KEEMTAAN GI - LES NULS
On les connaissait rustres, fades, dépourvus de classe, de tenue et de retenue. Et quoi encore ? Aucune idée également si ce n’est de répéter des slogans creux sans aucune pesanteur. Tout ce que le Chef décide fait l’unanimité chez eux. Même si ses décisions nous mènent droit au mur. Pour eux, leur Chef est un génie. Pourquoi souriez-vous ? Plus ils s’affichent, plus on découvre leurs limites intellectuelles, ou leurs limites tout court. Sans compter leur propension à malmener la langue officielle du pays. C’est la conscience même de nos enfants qui se trouve bien martyrisée. Et pourtant ce sont les mêmes qui se plaignent du haut de la tribune du Concours Général de la baisse du niveau des apprenants. Ils commettent des monstruosités syntaxiques, orthographiques et grammaticales. Et dans cet exercice, c’est souvent leur Chef qui se distingue malgré la liste kilométrique de ses conseillers en tout genre. Chaque fois qu’il s’invite sur « Twitter », il se fait le malin plaisir de piétiner rageusement la langue officielle dont use son administration. Les gens en sont arrivés à ne plus s’indigner de la torture infligée à la langue de Molière. C’est le Père Léo qui doit se sentir outragé dans sa tombe. L’administration qu’il avait construite avec méthode et rigueur, qui a été bien entretenue par Diouf, s’est clochardisée sous Wade. Elle est devenue bien calamiteuse avec l’armée mexicaine au pouvoir caractérisée par ses abus et ses outrages jusque dans les communiqués officiels de nos ministères. Ceux parmi la galaxie apéro-bennoiste qui s’invitent dans les réseaux sociaux font encore pire et ne se gênent pas. Et hier, celui qui aspire à être le premier magistrat de la capitale s’est distingué à travers une affreuse affiche sur laquelle il n’a pas hésité à écorcher la langue de France sans que ses conseillers s’en rendent compte. Et dire que ce sont ces gens-là qui veulent diriger notre capitale ! KACCOOR BI
MACKY SALL LE PREMIER MINISTRE SERA CONNU APRÈS LES LOCALES
Au micro de RFI et de France 24— les seuls chaines auxquelles il daigne s’adresser —, le président de la République a révélé que le nouveau Premier ministre sera désigné après les élections locales. « La décision de supprimer le poste de Premier ministre en avril 2019, ce n’était pas une erreur. J’avais voulu, après sept ans d’exercice de la fonction présidentielle, tester la gouvernance directe. Aujourd’hui, avec le recul et avec mes charges de mandat de l’Union africaine qui va beaucoup me prendre de mon temps, avec toutes ces crises, je ne peux pas m’occuper en même temps du Sénégal au quotidien. Or le Sénégal, on doit s’en occuper au quotidien. Un Premier ministre, dans ces conditions, me parait tout à fait rationnel. Pourquoi j’ai proposé ce retour au poste ? Ce n’est pas la première fois que ce poste a été supprimé et ramené. On est toujours dans la logique républicaine et dans l’expérimentation d’une démocratie et du modèle qui peut nous convenir le plus. Le Premier ministre sera nommé après les locales de janvier 2022. Cela n’a pas de sens de nommer un Premier ministre à un mois des locales. Certainement dans la tête, j’ai déjà nommé le Premier ministre, mais tant que le décret n’est pas signé, rien n’est fait. Je le dis d’expérience, tant que le président n’a pas apposé sa signature, il faut considérer qu’il n’a pas encore de Premier ministre » a indiqué le président Macky Sall.
MACKY SALL MA CANDIDATURE EN 2024, J’EN PARLERAI AU TEMPS VOULU
Toujours au micro de RFI et de France 24, suite au Forum sur la Paix et la Sécurité que vient de connaître le Sénégal, le chef de l’Etat s’est prononcé sur l’élection de 2024. « Le débat de ma candidature en 2024, je le traiterai en temps voulu et les Sénégalais seront édifiés. Ce qui est sûr, c’est que je ne poserai jamais un acte qui serait anti-démocratique, anti constitutionnel parce que je suis profondément démocratique. Maintenant, je décide de parler quand le moment sera venu. J’ai dit aux journalistes sénégalais que je ne veux pas répondre par ni ou par oui. Parce que si je réponds par oui, le débat va enfler, on ne va plus travailler, il y aura de la matière, de la manipulation, de l’agitation. Si je dis Non, dans mon propre camp, les gens ne travailleront plus aussi. Ils seront dans une dynamique de se préparer pour l’élection. Alors que moi, j’ai un mandat à exercer. Le peuple m’a confié un mandat, je dois travailler pour le Sénégal. Je ne peux pas, à 3 ans ou 4 ans de l’échéance, satisfaire la curiosité de ceux qui n’ont que pour centre d’intérêt l’élection. Ils attendront le moment que j’ai choisi et pendant lequel ce débat sera inévitable » dixit le chef de l’Etat.
AMNISTIE DE KARIM ET KHALIFA
Le débat sur une amnistie de Karim Wade et de Khalifa Sall a été posée par les journalistes français au chef de l’Etat. « Si c’est une amnistie ou une sorte de réhabilitation. Je ne sais pas trop. Je ne suis pas opposé dans le cadre d’un dialogue qu’on trouve des solutions qui respectent le droit et la loi. Je l’ai déjà dit que je suis favorable parce que je l’ai déjà dit au Cadre unitaire de l’Islam pour pacifier le milieu politique. Je ne suis pas opposé à l’esprit, mais il faut trouver la bonne formule » a répondu Macky Sall.
EMEUTES DE MARS 2021
Macky Sall est catégorique. « Le Sénégal ne connaîtra plus des émeutes du genre mars 2021. Les émeutes de mars 2021 ont entraîné 14 décès des jeunes. Il y a un dossier pendant devant la justice. Ce dossier sera traité. La Commission d’enquête, dès lors que nous avons engagé une procédure judiciaire interne, attendra que l’enquête nationale soit connue. C’est à la justice de trancher. Ce que je peux dire c’est que ce qui s’est passé au mois de mars dans ce pays ne passera plus. On ne peut plus laisser les gens, sous quelque prétexte que cela soit, mettre à feu et à sang les biens publics et privés de façon volontaire » selon le chef de l’Etat. Des menaces !!!
MODERNISATION DES TRANSPORTS TERRESTRES
Lors du Conseil des ministres de ce mercredi, le président de la République a évoqué la nécessaire accélération de la modernisation des transports terrestres. Il a rappelé avoir engagé un programme sans précédent de réalisation d’infrastructures routières, autoroutières et de désenclavement, pour améliorer l’aménagement et la connectivité du territoire, valoriser et promouvoir les productions locales et l’économie nationale, mais surtout renforcer les mobilités urbaines, interurbaines et sous régionales. Macky Sall a ajouté avoir également engagé l’intensification du renouvellement des parcs automobiles (taxis, gros porteurs…), en lançant en même temps des projets de transports collectifs de personnes de dernière génération (TER, BRT) qui vont entrer en service prochainement afin d’améliorer, dans le confort, la sécurité et à un coût compétitif, les déplacements des populations.
SEN’EAU, UNE CALAMITÉ
Lors de son intervention à l’occasion du vote du budget du ministère de l’Eau et de l’Assainissement, le député Marème Soda Ndiaye a invité Serigne Mbaye Thiam à accélérer l’audit de la facturation concernant SEN’EAU. En voilà une grande et préoccupante urgence. Car si l’on n’y prend pas garde, cette société française pourrait rendre plus pauvres encore nos compatriotes. Car ce qu’elle fait doit avoir un nom. C’est tout simplement du vol. Pour des personnes qui n’ont jamais payé de leur vie une facture de 30. 000 francs, se retrouver tout d’un coup avec une de plus de cent mille francs à devoir casquer rien que pour de l’eau, pose problème assurément. Pour ne pas il faut dire qu’il y a un truc qui cloche quelque part. Surtout si on ne dispose ni de jardin ni de piscine encore moins d’un seul pot de fleurs à arroser. Et si le client se hasarde à faire des réclamations, les employés vous parlent d’une éventuelle fuite. Les prenant au mot, si vous fermez tous les robinets de la maison, vous ne verrez point le compteur fonctionner. Preuve qu’il n’y a pas de fuite. Malgré tout, si le consommateur tarde à honorer le paiement de la facture, ces messieurs vous privent de l’eau et vous présentent une autre facture plus salée. Il est du devoir de l’Etat de régler ce problème. C’est même devenu une urgence.
AMICALE DES TRAVAILLEURS DE L’ÉLECTRICITÉ
Du jamais vu dans l’Amicale des travailleurs de l’électricité, une association qui, durant plusieurs mois, était en guerre avec la direction de l’électricien national. Après moult tractations et plusieurs interventions notamment du syndicat maison, le directeur général avait accepté de prendre cinq agents parmi les travailleurs de ce regroupement constitué en réalité de prestataires extérieurs à la maison. Mais devinez ce qui s’est passé ? Le coordonnateur de l’Amicale a fait le partage de Bouki. Pour prendre les cinq membres qu’on lui demandait, le gars n’est pas allé chercher loin. Il a tout simplement choisi le secrétaire général de l’Amicale, le trésorier, le chargé des revendications qui, à son tour, a intégré sa femme ainsi que le coordonnateur lui-même.
Aminata Assome Diatta menace les bailleurs et courtiers véreux
Apparemment, les bailleurs et les courtiers n’en ont cure des mesures prises lors du conseil ministériel sur la location. Ils continuent d’imposer aux locataires des cautions de trois voire quatre mois en violation de la loi. Dans une note parvenue à «L’As», le ministre du Commerce et des PME, Aminata Assome Diatta, dit constater de nombreuses complaintes de locataires et associations de consommateurs soutenant que les bailleurs et les courtiers exigent une caution et une avance de loyer supérieures à deux mois voire plus. Aminata Assome Diatta rappelle que le montant du cautionnement du loyer à titre de garantie ne peut excéder deux mois de loyer. Elle invite les bailleurs et commissionnaires de bailleurs au respect strict des dispositions règlementaires susvisées sous peine de poursuites judiciaires devant le tribunal de grande instance. Le ministre du Commerce et des PME avertit que les services compétents de l’Etat veilleront particulièrement à l’application de la règlementation sur le loyer.
UADB : L’étudiant Badara Ndiaye est mort d’une hépatite…
On en sait un peu plus sur les causes du décès de l’étudiant Badara Ndiaye de l’Université Alioune Diop de Bambey. Les étudiants avaient soutenu mordicus que leur camarade était décédé des suites d’une intoxication alimentaire, parce qu’il avait dîné au restaurant où plusieurs cas d’intoxication ont été notés. Dans un communiqué, le directeur du Crous renseigne que le certificat de genre de mort délivré par le médecin légiste de l’hôpital Aristide le Dantec, en exécution d’une instruction judiciaire, indique que le patient est décédé des suites d’une maladie hépatique avec défaillance multicéréale. Toutefois, la Direction du Crous reconnaît que l’étudiant Badara Ndiaye s’est effectivement présenté au service médical du Crous le 18 novembre. Citant le médecin-chef, Dr Ahmadou Bamba Guèye, la Direction du Crous précise que M. Ndiaye ne présentait aucun signe d’une intoxication alimentaire. Ainsi, il avait reçu un traitement sous réserve d’un retour de suivi dans les 48 heures. Mais, l’étudiant avait opté pour un retour à domicile à Kaolack, souligne le communiqué. Présentant ses condoléances aux parents de Barada Diouf, la Direction du Crous en appelle à la sérénité de tous et s’engage à continuer le travail pour l’amélioration de la condition des étudiants.
…Les étudiants saccagent un restaurant et séquestrent 02 policiers
Restons à l’Université Alioune Diop de Bambey pour signaler que le communiqué de la direction du Crous n’est pas fortuit. Les étudiants, qui étaient convaincus que leur camarade est décédé des suites d’une intoxication alimentaire, étaient hier en mouvement d’humeur pour réclamer la lumière sur cette affaire et exiger une amélioration de leurs conditions d’études, de restauration et s’opposer à une session unique. D’ailleurs, ils ont saccagé le restaurant dont le dîner avait provoqué une intoxication alimentaire chez plusieurs étudiants. Ils se sont affrontés aussi à la police. Plusieurs interpellations sont notées du côté des étudiants, mais ces derniers ont réussi aussi à séquestrer deux policiers qu’ils ont détenus à l’infirmerie de l’Université. La route nationale n°3 était barrée.
Près de 800 enfants seraient atteints chaque année d’un cancer
Décidément, les cancers n’épargnent aucune tranche d’âge. Le ministère de la Santé et de l’Action Sociale révèle qu’au Sénégal près de 800 enfants seraient atteints chaque année d’un cancer (leucémies aigues ou lymphoblastiques ou néphroblastome ou rétinoblastome ...). Les cancers de l’enfant sont des affections malignes survenant chez l’enfant et l’adolescent avant l’âge de 19 ans. D’où l’initiative de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour la lutte contre les cancers de l’enfant. L’objectif visé est de parvenir à un taux de survie de 60% au moins pour tous les enfants atteints de cancer dans le monde d’ici 2030. Le Sénégal fait partie des pays choisis pour mettre en œuvre le projet pilote. C’est dans ce cadre que le ministère de la Santé et de l’Action Sociale, à travers la Direction de Lutte contre les Maladies Non Transmissibles (Dlmnt) et avec l’appui des partenaires, tient un atelier d’élaboration des supports de communication sur les cancers de l’enfant à Thiès.
Festival de court métrage : La formation des acteurs au centre des débats
La 4e édition du Festival international de court métrage du Sénégal, «Dakar Court» a démarré dans la nuit d’avant-hier. Elle va durer pendant une semaine et se déroulera sous forme d’ateliers d’échanges et de formations, de master class et de tables rondes. Pour cette édition, il a été prévu de former 30 critiques dans le but d’outiller les journalistes dans le domaine et booster la professionnalisation du secteur. En plus d’être le lieu d’échanges et de redynamisation du format court, «Dakar Court» est une compétition ouverte aux talents venus de divers horizons. Ainsi 14 films sont en compétition pour 05 prix dont le grand prix national Annette Mbaye D’Erneville et le grand prix du Dakar Court. En lever de rideau, les films de court métrage, «L’Ubriaco» du cinéaste sénégalais Ababacar Samb Maharam, «La Pierre précieuse» de Babacar Hanne Dia et «Les Ecuelles» du Burkinabé Idrissa Ouédraogo ont été projetés par les membres du jury dirigé par le cinéaste Ousmane William Mbaye. Fondateur du festival, Moly Kane a réaffirmé son engagement à valoriser le format court dans le paysage cinématographique local. Seulement, souligne-t-il, ce format particulier est vulnérable dans notre espace continental qui manque de ressources afin de le vulgariser. Présidant la rencontre, le secrétaire général du ministère de la Culture et de la Communication, Habib Léon Ndiaye, estime que ce genre cinématographique relève du grand art.
Les cartes d’électeur distribuées aujourd’hui
Les députés ont interpellé hier le ministre Antoine Diome sur les cartes d’électeur issues de la dernière révision des listes électorales. Sur la disponibilité des cartes d’électeur, le ministre de l’Intérieur annonce que beaucoup de cartes ont été produites. Cependant, il précise que l’administration est tenue de respecter le code électoral. Mais à partir d’aujourd’hui, selon le code électoral, ces cartes d’électeur seront distribuées et des arrêtés sont pris par les préfets pour installer des commissions de distribution.
Les députés saluent le travail des ASP
Les Agents de Sécurité de Proximité (Asp) ont bonne presse auprès des députés. Lors du passage du ministre de l’Intérieur à l’Assemblée nationale hier, les parlementaires ont souhaité une amélioration de leurs conditions. Plusieurs députés, toutes obédiences confondues, ont salué le travail remarquable des ASP et plaident pour qu’ils soient revalorisés. Le député Mamadou Lamine Diallo propose qu’on les intègre dans la gouvernance locale.
Le Gouvernement et l’Afd soutiennent l’entrepreneuriat
Le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, et le Directeur général adjoint de l’Afd, Bertrand Walckenaer, ont procédé hier à la signature d’un protocole d’accord visant à renforcer la dynamique entrepreneuriale du Sénégal. A travers ce protocole, l’Afd s’engage à accompagner les réflexions et soutenir les réformes entreprises par les autorités sénégalaises pour dynamiser l’entrepreneuriat et les TPE/PME, en mettant à disposition des outils d’assistance technique ainsi que des financements pouvant aller jusqu’à 100 millions d’euros sur trois (3) ans. Ainsi, la France confirme son soutien à l’emploi et au secteur privé, à la suite de précédents appuis au bénéfice de nombreuses structures sénégalaises Der/Fj, l’Adepme, la Banque agricole etc. La cérémonie s’est tenue en présence de l’ambassadeur de France au Sénégal, Philippe Lalliot, Alexandre Pointier, Directeur de l’Afd à Dakar, Thérèse Faye Diouf, Administrateur Général du Fongip, Bamba Fall, Secrétaire Général de la Der/Fj, etc.
Feu vert à l’Etat pour être l’actionnaire majoritaire à AIBD.SA
Les députés ont adopté hier le projet de loi autorisant la prise de participation majoritaire de l’Etat dans la société anonyme dénommée «Aéroport international Blaise Diagne (Aibd.Sa). Abordant l’exposé des motifs, le ministre du Tourisme et des Transports Aériens, Alioune Sarr, a indiqué que c’est dans le cadre de la réalisation des grands projets du gouvernement que l’Aéroport International Blaise Diagne (Aibd) a été construit. Aussi, la société anonyme Aéroport international Blaise Diagne a été créée à cet effet, pour la conception, la construction, l’aménagement, l’exploitation, la maintenance et le développement dudit aéroport. Le ministre renseigne qu’avec la mise en service de l’Aibd le 07 décembre 2017, le projet de «relance du hub aérien du Sénégal» venait de connaître un bond significatif dans son exécution. Il vise à positionner l’Aibd comme le premier hub aérien de la sous-région, a renseigné le ministre du Tourisme. La police de Yeumbeul Nord démantèle une bande de dealers Les éléments de la police de Yeumbeul Nord ont démantelé une bande de trafiquants de drogue qui ravitaillait les fumeurs de la commune. Suite à une dénonciation anonyme, les hommes du commissaire Lat Dior Sow ont interpellé en premier lieu 06 personnes avec plus de 30 cornets. Poussant leurs investigations, les limiers réussissent à cerner le cerveau de la bande. D. C alias Dève a été alpagué en possession d’un kilo de l’herbe prohibée. Les mis en cause ont été déférés au parquet pour trafic de chanvre indien.
Y en a marre et «Jammi rewmi» sur la même longueur d’ondes
Le mouvement Y en a marre et Frapp poursuivent la série de rencontres avec la société civile et l’opposition. Après avoir enrôlé la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw), Aliou Sané et compagnie ont rencontré hier les membres de la plateforme de la société civile «Jammi Rewmi» qui rejoint, d’après un communiqué, la dynamique engagée par les forces vives pour l’indépendance de la justice. Leurs échanges ont abouti à des pistes de réflexion sur les processus futurs à engager avec les différentes parties prenantes pour apporter des solutions pérennes à la problématique de notre justice. Le mouvement Y en a marre et Frapp appellent à une grande mobilisation le vendredi 10 décembre à Dakar, partout au Sénégal et dans la diaspora.
Diouf Sarr chez Cheikh Ahmed Tidiane Ba
La visite du candidat de Benno Bokk Yaakaar (Bby) à la ville de Dakar, Abdoulaye Diouf Sarr, au candidat à la mairie de la Médina, Cheikh Ahmed Tidiane Ba laisse entrevoir un grand espoir en vue des élections municipales du 23 janvier 2022. Accueillis par M. Ba et le ministre Seydou Guèye, Abdoulaye Diouf et les militants de Benno ont sillonné les artères de la commune jusqu’en début de soirée. Cheikh Ahmed Tidiane Bâ s’est fait le porte-parole des populations qui se réjouissent du choix porté sur sa personne par le Président Macky Sall pour diriger la liste majoritaire à la Médina. Le Directeur Général de la Caisse des Dépôts et Consignations se dit réconforté par la mobilisation des populations qui promettent d’arracher la mairie des mains de Bamba Fall. Prenant la parole à son tour, Abdoulaye Diouf avait des difficultés pour se faire entendre parce que les militants scandaient sans arrêt : «Messi ! Messi!»
KEEMTAAN GI - LES SHOWMEN
C’est décembre et il faut bien que l’on s’amuse en rêvant de somptueux présents. Le plus prestigieux de ces cadeaux, pour le moment, reste ce fameux Train Express Régional (TER). Tout ce que la scène politique compte de bonimenteurs est lâché. Ils nous promettent le paradis sur terre. A les regarder dérouler leur show, on est partagé entre l’envie de rigoler et la tentation de leur balancer des projectiles. Tellement ils nous paraissent ridicules, niais et pathétiques. Ils disent nous vendre leurs programmes avec aplomb et une belle insolence. La preuve qu’ils ont bien profité de leurs stations au cœur de l’Etat pour se refaire une belle santé financière. Tout est apparat autour d’eux, pendant que la plèbe cherche le diable pour lui tirer la queue. Dans une capitale que le Chef n’a pas réussi à rendre propre en dépit de ses tapages politiciens, voilà que surgissent des mages qui veulent y parvenir par un coup de baguette magique. Ils nous vendent des villes futuristes. Dans leur racolage impudique, ils font même mieux qu’une veille rombière dépouillée de charme mais sûre de ce qu’elle croit être de beaux restes. Celui qui veut nous transformer la capitale en une ville lumière peine pourtant à faire des quartiers qu’il administre des endroits où il fait bon vivre. Sa commune est d’ailleurs l’un des coins les plus malfamés et dépourvus d’infrastructures. La ville qu’il nous a dessinée le weekend avec une belle sincérité dans la voix et la démarche, il n’a pu la transposer dans sa petite commune. Et il voit plus grand que sa piaule. Dans ce frivole racolage, ceux qui sont au pouvoir semblent être les plus hardis. Ils font montre d’une audace impertinente. Ils promettent des emplois, nous parlent de leurs partenaires que personne ne connait, font preuve d’un étonnant aplomb pour nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Bien entendu, par leur position au sein de l’appareil d’Etat, ils corrompent et promettent la lune. Et il y aura toujours de pauvres nigauds à croire à leur show. On ne se refait pas ! KACCOOR BI
VIOLENCES DANS LES STADES LE COUP DE GUEULE DU PRÉSIDENT
Le président de la République Macky Sall a condamné les violences notées dans les stades ces derniers temps, sur sa page Facebook. Dimanche le combat Papa Sow/Siteu a été avorté à causes de violences dans l’arène. Le lundi, un match de navétanes a viré au drame à Rufisque. Un jeune de 20 ans a été tué lors d’un effondrement de mur provoqué par des échauffourées entre « supporters ». Il y a eu plusieurs blessés graves. « La spirale de violence dans nos stades doit immédiatement cesser. L’agression physique des personnes et la destruction de biens publics sont intolérables et inacceptables. J'en appelle à la responsabilité de tous ! L’Etat saura, avec fermeté, prendre les siennes », a-t-il écrit.
TRAFIC DE PASSEPORTS DIPLOMATIQUES NOS DEUX DÉPUTÉS CHERCHENT « DÉSESPÉRÉMENT » AVOCATS
Presque un mois après la levée de l’immunité parlementaire des députés Boubacar Biaye et El Hadj Mamadou Sall, l’action publique tarde toujours à être déclenchée. Autrement dit, les deux présumés faussaires ne sont pas encore convoqués et entendus à la Police ou à la Gendarmerie pour que soit élucidée cette scandaleuse affaire. En tout cas, nombreux sont les observateurs qui se demandent pourquoi l’enquête n’a pas fait l’objet d’un traitement « fast-atrack » ? En poussant sa curiosité, « Le Témoin » quotidien a appris que les deux députés Boubacar Biaye et Mamadou Sall cherchent « désespérément » des avocats de confiance. Ou alors, ils attendent que l’on leur trouve de bons avocats « étatiques » dès lors que l’affaire aurait pris une tournure d’Etat. Toujours est-il que Boubacar Biaye et Mamadou Sall n’ont plus donné signe de vie auprès de trois avocats qu’ils avaient déjà constitués dès le début de l’affaire. Cette non constitution d’avocats a-t-elle retardé la procédure policière ? Ou alors ce retard est-il dû à la précampagne en vue des élections locales du 23 janvier 2022 ? Une chose est sûre : qu’il pleuve ou qu’il neige, qu’il Corona ou qu’il Ebola, les deux parlementaires répondront à la justice dès que leur immunité aura été levée.
LOCATION LA CAUTION DE GARANTIE NE PEUT DÉPASSER 2 MOIS SELON LE MINISTRE ASSOME DIATTA
Une caution de location ne doit pas dépasser deux mois de loyers. Ce rappel a été fait hier par le ministre du Commerce et des PME Aminata Assome Diatta. Dans un communiqué, elle fait état de nombreuses complaintes de locataires et associations de consommateurs qui renseignent que des bailleurs et courtiers exigent une caution et une avance de loyer supérieures à deux (2) voire quatre (4) mois. Ainsi, le ministre du commerce et des PME s’est appuyé sur le décret n*77-527 du 23/06/1977 relatif au montant du loyer à usage d’habitation qui stipule à son article 7, alinéa 3 que le montant du cautionnement et des loyers à verser d’avance à titre de garantie ne peut excéder une somme correspondant à deux (2) mois de loyer. À ce titre, le ministre rappelle que les bailleurs et commissionnaires de bailleurs sont tenus au respect strict des dispositions réglementaires susvisés sous peine de poursuites judiciaires devant le tribunal de grande instance. Selon Assome Aminata Diatta, les services compétents de l’État, chacun en ce qui le concerne, veilleront particulièrement à l’application de la réglementation sur le loyer. On attend de voir !
BUDGET DEFENSE ET SECURITE LE FORUM CIVIL VEUT PLUS DE TRANSPARENCE ET DE REDEVABILITÉ *
Face à la montée du péril terroriste, il faut plus de transparence et de Redevabilité sur les budgets de défense et de sécurité*. C’est la conviction de Birahim Seck. Le coordonnateur du Forum civil a interpelé le président de la République dans ce cadre. « Monsieur le président de la République, le plaidoyer pour l'Afrique, s'il n'est pas basé sur la transparence, risque de fragiliser votre mandat à l'Union Africaine. Les dépenses militaires des États doivent être encadrées par la transparence et la redevabilité. L'audit des marchés de la défense au Niger en est un parfait exemple. Il ne s'agit pas seulement d'un problème "de déficit autour de 3%" mais plutôt un problème de transparence et de redevabilité sur les montants injectés dans le secteur de la défense et de la sécurité » a souligné Birahim Seck. « Vous avez dit que "face à la monté du péril terroriste, il nous faut plus de flexibilité budgétaire pour permettre à nos pays de se donner les moyens d’assurer un minimum de défense nationale". Il faut aussi plus de transparence et une évaluation conséquente des dépenses injectées dans le secteur de la défense et de la sécurité. Le Mali aussi a souffert des affres de l'opacité et du détournement des deniers consacrés à la défense et à la sécurité. Monsieur le président de la République, nous attendons de votre mandat, l'audace dans les actions de l'Union africaine pour la Transparence et la Redevabilité dans les dépenses de défense et de sécurité pour faire face au péril terroriste. Ainsi, nous vous encourageons à mener une lutte contre la surfacturation, le clientélisme, la corruption et les détournements sur les budgets des armées africaines. Nous vous proposons aussi d'aider à vulgariser l'indice de gouvernance des dépenses de sécurité et de lutter contre l'opacité des contrats de défense. Nous vous proposons enfin de lutter contre l'opacité des Conventions de financement » conclut Birahim Seck.
AIR SÉNÉGAL CRITIQUÉ
S’il y a quelqu’un qui est dépité par Air Sénégal, c’est la députée libérale Mame Diarra Fam. Hier lors du vote du budget du ministère des Transports aériens et du Tourisme, elle a exprimé son dégout contre la compagnie nationale. La députée, devant le ministre Alioune Sarr, a soutenu que prendre la compagnie Air Sénégal pour aller à Milan est une véritable galère. « Je ne suis pas fière d'Air Sénégal. La commodité et l'inconfort règnent dans les avions d'Air Sénégal via les vols qui vont à Milan. Les Modou-Modou souffrent. Voyager à bord d'Air Sénégal, c'est comme si nous sommes dans un wagon express. Pour les avions qui vont à Milan, comme quelqu'un qui va au marché Thiaroye, contrairement à ceux qui vont à Paris. Ceux qui voyagent en 1ère classe attendent trop de temps pour récupérer leurs bagages parce qu'ils sont paquetés à l'arrière de l'avion », a dénoncé la députée. Le Dg d’Air Sénégal, Ibrahima Kane, appréciera…
HOPITAL FANN LA FONDATION SONATEL INAUGURE UNE MAISON DES ACCOMPAGNANTS
Le service de Neurologie de l’hôpital Fann dispose désormais d’une maison dite des Accompagnants. Ce fleuron inauguré hier a été financé, construit et équipé par la Fondation Sonatel. Il a été inauguré ce mardi 07 décembre 2021 par le Ministre de la Santé et de l’Action Sociale, Monsieur Abdoulaye Diouf Sarr, en présence du Directeur Général de la Sonatel, Monsieur Sékou Dramé. Le complexe d’accueil, pensé et conçu pour des conditions de séjour alliant confort et quiétude, est composé de 8 grandes chambres climatisées de 40 m² avec salle d’eau intégrée d’une capacité totale de de 32 lits. Il dispose également d’une cuisine équipée d’une buanderie, des lieux de culte (mosquée et chapelle), avec espace pour ablutions, d’un pôle administratif composé de 2 bureaux de 12 m², d’une salle de réunion de 40 m² et d’une grande cour centrale, lieu de détente et d’échanges avec les professionnels. Un gîte fonctionnel et accueillant qui permettra de rapprocher les populations de leurs parents hospitalisés dans un cadre serein et chaleureux. D’un coût de 200 millions, la construction et l’équipement de ce centre d’accueil ont été entièrement financés par la Fondation Sonatel. Ici au Sénégal, un patient est souvent accompagné par un ou des parents. Ils assistent leur malade hospitalisé jour et nuit pour tous les besoins du traitement. Le plus souvent, les accompagnants des patients hospitalisés n’ont pas de cadre d’accueil et d’hébergement dans les structures sanitaires de ce pays en cas de séjour prolongé.
UNIVERSITE DE BAMBEY DEUX POLICIERS SÉQUESTRÉS PAR LES ÉTUDIANTS
Deux policiers ont été séquestrés à l'université Alioune Diop de Bambey par les étudiants. En effet selon Seneweb, ces membres du détachement du Gmi n'étaient pas en service, au moment de leur capture. Au cours de leur mouvement d'humeur, les étudiants ont identifié les deux policiers en tenue civile qui vaquaient librement à leurs occupations. Les « bérets rouges » seront appréhendés sur la voie publique avant d’être conduits dans l'université Alioune Diop de Bambey. Dans le campus, les étudiants ont séquestré les deux "otages", d'après une source autorisée de Seneweb. Plus tard, l'affaire inédite s'est ébruitée, puis des pourparlers ont été entamés pour arrondir les angles. En effet, les étudiants avaient exigé que leurs camarades interpellés soient libérés avant qu'ils puissent livrer les deux policiers séquestrés. Une autorité officiant au niveau du Crous de l’université a participé à la médiation entre la police et les étudiants. Ainsi, les éléments du commissariat urbain de cette ville ont libéré les cinq étudiants interpellés, en contrepartie des deux policiers séquestrés.
UNIVERSITE DE BAMBEY L’ÉTUDIANT IBRAHIMA NDIAYE EST DÉCÉDÉ D’UNE MALADIE HÉPATIQUE
Restons à l’université de Bambey pour dire que l’étudiant Ibrahima Ndiaye, décédé le mardi 30 novembre dernier, est mort d’une maladie hépatique avec défaillance multicérébrale. Ce sont les conclusions de l’autopsie rendue disponible hier. Ce décès avait soulevé une vive tension dans ce campus situé dans la région de Diourbel. Il était survenu au moment venait d’être révélée une intoxication alimentaire qui avait touché plusieurs dizaines d’étudiants. Les camarades de Ibrahima Ndiaye exigeaient une autopsie de son corps pour savoir si son rappel à Dieu n’était pas dû à ce fameux repas incriminé et servi au restaurant Europe. Le certificat de genre de mort a été délivré par le Dr Ahmadou Bamba Guèye de l’hôpital Le Dantec. Il parle d’une maladie hépatique avec défaillance multicérébrale. L’étudiant kaolackois avait été pourtant reçu par le service médical du CROUS le 18 novembre dernier. Cependant, il avait préféré rentrer chez lui alors qu’il était attendu pour des soins supplémentaires dans les 48 heures qui suivaient...
Une piqûre de rappel sur la couverture médiatique des Locales
Le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (Cnra) rappelle aux responsables des médias le respect des règles relatives à la couverture médiatique des élections territoriales. Les acteurs des médias sont invités au respect rigoureux des règles d’équité et d’équilibre dans le traitement des activités des candidats ou listes de candidats. A ce propos, le Cnra indique que la période de précampagne s’étend du jeudi 9 décembre 2021 à 00 heure au vendredi 7 janvier 2022 à minuit. Durant cette période, il est interdit toute propagande déguisée ayant pour support les médias nationaux publics ou privés. D’après les textes, sont considérés comme actes de propagande électorale déguisée toute manifestation ou déclaration publique de soutien à un candidat ou à une liste de candidats, faite directement ou indirectement par toute personne ou association ou groupement de personnes, quels qu’en soient la qualité, la nature ou le caractère.
La campagne électorale démarre le 8 janvier à minuit
Restons avec le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (Cnra) qui souligne que la campagne électorale démarre officiellement le samedi 8 janvier 2022 à 00 heure et prend fin le vendredi 21 janvier 2022 à minuit. Cette campagne pour les élections des conseillers départementaux et municipaux est ouverte 15 jours avant la date du scrutin. Elle dure 14 jours et prend fin la veille du scrutin à 00 heure. Pendant la campagne électorale, il est interdit l’utilisation à des fins de propagande électorale de tout procédé de publicité commerciale par la voie de la presse, de la radio diffusion et de la télévision. Le Cnra précise aussi que toute activité assimilable à une campagne électorale est interdite de diffusion la veille de l’élection. Il est également interdit toute propagande électorale le jour du scrutin. Le président du Cnra, Babacar Diagne, appelle les radios communautaires à l’esprit de responsabilité, car elles ne peuvent diffuser des informations, messages ou débats à caractère politique.
Don du Conseil Supérieur des maîtres coraniques
La salle de délibération de l’hôtel de Ville de Pikine a abrité hier la cérémonie de remise de 30.000 exemplaires du Saint Coran aux daara et aux maîtres coraniques. Un don du Conseil supérieur des maîtres coraniques du Sénégal dirigé par l’ambassadeur Amadou Tidiane Talla, grâce au concours de l’association turque Hayrat Yardim qui s’active dans le rayonnement de l’Islam. Ces ouvrages d’une cinquantaine de millions Fcfa seront distribués à des daara issus de 45 départements du Sénégal. M. Talla, qui s’est réjoui des actes posés par l’État du Sénégal pour l’enseignement religieux avec la prise en compte de 531 écoles dans son programme, a néanmoins sollicité l’accélération du projet de prise en compte des daara dans le budget alloué à l’éducation
Usage collectif de produits cellulosiques
Les deux charretiers M. Sène et S. Ndiaye ainsi que leur carreleur B. Kane ont été déférés au parquet pour usage collectif de produit cellulosique. Ils ont été surpris au pont de l’émergence par les éléments de la brigade de recherches de la Police de Grand Yoff.
Un agresseur lynché à la Patte d’Oie
Un agresseur a passé un sale temps à la Patte d’Oie Builders. Le quidam s’activait dans le vol à l’arraché, avec sa bande. Ils ont pris les deux téléphones portables d’un élève. Ce dernier a crié de toutes ses forces pour alerter les passants et autres populations riveraines. Alors, la bande d’agresseurs a pris la tangente. Mais l’un des membres de la bande a été vite alpagué après une course-poursuite. Il a été battu par une foule en furie avant d’être remis aux policiers des Parcelles assainies.
Commissions de distribution des cartes d’électeurs
Les commissions administratives de distribution des cartes d’électeurs issues de la dernière révision exceptionnelle des listes électorales seront instituées à partir de demain, dans toutes les communes du pays. Ainsi, pour une surveillance optimale des opérations de distribution des cartes d’électeurs, le mandataire national de la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) exhorte tous les représentants des partis politiques membres de la coalition, précédemment désignés pour surveiller la révision exceptionnelle des listes électorales, à se rendre dès aujourd’hui au niveau des mairies afin de demander à intégrer lesdites commissions. Déthié Fall demande aussi aux citoyens, notamment ceux qui sont inscrits pour la première fois sur les listes électorales lors de la dernière période de révision exceptionnelle, de se rendre au niveau de leurs mairies respectives pour retirer leurs cartes d’électeurs. Le mandataire national de Yaw demande aux représentants de la coalition de signaler toute situation d’illégalité ou de difficultés pratiques.
07 nouvelles infections au coronavirus
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a annoncé hier 07 nouvelles infections au coronavirus sur 1 367 tests, soit un taux de positivité de 0,51%. Tous les nouveaux cas sont issus de la t r a n s m i s s i o n communautaire. Six des sept cas sont recensés dans la région de Dakar, dont 04 cas dans le département de Dakar, 01 cas dans le département de Pikine et 01 cas dans le département de Keur Massar. Un cas est enregistré à Kaolack. Selon les autorités sanitaires, un cas grave est pris en charge dans les services de réanimation. Aucun décès lié à la covid-19 n’a été signalé. Cependant, 04 patients sont déclarés guéris. A ce jour, 74031 cas ont été déclarés positifs dont 72107 guéris, 1886 décès et 37 sous traitement. Pour ce qui est de la campagne de vaccination, il faut noter que 3.193 personnes ont été vaccinées dimanche portant le nombre total à 1.331.826 vaccinés.
Les 25 détenus dans l’affaire Boffa Bayotte reprennent la diète
Les familles des détenus du massacre de Boffa Bayotte se sont massées, dès les premières heures de la matinée d’hier (lundi), devant la maison d’arrêt et de correction de Ziguinchor. Celles-ci sont venues témoigner leur soutien à leurs proches, qui ont entamé ce lundi une nouvelle diète pour exiger la tenue de leur procès, informe Odette Victorine Coly, épouse du journaliste René Capain Bassène. Ce dernier est présenté par les enquêteurs comme le cerveau de ce carnage qui s’est produit le 6 janvier 2018 dans la forêt classée des Bayottes et qui a coûté la vie à 14 exploitants forestiers. Même si elle juge que la grève de la faim n’est pas la meilleure formule, Mme Bassène indique que son mari et ses 24 codétenus doivent être fixés sur leur sort. Aussi, rumine-t-elle, on ne peut pas mettre en prison des gens pendant presque 4 ans sans même leur signifier les raisons exactes.
Les 25 détenus dans l’affaire Boffa Bayotte reprennent la diète (Bis)
Une autre dame, la quarantaine révolue, lui emboîte le pas et interpelle l’Etat. A l’en croire les familles des détenus sont fatigués de vivre dans une perpétuelle angoisse. Elle exige aussi la tenue d’un procès juste. Les familles des détenus, dont la plupart sont originaires du village de Toubacouta, ont cette fois-ci été soutenues par des mouvements citoyens qui exigent une célérité dans le traitement de ce dossier. Pour rappel, le journaliste René Capain Bassène et ses coaccusés ont été interpellés et placés sous mandat de dépôt en janvier 2018, après la tuerie qui a couté la vie à 14 exploitants forestiers dans la forêt classée du Bayotte est. En juin dernier ils avaient fait une grève de la faim pour réclamer un procès avant de la suspendre suite à une médiation et des promesses.
Des faux billets de plus de 2 milliards saisis à Diourbel
Le commissariat central de Diourbel a fait une grosse prise en mettant la main sur des faux billets de banque d’une valeur de 2 milliards Fcfa suite au démantèlement d’un vaste réseau de trafiquants entre Diourbel et Dakar. Les policiers ont réussi à interpeller 4 faussaires dont le cerveau, P.A.F, étudiant au Canada, selon le site «Seneweb». Tout est parti du besoin d’un charlatan domicilié dans la banlieue dakaroise de laver des billets noirs. C’est ainsi qu’il est entré en contact avecA. M. gérant de dibiterie résidant à Touba. Au bout du fil, les deux hommes se sont donné rendez-vous à Diourbel auprès d’un «laveur» de billets noirs. Mais, ils sont tombés dans le piège tendu par les policiers de Diourbel. Après leur arrestation, les policiers ont perquisitionné leur véhicule dans lequel des billets noirs d’une valeur de 2,5 millions Fcfa étaient cachés. Ainsi, A. D. domicilié à Dakar et A. M. demeurant à Touba ont été embarqués en direction du commissariat de police de Diourbel. Devant le rouleau compresseur des enquêteurs, le charlatan A. D. craque et balance son fournisseur H.D. qui habite à Keur Mbaye Fall. Sans tarder, les enquêteurs tendent un piège à H.D. en passant une commande de 2 millions de dollars en faux billets. En contrepartie, l’ancien militaire devait recevoir de son client 2 millions Fcfa. Ayant mordu à l’hameçon, l’ancien militaire a été cravaté dès son arrivée sur les lieux du rendez-vous. Et les hommes du commissaire Ngom ont saisi les 2 millions de dollars de faux billets. Mais pour se tirer d’affaire, l’ex soldat confie aux policiers que le propriétaire des fameux billets est à Dakar. Il a conduit les policiers auprès de P.A.F qui est étudiant au Canada. Arrêté à son tour, ce dernier qui est le cerveau du gang a tenté d’imputer la paternité des faux billets à un ressortissant ivoirien sans donner aucune autre précision. Les 4 faussaires ont été déférés hier, au parquet de Diourbel pour association de malfaiteurs, détention de faux billets de banque.
L’ambassadeur du Sénégal sur la réélection d’Adama Barrow
La réélection d’Adama Barrow à la présidence de son pays va consolider les bonnes relations économiques et politiques sénégalo-gambiennes, a déclaré lundi l’ambassadeur et haut-commissaire du Sénégal en Gambie, Bassirou Sène. Il s’entretenait avec des journalistes de son pays qui sont en mission en Gambie pour l’élection présidentielle qu’organisait ce pays, samedi, dont l’APS. Selon Bassirou Sène depuis décembre 2016, avec l’élection du président Barrow, il y a un climat politique et social très paisible entre Banjul et Dakar. Des avancées majeures ont été notées lors du premier quinquennat d’Adama Barrow, a-t-il souligné. Le diplomate cite la construction du pont de la Sénégambie, les projets communs dans le domaine de l’électricité etc.. Tout cela va être renforcé, dit-il, au cours du deuxième quinquennat du Président Adama Barrow. Il y a beaucoup d’opportunités qui peuvent profiter aux deux pays et ce deuxième mandat va à coup sûr densifier l’axe Dakar-Banjul, a assuré M. Sène. Il estime par ailleurs que le peuple gambien a démontré sa maturité en réussissant un scrutin libre et démocratique, dans un climat de paix, lors du vote.