On ne vous présente plus l'éditorialiste et le journaliste dont les enquêtes font autorité dans le paysage médiatique sénégalais. L'enfant de Sokone, aujourd'hui secrétaire général du gouvernement, est une référence dans le métier qu'il ne pratique plus
On ne vous présente plus l'éditorialiste et le journaliste d'enquête dont les enquêtes font autorité dans le paysage médiatique sénégalais. Et ce n'est pas un hasard si l'enfant de Sokone, aujourd'hui secrétaire général du gouvernement, est devenu une référence dans le métier qu'il ne pratique plus.
Ola.sn, en partenariat avec la Convention des jeunes reporters, vous replongez dans le parcours de cet homme qui mérite bien plus qu'un Sargal.
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MINIELLE BARRO SE CONFIE APRÈS L'AVENTURE À LA RTS
Depuis son départ de la télévision nationale, il y a 9 ans, Minielle Barro n’a pas donné de ses nouvelles. Exceptionnellement, elle a décidé de se confier en revenant sur son parcours qui a marqué beaucoup de téléspectateurs
Depuis son départ de la télévision nationale, il y a 9 ans, Minielle Barro n’a pas donné de ses nouvelles. Exceptionnellement, elle a décidé de se confier à ola.sn pour revenir son parcours qui a marqué beaucoup de téléspectateurs.
Faux médicaments à la Patte d’Oie : les prévenus relaxés
Le patron de Dahaico et le pharmacien Aliou Dia sont libres de toutes poursuites. Finalement la montagne a accouché d’une souris. Le juge de la correctionnelle qui a rendu son verdict hier a relaxé tous les prévenus dans cette affaire présumée de vente illicite de médicaments à la Patte d’Oie. Ainsi le directeur de la société Dahaico, le pharmacien Aliou Dia, les deux Chinois et Mamour Niang ont tous humé l’air de la liberté après 07 mois passés en prison. Le juge est allé plus loin en ordonnant la restitution de tous les biens saisis par devers eux, au moment de leur interpellation, y compris le terrain d’une valeur de 300 millions de francs Cfa. Le Dr Aliou Dia et les deux Chinois encouraient une peine de 04 ans de prison et 02 ans d’emprisonnement contre Mamour Niang. Pourtant la décision n’est pas une grande surprise parce que le juge avait accordé la liberté provisoire à ces quatre prévenus. Ils étaient poursuivis pour association de malfaiteurs, vente illicite de médicaments, blanchiment de capitaux, mise en danger de la vie de personnes, faux et usage de faux dans des documents administratifs, exercice illégal d’une fonction légalement réglementée.
Courroux des travailleurs d’Excaf Telecom
La situation est délétère au groupe de presse Excaf Telecom. Pour cause, le non-respect des accords par la direction générale. La section synpics du groupe dénonce avec la dernière énergie cette violation des accords. Les travailleurs continuent de réclamer l’application de la convention collective, le paiement intégral des arriérés de salaires qui varient entre 02 et 10 mois, le paiement des droits de congés pour certains travailleurs; le versement des cotisations sociales (IPRES et CSS) et la signature de contrats de travail. Selon la section Synpics, la direction s’était engagée à diligenter le plus rapidement toutes ces revendications. Mais le constat est qu’après des années, les promesses sont restées en l’état. Le syndicat organise un point de presse dans les prochains jours pour dévoiler son plan d’actions.
Y en a marre et FRAPP bravent la décision du préfet de Dakar
Le mouvement Y en a marre et FRAPP ne comptent pas se plier à la décision du préfet de Dakar qui interdit leur marche contre une justice à deux vitesses (Yoon a ngi jengg!). C’est dire que ça risque de chauffer encore dans les rues de Dakar aujourd’hui dans l’après-midi. Les mouvements FRAPP et Y en a marre ont décidé de résister à cette interdiction qu’ils jugent illégale et illégitime. « La décision du préfet prouve, s’il en était besoin, les graves reculs démocratiques en cours au Sénégal depuis 2012, particulièrement dans le domaine de la justice », déclarent les deux mouvements. Ils renseignent qu’outre Dakar, il y aura des manifestations à Thiès, Tivaouane, Saint-Louis, Bambey, Rufisque, Kaolack, Tambacounda, Louga, Kolda, Koungheul, Kédougou, Ziguinchor et Bignona. A signaler que dans son arrêté, le préfet motive l’interdiction de la manifestation par des risques de troubles à l’ordre public, l’arrêté Ousmane Ngom et une entrave à la libre circulation des personnes et des biens.
Le préfet de Dakar fait capoter la mobilisation…
Restons sur la manifestation de Y en a marre et de Frapp pour dire que le Préfet de Dakar a brisé une marche qui était partie pour être un succès sur le plan de la mobilisation. Car les deux mouvements avaient déjà rencontré l’opposition et des organisations de la société civile qui avaient donné leur feu vert pour y participer. D’ailleurs, le mouvement pour la défense de la démocratie (M2D) a lancé un appel à la marche pacifique pour l’indépendance de la justice. D’après ce mouvement, des pans entiers de la justice sénégalaise sont privatisés et ne servent plus que les intérêts de Macky Sall, ceux de son clan et ses courtisans ; le principe de l’égalité des citoyens devant la loi est purement théorique ; la démocratie est bâillonnée et l’état de droit n’est plus qu’une coquille vide ; la corruption, le détournement de deniers publics, le gaspillage des ressources, entre autres maux, ont atteint des proportions traumatisantes au moment où plus de la moitié du peuple sénégalais n’a pas accès aux services sociaux de base. Pour toutes ces raisons, le mouvement pour la Défense de la Démocratie (M2D) exprime sa solidarité aux mouvements Frapp et Y en a Marre. Le M2D lance un appel aux syndicats d’enseignants, de transporteurs, de la santé, aux partis politiques de l’opposition ainsi qu’à toutes les forces vives pour qu’ils se joignent à cette lutte du peuple sénégalais.
La LD pour une réorganisation du mouvement «navétanes»
Le Secrétariat permanent de la Ligue Démocratique (LD) pense que l’heure est venue de réorganiser le calendrier et mieux encadrer les acteurs du mouvement «navétane», au regard des violences notées dans les stades. Les jallarbistes condamnent ces actes inadmissibles et invitent les autorités à sanctionner leurs auteurs conformément aux lois. Aussi, au regard des dérives récurrentes notées lors des manifestations sportives, la LD en appelle à la responsabilité de tout le monde pour que de pareilles situations ne se reproduisent plus. Convaincu que le sport et la culture sont des instruments efficaces pour l’unité de la jeunesse du pays, les jallarbistes invitent le gouvernement et toutes les associations sportives et culturelles à se donner les moyens nécessaires pour organiser des activités susceptibles d’assurer l’épanouissement de la jeunesse, dans la paix et la sécurité.
Le syndicat du secteur du pétrole et de l’énergie en rogne
Le syndicat national des travailleurs du secteur du pétrole et des énergies (Sntspe) tape du poing sur la table. Il déplore la suspension des programmes de financement des énergies fossiles dans les pays sous-développés par les pays développés. Pour le secrétaire général du Sntspe, Pape Bakary Traoré, cette décision unilatérale prise par 19 pays lors de la Cop26 est faite pour anéantir l’élan des pays du Sud comme le Sénégal. A l’en croire, ils veulent empêcher ces pays de tirer profit des ressources pétrolières et gazières parce qu’ils n’ont pas les moyens requis pour exploiter leurs ressources.
Keur Massar
La décision des autorités étatiques de rééditer les cartes d’identité et d’électeurs des populations du département de Keur Massar victimes du découpage administratif inquiète les acteurs politiques, à cause des lenteurs dans la distribution. Des responsables de la Coalition «And Nawle» de Yeumbeul-Sud, à leur tête la juriste Ndèye Soukèye Guèye, appellent les populations à la vigilance et à aller retirer leurs cartes d’électeurs cette semaine, pour ne pas être privés de leur droit de vote. Ndèye Soukèye Guèye demande également aux autorités administratives de faire des communiqués dans les radios pour expliquer aux populations ces changements en vue d’éviter des conflits le jour du scrutin.
Remise de dons par la directrice de la case des tout-petits
La directrice de l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits (Anpectp), Maimouna Cissokho, a procédé hier à la remise symbolique de lots de kits d’hygiène aux écoles maternelles publiques de Guédiawaye. Un don qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet de développement de la petite enfance et de préparation scolaire de 2019-23, financé par l’agence de coopération internationale de Corée pour un coût global de 02 milliards 868 millions 439 mille francs. Selon la directrice de l’Anpectp, ce don va contribuer à assurer une bonne année scolaire pour les tout-petits. Les enseignants ont également reçu leur lot de matériels préventifs contre le covid-19. Il s’agit de gels hydro alcooliques, de mouchoirs en tissus, des cartons de savons, des masques et des thermo-flashs pour les structures de la direction intégrée de la petite enfance.
Financements des femmes de Ndiarème Limamou Laye
Le maire de la Commune de Ndiarème Limamou Laye,Racine Talla, a procédé hier à la remise de financements d’un montant de 50 millions aux femmes de sa commune. L’édile de Ndiarème Limamou Laye et les acteurs de la microfinance ont exhorté les bénéficiaires à utiliser à bon escient les ressources financières allouées en vue de permettre à d’autres d’en bénéficier. Des conseils qui ne sont pas tombés dans l’oreille de sourds. Après avoir remercié Racine Talla, les bénéficiaires ont promis de relever le défi et d’accompagner le maire pour le développement de Wakhinane-Nimzaat.
Fin à leur grève de la faim
René Capin Bassène, Omar Ampoï Bodian et Cie avaient, pour la troisième fois, décrété une grève de la faim mardi dernier. Un mot d’ordre que les grévistes ont décidé de lever suite à leur rencontre avec des membres de la société civile à la prison de Ziguinchor. Selon des sources de Libération online, proches des familles des détenus : «C’est suite à la médiation de la société civile locale, avec à sa tête le coordonnateur du mouvement citoyen «Vision citoyenne» Madiadiop Sané, qu’ils ont décidé de surseoir à leur grève de la faim ». D’après les mêmes interlocuteurs, «d’autres bonnes volontés, des dignitaires religieux et coutumiers de la région, des leaders d’opinion se sont aussi impliqués pour une issue heureuse». «Nous avons convaincu René Capin Bassène et ses amis de renoncer à leur grève de la faim illimitée. Il s’agit maintenant pour nous de porter leur combat afin qu’ils puissent être jugés et édifiés sur leur sort», confirme Madiadiop Sané à Libération online.
Le plaidoyer de And Gueusseum
En perspective des élections locales, le directoire national de «And Gueusseum» interpelle les candidats sur la protection sociale dans le secteur de la santé et de l’action sociale. And Gueusseum révèle que dans le secteur de la santé et de l’action sociale, des armées de travailleurs ne sont pas rémunérés. Il s’agit d’agents de santé communautaire, de «Bajenu Gox» et de relais communautaires généralement et paradoxalement sans couverture médicale et ne disposant d’aucune protection sociale pendant qu’ils sont en activité, et dans le désarroi à la retraite, au mépris de leurs employeurs à savoir les comités de développement Sanitaire (CDS) et les collectivités territoriales. Ainsi «And Gueusseum» invite tous les candidats à la prise en compte dans leurs programmes, le recrutement et la protection sociale de cette catégorie de personnels sur laquelle repose principalement la prévention médicale. Les syndicalistes soulignent que l’Acte 3 de la décentralisation qui consacre la communalisation intégrale et le pouvoir de recruter offre des opportunités de prise en charge décente de ces vaillants piliers du système sanitaire et social, avec la récente création de la fonction publique locale, un des acquis de haute lutte de And Gueusseum. Sous ce rapport, le syndicat indique que les agents de l’ex CTO, intégrés dans la fonction publique en 2010, ne sont pas présentement mieux lotis avec des pensions modiques, malgré la prise en charge partielle du directeur de la solde de la “part employeur” des cotisations sociales, car le reliquat n’étant pas encore versé à l’IPRES.
Le grand conclave de Tendouck
Les fils et filles de Tendouck, une commune du département deBignona, se sont donné rendezvous le week-end prochain pour la tenue de la 45e édition du congrès de l’association «Honoro», une structure qui regroupe l’ensemble des associations (jeunes, adultes, vieux et femmes) de Tendouck. Ils vont se pencher sur les questions relatives au développement économique et social de la localité. Les populations sont préoccupées par le statut de Tendouck. Il est le seul chef-lieu d’arrondissement qui n’est pas érigé en commune. Ce qui constitue une injustice aux yeux des populations. Ainsi la rencontre du weekend sera l’occasion pour la population de Tendouck de passer en revue toute cette question. Cette association qui a été portée sur les fonts baptismaux vers les années 1960 a réalisé plusieurs infrastructures éducatives, sanitaires et sociales. Sous la houlette de son président Baboucar Salifana, l’association, en partenariat avec l’association ERABE de Boutégole, a mis en place un programme rizicole avec plus de 75 mille hectares d’emblavures.
KEEMTAAN GI - PARESSE PRESIDENTIELLE
Il faut que l’on se calme ! Pas la peine de se perdre en palabres ou en conjectures inutiles sur la question de la préférence — pour ne pas dire complexe — du Chef pour les médias français. Ça, c’est une tradition bien africaine. Lorsqu’un chef qui aura véritablement des c… sera à la tête d’un de nos Etats, on espère que cette triste tradition prendra fin. Pour le moment, il faut faire avec et attendre cet homme providentiel. On risque d’attendre longtemps ! Ce même si Kagamé, lui au moins, ose de temps en temps faire un doigt d’honneur à ces vilains Toubab. Lui, il est « garçon » comme disent nos parents ivoiriens. Pour les autres, il faudra attendre qu’ils s’affranchissent de la tutelle de l’Occident à l’instar de certains de nos médias qui ont également cette fichue propension à aller tendre leur micro à certains ambassadeurs occidentaux pour les inviter à se prononcer sur nos questions domestiques. Ce qui perturbe Kàccoor Bi souvent si blasé quand le Chef se prononce, c’est son subit dédain pour nos misères. On l’a élu pour qu’il s’occupe de notre quotidien si malmené par son pouvoir mais, lui, il se trouve d’autres occupations. Il veut prendre en charge le destin du continent. Quelle prétention ! Qu’est-ce qu’il pourrait bien faire pour l’Afrique qu’il n’a pas réussi pour son pays ? Surtout en l’espace d’une année seulement… Quand des opposants seront malmenés dans quelques-uns de nos Etats que pourrait-il dire à ses collègues ? Son temps sera certainement occupé à des voyages somptuaires et inutiles alors qu’il y a tellement d’urgences chez nous ! Un Chef sensé aurait décliné ce poste pour s’occuper sérieusement de son pays plutôt que de déléguer le soin de le gérer à un Premier ministre qui sera sans étoffe. Au sein de l’armée mexicaine, on ne voit pas la personne qui pourrait faire preuve de virilité pour s’opposer par exemple au toutpuissant Farba Ngom, présenté comme le vice-président de ce charmant pays. Dans sa communication, le Chef a cette fâcheuse habitude de sortir des énormités sans s’en rendre compte. « Je ne peux pas en même temps m'occuper du Sénégal au quotidien » ! Quelle insulte faite à ses compatriotes qui l’ont pourtant élu pour que, justement, il s’occupe de leurs problèmes jour et nuit ! Et merci de leur déléguer un Premier ministre, un « collaborateur » donc, pour les servir… KACCOOR BI
INTERDICTION Y EN A MARRE DÉFIE L’AUTORITÉ PRÉFECTORALE
L’arrêté du préfet de Dakar est tombé ! Ce vendredi 10 décembre 2021, toute marche projetée ou déclarée sur l’itinéraire Rond-point Université, Avenue Cheikh Anta Diop, Blaise Diagne, Sandaga et autres artères de la capitale par le mouvement dit « Mouvement Y’en a marre » est strictement interdite. Pour l’autorité préfectorale, les risques de troubles à l’ordre public et l’entrave à la libre circulation des personnes et des biens motivent l’interdiction. Un air de déjà entendu… Après avoir reçu notification de cette interdiction, le mouvement « Y en a marre » a dénoncé de graves reculs démocratiques en cours au Sénégal depuis 2012. Soutenu et renforcé par des réseaux de contestation tels que « Yoon a Ngi Jeng » et « Frapp », le mouvement « Y'en a marre » a décidé, en dépit de l’interdiction, maintenir sa marche tout en appelant à la résistance. Ça Risque donc de chauffer aujourd’hui dans les rangs de la capitale…
RETOUR DU POSTE DE PM
C’est aujourd’hui à 10 heures que l’Assemblée nationale va examiner le projet de loi n° 38/221 portant révision de la Constitution dans le sens de restaurer le poste de Premier ministre. Un poste supprimé en avril 2019, après l’élection présidentielle de cette année-là, par le président de la République pour des impératifs de « Fast-Track ». Macky Sall estimait en effet que l’échelon intermédiaire que constituait la « station » de Premier ministre ralentissait le travail du Gouvernement alors que lui, au contraire, il voulait l’accélérer pour réaliser notamment ses grands travaux. C’est fin novembre dernier, en Conseil des ministres, que le chef de l’Etat avait annoncé son intention de restaurer le poste de Pm pour, entre autres, garder la maison Sénégal au moment où il va résoudre les problèmes du continent en sa qualité de président en exercice de l’Union Africaine. Selon lui, le titulaire du poste sera connu après les élections locales du 23 janvier prochain. C’est le ministre de la Justice, Me Malick Sall, qui défendra le projet de loi ce matin devant les députés. Avec la majorité mécanique de BBY, nul doute que le texte passera comme lettre à la poste !
ELECTION MISS MONDE 2021 PENDA SY EST BIEN ARRIVÉE À PORTO RICO
Miss Sénégal, Mlle Penda Sy est bien arrivée à Porto Rico. Elle va représenter notre pays à la Coupe du monde de beauté ou Miss Monde 2021. Ce sera le 16 décembre prochain à San Juan (Porto Rico). Malgré le tollé du soi-disant viol suivi de grossesse de Fatima Dionne, Miss Sénégal 2020, la présidente du comité d’organisation du concours Miss-Sénégal, Mme Amina Badiane, s’est débrouillée et battue comme une lionne, contre vents et marées, plaintes et désapprobations, obstacles et crocs-en-jambe pour que le Sénégal participe à la 70e édition de Miss Monde. « Le Témoin » quotidien a appris que notre ambassadrice de la beauté a voyagé dans des conditions « informelles » (Taaba-taaba). Car le ministère du Tourisme, qui aurait dû l’accompagner, s’est éclipsé à cause de l’affaire Fatima Dionne. De même que nombreux sponsors. Joint par « Le Témoin », un honorable membre de la cellule de communication du comité Miss-Sénégal invite tous les Sénégalais à soutenir et à prier pour que Mlle Penda Sy soit couronnée à l’échelle mondiale. Rappelons-le, ce concours international de beauté international revient après deux ans d'absence due à la pandémie. En 2019, c'est Miss Jamaïque, Toni-Ann Singh, 23 ans et diplômée en psychologie, qui avait emporté la couronne à Londres. Souhaitons que cette année, ce soit Penda Sy, Miss Tamba et Miss Sénégal !
AFFAIRE BOFFA BAYOTTE MALICK SALL VEUT L’ARRÊT DE LA GRÈVE DE LA FAIM DES DÉTENUS
Le ministre de la Justice souhaite que les détenus dans l’affaire Boffa Bayotte arrêtent leur grève de la faim. Me Malick Sall, qui présidait hier l’inauguration du Centre pénitentiaire de formation industrielle (CPFI), s’est dit gêné par la deuxième grève de la faim des détenus de l’affaire Boffa Bayotte entamée au niveau de la maison d’arrêt et de correction de Ziguinchor. C’est ainsi qu’en marge de cette cérémonie, Me Malick Sall a demandé à René Capin Bassène, Ampoye Bodian et compagnie, qui réclament un jugement, d'être patients car la justice a son rythme de fonctionnement. "Je leur dis tout simplement que la justice fonctionne à son rythme. Elle est rendue par des hommes comme eux qui comprennent la douleur d'être en prison. Le nécessaire est en train d'être fait pour que les gens soient jugés le plus rapidement possible. Je leur demande de savoir raison garder. Et surtout de garder leur santé parce qu'ils ont besoin de leur santé et leur famille en a besoin. De toute façon, ils seront jugés très prochainement", a promis le Garde des sceaux.
REBEUSS, UNE PRISON QUI N’EST PLUS ADAPTÉE
Va-t-on assister à la disparition de la célèbre prison de Rebeuss ? Si le ministre de la Justice ne s’est pas prononcé ouvertement sur une telle éventualité, il a carrément montré que Rebeuss ne doit plus exister. "Nous avons parfois certaines prisons comme Rebeuss qui ne sont plus adaptées. C'est de centres de dernière génération que nous avons besoin. Nous voulons que ce qui se passe à Rebeuss s'arrête" a dit le Garde des Sceaux à Mbao où il inaugurait le Centre pénitentiaire de formation industrielle (CPFI) situé dans à la Zone industrielle. Certainement, en parlant de Rebeuss, le ministre pensait aussi à la « mutinerie » qui s’est déroulée la semaine dernière au niveau de la maison d’arrêt et de correction de Liberté 6. "Des prisons dans certaines régions qui sont en zinc avec des températures de 40°. Je vous demande de vous mettre à la place de ces prisonniers. Les nerfs sont à fleur de peau. Il y a une certaine surpopulation" s’offusque Me Malick Sall. Il poursuit qu' "avec ce que nous venons d'inaugurer, avec le bracelet électronique, avec d'autres systèmes d'aménagement, nous aurons bientôt des prisons où il fera mieux vivre. Nous allons construire 9 centres pénitentiaires à travers tout le pays", promet le Garde des sceaux. Le Centre pénitentiaire de formation industrielle de Mbao va permettre aux détenus d'avoir une insertion sociale. Réinsertion des détenus : les annonces de Me Malick Sall Un plan de réinsertion des détenus dans la société a été décliné hier à Mbao par le ministre de la Justice. Ce qui semble être une priorité a été élaborée par l’administration pénitentiaire avec le soutien de l’Etat et de ses partenaires. "Il faut noter que les démarches sont entreprises avec des institutions financières pour l'accompagnement de micro projets au profit des détenus après leur élargissement. Les aspects juridiques seront étudiés par l'administration pénitentiaire en rapport avec le juge de l'application des peines afin d'autoriser l'ouverture d'un compte bancaire pour domicilier une partie des revenus auprès de ces institutions", a indiqué le Garde des sceaux. S'adressant aux détenus employés dans le centre, le ministre assure qu'ils vont garder leurs emplois. "Ces initiatives cadrent avec l'esprit de la Constitution qui garantit le droit du travail à tous les citoyens parce que le centre emploie des détenus qui purgent une peine. Je tiens à vous rassurer que les dispositions adéquates sont déjà prises pour un suivi post-carcéral pour tous les détenus employés dans ce centre. Ils continueront à garder leur travail à l'expiration de leur peine grâce à l'installation sur l'ensemble du territoire national de boutiques témoins qui leur seront confiées" a expliqué Me Malick Sall.