L'OEIL DU TEMOIN DE CE MERCREDI

KEEMTAAN GI - LES SHOWMEN
C’est décembre et il faut bien que l’on s’amuse en rêvant de somptueux présents. Le plus prestigieux de ces cadeaux, pour le moment, reste ce fameux Train Express Régional (TER). Tout ce que la scène politique compte de bonimenteurs est lâché. Ils nous promettent le paradis sur terre. A les regarder dérouler leur show, on est partagé entre l’envie de rigoler et la tentation de leur balancer des projectiles. Tellement ils nous paraissent ridicules, niais et pathétiques. Ils disent nous vendre leurs programmes avec aplomb et une belle insolence. La preuve qu’ils ont bien profité de leurs stations au cœur de l’Etat pour se refaire une belle santé financière. Tout est apparat autour d’eux, pendant que la plèbe cherche le diable pour lui tirer la queue. Dans une capitale que le Chef n’a pas réussi à rendre propre en dépit de ses tapages politiciens, voilà que surgissent des mages qui veulent y parvenir par un coup de baguette magique. Ils nous vendent des villes futuristes. Dans leur racolage impudique, ils font même mieux qu’une veille rombière dépouillée de charme mais sûre de ce qu’elle croit être de beaux restes. Celui qui veut nous transformer la capitale en une ville lumière peine pourtant à faire des quartiers qu’il administre des endroits où il fait bon vivre. Sa commune est d’ailleurs l’un des coins les plus malfamés et dépourvus d’infrastructures. La ville qu’il nous a dessinée le weekend avec une belle sincérité dans la voix et la démarche, il n’a pu la transposer dans sa petite commune. Et il voit plus grand que sa piaule. Dans ce frivole racolage, ceux qui sont au pouvoir semblent être les plus hardis. Ils font montre d’une audace impertinente. Ils promettent des emplois, nous parlent de leurs partenaires que personne ne connait, font preuve d’un étonnant aplomb pour nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Bien entendu, par leur position au sein de l’appareil d’Etat, ils corrompent et promettent la lune. Et il y aura toujours de pauvres nigauds à croire à leur show. On ne se refait pas !
KACCOOR BI
VIOLENCES DANS LES STADES LE COUP DE GUEULE DU PRÉSIDENT
Le président de la République Macky Sall a condamné les violences notées dans les stades ces derniers temps, sur sa page Facebook. Dimanche le combat Papa Sow/Siteu a été avorté à causes de violences dans l’arène. Le lundi, un match de navétanes a viré au drame à Rufisque. Un jeune de 20 ans a été tué lors d’un effondrement de mur provoqué par des échauffourées entre « supporters ». Il y a eu plusieurs blessés graves. « La spirale de violence dans nos stades doit immédiatement cesser. L’agression physique des personnes et la destruction de biens publics sont intolérables et inacceptables. J'en appelle à la responsabilité de tous ! L’Etat saura, avec fermeté, prendre les siennes », a-t-il écrit.
TRAFIC DE PASSEPORTS DIPLOMATIQUES NOS DEUX DÉPUTÉS CHERCHENT « DÉSESPÉRÉMENT » AVOCATS
Presque un mois après la levée de l’immunité parlementaire des députés Boubacar Biaye et El Hadj Mamadou Sall, l’action publique tarde toujours à être déclenchée. Autrement dit, les deux présumés faussaires ne sont pas encore convoqués et entendus à la Police ou à la Gendarmerie pour que soit élucidée cette scandaleuse affaire. En tout cas, nombreux sont les observateurs qui se demandent pourquoi l’enquête n’a pas fait l’objet d’un traitement « fast-atrack » ? En poussant sa curiosité, « Le Témoin » quotidien a appris que les deux députés Boubacar Biaye et Mamadou Sall cherchent « désespérément » des avocats de confiance. Ou alors, ils attendent que l’on leur trouve de bons avocats « étatiques » dès lors que l’affaire aurait pris une tournure d’Etat. Toujours est-il que Boubacar Biaye et Mamadou Sall n’ont plus donné signe de vie auprès de trois avocats qu’ils avaient déjà constitués dès le début de l’affaire. Cette non constitution d’avocats a-t-elle retardé la procédure policière ? Ou alors ce retard est-il dû à la précampagne en vue des élections locales du 23 janvier 2022 ? Une chose est sûre : qu’il pleuve ou qu’il neige, qu’il Corona ou qu’il Ebola, les deux parlementaires répondront à la justice dès que leur immunité aura été levée.
LOCATION LA CAUTION DE GARANTIE NE PEUT DÉPASSER 2 MOIS SELON LE MINISTRE ASSOME DIATTA
Une caution de location ne doit pas dépasser deux mois de loyers. Ce rappel a été fait hier par le ministre du Commerce et des PME Aminata Assome Diatta. Dans un communiqué, elle fait état de nombreuses complaintes de locataires et associations de consommateurs qui renseignent que des bailleurs et courtiers exigent une caution et une avance de loyer supérieures à deux (2) voire quatre (4) mois. Ainsi, le ministre du commerce et des PME s’est appuyé sur le décret n*77-527 du 23/06/1977 relatif au montant du loyer à usage d’habitation qui stipule à son article 7, alinéa 3 que le montant du cautionnement et des loyers à verser d’avance à titre de garantie ne peut excéder une somme correspondant à deux (2) mois de loyer. À ce titre, le ministre rappelle que les bailleurs et commissionnaires de bailleurs sont tenus au respect strict des dispositions réglementaires susvisés sous peine de poursuites judiciaires devant le tribunal de grande instance. Selon Assome Aminata Diatta, les services compétents de l’État, chacun en ce qui le concerne, veilleront particulièrement à l’application de la réglementation sur le loyer. On attend de voir !
BUDGET DEFENSE ET SECURITE LE FORUM CIVIL VEUT PLUS DE TRANSPARENCE ET DE REDEVABILITÉ *
Face à la montée du péril terroriste, il faut plus de transparence et de Redevabilité sur les budgets de défense et de sécurité*. C’est la conviction de Birahim Seck. Le coordonnateur du Forum civil a interpelé le président de la République dans ce cadre. « Monsieur le président de la République, le plaidoyer pour l'Afrique, s'il n'est pas basé sur la transparence, risque de fragiliser votre mandat à l'Union Africaine. Les dépenses militaires des États doivent être encadrées par la transparence et la redevabilité. L'audit des marchés de la défense au Niger en est un parfait exemple. Il ne s'agit pas seulement d'un problème "de déficit autour de 3%" mais plutôt un problème de transparence et de redevabilité sur les montants injectés dans le secteur de la défense et de la sécurité » a souligné Birahim Seck. « Vous avez dit que "face à la monté du péril terroriste, il nous faut plus de flexibilité budgétaire pour permettre à nos pays de se donner les moyens d’assurer un minimum de défense nationale". Il faut aussi plus de transparence et une évaluation conséquente des dépenses injectées dans le secteur de la défense et de la sécurité. Le Mali aussi a souffert des affres de l'opacité et du détournement des deniers consacrés à la défense et à la sécurité. Monsieur le président de la République, nous attendons de votre mandat, l'audace dans les actions de l'Union africaine pour la Transparence et la Redevabilité dans les dépenses de défense et de sécurité pour faire face au péril terroriste. Ainsi, nous vous encourageons à mener une lutte contre la surfacturation, le clientélisme, la corruption et les détournements sur les budgets des armées africaines. Nous vous proposons aussi d'aider à vulgariser l'indice de gouvernance des dépenses de sécurité et de lutter contre l'opacité des contrats de défense. Nous vous proposons enfin de lutter contre l'opacité des Conventions de financement » conclut Birahim Seck.
AIR SÉNÉGAL CRITIQUÉ
S’il y a quelqu’un qui est dépité par Air Sénégal, c’est la députée libérale Mame Diarra Fam. Hier lors du vote du budget du ministère des Transports aériens et du Tourisme, elle a exprimé son dégout contre la compagnie nationale. La députée, devant le ministre Alioune Sarr, a soutenu que prendre la compagnie Air Sénégal pour aller à Milan est une véritable galère. « Je ne suis pas fière d'Air Sénégal. La commodité et l'inconfort règnent dans les avions d'Air Sénégal via les vols qui vont à Milan. Les Modou-Modou souffrent. Voyager à bord d'Air Sénégal, c'est comme si nous sommes dans un wagon express. Pour les avions qui vont à Milan, comme quelqu'un qui va au marché Thiaroye, contrairement à ceux qui vont à Paris. Ceux qui voyagent en 1ère classe attendent trop de temps pour récupérer leurs bagages parce qu'ils sont paquetés à l'arrière de l'avion », a dénoncé la députée. Le Dg d’Air Sénégal, Ibrahima Kane, appréciera…
HOPITAL FANN LA FONDATION SONATEL INAUGURE UNE MAISON DES ACCOMPAGNANTS
Le service de Neurologie de l’hôpital Fann dispose désormais d’une maison dite des Accompagnants. Ce fleuron inauguré hier a été financé, construit et équipé par la Fondation Sonatel. Il a été inauguré ce mardi 07 décembre 2021 par le Ministre de la Santé et de l’Action Sociale, Monsieur Abdoulaye Diouf Sarr, en présence du Directeur Général de la Sonatel, Monsieur Sékou Dramé. Le complexe d’accueil, pensé et conçu pour des conditions de séjour alliant confort et quiétude, est composé de 8 grandes chambres climatisées de 40 m² avec salle d’eau intégrée d’une capacité totale de de 32 lits. Il dispose également d’une cuisine équipée d’une buanderie, des lieux de culte (mosquée et chapelle), avec espace pour ablutions, d’un pôle administratif composé de 2 bureaux de 12 m², d’une salle de réunion de 40 m² et d’une grande cour centrale, lieu de détente et d’échanges avec les professionnels. Un gîte fonctionnel et accueillant qui permettra de rapprocher les populations de leurs parents hospitalisés dans un cadre serein et chaleureux. D’un coût de 200 millions, la construction et l’équipement de ce centre d’accueil ont été entièrement financés par la Fondation Sonatel. Ici au Sénégal, un patient est souvent accompagné par un ou des parents. Ils assistent leur malade hospitalisé jour et nuit pour tous les besoins du traitement. Le plus souvent, les accompagnants des patients hospitalisés n’ont pas de cadre d’accueil et d’hébergement dans les structures sanitaires de ce pays en cas de séjour prolongé.
UNIVERSITE DE BAMBEY DEUX POLICIERS SÉQUESTRÉS PAR LES ÉTUDIANTS
Deux policiers ont été séquestrés à l'université Alioune Diop de Bambey par les étudiants. En effet selon Seneweb, ces membres du détachement du Gmi n'étaient pas en service, au moment de leur capture. Au cours de leur mouvement d'humeur, les étudiants ont identifié les deux policiers en tenue civile qui vaquaient librement à leurs occupations. Les « bérets rouges » seront appréhendés sur la voie publique avant d’être conduits dans l'université Alioune Diop de Bambey. Dans le campus, les étudiants ont séquestré les deux "otages", d'après une source autorisée de Seneweb. Plus tard, l'affaire inédite s'est ébruitée, puis des pourparlers ont été entamés pour arrondir les angles. En effet, les étudiants avaient exigé que leurs camarades interpellés soient libérés avant qu'ils puissent livrer les deux policiers séquestrés. Une autorité officiant au niveau du Crous de l’université a participé à la médiation entre la police et les étudiants. Ainsi, les éléments du commissariat urbain de cette ville ont libéré les cinq étudiants interpellés, en contrepartie des deux policiers séquestrés.
UNIVERSITE DE BAMBEY L’ÉTUDIANT IBRAHIMA NDIAYE EST DÉCÉDÉ D’UNE MALADIE HÉPATIQUE
Restons à l’université de Bambey pour dire que l’étudiant Ibrahima Ndiaye, décédé le mardi 30 novembre dernier, est mort d’une maladie hépatique avec défaillance multicérébrale. Ce sont les conclusions de l’autopsie rendue disponible hier. Ce décès avait soulevé une vive tension dans ce campus situé dans la région de Diourbel. Il était survenu au moment venait d’être révélée une intoxication alimentaire qui avait touché plusieurs dizaines d’étudiants. Les camarades de Ibrahima Ndiaye exigeaient une autopsie de son corps pour savoir si son rappel à Dieu n’était pas dû à ce fameux repas incriminé et servi au restaurant Europe. Le certificat de genre de mort a été délivré par le Dr Ahmadou Bamba Guèye de l’hôpital Le Dantec. Il parle d’une maladie hépatique avec défaillance multicérébrale. L’étudiant kaolackois avait été pourtant reçu par le service médical du CROUS le 18 novembre dernier. Cependant, il avait préféré rentrer chez lui alors qu’il était attendu pour des soins supplémentaires dans les 48 heures qui suivaient...