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25 avril 2025
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LE CNRA ACCUSE WALF TV DE RÉCIDIVE
Le Conseil national de régulation de l'audiovisuel (CNRA) déclare être "constant et déterminé" à "ne laisser personne diffuser, pendant des heures et en live, des scènes de violence impliquant des enfants et des adolescents"
Dans une déclaration, le CNRA, "droit dans ses bottes", se veut "inflexible" sur cette question qui ne devrait pas être politisée, selon le texte reçu de son président, Babacar Diagne.
"L'organe de régulation des médias ne laissera personne diffuser, pendant des heures et en live, des scènes de violence impliquant des enfants et des adolescents", lit-on dans cette déclaration faisant allusion à la décision du CNRA de suspendre, le 10 février dernier et pendant sept jours, la diffusion des programmes de Walf TV.
Il reproche à cette télévision privée d'avoir diffusé "en boucle des images montrant des violences" à Mbacké (centre), "en violation totale de la réglementation" du secteur de l'audiovisuel.
Le CNRA avait prévenu dans sa décision qu'en cas de récidive, après la reprise de la diffusion de ses programmes, Walf TV "pourrait voir sa convention résiliée définitivement".
Les reproches faits par le CNRA à Walf TV découlent de la couverture d'un rassemblement que le Pastef, le parti de l'opposant Ousmane Sonko, tenait à Mbacké, le 10 février.
Les forces de l'ordre ont empêché la tenue de la rencontre de M. Sonko, maire de Ziguinchor (sud) et candidat à l'élection présidentielle de 2024, avec ses partisans.
Interdits d'accéder au boulevard où devait se tenir leur manifestation, l’opposant et ses partisans ont rebroussé chemin en parcourant les rues de la ville à bord de plusieurs voitures.
"Sur cette question, en dépit des rassemblements et autres vociférations, le CNRA restera constant et déterminé", assure le régulateur dans sa déclaration transmise dimanche à l'APS.
Babacar Diagne affirme que "l'argument du 'temps d'antenne vendu' avancé comme ligne de défense par Walf TV est tout simplement inacceptable, d'autant plus qu'il y a deux ans, l'entreprise avait été mise en demeure et sanctionnée pour des faits de même nature".
"Nous sommes devant un cas de récidive", soutient le régulateur en faisant valoir que les dégâts de la violence à l'écran sur les enfants et les adolescents sont "un fait indiscutable, prouvé scientifiquement". "Aussi ne pourrait-il y avoir de spécificité sur cette question. Aucun régulateur au monde ne l'accepterait", argue Babacar Diagne.
"Il s'agit de l'avenir de nos enfants et de notre pays"
Il dit refuser de s'arrêter "sur les comparaisons tout à fait inadéquates entre les événements du Capitole et des Gilets jaunes survenus dans des pays où l'enfance est très protégée".
Le président du CNRA fait allusion à l'attaque perpétrée contre le Capitole, le siège du pouvoir législatif américain, à Washington, par des personnes présentées comme des partisans de l'ancien président américain Donald Trump.
Cet assaut du 6 janvier 2021 s'inscrivait dans un contexte de contestation des résultats de l'élection présidentielle américaine de 2020.
Babacar Daigne laisse de même entendre que les faits pour lesquels le signal de Walf TV a été suspendu ne sont pas comparables au mouvement social apparu en France à partir d'octobre 2018, dont les Gilets jaunes – nom donné par allusion aux gilets de couleur jaune portés par les manifestants - sont la pointe contestataire.
Le groupe Walfadjri, se disant victime d'un "acharnement", a organisé vendredi un sit-in de contestation auquel avaient participé des hommes politiques, mais aussi des personnalités des médias et de la société civile.
Certains participants à ce rassemblement ont comparé la couverture médiatique des événements du Capitole et des manifestations des Gilets jaunes avec la manière dont Walf TV a retransmis le rassemblement interdit de Pastef.
“Je comprends la propension de nos compatriotes à politiser toutes les questions mais celle-ci ne saurait être politisée, a commenté Babacar Diagne. Il s'agit de l'avenir de nos enfants et de notre pays.”
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VIOLENCE D'ETAT
Jootaay Mimi -"Il faut arrêter cette violence d'état" -wolof
Cheikh Guèye du Cadre Unitaire de l'islam au Sénégal, évoque l'actualité sociopolitique nationale marquée par des actes de violences, au micro de l'émission dominicale Objection sur Sud FM
Cheikh Guèye du Cadre Unitaire de l'islam au Sénégal, évoque l'actualité sociopolitique nationale marquée par des actes de violences, au micro de l'émission dominicale Objection sur Sud FM.
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DISCOURS AUX NATIONS AFRICAINES
Felwine Sarr écrit un appel à ses frères africains les incitant à édifier un nouveau monde à la lumière des acquis et des erreurs accumulés par l’humanité. Ce discours visionnaire est aussi une forme d’histoire du continent, voire de l’humanité
Felwine Sarr écrit un appel à ses frères africains les incitant à édifier un nouveau monde à la lumière des acquis et des erreurs accumulés par l’humanité. Ce discours visionnaire est aussi une forme d’histoire du continent, voire de l’humanité, tressée à la façon d’un conte musical.
L’histoire, celle d’un migrant africain rentré de son « odyssée européenne » et qui revient vivre sur son continent. Un texte écrit pour et interprété par le comédien burkinabé Etienne Minoungou, formidable conteur et l’une des grandes voix de la scène artistique africaine contemporaine.
Texte de Felwine Sarr
Mise en scène et interprétation : Etienne Minoungou
Musique: Simon Winsé
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NOUVEL ACCÈS DE TENSION AUTOUR DE SONKO
Le Sénégal a connu jeudi une nouvelle poussée de fièvre autour de l'opposant, sorti de force de sa voiture et ramené chez lui en fourgon blindé de la police après avoir comparu au tribunal
Il s'agit de la dernière et spectaculaire confrontation entre Ousmane Sonko et le pouvoir, dans un climat de tension grandissante un an avant la présidentielle.La date du scrutin a été fixée jeudi au 25 février 2024.
Les images en direct sur les réseaux sociaux montrent des hommes en uniforme casqués et masqués, visiblement des gendarmes, entourer la voiture à l'arrière de laquelle se trouve M. Sonko et dont il refuse de sortir, sur le chemin du retour d'un procès en diffamation au tribunal de Dakar.Son éligibilité à la présidentielle pourrait dépendre de l'issue de ce procès.
"Je suis en état d’arrestation ?", demande M. Sonko aux gendarmes.Les hommes en uniforme lui répondent par la négative et lui disent avoir reçu ordre de le reconduire chez lui.
Auparavant, M. Sonko avait expliqué par téléphone à un commissaire qu'il ne sortirait que s'il était en état d'arrestation.
Un gendarme finit par pulvériser du coude la vitre arrière.Les hommes en uniforme actionnent de l'extérieur l'ouverture de la portière et extraient, en le tirant par les bras, M. Sonko qui, apparemment impassible, résiste quelques instants, puis se laisse emmener.
D'autres images le montrent descendre quelque temps après d'un fourgon de police devant chez lui.
Ces incidents confirment M. Sonko, troisième de la présidentielle de 2019 et candidat à celle de 2024, comme le personnage principal, pour le moment, de la compétition.
Un autre acteur, le président Macky Sall lui-même, entretient le flou sur son intention de passer outre ou non les objections constitutionnelles et de briguer un troisième mandat.
Si la campagne est loin d'avoir officiellement commencé, M. Sonko, 48 ans, multiplie les rassemblements aux airs de démonstrations de force, tandis que Macky Sall, 61 ans, après un an passé à la tête de l'Union africaine, intensifie les opérations de promotion de son action depuis 2012.
M. Sonko, populaire chez les jeunes dans une population dont plus de la moitié a moins de 20 ans, est entré en confrontation avec le pouvoir.
Inculpé dans une affaire de viols présumés, jugé jeudi pour diffamation, il crie au complot destiné à l'écarter, et à l'instrumentalisation de la justice par le pouvoir du président Sall, ce que ce dernier réfute.
- Eligibilité en jeu -
A la veille de son procès jeudi, M. Sonko se répandait en attaques contre M. Sall "qui s'imagine pouvoir asservir le pays, là où le colon et d'autres avant lui ont échoué".
Les autorités ont interdit de nombreux meetings de l'opposition ces derniers mois.Ces dernières semaines, des dizaines de partisans de M. Sonko, mais aussi des activistes, ont été interpellés.
La semaine passée, la ville de Mbacké (centre-ouest) a été le théâtre de heurts, de saccages et de pillage après l'interdiction d'un rassemblement autour de M. Sonko.
Jeudi matin, les forces de l'ordre, déployées en nombre comme à chaque convocation de M. Sonko, ont lancé des gaz lacrymogènes sur ses sympathisants qui voulaient entrer dans le tribunal où il était jugé.
M. Sonko est poursuivi par le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang, également un responsable du parti présidentiel, pour "diffamation, injures et faux".
Après son ouverture, le procès a été renvoyé au 16 mars.
En mars 2021, M. Sonko s'était rendu accompagné d'une foule massive à une convocation devant un juge dans une affaire de viols présumés.Son arrestation en chemin avait contribué à déclencher les émeutes les plus graves connues depuis des années par ce pays réputé stable dans une région troublée.
Les troubles avaient fait une douzaine de morts.
La justice a ordonné en janvier le renvoi de M. Sonko devant un tribunal dans cette affaire.Aucune date de procès n'est connue.
Mais l'affaire de diffamation retient une attention grandissante, les textes prévoyant une radiation des listes électorales, et donc une inéligibilité, dans un certain nombre de cas de condamnation.
Ousmane Sonko:« Le juge Maham Diallo est un lâche ! Je suis arrivé à mon terminus dans cette affaire".
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L'HÉRITAGE ADMIRÉ ET CONTROVERSÉ DE SENGHOR
Négritude, francophonie, diplomatie culturelle… son héritage continue à susciter de l’admiration et des débats. Entretien avec Mamadou Diouf, historien sénégalais et co-commissaire de l'exposition consacrée à l'ancien président au musée du Quai Branly
Avec son credo « enracinement et ouverture », Léopold Sédar Senghor a profondément marqué l’histoire intellectuelle et culturelle du XXe siècle. Président du Sénégal de 1960 à 1980, il a ancré les arts et la culture au cœur de son action politique. Négritude, francophonie, diplomatie culturelle… son héritage continue à susciter de l’admiration et des débats.
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DÉPASSER L'HORIZON DE LA COLONIALITÉ
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Le politologue Aziz Salmone Fall décrypte plusieurs sujets au micro de l'émission Paroles d'honneur sur le réseau social Twich, dont la françafrique, le FCFA, le concept du panafricanisme, entre autres.
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