Sonko annonce une grande coalition aux Locales
Le président de Pastef Ousmane Sonko a révélé hier qu’une grande coalition sera mise sur les fonts baptismaux dans les jours à venir, en vue des élections locales et législatives de 2022. Selon lui, elle sera une dynamique qui va achever le régime de Macky Sall déjà en agonie. Toutefois, il s’oppose contre tout report des Locales.
Tensions autour de la révision des listes électorales
Membre du Groupe de réflexion et d’appui conseil pour la démocratie participative et la bonne gouvernance (Gradec), Babacar Fall explique les tensions politiques notées ces temps avec les révisions de listes électorales. A l’en croire, les remous sont dus à l’enjeu des Locales dont les résultats vont impacter les prochaines échéances, notamment les Législatives et la Présidentielle, en raison d’une forte implication des jeunes qui sont sortis dans la rue au mois de mars dernier pour manifester. A cela, s’ajoute la prorogation des mandats des actuels élus locaux. Il semblerait que le pouvoir veut bloquer l’inscription des jeunes sur les listes électorales en rendant difficile l’obtention du certificat de résidence aux primo votants voire la carte nationale d’identité, dira Babacar Fall. Or, le pouvoir pointe, quant à lui, du doigt les maires de l’opposition qui font des transferts d’électeurs afin de gonfler l’électorat dans leurs circonscriptions, soutient-il. M. Fall prévient que la tension va se prolonger jusqu’aux élections.
Tensions autour de la révision des listes électorales
Restons sur la tension politique engendrée par la révision des listes électorales pour dire que le Pr Moussa Diaw de l’université Gaston Berger de Saint-Louis justifie cette situation par le manque de confiance entre les différents acteurs politiques, notamment le pouvoir et l’opposition. Car, des divergences sont notées à presque tous les niveaux du processus électoral. Selon l’enseignant chercheur en sciences politiques, c’est le dialogue politique qui devait lever les équivoques sur ces questions brandies par les acteurs. Mais cela n’a pas été le cas, déplore l’universitaire qui y voit un échec. Avant d’asséner que c’est la majorité qui doit donner des gages d’enrôlement des primo votants. Aussi, dit-il, l’administration en charge des élections doit donner des directives aux maires pour qu’ils délivrent les certificats de résidence à qui de droit.
Birahime Seck dénonce les conditions d’enrôlement…
Le coordonnateur national du Forum civil est très remonté contre les autorités du ministère de l’Intérieur. En effet, Birahime Seck dénonce les mauvaises conditions dans lesquelles sont enrôlés certains citoyens ainsi que le court délai de passage de l’équipe de la Direction de l’automatisation du fichier (DAF) dans certaines communes, notamment dans le Fouta. «Dans l’arrondissement de Cascas, le temps de passage de l’équipe de la Daf dans les différentes communes pour l’enrôlement de cartes nationales d’identité est court», déplore-t-il sur son compte Twitter.Il invite ainsi les services du ministère de l’Intérieur à trouver des solutions urgentes afin de permettre aux citoyens non pris en compte de se faire enrôler. «Le ministère de l’Intérieur doit rectifier le tir», peste-t-il.
Obsèques des 07 Thiessois tués dans un accident
L’affaire des 07 membres du Dahira «Foulkoul Mashon» de Guinaw Rail, au quartier Keur Cheikh de Thiès, est toujours sur toutes les lèvres dans la capitale du Rail. Si Sangué Mbengue, le seul rescapé, est encore à l’hôpital avec de graves blessures, les 7 victimes ont été inhumées. Les 5 ont été enterrées au cimetière Bakhya de Touba. Tandis que le chauffeur Ngagne Dieng repose à Thiès et Daour Seck, élève de 1ère, a été enterré à Darou Salam. Une cérémonie religieuse commune a été organisée hier à Guinaw Rail pour les 6 victimes, celle de Ngagne Dieng ayant été déjà organisée par les siens. A cette occasion, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, khalife général des Mourides, a dépêché un émissaire pour présenter ses condoléances, avec une enveloppe financière, mais aussi un taureau et un chameau. Les 4 autres victimes de cet accident qui s’est produit sur l’autoroute à péage Ila Touba dans la nuit du mardi 10 au mercredi 11 août 2021, entre Bambey et Diourbel sont Mohamed Badiane, Cheikh Ngounda Mbaye, Baye Daouda Bèye et le mécanicien Aly Niang
Descente des FDS dans la poche de la Félémé
Les forces de défense et de sécurité (FDS) étaient dans la poche de la Falémé pour marquer leur terroir. La zone militaire N°4 a organisé du 05 au 12 août une opération dénommée «Nawetane» entre Kidira et Moussala, avec la participation d’un détachement de la Gendarmerie et des Eaux et Forêts. L’objectif de cette descente des forces de défense et de sécurité est de renforcer la présence de l’Etat et la sécurité des populations.
Une dame arrêtée avec un faux certificat de résidence à Keur Massar
La polémique sur les inscriptions sur les listes électorales dans la commune de Keur Massar Nord a atterri à la Brigade de gendarmerie. Les pandores ont interpellé hier une dame qui se serait présentée dans un centre d’inscription sur les listes électorales avec un faux certificat de résidence. Démasquée, la dame a été remise à la brigade de Gendarmerie de Keur Massar. Les pandores ont ouvert une enquête pour voir les tenants et les aboutissants de cette affaire. Une affaire qui risque d’ailleurs de secouer cette localité réputée très politique. Déjà que les acteurs politiques ont commencé à s’entredéchirer pour le contrôle de cette nouvelle collectivité territoriale.
L’édile de Sahm notaire en danger
Réputée fief du Grand Parti de Malick Gakou, la Commune de Sahm Notaire de la ville de Guédiawaye avait basculé lors de la dernière élection présidentielle dans le camp du pouvoir. Ainsi, le député maire de la commune, Aminata Kanté a du pain sur la planche. Elle va devoir se battre pour reprendre sa commune de la majorité présidentielle qui est déterminée à la déboulonner. D’ailleurs, nos sources signalent que le pouvoir est en train de s’organiser politiquement pour récupérer les rênes de cette collectivité territoriale.
La fête d’Assomption célébrée dimanche
La communauté catholique du Sénégal va célébrer l’Assomption ce dimanche 15 Août. Une fête qui marque la montée de la Sainte Vierge Marie, mère du Christ, au ciel. Cette année, la fête intervient dans un contexte particulier de la résurgence de la pandémie de Covid-19. C’est la raison pour laquelle, les messes solennelles seront tenues dans toutes les églises, mais dans le respect strict des mesures barrières.
Report des élections des délégués du personnel de DDD
L’élection des délégués du personnel de la société de transport public Dakar Dem Dikk est reportée. Un renvoi qui suscite des interrogations chez les travailleurs. Certains agents, sous le couvert de l’anonymat, ont dénoncé ce report qui ne se justifie pas à leurs yeux. Apparemment, ils sont pressés de remplacer certains délégués, de surcroît des syndicalistes qui dorment avec leurs doléances. Ces travailleurs demandent d’ailleurs aux délégués de faire leur bilan.
Litige foncier à Bambilor
La tension est vive dans la commune de Bambilor. Pour cause, un litige foncier impliquant la municipalité. Les populations demandent des explications au maire Ngagne Diop et à l’Etat. En effet, un champ qui appartenait à l’ancien ministre Abdoul Aziz Sow, dénommé «Lac Rose Ker Simbiry» communément appelé «Deny Gueth», est à l’origine du contentieux. Déjà, le site est occupé par 400 familles qui sont à couteaux tirés avec une promotrice immobilière qui en réclame la propriété. Las des harcèlements de la Dscos, les habitants dudit site ont failli tabasser les émissaires de la promotrice. C’est dire que tôt ou tard, cette bombe foncière va exploser à Bambilor.
Descente de la gendarmerie à Hann
Sous la houlette du colonel Abdou Mbengue, ancien patron de la Section de Recherches (Sr), la Légion-Ouest de la gendarmerie continue ses descentes ciblées. Hier, les gendarmes étaient à Hann où ils ont effectué plusieurs interpellations et opéré des saisies de chanvre, entre autres, indique «libérationOnline».
Colère de l’architecte Jean Charles Tall
L’architecte Jean CharlesTall était rouge de colère hier, lors qu’il a observé les bulldozers écraser le bâtiment central du marché Sandaga, un édifice historique classé patrimoine de l’Unesco. Il qualifie l’opération pilotée par la mairie de Dakar-Plateau de massacre d’un fleuron de notre patrimoine. «Inculture ? Manque de vision ?» s’interroge Jean Charles Tall. Quand ceux qui représentent l’Etat prennent autant de liberté avec les textes, nous devons tous nous inquiéter pour notre propre sécurité», tonne l’architecte. Il se demande comment on peut se permettre de démolir Sandaga sans l’avis de la commission supérieure des monuments historiques et sans un décret de déclassement. A l’en croire, l’édile de Dakar-Plateau a agi sur la base d’un arrêté de réaffectation du patrimoine de la ville de Dakar qui n’a comme objectif que de donner un vernis de légalité. Selon l’architecte, c’est un pan de notre mémoire qui est détruit par une décision d’autorité qui aurait au moins dû faire l’objet d’une consultation populaire vu l’importance du marché Sandaga.
Affaire Maïmouna Ndour Faye contre Modou Touré
Le tribunal a vidé hier l’affaire opposant Maïmouna Ndour Faye, directrice générale de 7TV, au jeune Modou Touré. Ce dernier avait filmé des personnes qui accusaient Maïmouna Ndour Faye de recruter des jeunes pour les tournées économiques du Président Macky Sall, moyennant 15.000 Fcfa par individu. Sa vidéo avait enflammé les réseaux sociaux. Se sentant diffamée, la directrice de 7Tv avait porté plainte contre l’auteur de la vidéo qui n’est personne d’autre que Modou Touré. Il avait été arrêté et déféré au parquet pour diffamation et diffusion d’images d’autrui. Mais le procureur lui avait accordé une liberté provisoire. Devant la barre du tribunal des flagrants délits hier, Modou Touré a précisé qu’il n’a pas accusé Maïmouna Ndour Faye, mais il avait juste filmé le jeune qui avait cité Mme Faye dans le recrutement des jeunes. Il a partagé la vidéo. C’est ce qui lui a d’ailleurs évité la prison. Modou Touré a été condamné à un mois avec sursis.
Un lycéen fait avorter sa camarade de classe
Malgré son jeune âge, Cheikh Diallo a assumé sa responsabilité devant la barre du Tribunal des flagrants délits de Pikine-Guédiawaye. Traîné en justice avec sa copine pour avortement et complicité de ce chef, il a reconnu sans ambages être l’instigateur de ce délit. Cheikh Diallo indique qu’il a eu la surprise de sa vie en apprenant la grossesse de sa petite amie. Pris de panique, il a dit à sa dulcinée d’interrompre la grossesse pour ne pas compromettre leurs études. C’est ainsi qu’il en a parlé à l’ami de sa sœur qui lui a réclamé 20 000 Fcfa pour l’achat des médicaments. Pour justifier son acte, il argue qu’il n’était pas prêt à être père de famille et que cette grossesse relevait d’une erreur de jeunesse. Interpellé sur leur lieu de rencontre, il dit qu’ils se voyaient chez un ami tous les week-ends. Soutenant qu’elle fait la série S, Codou Mbengue a répondu à l’assesseur qu’elle ignorait que l’avortement pouvait ôter la vie. Les mis en cause ont été condamnés à 6 mois avec sursis. .
Vol de chèque
Faty Souaré est une jeune dame qui n’a pas le sens de la reconnaissance. Aidée par la sœur de Me Ndèye Fatou Touré, Dr Awa Touré pour terminer ses études, elle lui a volé un chèque d’un million. La victime a porté plainte contre la mise en cause. Attrait devant la barre des flagrants délits de Dakar hier, la prévenue a nié les faits. Elle a soutenu que le jour du retrait du chèque, elle était aux Hlm. Mais, Ndèye Amy Guèye qui est entendue comme témoin révèle que le jour des faits, en se rendant au marché Gueule-Tapée, elle a croisé la prévenue qui l’a suppliée de lui retirer un chèque à la banque parce qu’elle n’avait pas sa pièce d’identité. Après le retrait du chèque, Fatou Souaré lui a remis un billet de 10.000 Fcfa. Le parquet a requis 2 ans dont 3 mois ferme. Délibéré le 18 août prochain
KEEMTAAN GI – FATALISME
« Tout ce qui nous arrive de bien et de mal ici-bas est écrit là-haut », ainsi parlait Jacques, le personnage de Diderot, dans « Jacques le fataliste et son maitre ». Une œuvre écrite en… 1773. On voit résumé là un des traits caractéristiques de ce fatalisme si sénégalais auquel on s’accroche comme une bouée de sauvetage. Notre libre arbitre ? De la foutaise ! Nous ne sommes responsables de rien. On détourne des biens qui ne nous appartiennent pas et on se retrouve en prison. Après quoi, on dit que c’était la volonté divine. Comme si on ne pouvait pas se retenir ! On patauge dans l’argent sale ? C’est Dieu qui l’a décidé ! En toute conscience, on viole, on tue. C’est encore la volonté divine. Les accidents sur les routes ? Nous ne sommes responsables de rien ! Il était écrit là-haut qu’ils se produiraient. L’ivrogne qui conduit sa voiture et vient écraser un gendarme. Encore Dieu ! Même le président que nous avons élu, ce n’est pas la volonté du peuple. C’est Dieu qui lui a donné le pouvoir. Et c’est Lui qui veut conforter notre foi avec un tel Président. En vertu de quoi, ce dernier considère qu’il ne doit pas rendre son mandat au peuple qui le lui a confié tout en en fixant le nombre. Tout autant croiser les bras et attendre que Dieu nous en débarrasse. Bon, même si nous sommes de récents « Toubène », ce n’est point pour douter de la Toute-puissance de Dieu. Mais tout de même, IL ne nous a pas créés à l’image des animaux. Il nous a dotés d’un esprit critique. Ce don de choisir ce qui est meilleur pour nous. Ce don de nous éloigner du chemin qui nous mène à notre perte. De ne pas marcher sur les rails électriques de ce Train Express Régional qu’on nous promet de faire rouler en décembre en guise de cadeau de Noël…et juste trois semaines avant les élections locales. C’est d’ailleurs avant une précédente élection, la présidentielle, que le Chef avait fait un tour à bord de ce même TER avant de nous donner rendez-vous dans six mois pour son entrée en service effective. Cela ne fait jamais que 30 mois que l’on attend depuis lors… Ce don de choisir le bien à la place du mal. Ce qui est meilleur pour la communauté et qui ne nous plonge pas dans l’enfer des lendemains faits d’incertitudes. Il est temps que l’on se débarrasse de ce fatalisme si sénégalais. Dieu est là pour tout le monde. Les bonnes décisions, c’est par nous-mêmes. Notre capacité de discernement. Ce libre arbitre commun aux humains. Tout le reste n’est qu’une vaste comédie humaine. Poing final KACCOOR BI
FAMILLE ALY HAIDAR CONTROVERSE AUTOUR D’UNE ÉVACUATION EN FRANCE
Dans son édition d’hier, « Le Témoin » avait révélé l’évacuation en France de l’ancien ministre Aly Haidar gravement malade. Selon des membres de la famille, Aly Haidar serait victime d’une thrombose suite à un vaccin anticovid 19 aux rares effets secondaires comme l’attestent les résultats médicaux dont ils ont obtenu copies « D’ailleurs, le président Macky Sall avait donné des instructions fermes pour la prise en charge d’Aly Haidar à l’Hôpital Principal. Ensuite, le Chef de l’Etat très sensible et trop préoccupé à la santé d’Aly Haidar l’a fait évacuer en France » se félicitait un membre de la famille Haidar joint par « Le Témoin ». Dès la parution de l’article repris par toute la presse en ligne, un autre membre de la famille Haidar a jugé nécessaire de nous apporter quelques éclairages. « D’abord, toute la famille remercie le président de la République Macky Sall d’avoir bien assisté et soutenu son ancien ministre Aly jusqu’à donner des instructions à l’Hôpital Principal pour la prise en charge. Par contre, c’est son propre fils qui l’a évacué en France avec ses moyens propres. En clair, Aly Haidar a été évacué par ses enfants voire les membres de sa famille » précise-il. On ne prête qu’aux riches et, en l’occurrence, nous avions prêté trop tôt au président de la République un geste humanitaire qui n’est pas à son actif ! Mais bon, l’essentiel c’est que Dieu rétablisse la santé de notre Aly Haïdar national et que notre écologiste nous revienne en pleine forme. Amine !
COVid-19 656 NOUVELLES INFECTIONS ET NEUF DÉCÈS ENREGISTRÉS
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a signalé, ce jeudi, 656 nouveaux cas positifs de COVID-19 et neuf nouveaux décès au cours des dernières 24 heures. Le directeur de la Prévention, docteur El Hadj Mamadou Ndiaye, faisant le point de la situation de la pandémie, a indiqué que les 656 nouvelles infections enregistrées proviennent de 3.278 tests réalisés, soit un taux de positivité de 20,1 %. Il s’agit de 71 cas contacts suivis par les autorités sanitaires et 585 cas communautaires, dont 385 à Dakar. Le directeur de la Prévention a par ailleurs signalé que 484 patients avaient été contrôlés négatifs et déclarés guéris, 63 patients étant pris en charge dans les services de réanimation. Selon le ministère de la Santé et de l’Action sociale, depuis le 2 mars 2020, le Sénégal a enregistré 69.576 cas confirmés de COVID-19, dont 52.498 guéris, 1.554 décès et 15.523 sous traitement. Concernant la campagne de vaccination, un total de 1.080.000 personnes a reçu au moins une première dose.
VARIANT DELTA 4 DÉCÈS MATERNELS SUR 22 CAS SÉVÈRES DANS LA ZONE PIKINE-RUFISQUE
Le Pr Abdoul Aziz Diouf, gynécologue-obstétricien à l’hôpital national de Pikine, a relevé jeudi que le variant Delta n’épargne pas les femmes enceintes, déplorant quatre décès maternels sur 22 cas critiques dans la zone de Pikine-Rufisque, chez des femmes enceintes ou allaitantes dont l’âge tourne autour de 30 ans. Intervenant lors du point quotidien du ministère de la Santé et de l’Action sociale consacré à la pandémie du coronavirus, le Pr Diouf a souligné que l’hypertension artérielle, l’obésité, le diabète et l’asthme sont ’’des facteurs aggravants’’ de ces complications qui peuvent déboucher sur des décès maternels ou des morts in utero (bébés mort dans le ventre de leurs mères). Le Pr Diouf, membre de l’association sénégalaise des gynécologues et obstétriciens, a par ailleurs invité ces femmes vulnérables à continuer à fréquenter les établissements sanitaires pour leur suivi pré ou post natal.
BABA TANDIAN HOSPITALISÉ À PARIS
Le célèbre imprimeur Baba Tandian est sorti d’un hôpital parisien où il était hospitalisé il y a quelques jours. L’ancien président de la Fédération sénégalaise de Basket y soignait une embolie pulmonaire. Mais tout s’est bien passé puisqu’au moment où vous lirez cet article, il est sorti de l’hôpital. Il est resté dans la capitale parisienne pour une convalescence de quelques jours. D’ailleurs, malgré cette difficile épreuve, le président Baba Tandian a tenu à travers les médias à rendre un vibrant hommage au défunt Khalife général des Layènes, Serigne Abdoulaye Thiaw Laye, qu’il appelait affectueusement « père ». Entre lui et le défunt guide religieux, c’est une proximité insoupçonnée puisque c’est le marabout qui l’avait aidé à installer son imprimerie en 1987 à Yoff. En tout cas, au Témoin, nous souhaitons un prompt rétablissement à notre ancien imprimeur préféré et, surtout, un bon retour au Sénégal au président Baba Tandian.
DELIVRANCE DE CERTIFICATS DE RESIDENCE «FORCES DU PLATEAU» SONNE LA MOBILISATION
Les représentants des différents partis de l’opposition et de la société civile ont signé une pétition de résistance pour déplorer les dysfonctionnements dès le démarrage des opérations d’inscriptions sur les listes électorales. Elle porte les signatures des nommés Abdoul Aziz Ndiaye (PUR), Hawa Abdoul Ba (PDS), Pape Diouf (Taxawu Dakar, conseiller municipal), Elimane Racine Sy (URD Fal), Moussa Diakhaté (Bokk Gis Gis), Alioune Badara Tabane (République des Valeurs) El Hadj Malick Fall (ACT), Assane Bichichi (PVD, conseiller municipal), Hamet Ndiaye (Pastef) El H. Mbaye Gueye (RDS), Ma Fagueye Diop (Bess Du Niak, conseillère municipale), Cheikh Ahmeth Tidiane Sall (Société Civile, conseiller municipal), Oumar Diao (Représentant PDS à la commission d’inscription), Sidy Souaré (Représentant du PUR à la commission d’inscription), Babacar Ndao (Société Civile), Moussa Ndiaye (Société Civile), Abdou Khadre Gaye (Société Civile), Souleymane Alioune Diallo (Société Civile), Papa Adiouma Kodio (Société Civile), et Ngoné Fall (Société Civile).
DELIVRANCE DES CERTIFICATS DE RESIDENCE « FORCES DU PLATEAU » SONNE LA MOBILISATION (BIS)
Réunis au sein d’un collectif dénommé « Forces du Plateau », les signataires invitent le sous-préfet de Dakar-Plateau à la neutralité dans le processus électoral. « En effet, les habitants de la commune de Dakar Plateau rencontrent d’énormes difficultés pour obtenir des certificats de domicile auprès des délégués et cela sur instruction du maire de la commune. Le sous-préfet de Dakar a été à nouveau saisi. Comme vous le savez, la neutralité est un principe fondamental dans le fonctionnement de l’administration surtout dans ses relations avec les administrés. Or, la posture du maire de Dakar Plateau dans cette situation pourrait s’analyser comme non conforme au principe de neutralité dans la mesure où il est à la fois candidat sortant et autorité administrative qui dispose de pouvoirs importants dans la délivrance des documents administratifs » liton dans le communiqué. Selon les pétitionnaires, le maire du Plateau devient ainsi juge et partie, ce qui, du point de vue de l’équité et de la justice, fausse le principe de neutralité dans une matière que les lois et règlements encadrent rigoureusement en conférant à la délivrance des pièces administratives un caractère général et impersonnel. « En outre, les certificats de résidence délivrés par les services de la préfecture, de la sous-préfecture ainsi que les officiers de police judiciaire de la Police et de la gendarmerie ne sont pas recevables auprès du président de ladite commission, et cette décision unilatérale est inéquitable et contraire à l’esprit du Code Electoral » fustigent-ils tout en restant mobilisées pour faire respecter la démocratie et barrer la route aux fraudeurs.
K. Niakhasso et sa tante en prison pour tricherie au Bfem
Les deux tricheuses au Bfem sont en train de méditer sur leur sort à la prison de Tambacounda. Au terme de leur garde à vue, K. Niakhasso et sa tante T. Makalou ont été présentées hier, au parquet. Elles n’ont pas perdu de temps au parquet puisqu’elles ont été placées sous mandat de dépôt. K. Niakhasso et sa tante T. Makalou sont poursuivies pour association de malfaiteurs, fraude aux examens et usurpation d’identité. A rappeler que K. Niakhasso s’était rendue au centre du collège Jean 23 de Tambacounda pour faire l’examen du Bfem à la place de sa tante, mais elle a été démasquée par les surveillants et remise à la police.
Le producteur et les acteurs de «cirque noir» recherchés
L’Ong islamique Jamra a engagé la bataille contre le producteur et les acteurs de la série «pornographique» intitulée «Cirque noir». Mame Mactar Guèye et compagnie ont pris les devants avant la diffusion de la série qui suscite déjà beaucoup de commentaires. Jamra a déposé une plainte contre le producteur et les acteurs à la Division spéciale de cybersécurité (Dsc). Selon Mame Mactar Guèye, depuis le début de la plainte de Jamra et de ses alliés, mercredi dernier, le producteur, les acteurs et actrices (Wizzy, O. G., Kital, Foltz, Lamsa etDiagne-roi) de la «série pornographique» sont activement recherchés. Les hommes du commissaire Aly Kandé sont à la trousse des acteurs. Le combat continue, d’après Mame Mactar Guèye, pour la préservation de nos valeurs socioculturelles et la sauvegarde de la santé mentale et morale des enfants. D’aucuns reprochent à Jamra d’avoir saisi la police au lieu du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) comme il l’avait fait avec la série «Infidèles». Mais Mame Mactar Guèye rétorque que le champ de compétence du Cnra n’est pas étendu aux plateformes électroniques de communication et de diffusion comme YouTube, Facebook, Instagram, etc. En la matière, précise-t-il, c’est la division spéciale de Cybersécurité qui est juridiquement et techniquement outillée pour faire face aux infractions commises sur des supports de diffusion autres que les chaînes de télévision classiques. L’enquête suit son cours.
Le message de Macky Sall à la jeunesse
Contexte de la crise sanitaire oblige. Cette année, la Journée Internationale de la Jeunesse a été célébrée dans la plus grande sobriété hier (jeudi 12 août). Le Président Macky Sall a adressé un message de résilience et d’espoir aux jeunes du Sénégal et de l’Afrique, à l’occasion de la journée internationale qui leur est dédiée.
Alioune Tine joue la médiation à la RTS
Le président du Think Tank Afrikajom va jouer la médiation entre les syndicalistes de laRts et le directeur général de la boite, Racine Talla. Alioune Tine a reçu hier une délégation du Synpics, section Rts, composée de Abass Sow, Cheikh Brahim Ndiaye, Ismaïla Diop et Abibou Mbaye pour échanger sur les problèmes de la boite afin de la sortir de l’impasse. Alioune Tine a été saisi du calvaire que vivent quotidiennement les agents à cause d’une gestion par la peur et la répression des gens perçus comme dissidents. Les agents accusent Racine Talla de faire régner un climat de peur, avec ses décisions unilatérales, les déplacements et licenciements abusifs contre tous ceux qui sont considérés comme des dissidents. Toutefois, Alioune Tine rassure que le personnel est prêt à négocier. A l’en croire, les syndicats ont lâché du lest. Ils veulent négocier et tourner la page des conflits inutiles. Après l’audience, le président de Afrikajom a été saisi par le directeur général, Racine Talla, pour l’inviter à rencontrer les directeurs, personnels et les chefs des stations pour une meilleure information. Il s’en est réjoui et promet de prendre toutes les dispositions pour rencontrer l’autre partie.
Décès du maire de Bemet (Sédhiou)
Le maire de Bemet, une commune du département de Sédhiou, est décédé hier. La triste nouvelle a été annoncée par l’ancien ministre-maire de Sédhiou Pr Balla Moussa Daffé. La disparition de Saloum Cissé est une grosse perte pour le Sénégal et la commune de Bemet. Selon Pr Daffé, le défunt était une référence pour le Sénégal. Il rend hommage à un valeureux homme qui, par sa bravoure légendaire, a marqué à jamais l’administration sénégalaise.
Adama Diouf élu Secrétaire Exécutif de la Cpeao
Le juriste et expert postal Adama Diouf a été élu Secrétaire exécutif de la Conférence des Postes des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cpeao), hier à Abidjan, à l’occasion du 27e Congrès de l’Union Postale Universelle. Adama Diouf a été élu à l’issue d’âpres négociations et d’échanges avec les délégations des pays membres de la Cedeao pour accompagner la candidature sénégalaise. C’est le ministre de l’Economie Numérique, Yankhoba Diattara, qui a piloté le dossier de mains de maître. Selon M. Diattara, l’élection d’Adama Diouf replace le Sénégal au sommet de la diplomatie postale continentale après plus d’une décennie d’absence. Il félicite tous les membres de la délégation sénégalaise qui ont contribué à repositionner le Sénégal dans le secteur postal mondial. Désormais, dit-il, les chantiers des nouveaux défis de la redynamisation du secteur face à l’évolution de la digitalisation peuvent être entamés.
Problèmes de délivrance de certificats de résidence
Les membres du Cadre pour la Citoyenneté et le Développement Intégré de Tivaouane Diacksao (Cacid) dénoncent le blocage de l’inscription de certains citoyens de la Commune de Tivaouane Diacksao sur les listes électorales. A les en croire, la délivrance des certificats de résidence se fait selon les appartenances politiques. Les responsables de ladite structure demandent aux autorités administratives de prendre leurs responsabilités, car ces actes risquent de déboucher sur des contentieux électoraux.
Polémique entre Apéristes sur des transferts d’électeurs
Les inscriptions sur les listes électorales polluent l’atmosphère à Keur Massar. A la Commune de Keur Massar Nord, les responsables politiques de l’Apr et du Parti Pastef sont montés au créneau pour dénoncer les agissements de la ministre Aminata Assome Diatta. Ils l’accusent de transfert de militants venant d’autres localités qu’elle convoie à bord de cars «Ndiaga Ndiaye» pour venir s’inscrire sur les listes électorales. Pour le responsable de l’Apr, Pape Ibrahima Demba, ce qui se passe à Keur Massar Nord constitue un énorme scandale. Selon lui, Aminata Assome Diatta qui n’a pas de base à Keur Massar cherche à transférer les cellules de son mouvement «Jappo ak Assome» qui se trouvent à Khar Yalla, aux Parcelles Assainies. Mais, il promet de s’y opposer.
Polémique entre Apéristes sur des transferts d’électeurs (bis)
Restons à Keur Massar pour dire que les accusations de Pape Ibrahima Demba sont battues en brèches par les proches de la ministre du Commerce, Aminata Assome Diatta. D’après Omar Ndiaye de Forces nouvelles, par ailleurs directeur de campagne de Mme Diatta, chaque Sénégalais est libre de choisir son lieu de vote. Lui-même qui militait à Mbour a transféré son vote à Keur Massar. Selon M. Ndiaye, certains responsables de l’Apr pensent que Keur Massar est leur propriété privée. Il défie les pourfendeurs de la ministre du Commerce de porter plainte s’ils estiment qu’Aminata Assome Diatta a fraudé. Des éléments de la gendarmerie se sont rendus sur les lieux pour faire le constat. Nos sources signalent que l’officier de l’état civil a promis de porter plainte.
Bp va payer 30 millions $ à la Gambie
La major britannique BP annonce qu’elle va verser 29,3 millions de dollars au gouvernement gambien, au sujet du non-respect de son engagement à forer un puits d’exploration dans le bloc offshore A1. La société s’est vu attribuer le périmètre en 2019 et avait promis de forer le puits avant l’expiration le 29 juillet 2021 de la phase initiale de sa période d’exploration sur place. Cette faute contractuelle s’explique d’une part par l’apparition de la pandémie du coronavirus qui a contraint BP à suspendre ses activités opérationnelles. D’autre part, elle est due à sa nouvelle politique qui consiste à réduire le carbone dans ses opérations. Le mois dernier, la société avait averti les autorités gambiennes qu’elle ne serait pas en mesure de forer le puits «en raison d’un changement dans sa stratégie d’entreprise vers une énergie à faible teneur en carbone». Elle a ajouté qu’elle mettrait en vente le périmètre. Le bloc A1 est l’un des deux blocs que la Gambie a arrachés à la société norvégienne African Petroleum en 2017. Ces périmètres font d’ailleurs l’objet d’un arbitrage international devant le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI).
Evaluation du dispositif de lutte contre les inondations
Le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam, a visité hier le dispositif de lutte contre les inondations dans le département de Keur Massar. Il était en compagnie du gouverneur de la région de Dakar, du préfet de Keur Massar, du sous-préfet de Jaxaay, du Général Seck de la Brigade Nationale des sapeurs-pompiers (BNSP), du Directeur général de l’ADM, de Directeur général de l’Onas, du directeur de l’Assainissement, du Directeur régional de l’Ageroute, des entreprises HENAN CHINE, CSTP et SAHE qui exécutent les travaux. La délégation ministérielle a visité plusieurs sites, notamment le terrain de l’Unité 09 de Jaxaay, Almadies, le bassin de l’Unité 27, le bassin de Aladji Pathé, la cité Camille Basse etc.
Galère des travailleurs de Medis
Les travailleurs de l’ancienne usine pharmaceutique, Medis, sont très inquiets pour leur avenir. Ce, à cause des lenteurs administratives pour la relance des activités de leur entreprise. Le Président Macky Sall avait donné des instructions pour la reprise des activités de l’unité industrielle, mais les choses sont en l’état. En chômage technique forcé depuis 02 ans, les 360 travailleurs demandent aux autorités respectives en charge du dossier, notamment les ministres de la Santé et des Finances, de décanter la situation.
L’Afrique dépasse la barre des 7 millions de cas de covid-19
La troisième vague de coronavirus frappe de plein fouet le continent africain qui compte désormais plus de sept millions de cas de coronavirus. Jugeant alarmante la situation, le bureau Afrique de l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) a exprimé sa préoccupation par rapport à la propagation de la pandémie. «L’Afrique est toujours en pleine troisième vague de Covid-19. Le continent a tristement dépassé les 7 millions de cas cette semaine, et les chiffres grimpent. Les décès hebdomadaires liés à la Covid-19 ont atteint un nouveau record cette semaine, avec près de 6.600 décès», informe Oms Afrique. Réagissant sur la montée des cas de coronavirus au niveau du continent, le directeur général de l’Oms, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a exprimé son inquiétude sur la campagne de vaccination. Il a déclaré que 70% des pays africains ne seraient pas en mesure d’atteindre le niveau de vaccination de 10% d’ici septembre, avec seulement 2% des vaccins administrés dans le monde. Jusqu’à présent, 1,5% de la population africaine a été vaccinée contre le Covid-19.
La fête de Tamxarit impactée par la covid-19
Ce n’est pas encore l’affluence au foirail des grands ruminants de Diamaguène Sicap Mbao à l’approche de la Tamxarit. D’aucuns justifient l’absence d’acheteurs par la pandémie de coronavirus. Les clients sont rares ainsi que les bœufs. Ce qui n’augure pas une bonne opération pour les bouchers et vendeurs de bétails.
Un «car rapide» tue un enfant à Grand Yoff
Un «car rapide» a fauché mortellement hier un enfant âgé de 04 ans. Le drame s’est produit à Grand Yoff. Le chauffeur du véhicule a pris la fuite après l’accident, de peur d’être lynché par la foule. Néanmoins, le car rapide a été saccagé.