Son dossier de candidature a été contrôlé ce vendredi. Mais, TAS fait partie des candidats déclarés à la présidentielle de 2024, qui devront repasser au niveau du Constitutionnel pour compléter leur dossier de parrainages.
Son dossier de candidature a été contrôlé ce vendredi. Mais, Thierno Alassane Sall fait partie des candidats déclarés à la présidentielle de 2024, qui devront repasser au niveau du Constitutionnel pour compléter leur dossier de parrainages.
«Nous avions déposé 58 900 parrains. Le maximum. Nous n’avons eu que 200 parrains non valides, qu’ils n’ont pas trouvé dans le fichier. Cependant, on nous a notifié des doublons externes», a annoncé Makhète Niang, mandataire du candidat Thierno Alassane Sall.
Il explique une telle situation, par le fait qu’ils se sont retrouvés à la 90ème place dans l’ordre de passage au Conseil constitutionnel. Ce qui les a désavantagés. À présent, il leur faudra régulariser quelque 14 000 parrains dans les 48 heures.
LE DOSSIER DE CANDIDATURE DE SONKO INVALIDÉ
Selon Me Ciré Clédor Ly, la juridiction suprême a argué que le dossier de candidature de Sonko était incomplet. Pourtant, "l'administration avait refusé de remettre à l'opposant tous les documents nécessaires à sa candidature", a-t-il déploré
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 05/01/2024
Le Conseil constitutionnel du Sénégal a définitivement rejeté vendredi la candidature à la présidentielle du 25 février de l'opposant emprisonné Ousmane Sonko, a rapporté l'AFP. Cette décision vient clore un bras de fer judiciaire entre l'opposition et les autorités qui a tenu en haleine le pays ces derniers mois.
Selon Me Ciré Clédor Ly, avocat de l'opposant, la juridiction suprême a argué que le dossier de candidature de Sonko était incomplet. Pourtant, "l'administration avait refusé de remettre à l'opposant tous les documents nécessaires à sa candidature", a-t-il déploré. Lors de la vérification du dossier, "la commission a été dans une composition irrégulière parce que la loi prévoit que cette vérification devait se faire en présence du candidat ou du mandataire", a-t-il également estimé, dénonçant une "farce électorale".
Cette décision vient entériner l'invalidation de la candidature de l'opposant, déjà largement compromise par sa condamnation à six mois de prison avec sursis pour diffamation, rendue quelques jours plus tôt par la Cour suprême. Figure de la contestation politique au discours souverainiste et panafricaniste, très populaire auprès de la jeunesse sénégalaise, Ousmane Sonko cumule les ennuis judiciaires depuis 2021. Emprisonné depuis fin juillet notamment pour "appel à l'insurrection", il dénonce des complots visant à l'écarter du scrutin présidentiel.
Ce rejet définitif risque d'accentuer les tensions dans le pays, où de précédents épisodes de troubles meurtriers avaient suivi les démêlés judiciaires de l'opposant. Ses partisans ont d'ores et déjà annoncé le dépôt de "recours prévus par la loi", dénonçant une "volonté d'aller vers des élections qui dès le départ manquent de transparence".
AUX YEUX DE BBY TOUTES LES COMMUNES NE SONT PAS D’EGALE DIGNITÉ
Amadou Yoro Sy, ancien édile influent et membre de la majorité présidentielle, critique ouvertement la gouvernance départementale de Benno Bokk Yaakar qu'il juge inéquitable
Propos recueillis par : Moustapha BOYE |
Publication 05/01/2024
Ancien député, ancien maire, ancien président du groupe d’amitié parlementaire Sénégal-Autriche et Sénégal Syrie, ancien conseiller spécial du président du Sénat, influent membre de la fédération départementale de Pikine du Parti démocratique sénégalais — parti dont il a été exclu en même temps que le maire de Pikine Nord Amadou Diarra pour avoir osé dire que Karim Wade ne pouvait pas être le candidat des libéraux à la présidentielle de 2019 —, Amadou Yoro Sy est un poids lourd politique dans la banlieue. Dans l’entretien qui suit, il entre en rébellion contre la coalition Benno Bokk Yaakar (BBY) à laquelle il appartient. Entretien avec un dirigeant qui n’a pas sa langue dans la poche !
Le Témoin : Amadou Yoro Sy, vous êtes un grand responsable de la majorité présidentielle dans le département de Pikine où vous avez été l’un des maires les plus en vue du temps du régime du président Abdoulaye Wade. Depuis quelques temps, on vous voit tirer à boulets rouges sur la coalition Benno Bokk Yaakar (BBY) dont vous êtes membre. Pourquoi ces attaques contre votre propre camp ?
Amadou Yoro SY - C’est pour dénoncer le manque de respect notoire de citoyens, d’une commune et d’un arrondissement. Il y a beaucoup de décisions qui s’appliquent à nous qui sont prises sans aucune concertation avec les responsables que nous sommes. Nous étions en droit de penser qu’aux yeux de Benno Bokk Yaakar (BBY) en général et de l’Alliance Pour la République (Apr) en particulier, toutes les communes et tous les arrondissements sont d’égale dignité. Malheureusement, ce n’est point le cas. Il se trouve que le coordinateur de cette coalition dans le département de Pikine, qui est le maire de cette même ville, Abdoulaye Thimbo en l’occurrence, ne respecte pas l’arrondissement de Thiaroye et n’a non plus aucune considération pour la commune de TivaouaneDiack Sao et ceux qui y habitent. Cela est inacceptable. Si, par le passé, il y a des responsables qui acceptaient cet état de fait, c’est fini. Nous n’accepterons plus cela et nous ferons face quelles qu’en soient les conséquences.
L’autre chose qui constitue la goutte d’eau qui a fait déborder le vase de nos frustrations et de notre colère, c’est la visite dans le département de Pikine du Premier ministre et candidat de Benno Bokk Yaakar, Amadou Ba. Cette visite-là, en réalité, ne se situait pas dans le cadre gouvernemental mais dans un cadre politique en vue de la prochaine élection présidentielle. Dèslors, les échanges ne pouvaient avoir pour but que de nous permettre d’exprimer nos besoins au candidat et aussi l’édifier sur les réalités que nous vivons en tant que responsables, militants et habitants des communes de ce département. Malheureusement, cette rencontre a été tronquée par le coordinateur départemental de Benno Bokk Yaakar, Abdoulaye Thimbo, avec ses acolytes. En quoi faisant ? Nous pensions que, s’agissant d’une rencontre avec le Premier ministre-candidat, au niveau de chaque arrondissement, les communes auraient droit chacune à deux orateurs au moins pour exposer les problèmes locaux. D’abord on a retenu les gens jusqu’à 5 heures du matin, ce n’est pas respectueux, correct, joli pour les responsables que nous sommes. L’audience a commencé à 2 heures du matin pourse terminer, comme je l’ai dit, à 5h. C’était fait à dessein. Après avoir manigancé avec ses acolytes, Abdoulaye Thimbo a pris la parole pour dire que, étant donné l’heure tardive, tout le monde ne pourrait pas parler. Par conséquent, carte blanche lui avait été donnée pour s’exprimer au nom de tout le département de Pikine. Ce qui était faux, un mensonge grossier puisqu’il n’y avait eu auparavant aucune réunion où il avait été décidé que Thimbo était mandaté pour être le porte-parole de tout le département. Il ne voulait certainement pas qu’au niveau de la commune de Thiaroye, et en particulier de la commune de TIvaouane-Diack-Sao, on dénonce son ostracisme à notre endroit. Depuis qu’il a été porté à la tête de la mairie de la ville, il n’est jamais venu nousrendre visite, ne s’est jamais enquis de nos besoins et na rien réalisé dans notre commune. Il n’a rien fait pour nos jeunes, nos femmes, nos artisans, nos artistes. En fait, c’est comme si la commune de Tivaouane-DiackSao n’appartient pas à la ville de Pikine. A sa prise de parole, Thimbo a lu un mémorandum de la Cojer départementale en lieu et place des jeunes qui constituent l’avenir de ce pays et qui auraient pu exprimer eux-mêmes leurs préoccupations. La venue du Premier ministre a été un échec total parce qu’il n’a pas pu échanger avec les responsables de la coalition à la base. Amadou Ba a fait du tourisme à Pikine.
Mais encore, M. Amadou Yoro Sy ?
Par ailleurs, ce département comporte deux arrondissements que sont ceux de Pikine Dagoudane et de Thiaroye. Le premier englobe sept communes et le second cinq communes. Malheureusement, pour Thimbo et ses acolytes, l’arrondissement de Thiaroye ne fait pas partie du département de Pikine qui se réduit à leurs yeux à celui de Pikine Dagoudane seulement. Cela doit prendre fin parce que ces gens ne sont pas plus intelligents que nous, pas plus instruits que nous, pas plus méritants que nous. Sur les 12 communes du département, à part celle de Guinaw Rails Nord, la commune de Tivaouane-Diack Sao est la plus pauvre. D’une superficie de 109 hectares avec 44.300 habitants, elle est cependant celle qui renferme la population la plus jeune. L’écrasante majorité de ces jeunes est constituée d’inactifs car la commune ne dispose d’aucune industrie, d’aucune activité économique digne de ce nom, d’aune infrastructure marchande. Logiquement, pour promouvoir l’équité sociale et territoriale c’est une collectivité comme la nôtre, qui est particulièrement pauvre, qui devrait être aidée en priorité. Or, ce n’est pas le cas et, encore une fois, c’est comme nous n’existions pas au niveau du département de Pikine. Sur les 12 communes du département, malgré son potentiel électoral, c’est la seule qui ne dispose pas d’un seul député, ni d’un seul membre du Conseil économique social et environnemental, d’un seul membre du Haut conseil des collectivités territoriales, encore moins d’un seul directeur général de société nationale, d’un seul président de conseil d’administration, d’un seul chargé de mission à la Présidence ou à la Primature, bref qui n’a aucun poste dans l’Etat ou les institutions voire les sociétés publiques. Ne parlons pas de ministres ! Et ce au moment où certaines communes cumulent tous ces postes nominatifs ou électifs. Pour lutter contre cette injustice, nous avons pris la ferme décision d’interdire aussi bien au Premier ministre-candidat qu’au maire de la ville de Pikine et coordinateur départemental de Benno Bokk Yaakar, de venir battre campagne dans la commune de Tivouane-Diack-Sao. Ils sont déclarés persona non grata. Puisqu’on nous prend pour des bons à rien, alors nous aussi nous les prendrons comme des bons à rien. On assume toutes nos responsabilités…
LA COUR SUPRÊME BRISE LE REVE PRÉSIDENTIEL DE SONKO
En rejetant son pourvoi en cassation dans l'affaire l'opposant à Mame Mbaye Niang, la plus haute juridiction du pays invalide la candidature du chef de Pastef à l'élection de février 2024
Fin de rêve pour la candidature du maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko à l’élection présidentielle de 2024. La 1ère chambre pénale de la Cour suprême qui statuait hier, jeudi 4 janvier, sur le pourvoi en cassation introduit par le maire de Ziguinchor Ousmane Sonko contre l’arrêt de sa condamnation par la Cour d’appel à 6 mois assortis du sursis pour diffamation et injures contre le ministre Mame Mbaye Niang a confirmé la peine et la sanction pécuniaire prononcées en appel tout en annulant la contrainte par corps. Ce verdict qui va à l’encontre de la demande de l’avocat général qui avait requis la cassation du jugement en appel brise définitivement le rêve d’Ousmane Sonko de faire partie des candidats à l’élection présidentielle du 25 février prochain.
« Le Juge n’a enlevé que la contrainte par corps. Tout le reste du Jugement rendu par la Cour d’appel a été maintenu. Nous, ce qui nous intéressait c’est la condamnation prononcée contre Ousmane Sonko. Cette condamnation à 6 mois de prison avec sursis, nous voulions qu’elle soit annulée et que l’affaire soit rejugée. C’est ce que le procureur général a requis et c’est ce que nous avons demandé », a déploré Me Khoureychi Bâ, un des avocats de Ousmane Sonko dans une brève déclaration à sa sortie de la salle d’audience de la Cour suprême non sans faire remarquer que « cette décision est éliminatoire pour Monsieur Ousmane Sonko».
Lors des débats, les avocats de Sonko qui étaient les premiers à prendre la parole avaient soulevé pas moins de quatre moyens de défense pour demander l’annulation du jugement rendu par la Cour d’appel. Il s’agit entre autres de l’exception d’inconstitutionnalité, la violation des dispositions de L 399 du code de procédure pénale, la non convocation de Sonko par la Cour d’appel, le non-respect par la Cour d’appel des dispositions de L711 du Code pénal dans cette affaire concernant le délit de diffamation qui est assimilable à un délit de politique. Prenant la parole à leur tour, les avocats de la partie civile, estimant que tous les moyens soulevés par leurs confrères de la défense de Sonko sont non seulement nouveaux, mais ils ne sont pas de pur droit », ont demandé à la chambre pénale de les rejetés.
L’avocat général demande la cassation du verdict de la Cour d’appel
De son côté, l’avocat général près la Cour suprême, a plaidé dans le sens de la défense du maire de Ziguinchor en demandant la cassation de l’arrêt de la Cour d’appel. En effet, selon le représentant du ministère public, les juges de la Cour d’appel en prononçant la contrainte par corps contre Ousmane Sonko sans aucune base légale ont violé la loi notamment les dispositions de l’article 711 du Code de procédure pénale qui n’autorisent pas au juge de prononcer la contrainte par corps en matière de diffamation.
Poursuivant son réquisitoire, l’avocat général a également dénoncé la violation du principe de l’immutabilité du litige. Cependant, Oumar Guèye puisque c’est de lui qu’il s’agit, a pris le contre-pied des avocats de Sonko sur l’exception d’inconstitutionnalité. En effet, il a demandé à la chambre pénale de déclarer irrecevable cette requête. Poursuivant sa plaidoirie, Oumar Gueye a par ailleurs indiqué que la contrainte par corps n’est pas applicable au délit de diffamation en évoquant l’arrêt rendu en 1999 opposant le journal Sud Quotidien à Mimran. Sous ce rapport, l’avocat général de conclure que l’arrêt de Cour d’appel a violé L711 en fixant la contrainte par corps.
Réactions…
Me Clédor Ciré Ly, avocat d’Ousmane Sonko: «Je suis très déçu »
«Je suis très déçu pour deux raisons. D’abord, la Cour suprême devrait renvoyer l’affaire devant le Conseil constitutionnel parce que nous avons soulevé une exception d’inconstitutionnalité. Elle a déclaré irrecevable notre requête. Deuxièmement, tout le monde a suivi les réquisitions du ministère public pour de manquements graves. Malgré tout, la Cour suprême a préféré confirmer la décision rendue par la Cour d’appel…Toutefois, nous ne baiserons pas les bras. Depuis des années nous assistons à des décisions très surprenantes. Si la décision n’était pas rendue aujourd’hui absolument rien ne pouvait empêcher à Ousmane Sonko d’être candidat. Tout a été calculé. L’Etat a renié l’Etat de droit »
Me Elhadji Diouf, avocat de Mame Mbaye Niang «Nous venons d’enregistrer une très grande victoire »
«Nous venons d’enregistrer une grande et importante victoire. Un seul point a été retiré. C’est la contrainte par corps. Mais on pourra saisir ses maisons, ses comptes, ses voitures. On ne pourra pas cependant l’envoyer en prison s’il ne paie pas. Même si les 200 millions ont été maintenus. Notre client Mame Mbaye Niang doit recevoir son argent. On a rejeté l’exception d’inconstitutionnalité soulevée aussi par ses avocats. Ils voulaient le sursis en faisant dans le dilatoire. Nous fêtons notre grande victoire. Face à quantité, la qualité a triomphé. On assiste à un discours de résignation de ses avocats. Ousmane Sonko ne peut pas se prévaloir de sa propre turpitude. Mame Mbaye Niang est père de famille. Il est père, il est fils. On l’a accusé d’avoir volé 29 milliards alors qu’il n’a pas volé un seul centime ».
CONDAMNATION CONFIRMÉE POUR SONKO FACE À NIANG
La peine de six mois d’emprisonnement avec sursis et le paiement de 200 millions de Fcfa de dommages et intérêts sont maintenus par la Cour suprême. La Haute juridiction casse néanmoins la contrainte par corps à l'encontre du leader de Pastef
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 05/01/2024
La bataille judiciaire opposant le leader du Pastef Ousmane Sonko au ministre Mame Mbaye Niang dans l'affaire de diffamation touche à sa fin. En effet, la Cour suprême s'est prononcée ce jeudi 4 janvier 2024 sur le recours formé par Ousmane Sonko contre l'arrêt de la Cour d'Appel qui l'avait condamné à 6 mois de prison avec sursis et au paiement de 200 millions de francs CFA de dommages et intérêts.
Selon les termes de la décision rendue publique tard dans la nuit, la plus haute juridiction du pays a dans un premier temps "déclaré irrecevable l'irrecevabilité" soulevée par la défense d'Ousmane Sonko. Par cette formule, la Cour suprême juge qu'il n'y a pas lieu de déclarer le pourvoi irrecevable comme le demandait la partie adverse.
Elle a ensuite "cassé l'arrêt rendu seulement sur la contrainte par corps par voie de retranchement". Cela signifie que seul le dispositif lié à la contrainte par corps en cas de non paiement des dommages et intérêts est annulé.
Enfin, la Cour suprême a estimé que "toutes les autres dispositions de l'arrêt restent exécutoires", à savoir "la condamnation à 6 mois d’emprisonnement avec sursis et le paiement de la somme de 200 millions de Fcfa à la partie civile Mame Mbaye Niang ainsi que les frais de procédures".
Ainsi, seule la contrainte par corps a été supprimée, le reste de la décision de la Cour d'Appel est maintenu. Ousmane Sonko devra donc s'acquitter des 200 millions de francs CFA tout en voyant la menace d'emprisonnement en cas de non paiement être écartée.
LA DÉCISION DE LA COUR SUPRÊME DANS L'AFFAIRE SONKO VS MAME MBAYE VIENT DE TOMBER
La Cour suprême vient de rendre son délibéré dans l’affaire opposant Ousmane Sonko à Mame Mbaye Niang. Le juge a maintenu la décision rendue en appel, sauf la contrainte par corps.
iGFM - (Dakar) La Cour suprême vient de rendre son délibéré dans l’affaire opposant Ousmane Sonko à Mame Mbaye Niang. Le juge a maintenu la décision rendue en appel, sauf la contrainte par corps.
«Le Juge n’a enlevé que la contrainte par corps. Tout le reste du Jugement rendu par la Cour d’appel a été maintenu. Nous, ce qui nous intéressait c’est la condamnation prononcée contre Ousmane Sonko. cette condamnation à 6 mois de prison avec sursis, nous voulions qu’elle soit annulée et que l’affaire soit rejugée. C’est ce que le procureur général a requis et c’est ce que nous avons demandé», a déclaré Me Khoureychi Bâ, l'avocat de Ousmane Sonko. Il regrette que le juge n’ait pas pris une décision allant dans ce sens. En conséquence, indique-t-il, «cette décision est éliminatoire pour monsieur Ousmane Sonko».
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MIMI CRIE À LA FRAUDE
La candidate de Mimi24 monte au créneau après la vérification de sa liste au Conseil constitutionnel ce jeudi 4 janvier 2024. Elle dénonce la disparition soudaine de 10 451 parrains et exige des explications
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 05/01/2024
La candidate à l'élection présidentielle Aminata Touré a tenu ce jeudi un point de presse pour dénoncer de graves irrégularités dans la vérification de ses parrainages par le Conseil constitutionnel.
D'emblée, Mme Touré a brandi le récépissé délivré par le greffe du Conseil constitutionnel lors du dépôt de sa candidature, le 25 décembre dernier. Ce document, signé par le greffier en chef Ousmane Dia, atteste que la candidate a présenté les 58 975 parrains requis sur un support papier et une clé USB, répartis sur 14 régions dont Saint-Louis.
Or, selon la candidate, "lors de la vérification au Conseil Constitutionnel, ce jeudi 4 janvier 2024, notre mandataire a été informé que toute la région de Saint-Louis ne figure pas sur notre clé USB qui est restée au niveau du greffe du Conseil Constitutionnel. Ceci est la preuve manifeste de la manipulation frauduleuse de notre clé USB", a-t-elle déclaré.
Plus grave encore, 10 451 parrains de la candidate ont été déclarés comme "non identifiés dans le fichier" par le Conseil constitutionnel, alors même que ceux-ci "nous ont, tous après nous avoir parrainés, volontairement remis copie de leur carte d’électeur dont la validité ne souffre d’aucun doute", a affirmé Aminata Touré.
Citant nommément le greffier en chef Ousmane Dia, la candidate a estimé que "le Conseil Constitutionnel n’a pas daigné nous dire qui sont ces parrains non identifiés qui pourtant disposent de leur carte d’électeur en bonne et due forme".
Pour Aminata Touré, "tout ceci constitue une atteinte grave à la crédibilité du processus de contrôle du parrainage encours qui semble être pour ce qui nous concerne un processus fallacieux d’élimination pure et simple de ma candidature".
Elle a appelé "tous les démocrates à se mobiliser contre toutes ces agressions démocratiques du régime finissant de Macky Sall et à éliminer son candidat de la continuité Amadou Ba dès le premier tour de l’élection présidentielle du 25 février 2024".
ABDOURAHMANE DIOUF VA DEVOIR RÉGULARISER 13.792 PARRAINS
Le candidat de "Awalé", Abdourahmane Diouf est toujours dans la course pour participer à la présidentielle de 2024.
Le candidat de Awalé, Abdourahmane Diouf est toujours dans la course pour participer à la présidentielle de 2024. Après contrôle de son dossier par le conseil Constitutionnel, il lui a été signifié de revenir régulariser 13 792 parrains.
«Chers compatriotes, Je remercie tous les Jàmbaar du parti Awalé, les alliés de la coalition Abdourahmane Diouf et tous les sénégalais d’ici et de la diaspora pour leur soutien et leur confiance. Ensemble pour régulariser 13.792 parrains», a publié le candidat sur sa page Facebook.
MAMOUDOU IBRA KANE SOUTIENT AMADOU BA ET DÉMISSIONNE DU F24
Le leader du mouvement « Demain, c’est maintenant », a décidé de soutenir la candidature de l’actuel Premier ministre, Amadou Ba, ce, après avoir renoncé à la sienne.
Le journaliste Mamoudou Ibra Kane, leader du mouvement « Demain, c’est maintenant », a décidé de soutenir la candidature de l’actuel Premier ministre, Amadou Ba, ce, après avoir renoncé à la sienne.
« Le Mouvement citoyen Demain C’est Maintenant dont je suis le Leader vient de prendre la décision de soutenir la candidature de Monsieur Amadou Ba dans le cadre d’une alliance en vue de l’élection présidentielle du 25 février 202 », a-t-il déclaré dans une lettre adressée à Mamadou Mbodj, coordonnateur du F24.
Il ajoute: « Je tiens à vous en parler au nom du mouvement DCM tout en vous remerciant pour tout. Je vous souhaite une bonne continuation au service de notre cher pays, de sa démocratie, de sa stabilité et de sa cohésion ». Non sans admettre que « notre adhésion au F24 nous a donné l’heureuse occasion d’échanger avec des hommes et des femmes pétris de qualités et très patriotes ».
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DAKAR, CAPITALE ANARCHIQUE
Garages et commerces sauvages s'étendent à l'infini tandis que citoyens et piétons sont cantonnés aux marges de la ville. Quand la loi cède face au désordre dans la capitale
La capitale sénégalaise est le théâtre d'un désordre croissant. Le code de la route n'est qu'une vague recommandation pour des conducteurs qui slaloment entre les embouteillages monstres et les accidents fréquents. Sur les trottoirs, plus personne ne marche : ils sont devenus le domaine exclusif des vendeurs à la sauvette.
L'espace public se réduit comme peau de chagrin, accaparé par des garages sauvages et des commerces illégaux. Même un lieu symbolique comme le parking du stade de l'Amitié est devenu méconnaissable, envahi de toutes parts par une anarchie tentaculaire.
Face à ce chaos, des citoyens se mobilisent. Dans le quartier de la VDN, ils aménagent un parc pour rendre un espace viabilisé aux habitants. Mais leur action se heurte à l'inertie des autorités et au manque de moyens.
Car les lois ne manquent pas pour sanctionner ces occupations illégales et actes d'incivilité. Le Code pénal prévoit des peines contre l'encombrement des voies publiques. Mais faute d'application, l'anarchie prospère en toute impunité.
Il est temps de faire respecter les lois existantes avant que Dakar ne s'enlise dans le chaos. Des sanctions claires pourraient dissuader les contrevenants. Et rendre enfin la capitale aux piétons, ses vrais propriétaires légitimes.