MONSIEUR LE MINISTRE ABDOULAYE DIOP, SENTRACT NE VOUS FÉLICITE PAS
Après avoir fait traîner l’attribution de l’aide à la presse pendant 10 mois, le ministère d'Abdoulaye Diop, nous a octroyé la moitié de la somme de l’année précédente. Comme on administre les derniers sacrements à un mourant pour accélérer son agonie
Ce texte fait partie des affaires courantes à expédier avant l’année nouvelle, 2022, à l’avènement de laquelle nous espérons bien assister. Inchallah. Oui, pour ne pas traîner cette affaire qui nous reste en travers de la gorge, dans la nouvelle année. Figurez-vous, chers Sentractonautes, qu’en 2020, notre organe de presse a reçu une certaine somme, au titre de l’aide à la presse. Grâce à l’entregent qu’il faut saluer d’ailleurs, de Bamba Kassé, SG du Synpics, qui est intervenu alors que ces ronds-de-cuirs du ministère en charge de la Communication voulaient nous passer à l’as. Tout s’était fait sans avoir plus que ça besoin de papiers en quantité industrielle à fournir.
Eh bien, en octobre 2021, après avoir fait traîner l’attribution de l’aide à la presse pendant 10 mois, le ministère de M. Abdoulaye Diop, ex-cigarettier (métier qui devrait me le rendre sympathique, en cheminée que je suis. Mais bon, non), le ministère donc nous a royalement octroyé la moitié de la somme de l’année précédente. Comme on administre les derniers sacrements, à un mourant, pour mieux accélérer son agonie. Tout ceci après nous avoir fait entrer dans un championnat de production de paperasserie justificative dont nous vous passerons les détails, tant il a été éreintant. Monsieur Diop, nous souhaitons qu’au prochain remaniement annoncé de janvier 2022, avec nos vœux ardents, le président Sall ne vous reconduise pas dans son gouvernement. Et vous laisse aller cultiver votre champ de piments à Sédhiou. Sentract ne vous félicite pas, monsieur Abdoulaye Diop ! Avec donc, nos meilleurs vœux pour votre prochain départ du ministère de la Culture et de la Communication.
Ousseynou Nar Gueye est fondateur-éditeur de Sentract.sn
KEEMTAAN GI - ENTORSE JURIDIQUE
Comme ils ont été d’une grande subtilité juridique. Ils n’ont pas osé invalider la liste emportée par le voleur que le Chef avait reçu en son Palais. Pour se donner bonne conscience donc, et ne pas en rajouter au tourment du Chef, ils ont validé la liste du terroir dont le griot attitré réclame détenir le titre foncier. Un terroir où les gens du griot et du propriétaire du Tf ne feront qu’une bouchée de l’opposition. Rien à craindre de ce côté-là. Et si celui qui organise les élections a donné l’ordre avec insistance à ses subalternes de préfets et sous-préfets de se pourvoir en cassation, il a certainement une petite idée dans la tête s’agissant du scénario qui pourrait se jouer à Pikine et Kédougou. Sans se faire prier, donc, les prétendus Sages ont invalidé les listes de l’opposition dans ces localités. Pikine étant entrée en rébellion, il faudra se préparer à les voir en remettre une louche d’huile sur le feu, d’ici le 23 janvier prochain. N’aurait-il pas été plus sage de laisser toutes les listes concourir ? Mais avec le Chef, c’est toujours la logique de la soustraction comme avec son fameux parrainage. Il choisit toujours ses adversaires. Et puis, faut-il s’attendre à quelque chose de positif de la plus haute juridiction avec des papys à qui le Chef a octroyé une retraite en or ? On nous apprend d’ailleurs que, de 2012 à maintenant, la Cour suprême a rejeté quasiment tous les recours de l'opposition et ceux de certains agents à la tête de corps de contrôle. Si vous vous attendiez donc à que ces farceurs de juges valident les listes que l’organisateur des élections contestait avec virilité, c’est que vous êtes bien naïfs ! Il se dit que certaines listes rejetées étaient incomplètes. On aimerait bien savoir ce que ces Sages pensent de la liste de la ville sainte de Touba. S’ils ont fait une entorse pour la liste de la cité religieuse, ils pourraient bien le faire pour les listes de l’opposition au nom de la paix sociale et pour permettre aux citoyens de choisir en toute liberté le maire qu’ils veulent. Au lieu de quoi, ils ont choisi de plaire au Chef ! KACCOOR BI
LE TRIOMPHE DES «SOIXANTE-HUITARDS»
Rassurez-vous, il ne s’agit pas des étudiants qui avaient mené le fameux mouvement de contestation sociale du mois de Mai 1968 en France c’est-à-dire les Daniel Cohn Bendit et autres Alain Krivine sans compter notre défunt compatriote Oumar Blondin Diop. Non, il est question ici des magistrats qui bénéficient de la faveur — octroyée par le président de la République — d’aller à la retraite à 68 ans là où tous leurs autres collègues sont appelés à prendre leurs bagages dès 65 ans. Pour bénéficier de ce privilège — cette discrimination devrait-on dire —, il faut occuper certaines fonctions dans la magistrature c’est-à-dire siéger par exemple à la Cour suprême ou occuper des fonctions de chef de juridiction. Une discrimination contre laquelle se battent l’écrasante majorité des jeunes magistrats qui combattent vent debout une vieille-garde arc-boutée sur ses privilèges et ne voulant pour rien au monde perdre les fonctions qu’ils occupent et retomber dans la grande masse des « soixante-cinqards ». Par conséquent, le pouvoir ayant vu derrière le désaveu infligé par les cours d’appel aux préfets et sous-préfets qui avaient rejeté des listes de l’opposition une révolte des « soixante-cinqards », a instruit ses gens de l’administration territoriale à se pourvoir en cassation. Avec la certitude que les « soixante-huitards » leur donneraient raison au nom de la guerre qui les oppose à leurs jeunes collègues. Des jeunes collègues dont le plus turbulent, l’ancien président de l’UMS Souleymane Teliko, a été affecté à Tambacounda, curieux hasard, quelques petites semaines après que la cour d’appel de Thiès, où il était président de chambre, avait été l’une des premières à envoyer paître les préfets et sous-préfets ayant rejeté des listes de l’opposition. Magistrat lui-même, le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, avait instruit ses subordonnés — dont la plupart ont refusé d’appliquer les décisions des cours d’appel — à se pourvoir en cassation. Bien joué ! Sans surprise, donc, les « soixante-huitards » ont désavoué leurs jeunes collègues pour plaire à celui qui leur adonné le privilège de partir à la retraite à soixante-huit ans. On ne pourra pas dire en tout cas qu’ils n’ont pas la reconnaissance du ventre, ces juges de la Cour suprême. Et tant pis si le pays s’embrase du fait de leurs décisions !
EN DIRECTION DES LOCALES 2022 L’APPEL D’AMADOU BA AUX POPULATIONS DES PARCELLES
Après avoir disparu de la circulation politique, l’ancien ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Ba, a fait une réapparition au point de créer un embouteillage monstre. C’était hier nuit au siège de l’Apr dite « Maison du Parcellois » située à l’Unité 7 des Parcelles Assainies. Un siège que l’ancien argentier de l’Etat a retrouvé avec nostalgie. En effet, ils étaient très nombreux à répondre à l’appel d’Amadou Ba. Ordre du jour : mobiliser et réchauffer les troupes de la coalition de Benno Book Yakaar (Bby) en direction des prochaines élections locales de janvier 2022. « Comme l’a si bien recommandé le président de la République Macky Sall, je vous exhorte encore à soutenir la liste de la coalition de Bby dirigée par mon camarade Moussa Sy. Et surtout de voter massivement pour la commune Parcelles Assainies et la Ville de Dakar dirigée par Abdoulaye Diouf Sarr ». Tel est l’appel lancé aux populations des Parcelles assainies par l’ancien grand argentier de l’Etat.
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE LE DIPLOMATE MAMADOU NDIAYE NOUVEAU CHEF DU SERVICE DU PROTOCOLE
La Présidence de la République a un nouveau chef de Protocole. Le Conseiller des Affaires étrangères Mamadou Ndiaye a été nommé, hier en Conseil des ministres, chef du Service du Protocole de la Présidence de la République, en remplacement de Cheikh Amadou Tidiane Sal, appelé à d’autres fonctions. ’’Monsieur Mamadou Ndiaye, Conseiller des Affaires étrangères, matricule de solde 510 604/F, précédemment Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal en République populaire de Chine, est nommé Ambassadeur, chef du Service du Protocole de la Présidence de la République, en remplacement de Monsieur Cheikh Amadou Tidiane Sal, appelé à d’autres fonctions’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres. L’Ambassadeur Cheikh Amadou Tidiane Sal avait été nommé chef du Protocole de la Présidence de la République par décret en date du 28 septembre 2018 après le décès de Bruno Diatta qui avait occupé cette fonction sous les présidents Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf, Abdoulaye Wade et Macky Sall. AUTRES MESURES INDIVIDUELLES Le capitaine de Vaisseau Ibrahima DIAW, matricule de solde 409 580/P, est nommé Directeur de la Protection et de la Surveillance des Pêches en remplacement du Capitaine de Vaisseau Mamadou NDIAYE, appelé à d’autres fonctions. Madame Sophie DIALLO, Gestionnaire, titulaire d’un Diplôme de Maitrise en Administration publique, est nommée Secrétaire général de l’Agence nationale de sécurité routière (ANASER).
TER MACKY SALL EN APPELLE UNE APPROPRIATION PAR LES POPULATIONS
Restons avec le Conseil des ministres d’hier pour dire que le président a renouvelé son invite d’appropriation du TER lancé ce 27 décembre aux populations et aux usagers. Le Président de la République a rappelé que le TER est une infrastructure réalisée pour accélérer la modernisation des transports terrestres et améliorer le bien-être des populations. C’est pourquoi il a demandé aux populations et usagers des localités desservies de s’approprier ce nouveau moyen moderne de transport public qui va améliorer significativement la circulation des personnes (115.000 par jour) sur le trajet Dakar-Diamniadio et développer l’activité économique, sociale et culturelle de la capitale et ses environs. Le chef de l’Etat a invité le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, en rapport avec l’APIX, la SENTER et la SETER (l’exploitant), à poursuivre la sensibilisation adéquate des populations sur (i) le mode et les conditions d’exploitation et d’entretien du TER ; (ii) le système de tarification appliqué avec une subvention notable du Gouvernement. Le Chef de l’Etat demande, par ailleurs, au Gouvernement, au Ministre des Finances et du Budget, au Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération et au Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, de veiller à la mobilisation effective des financements requis pour la réalisation, dans les délais indiqués, de l’axe du TER, Diamniadio-AIBD (sur 19 km).
CRISE A LA SAR MACKY SALL RAPPELLE À L’ORDRE À TOUT LE MONDE
Sans donner l’impression d’une mise en demeure aux représentants de l’Etat (qui détient à travers Petrosen Holding Sa 46 % des actions de l’entreprise) ou autres membres du Conseil d’administration notamment Locafrique (34 %), Itoc Sa (5 %), Total energies marketing Sénégal Sa (6,82 %) et Sahara energy ressources limited (8,18%), le chef de l’Etat a estimé hier que la pérennité de la Société africaine de raffinage ne saurait être mise en jeu. « Sur la problématique du renforcement de la supervision de l’Etat sur les secteurs stratégiques et les entreprises du secteur parapublic, le Président de la République invite le Gouvernement, à consolider le maintien, la viabilité (technique, industrielle et financière), ainsi que la pérennité de la Société Africaine de Raffinage (SAR) pour garantir notre souveraineté stratégique sur le sous-secteur des hydrocarbures. Dans un cadre général, le Chef de l’Etat rappelle aux membres du Gouvernement que pour toute entreprise du secteur parapublic, la validation par ses soins des options stratégiques projetées est un impératif avant la mise en œuvre d’une décision quelconque » a-t-il indiqué clairement. Avant d’ajouter : « les Présidents de Conseils d’Administration et les représentants de l’Etat dans lesdits conseils doivent toujours avoir un mandat validé des tutelles (technique et financière) à travers les pré conseils planifiés et présidés systématiquement par les ministres de tutelle technique ».
LE PROFESSEUR MBAYE THIAM EN SOUTIEN À L’ENSEIGNANTE DE KOLDA
L’enseignante de Kolda relevée de ses fonctions pour avoir posté une vidéo de sa misérable salle de classe sur les réseaux sociaux peut compter sur le soutien du professeur Mbaye Thiam. L’éminent professeur à l’Université Cheikh Anta Diop s’est exprimé sur sa page Facebook pour dénoncer l’injustice subie par l’enseignante. « Je viens de voir les images postées par l'institutrice Mme Diatta qui lui auraient valu d'être relevée de ses fonctions. J'espère que la mesure de sanction n'est pas appliquée à cette enseignante », écrit-il. Selon le professeur émérite, cette sanction ne signifierait rien d'autre qu'une fuite en avant de l'Autorité pour faire de cette enseignante un bouc émissaire. « Aucun Sénégalais, aucun enseignant ne saurait être indifférent à la malheureuse situation de ces jeunes élèves à l'avenir hypothéqué par de telles conditions d'apprentissage, encore moins au sort qu'on veut faire subir à cette dame. Mobilisation nationale enseignante en faveur de Mme Diatta, plus victime que coupable », a conclu le Professeur Thiam.
SEN EAU CONTINUE D’ÉGORGER
A ce rythme, les Sénégalais seront à la merci de la société française Sen Eau. Les abonnés n’ont pas fini de se plaindre des factures qui sont passées du double au triple voire plus, et voilà que la société en rajoute. Pendant que beaucoup de clients cherchaient à bénéficier d’un moratoire, voilà que la société s’amuse à mettre un couteau à la gorge de ces malheureux. Alors que la date d’échéance des dernières factures était fixée au 13 décembre de ce mois, les clients ont reçu une autre facture à solder avant le 13 du mois de janvier 2022. Un véritable casse-tête pour des ménages qui n’ont pas encore fini de payer la facture de décembre. De bimestre, le paiement devient ainsi mensuel. A ce rythme, les clients seront très éprouvés et à la merci des Toubab.
LA SENELEC ÉGALEMENT
A n’en point douter, l’année 2022 débute mal pour les consommateurs. En effet, il n’y a pas que la Sen Eau à tenir en laisse ses clients. La Senelec également s’illustre dans ce registre. Passe que les factures soient en hausse. Mais ce qu’elle fait ressemble à une torture psychologique. En effet, des clients ont été surpris de recevoir, hier mercredi 29 décembre, des factures dont la date d’échéance est fixée au … 07 janvier 2022. Et vous aurez beau appeler les services de la Senelec pour obtenir des explications par rapport à ces factures représentant un triste cadeau de Noël, personne ne vous répondra. Ce qui est également valable au niveau de la Sen Eau. Dix jours pour trouver du fric ou se voir priver d’électricité ou d’eau. Janvier sera assurément très difficile pour les ménages qui seront entre l’enclume de Sen Eau et le marteau de la Senelec.
KEEMTAAN GI - UNE AUBE NOUVELLE ? VOIRE !
« Lorsque de mauvaise foi on entonne l'éloge d'un homme médiocre, qu'attendre sinon une médiocrité ? » Gustave Flaubert. Cette précieuse citation de l’auteur de l’immortel roman « Madame Bovary », une perspicace internaute nous l’a rappelée. Je l’ai trouvée séduisante. Belle, véridique et actuelle avec le contexte d’un Sénégal qui croit toiser la lune avec un joyau dont personne ne peut dire le coût exact. La citation s’applique également, à juste raison, à la faune de courtisans, flagorneurs et frotte-manches d’un homme porté aux nues et présenté comme un demi-Dieu. Voire un trois-quarts de Dieu ! Bon, on ne pense à personne et s’adresse à tout le monde. Ils ont vociféré, criant partout et montrant leur fierté de la mise en circulation d’un train que personne n’a vu rouler le lendemain de son lancement. Les mauvaises langues parlent d’un « repos biologique » du Ter ! Dans une touchante émotion et un éblouissement feint, ils ont qualifié le jour d’historique tout en saluant la vision de leur champion pour un Sénégal émergent. Pourquoi écarquillez-vous ainsi les yeux ? Une émergence qui semble s’arrêter à la porte de la capitale où d’ailleurs leur joujou est interdit aux gueux. C’est le beau-frère qui le dit avec dédain, montrant le peu d’estime qu’il porte à ces misérables. Pendant donc qu’ils nous causent d’une émergence qu’ils sont d’ailleurs les seuls à voir, investissant presque 1000 milliards pour un train qui ne parcourra que 36 kilomètres, ailleurs des gens vivent dans des conditions exécrables. A l’âge de la pierre taillée. A Kolda, une enseignante accusée d’avoir publié une vidéo devenue virale, montrant des élèves de CP apprenant dans des conditions difficiles dans un abri provisoire, a été relevée de ses fonctions. On se croirait à l’époque de la Gestapo. Dans la salle de classe en question, les gamins sont assis sur des nattes, des briques leur servant de tables. Pendant ce temps, et dans le même pays, encore une fois près de 1000 milliards sont dépensés pour un train conçu pour rouler sur 36 kilomètres ! Ailleurs, dans le même pays aux portes de l’Emergence, l’eau et l’électricité sont des denrées rares. Malgré tout, on nous annonce une aube nouvelle qui se lève. A notre humble avis, il faudrait plutôt parler d’un crépuscule des crapules… KACCOOR BI
REFUS D’ENTERREMENT À POUT DAGNE L’INDIGNATION DES DROITS-DE-L'HOMMISTES
Le refus du chef de village de Pout Dagné d'autoriser l'inhumation de Khady Faye, décédée le 25 décembre dernier, dans le cimetière dudit village au motif qu'elle serait griotte continue de défrayer la chronique. Les réactions d'indignation se multiplient et les condamnations fusent de toutes parts. Dans un communiqué conjoint, la Rencontre africaine pour la défense des droits de l'homme (RADDHO), la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH), Afrikajom Center et Amnesty international Sénégal condamnent fermement, à leur tour, cet acte illégal du chef de village et appellent les autorités étatiques compétentes à trouver, sans délai, une solution à la situation qui prévaut dans ce village. Surtout que, selon les droits-de-l'hommistes, ce même village s'était déjà tristement illustré, sans conséquences, avec un fait similaire en 2019. Alioune Tine et ses camarades rappellent que la Constitution du Sénégal et les traités internationaux de droits humains dont l'État du Sénégal est partie posent le problème de l'égalité des citoyens en dignité et en droits et interdisent la discrimination sous toutes ses formes. Les organisations signataires "exhortent également les autorités religieuses du pays, musulmanes et chrétiennes, à continuer la sensibilisation en vue de l'éradication de la discrimination basée sur les castes et l'ascendance qui est contraire aux préceptes prônés par ces religions et les lois de la République".
COMMISSION D’INSTRUCTION MADIAMBAL RÉCLAME LE FRANC SYMBOLIQUE À TÉLIKO
Décidément, notre confrère Madiambal Diagne compte aller jusqu’au bout dans le différend qui l'oppose à l’ancien président de l’Union des magistrats du Sénégal (Ums) Souleymane Téliko. Pour cause, il a été convoqué et entendu, hier, devant une commission d'instruction mise en place par la Cour suprême appelée à trancher cette affaire « J'ai confirmé ma plainte contre Souleymane Téliko pour diffamation, injures publiques et dénonciations calomnieuses » a confirmé Madiambal Diagne lors de son audition. Et le plaignant ne s’arrête pas là puisqu’il a réclamé des dommages et intérêts en guise réparation. « Je me suis constitué partie civile et je réclame, en guise de réparation, le franc symbolique » a-t-il déclaré devant le président de la commission d’instruction compétente à juger les magistrats. Madiambal Diagne a profité de cette comparution pour rappeler que Souleymane Téliko avait tenu publiquement des propos jugés diffamatoires à son encontre. « Il m’avait accusé de faits de viol et d'escroquerie. Ensuite, il avait soutenu que le ministre de la Justice, Me Malick Sall, m’avait remis des documents pour lui nuire » s’est offusqué le patron du groupe Avenir Communication.
MBOUR LE BUDGET DE LA MAIRIE DÉPASSE LES 4 MILLIARDS DE FRS
A Mbour, le Conseil municipal a voté, lundi, son projet de budget 2022. Arrêté à la somme de 4 140 122 726 F CFA, le budget est reparti de la sorte : 2 128 560 000 F CFA en estimations de fonctionnement et 2 011 562 726 F CFA en investissements. Au cours de cette rencontre, le Conseil municipal présidé par le maire Fallou Sylla a délibéré sur le projet de désignation de M. Éric Leroy Adams, maire de New-York, au titre de citoyen d'honneur de la ville de Mbour.
POUT LES RESSOURCES EN EAU SÉCURISÉES À HAUTEUR DE 3,9 MILLIARDS DE FRS
Les ressources en eau de Pout indispensables pour l’alimentation de la région sont menacées. Elles sont victimes d’une exploitation dont le niveau dépasse très largement la capacité de renouvellement de la nappe, entrainant à terme le risque d’un épuisement de la ressource et d’une augmentation des conflits d’usage. Aggravée par les effets du changement climatique, la surexploitation de l’aquifère est favorisée par la multiplicité des acteurs intervenant dans la zone de Pout. Le développement d’un cadre de gestion intégrée de la ressource en eau, permettant une concertation de l’ensemble des usagers apparait comme une nécessité. Alors pour sécuriser ces ressources en eau, l’Agence française de développement a signé une convention de 6 millions d’euros, soit 3,9 milliards de frs avec le Sénégal. L’acte de partenariat a été signé hier par le DG du Groupe AFD Rémy Rioux et le ministre de l’Economie Amadou Hott. Cette importante enveloppe financière permettra de soutenir la réalisation d’un projet de protection des ressources en eau de la zone de captage de Pout à travers des solutions fondées sur la nature.
AMADOU HOTT A VOYAGÉ À BORD DU TER
Le ministre de l’Economie Amadou Hott est un bon soldat qui exécute les ordres de son patron, le président Macky Sall, sans broncher. Lors du deuxième lancement du TER ce lundi 27 décembre 2021, Macky Sall avait enjoint ses proches collaborateurs de voyager avec le TER. Amadou Hott est certainement le premier ministre (attention, on n’a pas dit Premier ministre !) du Gouvernement à avoir emprunté hier le TER au lendemain de la cérémonie de lancement pour rallier Yeumbeul. « Ce fut un énorme plaisir de rallier Yeumbeul à bord du TER, après une journée de travail. Rapide, confortable et très pratique, ce train révolutionne le transport au Sénégal, comme l’a si bien indiqué son Excellence Macky Sall, Président de la République lors de l’inauguration. J’invite tout le monde à s’approprier le TER et à participer ainsi à la marche résolue de notre pays vers l’émergence. Yeumbeul bou bess. TER bou bess » a écrit le ministre Amadou Hott sur sa page Facebook.