière et avec une volonté d'atteindre une enveloppe de 10 millions de FCFA dans les prochaines années.
Un comptoir national et une usine de raffinage de l'or
Le Fonsis et la Somisen veulent matérialiser la volonté du chef de l’Etat de mettre en place un comptoir national et une usine de raffinage de l'or issu des mines artisanales et semi-mécanisées. A ce propos, les deux structures annoncent la signature d'un accord de partenariat. Cet accord stratégique constitue une avancée majeure dans la transformation locale des ressources minières, rapporte un communiqué reçu à «L’As ». Le FONSIS et la SOMISEN entendent mobiliser des investissements nationaux et internationaux pour concrétiser ces projets structurants, qui renforceront la souveraineté économique du Sénégal dans le secteur minier. Pour Babacar Gningue, Directeur Général du FONSIS, la transformation locale des ressources minières est un enjeu clé de souveraineté économique. A l’en croire, ce partenariat entre le Fonsis et la SOMISEN permettra la création de la première société de raffinage d'or à capitaux sénégalais. Pour sa part, Ngagne Demba Touré, Directeur Général de la Somisen, estime que cet accord constitue un jalon clé dans la mise en œuvre de l'axe économie compétitive de l'agenda national de transformation Sénégal Vision 2050, qui ambitionne de faire du secteur minier un moteur de croissance.
Incendie dans une chambre d'étudiantes à l’Ucad
Un incendie s’est déclaré hier dans une chambre au campus social de l’Université Cheikh Anta Diop. Selon la Direction, l’incendie déclaré dans une chambre d'étudiantes a provoqué des dégâts. Elle rappelle la nécessité de respecter les règles de sécurité. Ainsi la direction interdit l'utilisation du gaz butane dans les chambres. Tout manquement à cette interdiction sera sanctionné conformément à la réglementation, prévient-il. La Direction du COUD appelle à la compréhension et à la responsabilité pour un respect strict des règles de sécurité et de bon voisinage sur le campus.
Le procès du Dirpub de Sunugal 24 renvoyé
Le directeur de Sunugaal 24, Aliou Top, a fait face hier au juge du tribunal des flagrants délits. Il est poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles, discours contraires aux bonnes mœurs, propos incitant à la discrimination ethnique et diffamation envers un groupe de personnes en raison de leur origine, par un moyen de diffusion publique. Le procès a été renvoyé au 2 avril à cause de l’absence des parties civiles. Aliou Top va devoir patienter en prison jusqu’à la prochaine audience.
Baba Aidara placé en garde à vue
Notre confrère Baba Aidara qui vit aux Etats-Unis est en garde à vue au commissariat de police de Saint-Louis. Il est visé par une plainte des boulangers de la capitale du Nord qui lui reprochent d’avoir cassé le prix du pain. Selon le mis en cause, propriétaire d’une boulangerie, son seul tort, c’est d’avoir demandé à ses employés de vendre le pain (format 115 grammes) à 100 FCFA, ce qui est en dessous du prix plancher. Ce que les boulangers ne veulent pas accepter. Pourtant M. Aidara dit faire du social parce que dans son quartier, les populations sont pauvres. C’est pourquoi d’ailleurs d’aucuns pensent plus que la punition du journaliste, c’est à cause de ses sorties au vitriol contre le régime en place. Affaire à suivre !
UN VOYAGE DANS L’HISTOIRE DES MEDIAS
L’Université de la Communication de la Chine (CUC) est spécialement dédiée à l’apprentissage des médias et de leur développement. Elle a plusieurs spécialités offrant ainsi diverses formations à ses étudiants dont les malvoyants.
Fatou NDIAYE (Envoyée spéciale à Beijing) |
Publication 20/03/2025
L’Université de la Communication de la Chine (CUC) est spécialement dédiée à l’apprentissage des médias et de leur développement. Elle a plusieurs spécialités offrant ainsi diverses formations à ses étudiants dont les malvoyants. Elle a aussi un musée qui retrace l’évolution audiovisuelle et cinématographique.
L ’Université de la Communication de la Chine (CUC) est à Beijing, la capitale. Elle peut être qualifiée de «mémoire» de la communication. Depuis la première télévision aux images en noir et blanc, la première radio écoutée dans les montagnes chinoises, aux cinéastes et grand hommes des médias, son musée a tout conservé. On y retrouve 12.000 collections de toutes les époques, même les salons où trônait une minuscule télévision. On y découvre aussi l’histoire du développement de l’industrie cinématographique et des médias en Chine. Il est le premier Musée des Médias complet de Chine et le seul «Musée national de niveau 3» des universités de Pékin. Il intègre l’histoire, la technologie et l’art des médias. En se promenant autour du lac Piano, un petit cours d’eau à l’intérieur de l’université, il est facile d'apercevoir l'enseigne du Musée des Médias de Chine.
Construit en 2010 et inauguré en 2012, il s'agit du premier musée professionnel des médias en Chine. Le Musée des Médias de Chine se compose de quatre sections : la section Radio, la section Télévision, la section Transmission et la section Film. Il présente plus de 12.000 collections, dont des téléviseurs, des gramophones, des radios et d'autres appareils multimédias anciens, dont la célèbre télévision monochromatique chinoise autoproduite, inventée en 1958. Au milieu des gazouillements des oiseaux et des bassins versant, l’université offre un cadre propice à l’acquisition de connaissances, mais aussi de détente. Sa structure est séduisante. Elle est bâtie sur une superficie de 638.800 m2. Son bâtiment principal, au sommet orné de l'ancien emblème universitaire du siècle dernier ainsi que d'une tour de télévision décorative, retrace l'histoire du développement et les caractéristiques académiques de l’université. Son école de télévision est issue de la classe de photographie télévisée créée à la fin des années 1950. Depuis des décennies, elle a formé plusieurs professionnels de la communication, de l'information et en nouveaux médias pour la Chine et des organisations internationales. Dans cette université, on enseigne toutes les formes de communication, y compris la musique traditionnelle chinoise.
La nouvelle troupe de gong et de tambours Weifeng a accueilli les journalistes du Programme d’échanges, en ce mercredi 19 mars 2025. Venus de 44 pays, ils sont en immersion dans la culture chinoise. Vêtus de tenues rouges et blanches, la troupe a fait résonner les tambours. Les instruments utilisés sont liés à l’histoire de la Chine. Le gong et le tambour Weifeng sont un art musical folklorique chinois traditionnel et font partie du patrimoine culturel immatériel du pays. Ils ont été interprétés lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux asiatiques de Pékin en 1990.
DES TRANSCRIPTIONS CINÉMATOGRAPHIQUES POUR LES HANDICAPÉS VISUELS
Dans cette université, on retrouve également une section dédiée aux malvoyants. Plus de 17 millions de Chinois vivent avec un handicap visuel, soit environ 1 personne sur 80. Le but de cet enseignement est de permettre à ces personnes d’avoir des pavés tactiles spirituels pour les aider à s'intégrer dans la société. L’objectif est ainsi de «de promouvoir l'égalité des droits culturels en leur garantissant un accès égal aux salles de cinéma».
La pratique consiste à «insérer des descriptions de scènes visuelles entre les dialogues et les effets sonores, convertissant ainsi les informations visuelles en informations auditives». Le projet a débuté fin 2017 et, depuis 2018, un total de 104 films audiodécrits sont produits par an, ce qui signifie que les personnes malvoyantes ont accès à deux films audiodécrits par semaine, en moyenne. Pour développer ses activités, la section responsable des enseignements, collabore avec la Fédération chinoise des personnes handicapées, des écoles spécialisées et d'autres institutions. Au cours des sept (07) dernières années, plus de 8 millions de personnes malvoyantes et 2244 écoles spécialisées en Chine ont bénéficié des films en audiodescription.
L’Université de la Communication de la Chine est dotée d’un programme de 63 Masters, 50 Cours Doctorales et 21 Unités d’Enseignement. 65.000 étudiants sont sortis de cette université. 11.600 étudiants sont inscrits en premier cycle, 6.500 pour le second. 91 programmes de Licence y existent. Elle est ouverte aux étudiants étrangers. Mme Minsu Wu enseigne le Développement de la Communication dans cette université. Selon elle, le développement de la Chine est dû à un système éducatif qui a permis d’enrôler les Chinois à leur jeune âge. De 2020 à maintenant, le taux de la scolarisation au préscolaires est de 91,1% et 95,7% à l’élémentaire. Les études supérieures sont à un taux de 60,2%. L’Université de la Communication de Chine est fondée en 1954. Elle est placée sous la tutelle du ministère chinoise de l’Education. L’histoire de la communication en Chine, 3000 ans avant Jésus Christ (JC) à nos jours, y est enseignée aux étudiants.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE JEUDI 20 MARS 2025
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Yoor-Yoor Bi, L'Observateur, Libération, Le Quotidien, Enquête, Vox Populi, L'As, Record, Le Soleil, Le Témoin Quotidien
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Yoor-Yoor Bi, L'Observateur, Libération, Le Quotidien, Enquête, Vox Populi,, L'As, Record, Le Soleil, Le Témoin Quotidien,
PRESSE SOUS PRESSION, LE CDEPS TIRE LA SONNETTE D’ALARME
Suspension de chaînes télévisées, injonctions de cesser la diffusion et restrictions administratives mettent en péril l’indépendance des médias. Face à cette situation, le Conseil des Éditeurs et Diffuseurs de Presse du Sénégal prépare une riposte.
Le secteur médiatique sénégalais traverse une crise sans précédent. En l’espace de 48 heures, plusieurs décisions unilatérales des autorités ont fragilisé les entreprises de presse, suscitant l’indignation des professionnels du secteur.
La Télédiffusion Sénégalaise (TDS-SA) a brutalement suspendu ou altéré le signal de quatorze chaînes de télévision locales, invoquant des retards de paiement. Une décision appliquée sans préavis ni recours possible. Parallèlement, plusieurs médias ont reçu des injonctions de cesser immédiatement leur diffusion, sous peine de poursuites pénales, en raison d’une prétendue non-conformité administrative. Désormais, exercer le métier de journaliste au Sénégal semble conditionné à une reconnaissance administrative et politique, une situation inédite dans le pays.
Face à ces mesures jugées « arbitraires et coercitives », le Conseil des Éditeurs et Diffuseurs de Presse du Sénégal (CDEPS) tire la sonnette d’alarme. L’organisation dénonce une volonté manifeste de museler la presse et de restreindre la liberté d’informer, en violation des principes fondamentaux inscrits dans la Constitution et le Code de la presse. Depuis l’arrivée au pouvoir du nouveau gouvernement en avril 2024, les professionnels des médias font face à une série de restrictions qui mettent en péril leur indépendance et leur survie économique.
Le recours déposé en septembre 2024 contre l’arrêté instituant la « Commission d’examen et de validation des entreprises de presse » est resté sans réponse. Pire, de nouvelles violations ont été constatées, incitant le CDEPS à saisir la Cour suprême pour obtenir réparation.
Dans ce climat de tensions croissantes, le CDEPS prépare une riposte. Une mobilisation nationale et internationale est en cours, avec en ligne de mire une manifestation symbolique le 3 mai, à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse. L’organisation appelle les citoyens, la société civile et les défenseurs des droits humains à se mobiliser pour défendre un environnement médiatique libre et indépendant au Sénégal.
Moustapha Diop ébranle la foi de ses accusateurs
Comme promis, Moustapha Diop s’est défendu, lui-même, hier, devant la commission adhoc qui s’était réunie aux fins d’étudier la requête du garde des Sceaux demandant la levée de son immunité parlementaire. La séance a démarré dans l’après-midi vers 15h . Lors de son audition, selon nos sources, le député s’est très bien défendu. Il a donné des éléments le disculpant des accusations dont il fait l’objet de la part de l’inspectrice du Trésor, Tabaski Ngom. Il apparait sans doute pour beaucoup de membres de la commission que ce ne sont que des allégations. Car, l’accusatrice n’a apporté aucune preuve le mettant en cause. Même l'entrepreneur sur qui comptait dame a clairement dit qu'elle ne connaissait pas le maire de Louga. D’ailleurs, L’As a appris que même le procureur n’a pas retenu de charges contre Moustapha dans le dossier qu'il a fait parvenir à l'Assemblée. Convaincu de son innocence, Moustapha Diop qui a décidé de se défendre, a fini par ébranler la conviction de certains membres de la commission ad-hoc qui le vouaient déjà au poteau. Malheureusement, cela n'a pas suffi aux députés de la majorité. Finalement, la proposition de la levée de son immunité a été actée par la majorité mécanique de Pastef contre les autres de l'opposition. En tout état de cause, Moustapha Diop a dit qu'il est disposé à se défendre devant le juge pour se disculper définitivement dans ce dossier.
La police se dote d’équipements techniques
L'Union Européenne accompagne le gouvernement du Sénégal dans la lutte contre la migration irrégulière. Elle a remis hier des équipements techniques à la police nationale. Il s'agit d'analyseurs vidéo VSC80 destinés à améliorer la détection des documents falsifiés et à renforcer les capacités opérationnelles des forces de sécurité aux frontières terrestres, maritimes et aéroportuaires. D'après le Contrôleur Général de Police, et Directeur adjoint de la police, Abdoul Wahabou Sall, ce matériel de pointe permettra de réduire les marges de manœuvre des réseaux criminels, en dévoilant leurs méthodes de falsification documentaire et facilitera l'identification rapide des cas suspects, en particulier ceux des victimes de traite et de trafic de migrants. Cette initiative, dit-il, met l'accent sur le renforcement des capacités des forces de défense et de sécurité, la maîtrise des frontières et la prévention des menaces émergentes. A l'en croire, les VSC80, accompagnés d'ordinateurs à grande capacité, seront mis en service au sein de la Direction de la Police des frontières (DPAF), dans les postes de Keur Ayip, Rosso et Saint-Louis. Ce sont des zones de contrôle stratégiques face aux flux migratoires et à la fraude documentaire. Il précise aussi que cet appui s'inscrit dans la nouvelle phase du projet européen programme opérationnel conjoint II (POC II), mis en œuvre par CIVIPOL et FIIAPP.
Les Lions croisent l’Irlande en amical en juin
L’équipe nationale du Sénégal peaufine son programme de préparation. Avant d’affronter l’Angleterre, le 10 juin, les Lions vont croiser l’Irlande en amical. La rencontre est prévue le vendredi 6 juin 2025 à l’Aviva Stadium de Dublin. Le choix de l’Irlande n’est pas anodin. Les Boys in Green, réputés pour leur engagement physique et leur rigueur défensive, offriront une opposition différente avant celle de l’Angleterre. L’équipe irlandaise, emmenée par Seamus Coleman et Caoimhín Kelleher, tentera d’imposer son jeu devant son public à Dublin. Pour le Sénégal, ce sera l’occasion de tester ses forces, d’ajuster son dispositif tactique et de donner du temps de jeu à certains cadres, tout en intégrant de nouvelles options.
Les bons offices de Karim Wade pour la paix au Congo
La révélation est du journaliste Madiambal Diagne. Karim Wade a joué aux sapeurs-pompiers pour le retour de la paix en République Démocratique du Congo. Selon notre confrère, le Rwanda et la République Démocratique du Congo ont signé un accord de cessez-le-feu sous l'égide du Qatar. Il faut dire, souligne-t-il, que Karim Meissa Wade a discrètement joué les bons offices, grâce à ses liens avec les Présidents Kagame et Tshisekedi.
Cinq ans de prison ferme requis contre Fallou Fall
Le 16 mai 2021, les éléments de la brigade de recherches (Br) du commissariat urbain de police de Touba-Ndamatou ont été informés d'un intense trafic de stupéfiants dans la périphérie de la commune de Touba. Les flics mettent sur pied une stratégie visant à prendre en flagrant délit Fallou Fall, un célibataire sans enfant. Ainsi, les policiers ont attendu que ce dernier se présente à l'endroit indiqué pour refermer sur lui leur piège. Ignorant que ses moindres gestes étaient épiés, Fallou Fall se rend dans un bâtiment en construction. Mais dès qu'il entre dans le chantier, les flics lui tombent dessus alors qu'il était en possession d'un kilogramme de chanvre indien. Les policiers découvrent plus tard sur les mêmes lieux un sachet en plastique dans lequel était soigneusement dissimulé un kilogramme de chanvre indien. Lors de son audition, Fallou Fall a réfuté toutes les preuves recueillies contre lui, malgré la flagrance. Inculpé des chefs de détention, d'offre et de cession de chanvre indien, il a été placé sous mandat de dépôt depuis le 18 mai 2021. Face au juge hier, Fallou Fall a encore nié les faits, expliquant avoir même été torturé par les policiers pour qu'il avoue qu'il était en possession de deux kilogrammes de drogue lors de son interpellation. Ces arguments de Fallou Fall ont été battus en touche par le procureur qui a requis cinq ans ferme contre lui. Le verdict sera rendu le 15 avril prochain.
Guy Marius au chevet de Mansour Faye
Le refus des autorités de laisser Mansour Faye embarquer à l’aéroport international Blaise Diagne a poussé le député Guy Marius Sagna à interpeller le ministre de la Justice sur l’interdiction de sortie du territoire. Le parlementaire estime que dans un État de droit, les restrictions aux droits fondamentaux reposent sur la transparence et la prévisibilité des décisions administratives. Cependant, ajoute-t-il, certaines situations récentes ont mis en lumière des interdictions de sortie du territoire appliquées sans notification préalable aux citoyens concernés, soulevant des interrogations sur leur conformité avec la loi qui prévoit que tout acte administratif individuel ne devient exécutoire qu’après notification. Il demande ainsi au ministre de la justice de clarifier les citoyens : y-a-t-il des enquêtes ou informations judiciaires ouvertes à l'endroit de personnes ayant occupé des fonctions par le passé et auxquelles il est interdit de sortir du territoire national ? A t-il été notifié à ces personnes cette interdiction de sortie du territoire national avant qu'elles n'aillent à l'aéroport ? interroge le député. Existe-t-il un cadre juridique spécifique régissant les interdictions administratives de sortie du territoire ? écrit-il. Il demande si le gouvernement envisage d’adopter des réformes ou des clarifications législatives afin de garantir que ces mesures soient prises dans le strict respect des principes de légalité et de notification préalable.
Le collectif des agents licenciés à la CDC engage la lutte
Regroupés en collectif, les agents licenciés à la Caisse des dépôts et C o n s i g n a t i o n s / G r o u p e (CAL/CDC-Groupe) démentent les allégations de la Direction générale de la CDC-Habitat. Dans un communiqué reçu à «L’As », le collectif s'étonne du contenu du communiqué, dont l'objectif est de « berner l'opinion sur cette opération de licenciements abusifs des agents qui sont en situation de contrat à durée indéterminée (CDI) ». A les en croire, il s'agit d'actes ayant comme soubassement des considérations subjectives et politiques, en violation flagrante de la loi. Le collectif précise qu’il n'a jamais été question de négociations à l'amiable entre les parties, de manière loyale et libre. Il s'agit plutôt, ajoute-t-il, d'un protocole rédigé unilatéralement, forcé et imposé, sans possibilité pour l'agent de faire une contre-proposition, de négocier ou de consulter une tierce personne.
Crise au Centre de santé Baye Talla Diop
Des agents du Centre de santé Baye Talla Diop sont à couteaux tirés avec le Comité de développement sanitaire de ladite structure. Ils ont tenu un sit-in pour déplorer, selon Joséphine Lama, les salaires et les primes dérisoires et l'absence d’une gestion démocratique du personnel. .
Crise au Centre de santé Baye Talla Diop (bis)
Restons au centre de santé Baye Talla Diop pour dire que le secrétaire général du Comité de développement sanitaire, Mamadou Thiombane, a démenti ces accusations. Il soutient qu'il y a un arrêté signé par l'ancienne ministre de la Santé Dr Marie Khemess Ngom fixant les salaires et les primes du personnel. Concernant les femmes de charge, M. Thiombane précise qu'elles ne sont pas concernées par les primes car elles sont en contrat avec une société de nettoyage.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE MERCREDI 19 MARS 2025
Sud Quotidien, Yoor-Yoor Bi, L'Observateur, Libération, Le Quotidien, L'As, Record, Le Soleil,
Depuis le week-end, le ministère de la Communication envoie des notifications de reconnaissance aux médias conformes et des ordres de cessation d’activité à ceux qui ne le sont pas. Même ceux qui ont passé le filtre sont en sursis, avec le risque de faire face à de nouvelles vérifications laissées à l’appréciation de l’Administration.
Quel est l’avenir de la presse ? Après la promesse d’un dialogue «rénové» avec les médias, l’Etat poursuit sa stratégie de contrôle des médias. Depuis le week-end, le ministère de la Communication, via sa plateforme de dépôt des dossiers, envoie les notifications de conformité aux médias reconnus. Mais également des ordres de fermeture aux journaux et médias en ligne non reconnus par le ministère de la Communication. Selon les documents notifiés, il leur est demandé de cesser leurs activités sous peine de poursuites judiciaires en application aux dispositions du Code de la presse.
In extenso le message envoyé aux médias : «Le Code de la presse dispose en son article 204 : «La diffusion d’une publication déclarée non conforme aux conditions fixées par le présent code est punie d’un emprisonnement de deux à six mois et d’une amende de deux cents (200) à cinq cents (500) mille francs, ou de l’une des deux peines. Les poursuites sont engagées et les peines appliquées à l’encontre du propriétaire, du directeur de publication et de l’imprimeur des organes de presse. Dans tous les cas prévus par le présent article, il sera procédé, dans les conditions du droit commun, à la saisie des exemplaires diffusés, distribués ou vendus irrégulièrement.» L’alinéa 2 de l’article 207 dispose : «Lorsqu’il n’aura pas été procédé au dépôt légal organisé par l’article 82 du présent code, le directeur de publication est passible d’une amende de cinq cents (500) mille francs.».» Il poursuit : «Sous peine de mise en application de ces dispositions, veuillez cesser la diffusion de votre journal ou procéder au tirage et au dépôt légal dans les conditions prévues par l’article 82 du Code de la presse. Par ailleurs, toute participation à la diffusion de contenus non conformes par un tiers est solidairement sanctionnée de complicité des faits mentionnés dans la présente notification.»
Les médias conformes en sursis….
Même les médias reconnus restent en sursis, car les administrations se donnent les moyens de procéder à de nouvelles vérifications. Sans donner plus de détails, mais cela montre qu’une épée de Damoclès plane au-dessus de la tête de ces entreprises, qui se retrouvent toujours dans une position de fragilité avec de nouvelles règles qui pourraient être édictées au fil du temps.
Aujourd’hui, le gouvernement passe à la vitesse supérieure dans l’application du Code de la presse. Après la publication de la liste définitive des médias reconnus il y a quelques semaines, le ministre de la Communication, Alioune Sall, avait officiellement saisi son homologue de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, le 17 février dernier, avait annoncé le journal Libération. L’objectif était d’obtenir l’intervention des services compétents pour la cessation immédiate des activités des médias considérés non conformes. Il avait demandé la mobilisation de la Direction de la surveillance du territoire (Dst) et la Division spéciale de cybersécurité (Dsc) pour assurer l’exécution de cette décision.
Les nouvelles mesures tombent en même temps que les restrictions sur la Tnt subies par certaines chaînes de télévision privées. Dans un communiqué, la Tds précise néanmoins qu’elle n’a procédé à aucune coupure et rappelle que les sommes dues par les chaînes de télévision ne sont pas des redevances, mais plutôt des frais de diffusion. Elle précise en outre que «les chaînes doivent payer à la Tds des frais en contrepartie de leur présence sur le bouquet de la Tnt». Ainsi, à ce jour, le montant cumulé des arriérés de ces impayés de frais de diffusion est estimé à 577 millions, soit plus d’un demi-milliard de francs Cfa