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30 avril 2025
Politique
AVEC 6312 PARRAINS, ALPHA THIAM NE RESTERA QUE SUR LES MURS
Il est sans doute le candidat à la candidature à la prochaine présidentielle le plus visible. Grâce à ses équipes, son nom est partout sur les murs de la capitale.
Il est sans doute le candidat à la candidature à la prochaine présidentielle le plus visible. Grâce à ses équipes, son nom est partout sur les murs de la capitale.
Seulement, quand il s’est agi de mobiliser des parrains, Alpha Thiam est loin de tirer son épingle du jeu. En effet, contrôlé ce jeudi 4 janvier 2024, il n’a présenté au Conseil constitutionnel que 6312 parrains valables.
Un résultat médiocre qui l’écarte de la course à la présidentielle. Mais, Alpha Thiam peut se consoler. Sa participation à cette étape de l’élection lui a permis de se faire connaitre.
AFFAIRE SONKO VS MAME MBAYE, ME ELHADJ DIOUF FAIT LE POINT
À la Cour suprême de Dakar, se joue actuellement l’éligibilité de Ousmane Sonko. L’audience ouverte dans l’affaire Prodac se poursuit toujours. Me Elhadj Diouf, l’avocat de Mame Mbaye Niang, s’est présenté devant les journalistes pour faire le point.
iGFM - (Dakar) À la Cour suprême de Dakar, se joue actuellement l’éligibilité de Ousmane Sonko. L’audience ouverte dans l’affaire Prodac se poursuit toujours. Me Elhadj Diouf, l’avocat de Mame Mbaye Niang, s’est présenté devant les journalistes pour faire le point.
«C’est long, parce que c’est l’autre partie qui monopolise la parole. C’est le camp de Sonko, les avocats de Sonko qui nous font perdre beaucoup de temps. Mais "wiriwiri diari ndari". Nous sommes là, très sereins.
Nous avions gagné devant le Tribunal de grande instance, nous avions aussi gagné à la Cour d’appel qui a confirmé les 200 millions. Pour la peine, la Cour d’appel avait prononcé 6 mois avec sursis.
Et nous savons qu’ils n’ont aucun argument aujourd’hui pour faire annuler l’arrêt de la Cour d’appel de Dakar.»
PARRAINAGE, AMADOU BA PASSE SANS SURPRISE
Le candidat de Benno Bokk Yakaar a franchi cette étape en ayant obtenu la signature de 120 maires et de conseils départementaux.
Lui avait opté pour le parrainage des élus, le candidat de la coalition Benno Bokk Yakar, n’a pas rencontré de difficultés face aux 7 sages du Conseil Constitutionnel pour le contrôle des parrainages.
En fait, Amadou Ba a franchi cette étape en ayant obtenu la signature de 120 maires et de conseils départementaux. Quand bien même, ces partisans ont eu à rassembler plus de «3 000 000 parrains », l’actuel Premier ministre a décidé de faire confiance aux élus locaux pour ce passage de filtre des candidats à la candidature à la présidentielle de février 2024.
KHALIFA SALL SAUVÉ PAR LE PARRAINAGE PARLEMENTAIRE
Reste maintenant l’étape de la vérification de fond pour savoir s’il sera effectivement candidat ou pas à l’élection présidentielle du 25 février 2024.
Khalifa Ababaca Sall passe sans difficultés le stade des parrainages. Tout comme Karim Wade et Habib Sy, il a opté pour le parrainage parlementaire. Le leader de Taxawou Sénégal réussit ainsi, avec brio, le cap du contrôle de forme. Reste maintenant l’étape de la vérification de fond pour savoir s’il sera effectivement candidat ou pas à l’élection présidentielle du 25 février 2024.
AMINATA TOURÉ APPELÉE À RÉGULARISER 18 980 PARRAINS
L’ancienne Premier ministre, Aminata Touré dite Mimi, devra passer au second tour après avoir validé 25 251 parrains.
La commission de contrôle des parrainages entame ce jeudi son 4éme jour de travaux. Pour l’ancienne Premier ministre Aminata Touré dite Mimi, elle devra passer au second tour après avoir validé 25 251 parrains. Son dossier a 19 800 doublons externes et n’a validé que 3 régions.
Le Conseil Constitutionnel lui permet doit régulariser ces doublons externes et de valider les 3 régions qui restent pour passer l’étape du parrainage.
SY AU SERVICE DE SONKO
Dans un aveu sans nuance, le mandataire de Habib Sy révèle le véritable objectif de cette candidature : apporter son soutien à la course à la magistrature suprême d'Ousmane Sonko
Habib Sy, s’il est candidat à la présidentielle de février prochain, ne visera nullement à améliorer les conditions de vie des Sénégalais. Son mandataire a admis que sa candidature est une stratégie politique. Il ne sera là que pour servir les intérêts d'Ousmane Sonko dont les députés ont permis de valider son parrainage. Et pour le compte de qui il pourrait se retirer en cas de nécessité.
«Notre candidat, c’est Ousmane Sonko, s’il passe les parrainages, Habib Sy va se désister !» C’est une déclaration rarement entendue en politique, celle faite de franchise. Ibrahima Diakhité, le mandataire de Habib Sy, a reconnu que l’amélioration des conditions de vie des Sénégalais est le cadet de leurs soucis. Son candidat ne cherche pas à briguer le suffrage des Sénégalais et ce, bien qu’il ait soumis ses dossiers au Conseil constitutionnel qui les a validés. Sans le déclarer, Ibrahima Diakhité reconnaît implicitement que son candidat est le faire-valoir des «Patriotes».
En effet, Habib Sy, qui a quitté le Parti démocratique sénégalais en refusant de se mettre derrière Karim Wade, accepte pour Sonko ce qu’il avait refusé à Wade en 2017. Il s’est rangé derrière le maire de Ziguinchor. Après les Législatives de 2017, il avait prétexté son absence de la liste du Pds pour claquer la porte du parti de Wade.
Bénéficiant du parrainage des parlementaires «Patriotes», l’ancien ministre et ancien maire de Linguère n’est finalement qu’un faire-valoir. Mais ce statut ne semble pas le gêner. Hier, il a passé l’étape de vérification des parrainages. En optant pour la signature des députés, il n’a pas eu de mal à franchir l’étape. Faut-il le rappeler, Habib Sy avait parrainé Bassirou Diomaye Faye.
Seulement cette annonce pose des interrogations sur sa finalité. Sachant que c’est avec l’argent du contribuable que l’élection est financée, toute candidature devrait normalement être motivée par l’amélioration des conditions de vie des Sénégalais. Habib Sy, qui connaît le fonctionnement de l’Etat pour avoir été ministre de la République, n’est-il pas en train de manifester son irrespect par rapport à ce peuple qui lui a tout donné ? Comment un individu peut-il engager l’argent du contribuable à des fins strictement personnelles ? Comment Habib Sy pourra-t-il demain prétendre défendre les intérêts des Sénégalais ? Ou bien, élu président, ira-t-il à tout moment prendre ses instructions auprès de la personne qui l’aurait fait roi, à savoir Ousmane Sonko ?
CONTROLE DES PARRAINAGES, ALY NGOUILLE NDIAYE N'EST PAS TIRÉ D'AFFAIRE
L’ancien ministre de l’Intérieur n’est pas encore tiré d’affaire. En effet, à l’issue du contrôle de son dossier, il en ressort que le candidat doit repasser devant le Conseil constitutionnel pour régulariser un peu plus de 1000 signatures.
L’ancien ministre de l’Intérieur n’est pas encore tiré d’affaire. En effet, à l’issue du contrôle de son dossier, il en ressort que le candidat doit repasser devant le Conseil constitutionnel pour régulariser un peu plus de 1000 signatures.
S’agissant de Thione NIANG, son dossier n’a même pas pu être contrôlé. En à croire son mandataire, il n’a pas fait 10 minutes dans la salle. On lui aurait indiqué que leur fichier est inexploitable.
PRESIDENTIELLE 2024, VOICI LES NEUF PIECES A FOURNIR POUR VALIDER SA CANDIDATURE
Tout Candidat à la présidentielle doit impérativement déposer neuf pièces au greffe du Constitutionnel, en vertu de l’article L 121. Il s’agit des pièces suivantes...
Tout Candidat à la présidentielle doit impérativement déposer neuf pièces au greffe du Constitutionnel, en vertu de l’article L 121. Il s’agit des pièces suivantes:
1-Un certificat de nationalité.
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2-Une photocopie légalisée de la carte d’identité biométrique CEDEAO faisant office de carte d’électeur;
3-Un extrait d’acte de naissance datant de moins de trois;
4-Un bulletin No 3 du casier judiciaire datant de moins de trois mois;
5-Une attestation par laquelle un parti politique légalement constitué, une coalition de partis légalement constitués ou une entité regroupant des personnes indépendantes a investi l’intéressé en qualité de candidat ;
6-La liste des électeurs ayant parrainé le candidat, présentée sur fichier électronique et en support papier, conformément au modèle prévu par l’article L 57du présent code. Cette liste doit comprendre des électeurs représentant un minimum de 0,8 % et maximum de 1 % du fichier général. Une partie de ces électeurs doit obligatoirement provenir de sept régions au moins à raison de deux mille au moins par régions. Le reste est réparti sans précision de quota, dans toutes les circonscriptions administratives ou juridictions diplomatiques ou consulaires;
7- Une déclaration sur l’honneur par laquelle le candidat atteste que sa candidature est conforme aux dispositions des articles 4 et 28 de la Constitution, qu’il a exclusivement la nationalité sénégalaise et qu’il sait écrire , lire et parler couramment la langue officielle;
8- Une déclaration sur l’honneur par laquelle le candidat atteste être en règle avec la législation fiscale du Sénégal;
9-Une quittance confirmée par une attestation signée par le Directeur de la Caisse de dépôts et consignations(CDC)attestant du dépôt au cautionnement prévu à l’article L 122 du présent code.
Tout dossier incomplet à l’expiration des délais de dépôt fixés par l’article L 29 de la Constitution, entraine l’irrecevabilité de la candidature.
En cas d’irrecevabilité d’une candidature, le cautionnement est remboursé15 jours après la publication définitive de la liste des candidats.
CONTROLE DES PARRAINAGES, HABIB SY ET KARIM WADE, LES ADMIS D’OFFICE DU MERCREDI
Les opposants et anciens ministres Habib Sy et Karim Wade sont les seuls candidats, parmi les 20 concernés par le contrôle des parrainages de ce mercredi 3 janvier, à avoir fait valider les parrains fournis pour leur candidature à présidentielle de 2024
Dakar, 3 jan (APS) – Les opposants et anciens ministres Habib Sy et Karim Wade sont les seuls candidats, parmi les 20 concernés par le contrôle des parrainages de ce mercredi 3 janvier, à avoir fait valider les parrains fournis pour leur candidature à l’élection présidentielle du 25 février prochain.
Selon Ibrahima Diakhaté, son mandataire, M. Sy va retirer sa candidature si les parrains d’Ousmane Sonko sont validés par la commission de contrôle des parrainages et sa candidature déclarée recevable par le Conseil constitutionnel.
‘’Nous souhaitons que la candidature d’Ousmane Sonko soit validée. Juridiquement, rien ne s’y oppose. Le cas échéant, Habib Sy va retirer sa candidature pour soutenir Ousmane Sonko, qui est notre candidat’’, a promis M. Diakhaté.
La Direction générale des élections (DGE) a refusé de remettre au mandataire de M. Sonko les outils avec lesquels il devait collecter ses parrains. La DGE a invoqué la radiation de l’opposant du fichier électoral, même si deux juridictions la jugent illégale.
Le dossier de déclaration de candidature de l’opposant placé en détention depuis plusieurs mois a toutefois été déposé au Conseil constitutionnel par son mandataire.
Le député Mamadou Lamine Diallo, les anciens Premiers ministres Mahammed Dionne et Souleymane Ndéné Ndiaye, les anciens ministres Aly Ngouille Ndiaye et El Hadji Malick Gakou, et le maire de Sandiara (ouest), Serigne Guèye Diop, doivent corriger leurs parrains pour les faire valider par la commission de contrôle des parrainages, selon leurs représentants.
Pour diverses raisons, la commission a invalidé les parrains de Mouhamadou Lamine Guèye, d’Aliou Lam, d’Adama Faye, de Mouhamadou Madana Kane, d’Al Housseynou Ba, du maire de Thiès (ouest), Babacar Diop, des anciens ministres El Hadji Ibrahima Sall et Mamadou Diop Decroix, de Papa Momar Ngom, de Thione Niang, d’Aliou Camara et d’Assane Ka.
Amadou Ba et deux de ses prédécesseurs attendus devant la commission, jeudi 4 janvier
L’instance chargée du contrôle des parrainages des candidats va examiner, jeudi 4 janvier, ceux du Premier ministre et candidat de la majorité présidentielle, Amadou Ba, de l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall, des anciens Premiers ministres Abdoul Mbaye et Aminata Touré, et de 16 autres candidats.
En vertu du nouveau code électoral du Sénégal, tout candidat à l’élection présidentielle doit réunir entre 0,6 et 0,8 % – soit 44.231 à 58.975 électeurs – du nombre d’électeurs inscrits sur le fichier électoral.
Les candidats ont également la possibilité de collecter des parrains auprès des maires et des présidents de conseil départemental.
S’ils font cette option, le code électoral leur fait obligation de réunir 120 signatures au moins, soit 20 % de l’effectif des présidents des conseils municipaux et départementaux.
Il est également loisible aux candidats de recourir au parrainage parlementaire. Dans ce cas-là, ils doivent collecter au moins 13 signatures, soit 8 % de l’effectif des députés.
SONKO CROISE LES DOIGTS
La 1ère chambre pénale de la Cour suprême va statuer aujourd’hui sur le recours de sa condamnation à six mois de prison avec sursis déposé par Ousmane Sonko dans l’affaire de diffamation qui l’oppose à l’actuel ministre Mame Mbaye Niang
La 1ère chambre pénale de la Cour suprême va statuer aujourd’hui sur le recours de sa condamnation à six mois de prison avec sursis déposé par Ousmane Sonko dans l’affaire de diffamation qui l’oppose à l’actuel ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang. L’enjeu de la décision que rendra cette chambre de la Cour suprême déterminera l’avenir de la candidat ou non de Sonko à la présidentielle du 25 février prochain.
Le leader du parti Pastef dissout par un décret présidentielle du 31 juillet qui fait l’objet d’un recours devant la Cour suprême, Ousmane Sonko reprend le chemin du tribunal. Alors que son dossier de parrainage pour l’élection présidentielle du 25 février est toujours en attente de validation auprès de la Commission de validation installée par le Conseil constitutionnel, Ousmane Sonko va livrer aujourd’hui son ultime combat judiciaire dont l’issue déterminera son avenir en tant candidat ou non à la présidentielle du 25 février prochain. En effet, la 1ère chambre pénale de la Cour suprême présidée par Abdourahmane Diouf qui sera assisté des conseillers : Seynabou Ndiaye, Malang Cissé, Mamadou Diouf, Amed Fall, Barou Diop, Latyr Niang et Fatou Faye Lecor Diop va statuer ce matin à partir de dix heures sur le recours de sa condamnation à six mois de prison avec sursis dans l’affaire de diffamation qui l’oppose à l’actuel ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang.
Pour rappel, enclenchée à la suite d’une plainte du ministre, Mame Mbaye Niang en réaction aux accusations de détournement de 29 milliards de F CFA des fonds du Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac), cette affaire est considérée par des partisans de Ousmane Sonko mais aussi de certains observateurs et intellectuels, comme un prétexte en vue de rendre Ousmane Sonko inéligible pour la présidentielle de 2024. Instruit en un temps record de la première instance à l’appel à moins de deux mois d’intervalle entre les deux verdicts, l’instruction a été marquée par des tension sous fond de manifestations violentes et parfois même meurtrières avec plusieurs dégâts matériels. En première instance, le tribunal correctionnel a condamné Ousmane Sonko à 2 mois de prison avec sursis et 200 millions de francs Cfa de dommages et intérêts à verser à la partie civile, Mame Mbaye Niang pour diffamation dans son verdict du 30 mars 2023. Non satisfait de ce verdict qui sauvegardait les chances de participation à la Présidentielle de 2024 de Sonko, le Parquet, qui avait ajouté les délits de faux en écriture publique et d’injure publique dans les chefs d’accusation et avait requis une peine de prison de deux ans dont un ferme contre Ousmane Sonko a décidé de faire appel.
Statuant le 8 mai 2023 sur cet appel enrôlé avant même la fin du délai d’un mois impartis aux parties pour interjeter appel, la Cour d’appel a cassé partiellement le jugement de la première instance en retenant le délit d’injures publiques qui avait été écarté en première instance mais aussi corsé la peine à six mois de prison avec sursis. L’enjeu de cette nouvelle bataille de Sonko qui fait déjà face au refus de l’administration d’appliquer sa réintégration dans le fichier électoral décidé par le tribunal d’instance de Ziguinchor et celui de Dakar porte sa candidature. En effet, cas de confirmation du jugement en appel, Ousmane Sonko ne pourra plus être candidat. Car, il tombera sous le coup de l’article L30 du Code électoral qui dispose : «Ne doivent pas être inscrits sur la liste électorale pendant un délai de cinq ans à compter de la date à laquelle la condamnation est devenue définitive, les condamnés soit pour un délit visé à l’article L.29, troisième tiret, à une peine d’emprisonnement sans sursis égale ou supérieure à un mois et inferieure ou égale à trois mois ou à une peine d’emprisonnement avec sursis égale ou supérieure à trois mois et inferieure ou égale à six mois, soit pour un délit quelconque à une amende sans sursis supérieure à 200.000 FCFA, sous réserve des dispositions de l’article L.28».