KEEMTAAN GI – TOTALITARISME
A n’en pas douter, le Chef nous fait marcher à la baguette. Depuis quelque temps, il a interdit à ses sujets que nous sommes de protester. Et gare à celui qui oserait passer outre. Il surveille nos moindres gestes et faits sur les réseaux sociaux où il est interdit d’éternuer. On se croirait en plein dans le célèbre roman « 1984 » de Georges Orwell. La liberté d'expression n’existe plus. Toutes les pensées sont minutieusement surveillées et d’immenses affiches sont placardées dans les rues, indiquant à tous que « Big Brother vous regarde ». Ça ne ressemble pas à un petit pays qui se nomme Sénégal ? Pauvre Guy Marius Sagna ! Cueilli comme un dangereux terroriste dans le Pakour à Kolda pour être acheminé à Dakar. Déployer tous ces moyens de l’Etat en termes d’hommes et de logistique ! Non, l’activiste doit être un homme extrêmement dangereux et membre d’Ansar Dine pour bénéficier d’un tel traitement. Son crime ? Un insolite post sur la Gendarmerie. « La nouvelle devise de la Gendarmerie sénégalaise : déshonneur et parti à la place d’Honneur et Patrie » Rien que ça ! D’ailleurs, il est désormais interdit de narguer le pouvoir. Pendant donc qu’ils sont en pleine chasse d’activistes, un dangereux criminel de notre économie vague tranquillement à ses activités politiques. Et il a fallu une bronca pour que ces messieurs sortent de leur torpeur en demandant au Parlement de lever l’immunité de deux députés faussaires et grands voyous. Un Parlement dont, il est vrai, le Président connaît bien les histoires de passeports… L’autre scandale doit être aussi élucidé. Le Chef, né après les indépendances et chez qui on décelait une certaine lucidité, est malheureusement comme les autres. Une marionnette des grandes puissances ou au service de la « Françafric ». Il aurait enrichi un sorcier blanc de 875 000 euros (environ 574 millions de francs CFA). Ah, le veinard ! Vrai ou faux ? En tout cas, c’est le silence radio au Palais où l’on peaufine certainement des stratégies pour cacher la nudité du Roi. Vive le Roi, le Roi est nu ! KACCOOR BI
NOTATION LOCALE/ ABDOULAYE DAOUDA DIALLO FELICITE PAR MACKY SALL
Sur la question liée à la résilience de l’économie nationale et de l’exemplarité de la gestion budgétaire et financière, le président de la République s’est félicité de la première notation financière en monnaie locale de l’Etat du Sénégal, effectuée par le Cabinet Bloomfield Investissement. C’est ce que nous apprend le communiqué du Conseil des ministres. On y apprend que le Chef de l’Etat a adressé ses félicitations au Ministre des Finances et du Budget et à ses services compétents pour les résultats notables réalisés par le Sénégal afin d’asseoir une gouvernance budgétaire et financière de qualité, conforme aux priorités nationales et aux engagements du Sénégal à l’échelle communautaire et au niveau international. Après quoi, le Président de la République a demandé au Gouvernement, en perspective de la prochaine session budgétaire : (i) de poursuivre les efforts de rationalisation des charges de fonctionnement de l’Etat et de promotion de l’investissement productif et du secteur privé ; (ii) d’améliorer l’efficacité et la performance des politiques publiques dans le but d’asseoir la culture de résultat.
RENTREE SCOLAIRE ET UNIVERSITAIRE
Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Président de la République a évoqué la rentrée scolaire et universitaire 2021-2022. A ce sujet, après avoir souhaité une bonne rentrée scolaire et universitaire à toute la communauté éducative du Sénégal, il a exhorté le Gouvernement, les enseignants, les étudiants, les apprenants, les parents d’élèves, les personnels administratifs et techniques, à renforcer en permanence la stabilité, la qualité et l’excellence de notre système éducatif, d’enseignement supérieur et de recherche. Par ailleurs, le Chef de l’Etat a félicité le corps enseignant, à l’occasion de la célébration, le 05 octobre 2021, de la journée mondiale des enseignants. Il leur réitère ses encouragements et son soutien.
REGULATION DES TRANSPORTS INTERURBAINS
Restons toujours en Conseil des ministres. Macky Sall a souhaité la nécessaire régulation du fonctionnement des transports interurbains et de la gestion préventive des accidents de la route. Sur ce point, ol a demandé, au Ministre en charge des Transports terrestres, qui n’est autre que son beau-frère, d’accentuer la mise en œuvre de mesures préventives visant à renforcer la sécurité routière, à travers la régulation des horaires de fonctionnement des transports interurbains et l’accélération du renouvellement de parcs de transport, tout en veillant à l’application immédiate des nouvelles dispositions contenues dans la révision du Code de la route dès son adoption par l’Assemblée nationale.
TRANSHUMANCE LE MAIRE AMADOU DIARRA RECOMPENSE
La transhumance a toujours une bonne côte chez Macky Sall. Le maire de Pokine Nord, Amadou Diarra, qui avait transhumé pour rejoindre l’APR en mai dernier sous le coaching du maire de Pikine Abdoulaye Thimbo (oncle du président de la République !) a été récompensé. Dans le sillage, l’ex responsable du Parti démocratique sénégalais avait été reçu en grandes pompes au palais par Macky Sall. Amadou Diarra, présenté comme un « expert en décentralisation et en droits humains » (ah bon ?) a été nommé hier en Conseil des ministres Président du Conseil d’Orientation du Fonds de Solidarité nationale. Et pourtant lors de déclarations précédentes, il avait clairement indiqué qu’il n’allait jamais rejoindre l’APR et que pour les locales, le parti présidentiel serait en face de lui. La parole des politiciens a-t-elle encore de la valeur dans notre pays ?
NOUVELLES NOMINATIONS
Mme Nafissatou FALL, Professeur de l’Enseignement secondaire, précédemment Inspecteur technique, est nommée Inspecteur des affaires administratives et financières au Ministère de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants, poste vacant. Mme Dié Marie FAYE, Professeur de l’Enseignement secondaire, est nommée Inspecteur technique au Ministère de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants. Mme Diéguy DIOP, Juriste, est nommée Directrice de la Promotion des Droits et de la Protection des Enfants, en remplacement de Monsieur Niokhobaye DIOUF, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
DIEUPPEUL-DERKLE LA COALITION BBY INVESTIT ABOUBACAR SADIKH BEYE COMME TETE DE LISTE MAJORITAIRE
BBY de Dieuppeul-Derklé a investi hier Ababacar Sédikh Bèye comme tête de liste majoritaire pour les locales de janvier 2022. Le coordonnateur de la commune de Dieupeul-Derklé de l’Alliance pour la République a été plébiscité. Les partis, forces politiques et citoyennes composant la coalition présidentielle ont estimé que le choix approprié est celui du directeur général du Port autonome de Dakar et non moins responsable politique de Dieuppeul Derklé. Il est investi comme tête de liste majoritaire pour les prochaines élections territoriales de janvier 2022. Le choix de Ababacar Sadikh Bèye est justifié, selon la coalition Benno Bokk Yakaar, par sa présence sans relâche aux côtés des populations de la commune de Derklé, par le fait également, qu’il soit un digne fils de la localité.
ABOUBACAR SADIKH BEYE «JE TENDS LA MAIN A TOUTES LES FORCES VIVES… »
Prenant la parole après la déclaration commune des partis de la coalition Benno Bokk Yakaar, le directeur général du Port, s’est dit ému pour cette confiance portée sur lui. « C’est un grand jour pour la commune de Dieuppeul-Derklé. C’est le début d’une histoire politique pour notre commune et pour une génération », a-t-il déclaré. Pour Aboubacar Sadikh Bèye, l’objectif, c’est de faire de la localité, un lieu émergent. Ainsi, il dit accepter sans réserve cette investiture pour les prochaines élections territoriales. « Je prends cette cérémonie comme un sacerdoce. Cependant, il nous faut mettre en place un conseil municipal qui sera une équipe nationale de Dieuppeul Derklé et faire preuve de générosité et de don de soi », ajoute le responsable de l’Apr. L’essentiel, pour le directeur général du Port autonome de Dakar, est de fédérer toutes les forces de la commune en tendant la main à toutes les forces vives. « Je reste persuadé que tous unis, nous y arriverons ensemble. Je tends la main à tout le monde. D’ailleurs, nous tenons à engager l’opération « Dieulé » pour impliquer tous ceux qui peuvent être utiles à la commune. Nous voulons accompagner et encadrer notre jeunesse pour qu’elle soit composée de champions. Il n’y aura pas d’émergence sans l’émergence des localités. Le chantier est énorme, mais ensemble, nous atteindrons notre objectif » a exhorté Aboubacar Sadikh Bèye. La coalition s’engage à adopter sans réserve et à soutenir totalement l’équipe municipale qui sera mise en place pour l’intérêt de toute la communauté de DieuppeulDerklé.
MISS WORLD PENDA SY UNE INSULTE A LA...BEAUTE !
Agée de 24 ans et originaire de Tambacounda, la demoiselle Penda Sy a été élue, plutôt sélectionnée, Miss Sénégal 2021. Cette étudiante en Master-Comptabilité à l’Iam va représenter le Sénégal à l’élection Miss-Univers qui va se tenir à Puerto Rico. Ce sera au mois de décembre prochain. Hier, les membres de la rédaction du « Témoin » a écarquillé les yeux après avoir reçu plusieurs photos de la miss Penda Sy. Des prises de vue sous plusieurs angles pour saisir et convaincre. A l’issue d’une longue délibération qui a failli retarder notre bouclage, la note suivie d’une mention est ainsi tombée : Vraiment…vraiment le Sénégal pouvait choisir mieux ! Car, notre Penda nationale est tout sauf belle et charmante. Même le sourire forcé sur l’une des photos semble aggraver l’infraction. Ou alors le délit d’outrage à…beauté. Il est vrai, la beauté c’est comme la couleur, elle est subjective ! D’ailleurs, aucune reine de beauté n’a fait l’unanimité au sein de son jury. Mais cette Penda-là, elle va essuyer des moqueries et des désapprobations voilées dans les salons dakarois de beauté. Tiens ! Le comité Miss-Sénégal a volé au secours de la très « charmante » Penda Sy à travers un communiqué pour justifier son choix. « Un casting digital a permis de sélectionner la candidate nationale » y lit-on d’emblée. « Après un casting qui a vu la participation de plus de 100 candidates issues du Sénégal et de la Diaspora, le comité miss Sénégal nouvelle version a finalement porté son choix sur Mademoiselle Penda Sy qui présente tous les critères d’éligibilité tels que voulus par le comité mondial Miss World 2021 : 1,72 m au minimum, célibataire sans enfant, moins de 24 ans, bilingue français-anglais, teint naturel, disposant d’excellentes qualités et conditions physiques, casier judiciaire vierge, copie passeport valide pendant la période de sélection etc. » expliquent les membres du jury. Dans ce cas alors, « Le Témoin » retire ses propos ci-dessus…
OUEST-FOIRE LE MEURTRIER DE BAYE NGALGOU NDIAYE INCULPE ET ENVOYE EN PRISON
L’affaire connaît un nouveau rebondissement. En effet, selon les informations de Dakaractu, « Mamadou Ndiaye, le présumé meurtrier de l’automobiliste Baye Ngalgou Ndiaye à Ouest Foire suite à une vive altercation, a été inculpé ce mercredi par le juge du 8ème cabinet pour assassinat. Cela après son face à face avec le juge de ce matin », comme l’avait annoncé Dakaractu. Après son inculpation par le juge, le présumé meurtrier Mamadou Ndiaye a passé hier sa première nuit en prison. Pour rappel, le meurtre de Baye Ngalgou Ndiaye a eu lieu au quartier Ouest Foire dans la nuit du vendredi 01er au Samedi 02 Octobre 2021 suite à une vive altercation qui a opposé les deux protagonistes au niveau de l’intersection qui mène vers la Brioche Dorée de Ouest Foire…
KEEMTAAN GI - ECHEC PATENT
Mais qu’ont-ils donc à fuir le pays ? Pourquoi cette si pressante envie d’un ailleurs plus sûr ? Manifestement, ils sont en train de détaler comme des lièvres pris entre deux feux. Ce, alors qu’on leur promet des emplois et que le Chef se met en quatre pour les rendre fortunés. Les voilà donc qui désertent ce doux pays comme si la peste s’y était déclarée. Et pourtant, à chaque Conseil des ministres, le Chef ne cesse de leur servir des bonbons tout en insistant auprès de ses ministres pour que les friandises qu’il distribue parviennent à leurs destinataires. C’est à dire à « sa » jeunesse. A ces jeunes gens d’ailleurs, il disait les avoir compris après la grande révolte de mars dernier. Mais à l’évidence, ce sont « ses » jeunes qui ne le comprennent pas. Eux qui ont la chance de vivre dans un si beau pays où on l’on promet des milliers d’emplois en plus du rêve d’en faire une terre de jouissance. S’ils l’avaient compris comme il dit les avoir compris, sûr qu’ils ne prendraient pas le large. Lundi dernier, 700 migrants dont des Sénégalais étaient ainsi arrivés sur l’île italienne de Lampedusa. Et bien avant le Magal, pas un seul jour sans que les médias n’annoncent l’arrestation de jeunes tentant de prendre la mer pour l’Eldorado européen. Pendant que d’autres échappent à la vigilance des policiers ou gendarmes pour la grande aventure au péril de leur vie. Des centaines d’hommes, de femmes et d’enfants, entassés dans des bateaux de pêche, pirogues et autres embarcations de fortune qui nous rappellent le sinistre commerce d’esclaves. Des images insoutenables qui continuent de défiler dans les télévisions du monde et qui résument l’échec des dirigeants d’une partie du continent. Un drame qui se joue, malheureusement, face à l’indifférence des autorités africaines, sénégalaises en particulier, qui peinent à répondre aux aspirations d’une jeunesse désabusée de voir des politiciens et autres personnes sortis du néant accumuler des fortunes qui dépassent l’entendement. Fautil s’étonner, dans ces conditions, que cette jeunesse ne voie son avenir que sur les routes et océans de l’émigration clandestine. Il nous faut repenser la politique de l’emploi. Ces milliers de jeunes qui fuient le pays résument l’échec de ces politiques pensées à la va-vite pour répondre à des urgences. KACCOOR BI
TOUKI
A peine revenu d’Ethiopie, où il était allé prendre part à l’investiture du Premier ministre Abiy Ahmed, le président de la République s’apprête encore à reprendre les airs. Cette fois-ci il doit se rendre à Dubaï où il va présider, le 13 octobre prochain, la journée du Sénégal dans le cadre de l’Exposition universelle qui se tient justement à Dubaï. Pour rappel, lors de l’exposition universelle de Shanghai, la journée du Sénégal avait été présidée par l’alors ministre du Commerce, M. Amadou Niang, que le président Abdoulaye Wade avait envoyé le représenter. Mais, pour Macky Sall, aucun événement n’est trop petit surtout quand il se tient dans un Emirat du Golfe persique avec possibilité d’approcher les princes qui y gouvernent ! Rappel encore : avant l’Ethiopie, le président Sall s’était rendu à New York pour prendre part à l’Assemblée générale des Nations unies. Depuis qu’il a acheté un nouvel avion à 60 milliards de francs, nul ne peut plus le retenir au Sénégal !
ME WADE OFFRE « L’HEBERGEMENT » A DAKAR A CONDE
L’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade, a encore affiché son amitié à l’endroit du dirigeant guinéen Alpha Condé renversé le 05 septembre dernier par les militaires avec à leur tête le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya. Dans une note de sa cellule de communication, le leader du Pds dit être prêt à mettre à la disposition de l’ancien homme fort de Conakry sa maison sise sur la Corniche ouest, à Dakar, pour un retrait momentané. « Si vous souhaitez, à un moment ou un autre, un retrait momentané de réflexion, sans vous couper de votre base, je mets à votre disposition la maison que j’occupe actuellement à Dakar, en bordure de mer, à une heure d’avion de Conakry. Je dois la libérer incessamment pour retourner à ma maison familiale du Point E dont la réfection est quasiment terminée», a-t-il dit. L’ancien président libéral est d’ailleurs convaincu que son successeur Macky Sall «n’y verra pas d’inconvénient».
ME WADE/CONDE, UNE RELATION SOUTENUE
Entre Macky Sall et Alpha Condé, tout le monde connaît la détestation qui existe. Mais entre le prédécesseur de Macky Sall, en l’occurrence Me Abdoulaye Wade et Alpha Condé, c’est vraiment « du mbourou ak sow ». L’on se souvient du fameux voyage à Conakry de Me Wade en février 2019 à quelques jours de l’élection présidentielle boycottée par le PDS. Ce après que Me Wade avait demandé à ses partisans de boycotter le scrutin et, surtout, de brûler les urnes le jour du vote. Une déclaration qui faisait craindre des tensions. C’est dans un tel climat qu’Alpha Condé avait envoyé à Wade un jet privé le 18 février 2019 pour venir chercher « le grand-frère ». Condé avait alors déroulé le tapis rouge à l’ancien chef d’Etat sénégalais qui était rentré à Dakar le lundi 20 février. « Je ne dirai rien. Ça ne regarde que moi » avait déclaré Wade à la presse curieuse d’avoir des explications sur son séjour mystérieux à Conakry. En tout cas, il était revenu tout doux et mielleux de son séjour chez Condé en arrêtant toute hostilité notoire contre Macky Sall qui sera réélu tranquillement réélu au 1er tour. L’heure du renvoi d’ascenseur a-t-elle sonné pour Wade ?
DISSOLUTION DU COMITE DE SUIVI DE FORCE COVID 19
Le Comité de suivi de la mise en oeuvre des opérations du « FORCE COVID 19 » est dissout, sur décret présidentiel. «Les archives, les biens meubles et immeubles, les véhicules, ainsi que le matériel mis à la disposition du Comité de Suivi de FORCE COVID -19, sont transférés au Secrétariat général de la Présidence de la République», lit-on dans le décret. Le président de la République, Macky Sall, avait pris le décret n°2020-965 portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Comité de suivi de la mise en œuvre des opérations du Fonds de riposte et de solidarité contre les effets du Covid-19), appelé Force Covid19 pour une enveloppe de 1000 milliards de FCFA. Le but de ce Fonds était d’appuyer des secteurs de l’économie touchés par la pandémie. Le comité de suivi, présidé par le général de division François Ndiaye, avait présenté, en juillet dernier, son rapport d’activités au chef de l’Etat qui avait salué ’’un travail intense de terrain’’. Hélas, les manquements notés dans la gestion du fonds au niveau de certains ministères n’avait pas été suivie de sanctions comme le souhaitait la société civile. En outre, le travail du général François Ndiaye et Cie n’a jamais été rendu accessible au grand public. Et l’on viendra nous parler de transparence après cela...
AUDITION DE KILIFEU ET SIMON LES ACTIVISTES CONTESTENT LES INFRACTIONS QUI LEUR SONT IMPUTEES
Comme révélé en exclusivité par le Témoin, les activistes Kilifeu et Simon ont été auditionnés hier par le juge du 2ème cabinet. Arrêtés le 15 septembre dernier pour trafic de migrants et tentative de trafic de migrants, entre autres délits retenus contre eux, les activistes Kilifeu et Simon ont contesté ces charges selon l’un de leurs avocats, Me Moussa Sarr. Ce dernier, refusant d’exposer les détails des auditions, a révélé que Simon et Kilifeu, entendus hier matin pendant plus de 6 heures sur le fond de l’affaire, ont contesté les infractions qui leur sont imputées. « Les auditions se sont passées dans d’excellentes conditions. Mes clients ont répondu à toutes les questions. Ils ont contesté les infractions qui leur sont imputées », a-t-il seulement indiqué. A l’en croire, à la suite des auditions, le pool des avocats a introduit des demandes de mise en liberté provisoire pour les deux activistes. Selon Me Moussa Sarr, la justice va rendre sa décision d’ici la semaine prochaine sur ces demandes. Au regard du dossier, conteste-t-il, les infractions retenues contre ses clients ne reposent sur aucun fondement juridique pertinent. D’après l’avocat, il s’agit tout simplement d’une volonté de les retenir en prison. Alors que ces infractions n’ont aucun rapport avec les faits de l’espèce.
DEVANT LE JUGE KILIFEU CRAQUE ET FOND EN LARMES
Bien que nous détestions et condamnions les arrestations et auditions tous azimuts, restons quand même dans ce registre ! De mémoire de juge, jamais une audition n’avait provoqué autant d’émotion que celle de Kilifeu. Pour preuve, « Le Témoin » quotidien a appris avec tristesse que Landing Mbissane Seck alias Kilifeu a craqué avant de fondre en larmes dès les premières questions du juge. Il est vrai, notre rappeur a courageusement contesté les infractions qui lui sont imputées. Mieux, il s’est très bien défendu avec forces détails pour justifier ce qu’il qualifie d’arrestation arbitraire. Justement, c’est là où il a pleuré dès lors que son emprisonnement aurait provoqué des dégâts collatéraux au sein de sa famille «car depuis mon arrestation, ma fille mineure refuse de s’alimenter correctement…» a déclaré Kilifeu devant le juge d’instruction.
SNHLM LA GESTION DU DG MAMADOU DIAGNE SY MBENGUE DENONCEE ENCORE
La SNHLM serait gérée comme une boutique. Si l’on se fie aux déclarations du collège des délégués, Mamadou Diagne Sy Mbengue, le Dg, serait en train de faire les pires conneries que l’entreprise ait connues dans son histoire. La section CNTS/SNHLM soulève d’abord une question d’affectation arbitraire d’agents. « Depuis quelques temps, le Directeur général, Mamadou Diagne Sy Mbengue a pris de manière arbitraire des décisions d’affectation ou de mutation des agents en violation des dispositions de la convention nationale interprofessionnelle du 30 décembre 2019. Nous avons constaté que les décisions sont prises sans le consentement des agents affectés et qu’aucune clause de mobilité n’est prévue à travers leur décision d’embauche » soulignent les délégués. Ces derniers d’ajouter que « pire encore, toutes les décisions d’affectation visent dans le dispositif, la convention nationale interprofessionnelle du 30 décembre 2019. De telles décisions n’ont aucun fondement juridique ; car elles sont en porte à faux des dispositions de la convention visée. Le Directeur général, Mamadou Diagne Sy Mbengue, et ses complices : Modibo Sarr, Secrétaire général, Ouzamatou Chitou, Directrice des ressources humaines, sont pris en flagrant délit, en donnant main forte aux décisions prises qui mettent en péril la paix sociale et la vie de l’entreprise. Les personnes mutées, sont des femmes mariées, recrutées pour servir à Dakar. Elles ont leur famille à Dakar. Leur seul tort, c’est de refuser de renoncer à leur dignité, de dire non à la mauvaise gestion sans précédent de la société, de réclamer le traitement équitable des agents et le respect de l’accord d’établissement violé par les autorités de la SN HLM. A l’origine des affectations, la réclamation de réparer une injustice sur le traitement salarial et certains avantages accordés de manière discriminatoires à certains agents ».
SNHLM LA GESTION DU DG MAMADOU DIAGNE SY MBENGUE DENONCEE ENCORE (BIS)
Le second grief soulevé contre le maire de Tivaouane est relatif à un faux et usage de faux dans la gestion de la SN HLM. En effet, selon les délégués, « la mise en place du nouvel organigramme de la société révèle de la part de Sy Mbengue des pratiques administratives nébuleuses et inquiétantes. En effet, Monsieur Sy Mbengue a sollicité l’accord du Conseil d’Administration pour valider un organigramme réalisé dans le cadre d’une réorganisation supposée de la société mais, après avoir obtenu l’aval du Conseil d’Administration, la grande surprise choquante est de constater le déploiement d’un organigramme différent surchargé de nouveaux postes non prévus. La raison fondamentale, c’est la patrimonialisation de la SN HLM par le recrutement massif de parents et clients politiques ». Plus grave encore, soutiennent les délégués, Sy Mbengue aurait recruté un chauffeur payé par la SN HLM mais qui serait au service de sa famille. Nous sommes dans quel pays ? Pauvre Sénégal ! concluent les délégués de la section CNTS de la SN HLM