Dakar, 6 août (APS) – La pandémie de Covid-19 est toujours un sujet de préoccupation dans les quotidiens, lesquels rendent également hommage au maire de Démette Abdoulaye Elimane Dia, décédé jeudi à Dakar.
Sur le front de la Covid-19, Source A note que ’’le mal ne faiblit pas’’ et que ’’la situation est largement hors de contrôle’’.
Au total, 811 nouvelles contaminations au Covid-19 et 18 décès liés à la maladie ont été rapportés jeudi par le ministère de la Santé et de l’Action sociale. Depuis le 2 mars 2020, le Sénégal a enregistré 65333 cas dont 49243 guéris, 1441 décès et 14657 patients sous traitement dans les centres dédiés ou à domicile.
Dans le journal L’Info, la major de la Clinique Suma Assistance, demande aux Sénégalais de prendre conscience de ‘’l’ampleur de la situation’’. ‘’Ce qui se passe actuellement, ce n’est pas un jeu, ce n’est pas un film, c’est une réalité qui est là. Ce sont nos parents, nos frères et sœurs qui en meurent’’, dit Ndèye Fatou Dieng.
Dans le cadre de la gestion de la pandémie, Lii quotidien s’intéresse à la capacité litière et fait état d’un ‘’maillage progressif’’ du territoire.
‘’Depuis l’apparition du premier cas de Covid-19, le 02 mars 2020, le gouvernement du Sénégal n’a cessé d’évoluer dans sa gestion de la capacité litière. Qui est passée du 02 au 31 mars 2020, de 1 à 14 Centres de traitement des épidémies (CTE) et 12 à 559 lits’’, écrit la publication.
Le Soleil aborde la question de la vaccination et livre tout ce qu’il faut comprendre des vaccins anti-Covid-19, ‘’les bienfaits, protection contre les cas graves et baisse de la virulence du virus ; la prise de doses différentes déconseillée mais tolérée en cas d’urgence ; etc’’.
Le Quotidien se fait de la réaction du ministre, coordonnateur de la Communication à la Présidence sur la plainte contre Dr Babacar Niang, le patron de Suma Assistance, qui avait affirmé que ’’du matériel du public est vendu aux structures sanitaires du privé’’. Le ministère de la Santé avait porté plainte. ’’Pour Seydou Guèye, les propos tenus par Dr Babacar Niang sont suffisamment graves dans le contexte actuel pour ne pas être tirés au clair. Le ministre, coordonnateur de la Communication à la Présidence, s’exprimait hier sur la Rfm’’, rapporte le journal.
Libération aborde l’affaire Lobé Ndiaye, cette vendeuse de pièces détachées, retrouvée morte, et note que trois personnes dont un marabout féticheur sont visés pour assassinat.
Les quotidiens rendent hommage à Abdoulaye Elimane Dia, maire de la commune de Démette, dans le département de Podor (nord), décédé jeudi à matin à l’hôpital Aristide le Dantec, à l’âge de 49 ans.
Opérateur économique, PDG de la Holding Fortunes Capital, Dia était responsable politique de l’Alliance pour la République (APR) et animait un mouvement dénommé Alliance pour le développement et l’émergence de Podor (ADEP).
Le Quotidien salue un ’’Adep(te) des bonnes causes’’. ’’A 9h, les statuts WhatsApp étaient ’’un : +Rip Kaladio !+, +Paix à son âme !+, +Triste !+, +Grosse perte !+… Les émotions sont exprimées par les émoticônes entre pleurs, surprise, douleur. Abdoulaye Elimane Dia, né en 1972, est décédé ce jeudi 5 août 2021 à l’hôpital Aristide Le Dantec, après quelques jours de combat avec l’irrésistible Covid-19 qui a fini par le terrasser’’, écrit le journal.
’’Le Fouta pleure son bienfaiteur’’, dit Walfadjri qui souligne : ’’La nouvelle a fait l’effet d’une bombe et enflammé les réseaux sociaux. Abdoulaye Elimane Dia s’en est allé sur la pointe des pieds, rejoignant son papa aux côtés de qui, il sera inhumé ce vendredi matin, à Oréfondé, dans le département de Matam’’.
Selon L’As, ’’le Fouta perd un de ses plus illustres fils’’. ’’Le destin implacable a encore frappé le Sénégal avec le décès de l’homme d’affaires et maire de Démette, Abdoulaye Elimane Dia dit Kalaadjo. Discret, l’entrepreneur était aussi connu pour ses bonnes œuvres dans le Fouta, surtout dans l’Ile à morphil où il était devenu au fil des années un symbole vivant’’, indique le journal.
PRODUCTION DE SÉRIES : SUR UN AIR DE CENSURE ?
Les organes de diffusion doivent se conformer à la réglementation et exiger un quitus préalablement à toute diffusion de film ou série, plaident des organisations se prévalant de la défense des valeurs morales
Dakar, 5 août (APS) - Les organes de diffusion doivent se conformer à la réglementation et exiger un quitus préalablement à toute diffusion de film ou série, plaident des organisations se prévalant de la défense des valeurs morales, en accord avec la direction de la cinématographie.
Ce plaidoyer fait suite à une audience accordée mardi par le directeur de la cinématographie Germain Coly à l’ONG Jamra et au Comité de défense des valeurs morales (CDVM), sur demande de ces deux organisations.
Dans un communiqué portant sur cette audience, les parties concernées disent avoir plaidé, lors de cette rencontre, "l’exigence, par les organes de diffusion, d’un quitus signé par la direction de la cinématographie avant d’accepter toute diffusion de films ou de séries sur leurs chaînes de télévision ou en public".
Ils rappellent que cette mesure est conforme à l’arrêté 004003/MC/DCI portant composition et organisation de la Commission nationale de contrôle et de classification de films cinématographiques.
L’ONG Jamra était représentée à cette audience par Mame Mactar Guèye, et ses partenaires du CDVM de l’ONG "Daral Qurane" par Adama Mboup.
Ils étaient venus faire part au directeur de la cinématographique de leurs "préoccupations relativement aux dérives audiovisuelles récurrentes, à l’actif de certains producteurs de séries télévisées, dont certaines séquences heurtent régulièrement la sensibilité de l’opinion publique".
Cette rencontre fait suite à une déposée par ces organismes de défense des valeurs morales auprès de la direction de la cinématographie, suite aux "dérives récentes" qu’elles disent avoir constaté dans la production et la diffusion de films jugés "en déphasage avec nos valeurs culturelles".
Jamra et ses partenaires ont réitéré, à cette occasion, leur confiance à l’endroit de la direction nationale de la cinématographie, dont "l’importance de la mission dans la protection de nos valeurs n’est plus à démontrer".
Ils disent toujours compter sur "la perspicacité des services de cette structure de veille, pour passer au crible les produits audiovisuels qui (…) font ouvertement la promotion de contre-valeurs".
Aussi les organisations concernées ont-elles exprimé à la direction de la cinématographie "leur satisfaction de voir le cinéma sénégalais constituer, dans le département de la culture, le secteur le plus doté en textes législatifs et réglementaires, rehaussé par la performance d’un registre cinématographique national d’identification, à l’image de la base de données de l’état civil".
Elles ont "salué à sa juste valeur la mission avant-gardiste de la direction nationale de la cinématographie dans la sauvegarde, en amont, de nos valeurs socio-culturelles et dans le maintien de la performance de l’industrie cinématographique sénégalaise".
Les organisations concernées déplorent toutefois qu’une "nouvelle génération de producteurs s’active depuis un certain temps à créer des séries qui ne cessent de défrayer la chronique en suscitant de vives indignations dans l’opinion, relativement à leur excessive tendance au libertinage attentatoire à nos bonnes mœurs".
Le directeur de la cinématographie, Germain Coly, rappelant les dispositions législatives et réglementaires en vigueur dans le secteur du cinéma, a invité producteurs et réalisateurs au respect de la loi sur les autorisations de tournage.
"Il ne sera désormais toléré aucun tournage de film sans autorisation", a réaffirmé M. Coly, dans les propos rapportés par le communiqué.
Dans ce sens, il invite les producteurs et réalisateurs à déposer leurs dossiers de demande de tournage à la direction de la cinématographie au moins un mois avant le début du tournage.
La direction de la cinématographie avertit qu’elle peut s’opposer au tournage de tout film ou série dont le contenu du scénario compte des séquences "susceptibles de porter atteinte" à l’ordre public, à la sécurité nationale (prises de vues de zones classées "secret défense") ou aux bonnes mœurs.
"Le cas échéant, l’autorisation de tournage pourrait être légalement refusée par la direction de la cinématographie. A moins que le scénario incriminé soit remanié", fait valoir le directeur Germain Coly.
Il rappelle que le non-respect de la loi est passible de sanction pouvant aller de l’amende financière au retrait du produit.
"En cas de violation de ces dispositions légales (…) il sera procédé, en partenariat avec les forces de sécurité publique, à la saisie du matériel de tournage et des négatifs, assortie d’une amende de 3 à 10 millions de F CFA, pour le long-métrage ou la série. Et de 1 à 5 million de F CFA pour le court métrage", précise-t-il.
La direction de la cinématographie, l’ONG Jamra et le Comité de défense des valeurs morales ont convenu de tenir des rencontres régulières en vue de continuer à échanger "sur les problématiques du secteur".
Ils espèrent de cette manière apporter des solutions en amont aux "malentendus qui ne peuvent manquer de surgir entre les acteurs de l’industrie cinématographique et audiovisuelle et ceux de la grande famille consumériste sénégalaise"
KEEMTAAN GI - MONSTRUEUX !
Il fait doux et bon vivre dans ce charmant pays. En dépit du Covid qui est en train de décimer la population et de l’injonction faite de porter le masque, tout le monde affiche le sourire dans les rues de la capitale, l’épicentre du monstre invisible. La répartie imparable de ces récalcitrants ? On meurt toujours de quelque chose ! Et c’est à croire qu’ils provoquent la mort. Vous avez vu comment ils la narguent sur nos routes ? On a beau tirer la sonnette d’alarme, des chauffards, tout en tenant le volant, jouent avec leurs bijoux de famille, rêvant de leur conquête qu’ils retrouveront à l’autre bout de la ville. S’ils ne tripotent pas leurs téléphones portables. Tant pis pour les morts. On meurt toujours de quelque chose. La santé publique ou la vie des autres, tout le monde s’en tamponne. Rien de grave ne nous arrivera. Dans sa communication pour rappeler à nos compatriotes que nous allons tout droit vers la catastrophe, le gouvernement a assurément du boulot. Il ne peut plus rien faire. Rien ! Ayant lui-même grillé ses cartouches qu’il a allumées au Nord du pays. Il ne faut plus se faire d’illusion. Ce qui manque surtout à ce Gouvernement et à son Chef, c’est la fermeté qui ne s’applique que pour humilier l’opposition. Mais quand il s’agit de l’exercer sur des gens qui nous mènent tout droit à l’hécatombe, le Chef tremble. Dans une vidéo devenue virale, on voit un gouverneur énumérer toutes sortes de manifestations interdites, oubliant volontairement une que tout le monde connait… Et aucune voix autorisée ni de l’Etat encore moins des acteurs de la santé n’ose parler de celle-là... Tous dans leurs petits souliers en attendant le chaos qui se dessine alors pourtant qu’ils savent que nos hôpitaux sont saturés malgré ce qu’ils disent pour nous rassurer. Leur art de la propagande est sans égal. Il a fallu que des chaines étrangères nous montrent toute la misère qui prévaut dans nos hôpitaux devenus des mouroirs pour que nous sachions ce qu’il en est. Bien entendu, parmi les millions de croyants de ce charmant pays, y en a qui respectent la vie de la communauté. Pour les autres, c’est le cadet de leurs soucis. Et tant pis ! KACCOOR BI
MEDIATURE FIN DE MANDAT POUR ME ALIOUNE BADARA CISSÉ
Le médiateur de la République, Me Alioune Badara Cissé, a terminé hier son unique mandat de 6 ans. L’ancien ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur avait été nommé par décret présidentiel à la tête de l’institution le 05 août 2015 pour veiller au bon fonctionnement des administrations de l’État, des collectivités locales, des établissements publics et de tout autre organisme investi de mission de service public. Disposant de pouvoirs d’enquête et de recommandations, le médiateur de la République joue le rôle d’interface et de facilitation entre l’administration publique et l’entreprise. Alioune Badara Cissé épuise ainsi, ce 05 août 2021, six années à la tête de cette institution ayant aussi pour rôle d’apaiser le climat social et de promouvoir les droits de l’homme. Il faut rappeler qu’au mois de mars 2021, dans un climat très tendu avec des manifestations tous azimuts, le médiateur de la République, exerçant son rôle de régulateur et de veille, avait appelé le chef de l’État à s’exprimer devant son peuple pour apaiser les tensions. Une intervention qui avait fini par porter ses fruits. « J’appelle le chef de l’État à écouter son peuple, à parler avec sa jeunesse et à éviter une éventuelle catastrophe qui pourrait être regrettable à plusieurs niveaux. J’ai crié partout qu’il faut qu’on arrête d’avoir un Sénégal à deux vitesses. Un Sénégal à part entière et un Sénégalais entièrement à part, ce n’est pas tenable. Il arrivera un jour où le couvercle sautera et on aura du mal à le rabattre sur la casserole... », avait déclaré le 07 mars dernier ABC. Le nom du nouveau médiateur n’est pas encore connu. Mais il a été avancé en un moment que le choix du président de la République se serait porté sur le magistrat Demba Kandji. L’ex Premier président de la Cour d’Appel de Dakar avait été détaché le 19 mai 2020 auprès de la présidence de la République comme ministre conseiller.
HOSPITALISATION L’ANCIEN MINISTRE ALY HAÏDAR GRAVEMENT MALADE
Depuis trois semaines, l’ancien ministre de l’Environnement, Aly Haïdar, est gravement malade et alité. Interné dans un premier temps dans une clinique privée de DakarPlateau, la santé du patron de l’Agence sénégalaise de la reforestation et de la Grande muraille verte (Asrgm) ne s’est pas amélioré. Cette situation a poussé sa famille à le transférer à l’hôpital Principal avant de la transférer dans une autre clinique. Informé, le président de la République Macky Sall a très vite réagi en donnant des instructions fermes pour dépêcher au chevet de l’honorable Aly Haïdar les spécialistes les plus réputés. Il se dit que même si le cas nécessite une évacuation à l’étranger, le président de la République est prêt à prendre toutes les dispositions nécessaires pour que notre Aly Haïdar national nous revienne en bonne santé. Le Témoin lui souhaite prompt rétablissement !
TOURNEES RELIGIEUSES DR ABDOURAHMANE DIOUF REÇU LE KHALIFE DE MÉDINA BAYE
Le Sénégal de demain ne se fera pas sans Dr Abdourahmane Diouf qui est en entrain de poursuivre sa montée en puissance politique. Ex directeur général exécutif du Club des investisseurs sénégalais (CIS) et ancien porte- parole de Rewmi, Dr Abdourahmane Diouf va lancer son parti politique le 30 octobre prochain. D’où sa longue tournée religieuse auprès des khalifes généraux pour non seulement annoncer la création de sa nouvelle formation politique mais aussi solliciter leur bénédiction. Dr Abdourahmane Diouf alias Ass Diouf, comme l’appellent ses proches, a été reçu, hier, par le khalife de Médina Baye, Cheikh Mouhamadou Mahi Niass. Et ensuite par par le Khalife de Léona Niassène, Cheikh Ahmed Tidiane Niass Oumaïma. Aussi bien à Médina qu’à Leona Niassène, Dr Abdourahmane Diouf et les deux khalifes ont longuement discuté sur l’importance et la valorisation de l’éducation religieuse et de l’enseignement spirituel au Sénégal. Dr Diouf a également profité de ces audiences pour révéler ses projets et ambitions relatifs aux « Daaras », écoles coraniques et autres universités des sciences islamiques. Ensuite, il a magnifié le rôle de médiateurs sociaux que jouent les Khalifes généraux ainsi que les imams et oulémas du Sénégal.
CORONAVIRUS 18 DÉCÈS ET 811 NOUVELLES CONTAMINATIONS
Au total, 811 nouvelles contaminations au Covid-19 et 18 décès liés à la maladie ont été rapportés jeudi par le ministère de la Santé et de l’Action sociale. ’’Sur 3203 tests réalisés, 811 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 25,32%’’, a indiqué le ministère dans son bulletin quotidien sur l’évolution de la pandémie. Ces nouvelles contaminations enregistrées au cours des dernières 24h concernent 89 contacts suivis par les services de santé et 722 cas issus de la transmission communautaire recensés à Dakar (449) et dans d’autres endroits du pays (273). Dix-huit (18) décès ont été enregistrés, mercredi. Le ministère a rapporté que 422 patients ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris alors que 64 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. Depuis le 2 mars 2020, le Sénégal a enregistré 65333 cas dont 49243 guéris, 1441 décès et 14657 patients sous traitement dans les centres dédiés ou à domicile. Le ministère signale qu’à la date du 05 août, 970 125 personnes ont été vaccinées contre la Covid-9.
NECROLOGIE CHÉRIF HABIB AÏDARA, MAIRE DE LA COMMUNE DE BONCONTO N’EST PLUS
Le maire de la commune de Bonconto, département de Vélingara, Chérif Habib Aïdara, n’est plus. Il a été rappelé à Dieu hier. Il était aussi au Haut Conseil des collectivités territoriales président de la Commission de l’environnement, des ressources naturelles et des industries extractives. Cherif Habib Aidara fut un guide religieux, un intellectuel connu pour son érudition et son engagement pour le développement de son terroir et du Sénégal.
PODOR DÉCÈS DU MAIRE DE DÉMETTE ABDOULAYE ELIMANE DIA «KALAJO»
Restons avec cette série macabre pour annoncer le décès de Abdoulaye Elimane Dia, maire de la commune de Démette, dans le département de Podor (nord). Il est décédé hier jeudi matin à l’hôpital Aristide le Dantec. Opérateur économique, PDG de la Holding Fortunes Capital, Dia était responsable politique de l’Alliance pour la République (APR) et animait un mouvement dénommé Alliance pour le développement et l’émergence de Podor (ADEP). La levée du corps d’Abdoulaye Elimane Dia a été faite hier à la Mosquée omarienne en présence d’une foule très nombreuse. L’enterrement est prévu dans la commune de Démette située dans l’Ile à Morphil.
DIOURBELLE «COUPLE» DE FRAUDEURS AU BAC CONDAMNÉ À 7 JOURS DE PRISON FERME
Le tribunal des flagrants délits de Diourbel a condamné, hier jeudi, l’étudiant Khadim Mboup et sa copine Kangué Dioum à une peine de prison d’un mois avec sursis dont 7 jours fermes pour les délits de fraude à l’examen du baccalauréat, complicité, usurpation d’identité, faux et usage de faux. Arrêté samedi dernier, Khadim Mboup, âgé de 22 ans, s’était déguisé en femme pour passer une épreuve à la place de sa copine, Kangué Dioum âgée de 19 ans. Devant la barre, les prévenus ont reconnu les faits avant de présenter leurs excuses. Le juge Mamadou Diène les a invités à tenir ’’ce repentir comme un repère pour le reste de leurs vies’’. Le procureur de la République, dans son réquisitoire, a qualifié cette fraude d’acte ‘’très grave’’ avant de requérir une peine d’un mois ferme pour donner l’exemple aux autres élèves qui seraient tentés de faire la même chose. ’’Avec les réseaux sociaux, leurs vies sociales sont compromises. Tous les deux vont s’exposer à des sanctions sociales, académiques et pénales. C’est pour cette raison que le ministère public est pour l’apaisement sans être dans la faiblesse’’, a dit le procureur. Selon la défense, ’’c’est une triste histoire qui a défrayé la chronique depuis plus d’une semaine’’. ’’A jamais Khadim Mboup et Kangué Dioum verront leurs réputations dans la boue’’, a-t-elle déploré.
Découverte macabre à l’EPT
Une découverte macabre a été faite à l’Ecole Polytechnique de Thiès (EPT), dans la nuit du mardi au mercredi dernier. Il s’agit du corps sans vie de l’étudiant de deuxième année D. Ndiaye. Il a été retrouvé mort dans sa chambre. Selon nos sources, il était souffrant et est resté seul dans sa chambre à l’insu de l’administration de l’établissement qui a fermé les portes de l’établissement depuis quelques jours, pour cause de crise sanitaire qui sévit partout dans le pays, notamment avec le variant Delta. Une enquête a été ouverte par la police pour déterminer les tenants et les aboutissants de cette affaire.
Abdoulaye Elimane Dia dit «Kalajo» repose à Oréfondé
Parents, amis et autorités ont envahi hier, la mosquée de la famille Omarienne pour rendre un dernier hommage au maire de Démette, Abdoulaye ElimaneDia décédé hier, à l’hôpital Aristide le Dantec de Dakar. Malgré le contexte de la pandémie à coronavirus, une immense foule est venue prier à la mosquée pour le repos de l’âme de ce mécène du Fouta et grand acteur de développement. Après la prière mortuaire en présence du Khalife de la famille Omarienne, Thierno Madany Tall, le ministre des Finances, Abdoulaye Daouda Diallo etc., le cortège funèbre a pris la direction de Oréfondé. Kalajo repose désormais dans ce village à côté de son père. Il laisse dernière lui deux épouses, quatre enfants et plusieurs sociétés.
Baisse du prix du téléphone à la prison de Rebeuss
Guy Marius et Cie viennent d’avoir une victoire. Suite à la grève des prisonniers de Rebeuss, l’engagement des familles des détenus et des militants carcéraux, le directeur de la prison a décidé d’augmenter les minutes de la communication qui passe de 08 à 10 pour le même montant de 1000 francs de CFA. Dans un communiqué parvenu à «L’As», ils précisent que le directeur vendait aux prisonniers les 08 minutes de communication sur le réseau Orange à 1000 CFA et qu’il gagnait sur le dos des prisonniers 375.000 FCFA sur chaque forfait Orange qu’il achète à 14.900 F CFA. Ainsi, selon le document, après le Cap Manuel, c’est une deuxième victoire en 2021 des prisonniers du Sénégal sur un système de prix unique, un système d’exploitation des prisonniers et d’enrichissement des directeurs et directrices de prison. Indiquant que cette baisse est faible, le leader du Frapp Guy Maruis Sagna annonce qu’ils attendent la baisse des marchandises de la boutique et le jugement ou la libération de tous les prisonniers victimes de longues détentions préventives illégales et arbitraires.
Frapp traine l’Etat devant la Cour suprême
Le secrétariat exécutif national du FrappP a attaqué en justice la décret du chef de l’Etat portant révision exceptionnelle des listes électorales en vue des élections départementales et municipales du 23 janvier 2022. Les conseils de Frapp ont déposé hier, la requête à la Cour Suprême. Pour Guy Marius Sagna et Cie, le décret vise à accélérer le déroulement des opérations d’inscription dans un délai réduit et compressé mais aussi et surtout de permettre une moindre participation des citoyens au scrutin notamment les primoinscrits et les primo-votants. Ils pensent que les primo-votants et les primo-inscrits sont impactés directement par ce nouveau décret parce qu’ils ne sont pas dans les conditions pour s’inscrire. Le mouvement Frapp qui considère ce décret comme une contrainte pour les primo votants, a sollicité l’intervention du juge du référé pour rétablir le droit. La Cour suprême dispose d’un délai de 48 heures pour statuer sur la requête de Frapp.
Khadim Mboup et son amie Gangué Dioum écopent 7 jours
Khadim Mboup, l’étudiant de vingt-deux ans inscrit en première année à l’université Gaston Berger de Saint-Louis, et Gangué Dioum, une candidate au baccalauréat général au centre du lycée d’enseignement général de Ndayane (commue de Diourbel), ont été fixés sur leur sort, hier devant le tribunal des flagrants délits de Diourbel. Le jeune avait été arrêté mardi dernier après avoir passé les épreuves d’anglais à la place de son amie. Pour réussir son forfait, Khadim Mboup dont le père est un richissime émigré basé en Amérique, s’était déguisé en fille. Seulement, il sera démasqué au troisième jour de l’examen. Face au juge hier, Khadim Mboup et Gangué Dioum ont exprimé leurs profonds regrets et présenté leurs plates excuses. S’expliquant, l’étudiant qui précise que sa coaccusée n’était juste que son amie et non pas sa petite amie, a indiqué avoir agi pour aider cette dernière qui n’était plus en état de faire l’examen parce qu’étant émotionnellement atteinte. Quant à la fille, elle a déclaré que c’est bien elle qui a proposé à Khadim de l’aider en passant le baccalauréat général à sa place. Tous deux poursuivis pour fraude et complicité de fraude, usurpation d’identité et complicité d’usurpation d’identité, ont bénéficié de la clémence de la Cour qui les a condamnés à une peine d’avertissement d’un mois dont sept jours de prison ferme.
Décès de Chérif Habib Aïdara, maire du Bonconto
Le maire de la commune de Bonconto, département de Vélingara, a été rappelé à Dieu hier, à Dakar. Ses administrés et la mouvance présidentielle perdent ainsi un leader qui était imbattable dans sa commune. Grand chef religieux, Chérif Habib Aïdara présidait l’association des maires du département de Vélingara. Homme d’actions, il était aussi président de la commission environnement du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (Hcct). Le défunt maire de Bonconto est décrit comme un homme d’une générosité légendaire. «L’As» présente ses condoléances à la famille éplorée et aux populations de la commune.
Fin de mandat de Me Alioune Badara Cissé à la Médiature
Me Alioune Badara Cissé a bouclé hier son quinquennat à la tête de la Médiature de la République. Le responsable de l’Alliance pour la République (Apr) à Saint-Louis occupait ce poste depuis le 05 août 2015 après son départ du ministère des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur. Lui, qui avait hâte de terminer son mandat pour retrouver sa liberté de ton, va sans douter décliner très bientôt ses ambitions politiques. Il va rejoindre le champ politique qui commence à bouillonner en perspective des prochaines élections locales. C’est l’ancien premier président de la Cour d’appel de Dakar, Demba Kandji, qui est pressenti à la Médiature. En tout cas, son nom revient très souvent lorsqu’on parle du successeur de Me Alioune Badara Cissé. Nous serons bientôt édifiés.
Baisse du taux de réussite au 1er tour du Bac 2021
Les résultats du Baccalauréat au premier tour sont inquiétants en banlieue. Dans l’un des centres tests comme le Lycée Limamou Laye de Guédiawaye, le taux de réussite est de 32% au premier tour. Une situation qui suscite beaucoup d’interrogations, puisque l’école n’a pas connu de perturbations cette année. Peutêtre que les acteurs de l’éducation nous en diront plus sur les raisons de cette baisse.
Primes de motivation Covid-19 à Nabil Choucair
Les travailleurs municipaux du centre de santé Nabil Choucair de la commune de Patte d’Oie n’en peuvent plus de patienter pour recevoir leurs primes de motivation Covid-19. Pour le coordonnateur de l’intersyndicale de ces travailleurs, El Hadji Thiam par ailleurs membre du Sytracol, les agents municipaux de la santé doivent être édifiés sur leurs primes. M. Thiam exige des comptes aux autorités en charge de ce dossier.
Vol avec violence
A. Diouf croupit en prison pour vol, menaces de mort et coups et blessures volontaires au préjudice de O. Faye. Le mis en cause s’était pointé dans la boutique de pari-foot pour jouer. Sommé par le gérant O. Faye de quitter les lieux à cause de son comportement désagréable, A. Diouf a défoncé la porte avant de le bastonner et voler une partie de son versement journalier. O. Faye qui a été blessé s’est rendu à la Police des Parcelles assainies pour porter plainte contre son bourreau. A. Diouf a interpellé et sera déféré au parquet au terme de sa garde à vue.
Usage de chanvre indien
A. Sall et son acolyte M. Diallo, respectivement menuisier et marchand ambulant, devront réfléchir une prochaine fois avant de fumer l’herbe qui tue. Ils avaient transformé leur chambre à coucher en fumoir. Surpris à la Zone de captage par les éléments de la Brigade de recherche de la Police de Grand Yoff, ils ont eu droit à un ticket gratuit pour Rebeuss.
Réplique d’Amadou Ba de Locafrique
L’information selon laquelle le Directeur Général de la Compagnie Ouest Africaine de Crédit-bail (Locafrique) Amadou Ba et son collaborateur Me Mamadou Diop ont été placés en garde à vue est totalement fausse. C’est ce qu’indique le père de Khadim Ba dans un communiqué parvenu à «L’As». En sus, il indique n’avoir jamais demandé le retrait de la plainte de son fils, ni sollicité une quelconque médiation, précisant qu’ils étaient dans les locaux de la gendarmerie pour tout simplement répondre à une convocation des pandores. Ainsi, Amadou Ba et ses avocats comptent traduire en justice les journalistes qui ont véhiculé ces informations.
Remise de décisions à 91 délégués de quartiers de Pikine
Les délégués de quartiers de Pikine étaient aux anges après avoir reçu des mains du maire de la ville leurs attestations. Ne pouvant plus contenir leur joie, ces représentants de quartiers, au nombre de 91, ont déclaré que chacun d’entre eux sera dans sa localité le directeur de campagne du maire Abdoulaye Timbo pour sa réélection en 2022. Revenant sur la cérémonie, le président de l’union départementale des délégués de quartiers de Pikine s’est félicité de cette initiative qui, selon lui, était tant attendu par ces derniers. Mactar Niang renseigne que le processus a été très long, mais le résultat escompté a été obtenu. A l’en croire, les délégués sont les représentants à la base de l’administration territoriale. Prenant la parole, le maire de Pikine déclare que ces 91 délégués de quartiers avaient remplacé par intérim des délégués décédés. Ainsi en collaboration avec l’association départementale des délégués de quartiers, la ville a décidé de leur remettre ces décisions afin qu’ils travaillent en toute légalité. D’autant plus qu’avec l’Acte 3, les délégués travaillent avec les maires des communes, a dit Abdoulaye Timbo.
«LES RESEAUX SOCIAUX ONT DECONSTRUIT LE MESSAGE DE L’ETAT»
Selon Fernand Nino Mendy, spécialiste du numérique, il faut une «déconstruction scientifique consistante» pour annihiler l’impact négatif des réseaux sociaux sur la communication gouvernementale
Dans le contexte d’une troisième vague de la pandémie de la Covid-19, les réseaux sociaux participent à l’installation du doute et de la peur chez les internautes, selon Fernand Nino Mendy, chercheur junior en science de la communication à et conseiller au rectorat de l’université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis. Pour ce spécialiste du numérique, il faut une «déconstruction scientifique consistante» pour annihiler l’impact négatif des réseaux sociaux sur la communication gouvernementale.
Avec la vaccination qui a démarré, mais timidement dans certains endroits, quel rôle jouent les réseaux sociaux sur la stratégie de communication des autorités ?
Le premier impact, c’est le doute et le deuxième c’est la peur. Chez qui il y a le doute et chez qui il y a la peur ? Parce que nous parlons de communication. Ainsi donc, il faut toujours s’interroger sur : «à qui est ce que le message s’adresse ?». La cible. Qui a des doutes ? C’est l’intellectuel et l’autre extrême, celui qui n’a aucune culture scientifique, aucune culture générale dans une certaine mesure. Celui qui est au milieu n’a aucun doute, aucune peur. Mais, les deux extrêmes, à savoir l’intellectuel et le scientifique ont des doutes. L’autre chose, il y a 7 à 8 millions d’internautes Sénégalais. C’est quand même quelque chose sur une population de plus de 16 millions d’habitants. Cela veut dire que le doute est parmi ces internautes. Il y a environ 3 à 4 millions qui sont dans Facebook, sans compter les autres plateformes très engagées dans cette communication à travers des individus. Cela veut dire que nous avons une bonne partie des Sénégalais qui est dans les réseaux sociaux. Donc, le doute et la peur dont on parle sont une réalité et les réseaux sociaux aujourd’hui, dans le cadre du vaccin, alimentent plus le doute et la peur qu’autre chose.
Peut-on dire que les réseaux sociaux ont d’une certaine manière brouillé les messages du gouvernement dans la lutte contre la Covid-19, au Sénégal ?
De manière naturelle, les réseaux sociaux ont déconstruit le message de l’Etat. Parce que quand vous entrez dans ce qu’on appelle un espace public, vous soumettez votre discours, votre argumentation à une déconstruction. Je pense même que les internautes produisent plus que l’Etat même sur la Covid-19 contre les messages de l’Etat. L’Etat peut paraitre seul devant des milliers d’internautes qui peuvent dire non. Sur chaque question, les messages des réseaux sociaux prennent une certaine orientation qui est virale, c’est-à-dire qui emporte banalement les jeunes. Quand vous publiez un message dans les réseaux sociaux, ce qui compte, c’est le nombre de lectures et de partages. Ce sont ces deux éléments de mesure.
Des menaces judiciaires avaient été brandies contre les diffuseurs de fausses informations sur la toile. Est-ce efficace contre les «infox» ?
C’est pertinent, mais ça n’a pas un certain niveau d’efficacité pour une raison très simple. Les réseaux sociaux sont dans un espace international. Quelqu’un qui donne son opinion depuis la France ou les Etats-Unis sur un message que l’Etat du Sénégal a donné concernant la Covid, l’Etat ne peut pas poursuivre cet individu. Donc, la portée de la menace judiciaire a des limites. Ici, l’Etat est un seul émetteur. De l’autre côté, il y un autre message qui a plusieurs émetteurs. Il y a plus de chance que le message des autres soit plus lu, soit plus partagé que celui de l’Etat. C’est la raison pour laquelle j’ai dit que cette démarche du ministère est pertinente certes, parce qu’il faut toujours corriger pour donner la bonne information, mais la portée de son efficacité est limitée.
En général, quel est l’impact des réseaux sociaux sur la lutte contre la pandémie de la Covid-19 ?
Le premier impact le plus important des réseaux sociaux sur la communication des Etats dans le monde, c’est la perte du monopole médiatique d’Etat. C’est très important parce que, si nous prenons le cas du Sénégal, jusqu’aux années très récentes, nous n’avons ni télé privée, ni radio, etc. Même avec l’avènement d’internet, l’Etat a tenté de réguler. Quand vous perdez le monopole médiatique vous versez, en ce qui concerne le numérique, dans l’espace numérique qui devient un espace numérique de débat. Et qui dit espace public, parle de discours et de déconstruction de discours. De telle sorte qu’aujourd’hui, n’importe quel citoyen du monde peut, à travers les réseaux sociaux, déconstruire le discours de l’Etat. Comme personne n’a le monopole du savoir, quelqu’un, à tous les niveaux dans le cadre de ce qu’on peut appeler une citoyenneté numérique mondiale, peut déconstruire valablement des arguments qu’un Etat a pourtant rationnellement tenté de fonder. Les réseaux sociaux avaient soutenu à l’époque la communication de l’Etat sur le caractère dangereux du virus. Nous avons eu des vocaux, ou dans des plateformes où nous avons vu des vidéos de médecins sénégalais circulées pour dire que la maladie faisait des ravages. A l’époque, les réseaux sociaux avaient accentué la peur des Sénégalais. Aujourd’hui, nous en sommes à l’étape du vaccin.
Quelles préconisations pour contourner tous ces ?
Je vais donner l’exemple qui est là aujourd’hui et qui impose tout le monde à réfléchir. Pourquoi accepter d’être vacciné ? Est-ce que les vaccins sont crédibles ? Si oui, pourquoi, comment et quel est le vaccin qui serait bien pour notre santé ? Donc, pendant longtemps l’Etat n’a pas au fond communiquer. Parce que la communication suppose une véritable écoute, une véritable connaissance des cibles. D’ailleurs, j’ai vu que l’Etat a décidé d’engager une communication communautaire, qui est une communication participative, à la limite où on écoute les gens avant d’engager les choses. Ce n’est pas mauvais, mais il y a un travail intellectuel, scientifique à faire. Si vous voyez toutes les interrogations qui circulent dans les réseaux sociaux par rapport aux vaccins, c’est des interrogations auxquelles, si l’Etat veut avancer, il faut apporter des réponses, ou en tout cas une déconstruction scientifique consistante. Cela demande une expertise, une organisation, un bon calendrier d’exécution.