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26 avril 2025
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FARBA NGOM PERD SON IMMUNITÉ
Malgré le retrait spectaculaire des députés de l'APR et de Takku Wallu, le vote pour la levée de l'immunité parlementaire du député s'est tenu. Le résultat est sans appel : 130 voix pour, contre seulement 3 oppositions et 3 abstentions
Ce vendredi 24 janvier 2024, l'Assemblée nationale a procédé à la levée de l'immunité parlementaire du député Mouhamadou dit Farba Ngom, lors d'une séance marquée par des tensions et des départs.
La session a été particulièrement mouvementée avec le retrait des députés de l'Alliance pour la République (APR), qui ont quitté l'assemblée sur instruction de leur collègue Abdou Mbow. Ce dernier a qualifié l'initiative d'« escroquerie politique » visant à écarter Farba Ngom. De même, les députés de Takku Wallu ont également choisi de ne pas participer aux délibérations en quittant l'hémicycle.
Malgré ces absences notables, le vote s'est tenu avec 136 participants, dont 10 par délégation. Les résultats sont sans appel : 130 pour la levée de l'immunité, 3 voix contre et 3 abstentions.
Cette décision intervient dans un contexte politique particulièrement tendu. La séance s'est conclue avec le renvoi à la Conférence des présidents pour la fixation du calendrier des prochains travaux parlementaires.
La levée de l'immunité parlementaire de Farba Ngom ouvre désormais la voie à d'éventuelles poursuites judiciaires contre le député dans le cadre d'une affaire portant sur une somme de 125 milliards de FCFA.
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LA FACTURE CACHÉE D'AIR SÉNÉGAL
Les dettes atteindraient 500 milliards de francs CFA, soit cinq fois plus que le montant officiel. Une gouvernance défaillante et des choix stratégiques contestables ont poussé la compagnie nationale dans l'abîme
Invité à l'émission Soir d'Info de la TFM ce jeudi 23 janvier 2025, le Commandant Malick Tall, ancien pilote d'Air Afrique et ex-directeur des opérations d'Air Sénégal International, a dressé un tableau alarmant de la situation financière d'Air Sénégal.
Selon cet expert qui cumule plus de 20.000 heures de vol, la dette réelle de la compagnie nationale avoisinerait les 500 milliards de francs CFA, soit cinq fois plus que les 100 milliards officiellement déclarés. Cette situation critique trouve ses racines dans des décisions stratégiques contestables prises depuis 2018, notamment l'abandon d'un business plan initial qui avait été validé dès par la RAME.
Le Commandant Tall pointe particulièrement du doigt le contrat avec la société américaine Carline, dont les avions âgés de 20 à 25 ans grèvent lourdement le budget de la compagnie en frais de maintenance et de carburant. Il préconise leur retrait immédiat de la flotte.
Malgré ce constat sévère, l'ancien directeur des opérations insiste sur la nécessité de maintenir une compagnie aérienne nationale, élément crucial pour le développement du tourisme et de la logistique au Sénégal. Il propose une série de mesures d'urgence : audit des anciennes directions, établissement de comptes d'exploitation certifiés, et recrutement de professionnels compétents aux postes clés.
Ces révélations interviennent alors que le gouvernement sénégalais a annoncé lors du dernier Conseil des ministres, une restructuration globale de la compagnie, avec deux réunions interministérielles prévues en février.
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LA FILLE CACHÉE DU ROI-SOLEIL ÉTAIT NOIRE
La "Mauresse de Moret" intrigue les historiens depuis plus de trois cents ans. Cette enfant noire, baptisée Louise Marie Thérèse à Versailles vers 1675, pourrait bien être la fille cachée de Louis XIV, selon des archives fraîchement découvertes
(SenePlus) - Une récente exploration d'archives historiques vient bousculer la légende de Louise Marie Thérèse, surnommée la « Mauresse de Moret », et propose une hypothèse inédite sur ses véritables origines, rapporte Le Monde dans une enquête.
Pendant des siècles, la tradition orale et les écrits historiques laissaient entendre que cette enfant noire, baptisée à Versailles vers 1675, était le fruit d'une liaison secrète entre la reine Marie-Thérèse d'Autriche et un amant noir. Mais selon les dernières recherches menées dans les archives françaises, autrichiennes, espagnoles et vaticanes, un tout autre scénario se dessine : Louise Marie Thérèse serait en réalité la fille illégitime du Roi-Soleil lui-même.
Cette hypothèse, mise en lumière par les archives départementales de Seine-et-Marne citées par Le Monde, suggère que la mère de l'enfant serait une comédienne, « vendue, jeune enfant, au premier comédien [du roi], pour jouer les rôles de 'sauvagesse' ». Cette découverte, fruit d'un minutieux travail de dépouillement d'archives à travers l'Europe, offre un nouvel éclairage sur l'un des mystères les plus intrigants de la cour de Versailles.
Ce pan méconnu de l'histoire de France fait l'objet du premier épisode d'une série documentaire intitulée « Puissances noires », produite par Le Monde. Cette minisérie, narrée par l'actrice et réalisatrice Aïssa Maïga, se propose d'explorer les destins de quatre femmes noires qui ont marqué l'histoire de France, dont celui de la mystérieuse « Mauresse de Moret ».
L'enquête, réalisée par Cécile Bonneau avec les animations de Mélody Da Fonseca, s'appuie sur des documents découverts dans quatre pays différents, démontrant l'ampleur des recherches nécessaires pour lever le voile sur ce secret historique. Cette histoire, restée dans l'ombre pendant plus de trois siècles, témoigne de la complexité des relations raciales et sociales dans la France du XVIIe siècle, jusqu'au plus haut sommet de l'État.
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LA MISE AU POINT DU MINISTRE DE LA JUSTICE CONCERNANT L'AFFAIRE FARBA NGOM :
Ces derniers jours, les poursuites ouvertes contre Farba Ngom polarisent l’actualité. Aux membres de l’opposition qui parlent d’irrespect de la procédure, le ministre de la Justice a apporté la réplique ce jeudi
Ces derniers jours, les poursuites ouvertes contre Farba Ngom polarisent l’actualité. Aux membres de l’opposition qui parlent d’irrespect de la procédure, le ministre de la Justice a apporté la réplique ce jeudi en marge de la conférence des chefs de parquet.
«Nous sommes dans le cadre d’une procédure pénale. La procédure résulte du rapport de la Centif. Et. Les rapports de la Centif sont remis directement au procureur de la République. C’est dire donc que l’autorité politique, que je représente quelque part dans le fonctionnement de la Justice, n’a absolument rien à y voir.
Et aux termes de la loi sur le blanchiment des capitaux, le procureur de la République a l’obligation légale de saisir immédiatement le Juge d’instruction. En l’espèce, c’est la qualité de la personne mise en cause (Ndlr : Farba Ngom), qui, évidemment, entraine ces contraintes procédurales que nous nous efforçons de respecter justement pour respecter cette légalité.»
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LA DIFFERENCE D’AGE, UNE ÉQUATION INSOLUBLE DANS LES RELATIONS AMOUREUSES
L’amour est un sentiment qui défie tout raisonnement. Il laisse parler non pas la tête mais le cœur. Cependant l’âge peut devenir plus qu’un chiffre créant des équations à plusieurs inconnus
L’amour est un sentiment qui défie tout raisonnement. Il laisse parler non pas la tête mais le cœur. Cependant l’âge peut devenir plus qu’un chiffre créant des équations à plusieurs inconnus.
Un couple qui s’affiche heureux et comblé le jour de leur mariage n’a rien d’extraordinaire. C’est presque une banalité. Mais cela a suffi pour alimenter les débats non pas sur l’évènement, mais sur le profil des mariés. Une femme d’environ la cinquantaine apparait sur les réseaux sociaux avec son mari âgé d’une vingtaine d’années. Un sourire béat sur les lèvres, la mariée est sur un petit nuage avec son doux et tendre comme pour narguer les mauvaises langues. La photo a fait le tour de la toile et les commentaires n’ont pas été tendres. Si certains internautes se sont montrés plus conciliants rappelant la sacralité et l’importance du mariage, d’autres se sont offusqués de la différence d’âge. La danseuse Ndèye Guèye a aussi eu à essuyer les revers de son mariage avec un homme plus jeune. En 2015, la célèbre danseuse, âgée à l’époque de 39 ans, a dit oui au lutteur de 23 ans Papa Boy Djinné. Les critiques acerbes ont poussé la danseuse à défendre son ménage.
Ces cas de figure n’ont rien de nouveau, d’après le sociologue Souleymane Lo. « Une relation où la femme est plus âgée est souvent jugée « contre-nature » et perçue comme un manquement aux normes sociales. Pour en décourager le phénomène, la société a souvent recours à la stigmatisation et aux moqueries. C’est ainsi que ces couples non conformes aux attentes (notamment où la femme est plus âgée) sont souvent sujets aux railleries, jugements ou exclusion sociale. Car ils remettent en question l’ordre social établi », analyse-t-il.
La faible tolérance de la société sénégalaise envers ces couples peut être expliquée par le poids des normes sociales et des attentes culturelles selon le sociologue. « La femme âgée incarne le rôle d’une figure maternelle, ce qui rend la relation « inconfortable » ou « taboue » aux yeux de certains, car elle brouille les frontières entre rôles familiaux et conjugaux », indique Souleymane Lo
Mille défis
« En amour, il n’y a pas d’âge », a-t-on coutume de dire. Mais pour Fary Sy (nom d’emprunt), cela ne s’est pas confirmé lors de sa dernière relation. La jeune fille, âgée de plus d’une vingtaine d’années, a eu une courte relation avec un homme qui avait deux fois son âge. Fary s’est heurtée aux regards désapprobateurs de ses proches. « Il y avait ma famille et mes amis qui étaient contre ma relation avec lui à cause de son âge et de sa situation matrimoniale. Cependant, le cœur a ses raisons que la raison ignore. Je n’ai pas choisi de tomber amoureuse de quelqu’un de plus âgé », confie-t-elle. Malgré cet amour, les disputes ont fini par avoir raison de leur idylle. « Nous n’avions pas les mêmes centres d’intérêt, les mêmes préoccupations et priorités. Nous nous disputions parfois pour des caprices et il me disait que j’avais le comportement de sa fille de 12 ans », narre-t-elle.
Mouhamed Fall a aussi dû laisser partir une de ses copines du fait de leur différence d’âge. « Je suis déjà sorti avec une femme plus âgée que moi. Elle avait quatre ans de plus, mais cela était problématique pour elle », avoue le quadragénaire. Il souligne avoir fait la cour à cette femme pendant des mois et des mois. « Elle était réticente à accepter mes avances, car j’étais moins âgé. Cela m’avait fait beaucoup de peine, car ce n’était pas très important pour moi », se défend-il. Cependant le regard social a fini par avoir raison de cette relation. « Ça n’a pas abouti, car cette différence était difficilement surmontable pour elle. Elle avait du mal à se projeter avec moi, malgré mes efforts pour la rassurer et lui prouver mon amour », confie-t-il avec amertume
Plus âgé et alors ?
L’âge n’a jamais été un problème pour Julia Sagna. Cette dernière affirme même qu’elle a toujours choisi de sortir avec des hommes plus âgés. « Je ne voulais plus sortir avec un homme qui n’avait pas plus de 5 ans que moi », soutient-elle sous le ton de la confidence. La quadragénaire a vu son souhait exaucer et s’est mariée avec un homme d’un âge plus avancé. « Je suis mariée avec une personne qui a onze ans de plus que moi. La différence d’âge n’a jamais été un souci », avoue-t-elle. Au contraire, Julie précise que cet écart a été le ciment de leur couple. « J’appréciais sa sagesse et mes délires et ma maturité intellectuelle l’impressionnaient. Nos discussions étaient plutôt équilibrées et je trouve qu’on se complétait bien », révèle-t-elle. Du cinquante-cinquante !
« Mon mari a 16 ans de plus que moi. Cependant la différence d’âge n’a jamais été un écueil à notre amour », a confié Khoudia Thiam (nom d’emprunt). Un « mental d’acier » a permis à la jeune femme de faire fi du regard social. « J’ai arrêté depuis longtemps de me préoccuper de ce que pensent les gens », indique-t-elle sans sourciller.
Pour Khoudia, du moment où ses proches ont validé son union, le reste n’a point d’importance. « Mes proches sont compréhensifs et ont tout de suite accepté l’homme de ma vie », fait-elle savoir tout sourire. Une belle façon de prouver que l’âge n’est qu’un chiffre !
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SAIF AL-ISLAM KADHAFI ACCABLE NICOLAS SARKOZY
Le fils de l'ancien dirigeant libyen révèle avoir supervisé personnellement le versement de cinq millions de dollars au clan de l'ex-président français. Il détaille pour la première fois depuis 2011 les dessous de ce financement présumé
(SenePlus) - Dans une interview accordée à Radio France Internationale (RFI), Saif al-Islam Kadhafi, fils de l'ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, brise plus d'une décennie de silence sur l'affaire du financement présumé de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. Ces déclarations interviennent alors que l'ancien président français et onze autres prévenus comparaissent actuellement devant la justice à Paris.
Dans cet échange écrit, sa première prise de parole sur le sujet depuis 2011, Saif al-Islam Kadhafi fait des révélations particulièrement détaillées sur le montant et les modalités du financement présumé. Il affirme avoir personnellement supervisé le transfert de 5 millions de dollars en espèces au "clan Sarkozy". Selon ses déclarations à RFI, la moitié de cette somme, soit 2,5 millions de dollars, aurait été destinée au financement de la campagne présidentielle de 2007, en contrepartie d'accords et de projets favorables à la Libye.
Le fils de l'ancien guide libyen précise que l'autre moitié du versement aurait servi à obtenir l'arrêt des poursuites dans l'affaire de l'attentat du DC-10 d'UTA, survenu le 19 septembre 1989, qui avait fait 170 victimes et pour lequel Abdallah Senoussi, beau-frère de Mouammar Kadhafi, avait été condamné par contumace en 1999.
Plus troublant, Saif al-Islam révèle à RFI avoir fait l'objet de trois tentatives d'approche distinctes depuis 2021 visant à lui faire modifier sa déposition auprès des juges français. La première approche aurait été effectuée en 2021 par l'intermédiaire de Souha Al Badri, une consultante basée à Paris. Une seconde tentative aurait eu lieu fin 2022 via Noël Dubus, qui aurait contacté Hannibal Kadhafi, emprisonné au Liban depuis 2015, promettant sa libération en échange d'un changement de témoignage. Une troisième tentative aurait été menée par un Français d'origine arabe, dont l'identité n'a pas été révélée.
Contacté par RFI, Me Thierry Herzog, avocat de Nicolas Sarkozy, rejette catégoriquement ces allégations, les qualifiant de "fausses", "fantaisistes" et "opportunistes". Il souligne que ces déclarations surviennent au moment précis où s'ouvre le procès et y voit "le cadre d'une vengeance objective", ajoutant que "le dossier est vide".
LE RÉVEIL CITOYEN BOUSCULE LES URNES
René Lake dresse sur VOA Afrique, le bilan d'une année 2024 charnière pour la démocratie en Afrique. Selon lui, la simple tenue d'élections ne suffit plus à satisfaire une jeunesse de plus en plus exigeante
Dans une intervention approfondie sur VOA Afrique lors de l'ultime édition de l'émission Washington Forum, René Lake, analyste politique, dresse un bilan nuancé de l'année 2024 et esquisse les perspectives pour 2025, mettant en lumière les défis de la démocratie contemporaine.
"La démocratie électorale semble être une réalité sur le continent, mais elle n'est pas synonyme de démocratie effective, de démocratie citoyenne, de démocratie participative", observe Lake, soulignant une crise démocratique qui dépasse les frontières africaines. Selon lui, ce déficit de participation explique largement le mécontentement populaire et les bouleversements politiques observés à travers le monde.
La question de l'Alliance des États du Sahel (AES) et son retrait de la CEDEAO illustre les tensions régionales actuelles. Lake qualifie cette décision d'"incompréhensible", tout en reconnaissant que "les critiques des pays de l'AES vis-à-vis de la CEDEAO sont ressenties par les populations". Il place ses espoirs dans les efforts diplomatiques, notamment ceux du "professeur Abdoulaye Bathyli, diplomate chevronné et grand pan-africaniste".
Sur le plan international, l'analyste évoque la surprise de la réélection de Donald Trump aux États-Unis, survenue après la campagne éclair de Kamala Harris. "Il y a six mois, personne n'envisageait un tel scénario", note Lake, attribuant ce résultat à "la persévérance de Donald Trump, qui lui s'est préparé pendant quatre années sans répit".
Pour 2025, Lake identifie plusieurs enjeux majeurs pour l'Afrique francophone : l'avenir du franc CFA, la situation sécuritaire au Sahel, l'avenir de la CEDEAO, et les développements politiques au Sénégal et en Côte d'Ivoire. Concernant le conflit en Ukraine, il anticipe une possible résolution sous l'administration Trump, probablement "au détriment des Européens et de l'Ukraine en particulier".
L'analyste conclut sur une note d'espoir, évoquant l'émergence d'une jeunesse africaine "de plus en plus informée" et "très déterminée". "Les jeunesses veulent participer au développement et elles ont une exigence de transparence, de moralité, de décence qui est très élevée", affirme-t-il, suggérant un changement de paradigme nécessaire dans la conception même de la démocratie.
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COMMENT L'OCCIDENT LAVE LES CERVEAUX AUX AFRICAINS ?
Après la colonisation, le moyen par lequel l’occident continue d’avoir l’influence sur les Africains est l’éducation, plus précisément des curricula de formation qui ne sont nullement fait pour servir les Africains au contraire pour les dominer. Malheureusement en dépit des constats implacables faits çà et là, les dirigeants ne prennent pas la décision politique radicale de rompre et proposer des systèmes qui sont en adéquation avec les besoins des africains. C’est l’avis du Professeur Ousmane Ba, spécialiste des curricula de formation.
Le système éducatif légué par la colonisation n’a jamais été conçu pour répondre aux besoins des pays africains. Au contraire, il visait à conditionner les esprits au service des intérêts des anciennes puissances coloniales. Les dirigeants africains en ont pleinement conscience.
Pourtant, pourquoi hésitent-ils encore à entreprendre une réforme en profondeur de ce système afin de mettre en place des curricula de formation capables d’accompagner le continent vers un véritable développement ? Telles sont les interrogations soulevées par le Pr Ousmane Ba, enseignant-chercheur spécialisé dans les curricula de formation. Il s’est exprimé à ce sujet lors d’un panel tenu en marge de la première édition d’Africa Diaspora, organisée fin décembre à Dakar.
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L’ŒIL N’EST PAS FAIT POUR VOIR, MAIS POUR ÉCOUTER
La fonction première de l’œil n’est pas de voir, mais d’écouter, affirme Charles Katy, chercheur en sciences sociales, lors d’une présentation sur l’art, l’univers, la spiritualité et le champ quantique.
AfricaGlobe Tv |
Fred Atayodi |
Publication 20/01/2025
Chercheur en sciences humaines, Charles Katy est également expert en savoirs endogènes. Depuis plusieurs années, il parcourt le continent africain pour s’imprégner des multiples connaissances dont les Africains sont dépositaires, mais qui restent souvent inaccessibles au plus grand nombre.
La culture occidentale ayant longtemps été considérée comme la norme, il travaille avec d’autres spécialistes pour favoriser l’éveil spirituel des Africains. Cet éveil, précise-t-il, n’a rien à voir avec les religions abrahamiques, puisque la spiritualité africaine est bien antérieure à ces religions monothéistes.
L’exposition de la jeune artiste Marianne Diakher Senghor a servi de cadre à des conférences autour de la spiritualité africaine. En marge de la cérémonie de vernissage de cette peintre, centrée sur l’art et la spiritualité, Charles Katy a présenté un exposé sur les liens entre l’art, l’univers et le champ quantique. Il a notamment mis en évidence le lien étroit entre la création artistique et la spiritualité.
Dans cette interview, Charles Katy revient sur certains points de son exposé. Retrouvez les détails sur AfricaGlobe TV.
LE DAK'ART 2024 A TENU SES PROMESSES
On redoutait des couacs en raison d’un report inattendu de six mois de ce grand événement culturel. Mais force est de constater que ce report s’est révélé être un repli stratégique, permettant un bon départ pour aboutir à un résultat remarquable.
On redoutait des couacs en raison d’un report inattendu de six mois de ce grand événement culturel. Mais force est de constater que ce report s’est révélé être un repli stratégique, permettant un bon départ pour aboutir à un résultat remarquable.
La 15ᵉ édition de la Biennale de l’art contemporain de Dakar (Dak’Art 2024) a connu un franc succès, presque à tous points de vue : la mobilisation, notamment de la jeunesse (collégiens et lycéens attirés par la magie des réseaux sociaux), la diversité des thématiques, les excellentes propositions des artistes, etc.
C’est le constat sans équivoque du journaliste culturel et critique d’art Aboubacar Demba Cissokho, qui suit cet événement culturel depuis plusieurs années.
Non seulement il note le bon déroulement de cette édition, mais il relève qu’au fil des années, l’intérêt pour cet événement demeure intact, du moins pour le monde des arts et de la culture, ainsi que pour les différents acteurs que cet événement implique et engage.
En revanche, sur le plan de la communication institutionnelle, des lacunes subsistent. Il appartient aux autorités d’y remédier pour continuer à positionner le Dak’Art comme un événement culturel et artistique incontournable. En effet, le Dak’Art est à mettre sur le compte du soft power du Sénégal.
Retrouvez les explications d’Aboubacar Demba Cissokho sur AfricaGlobe TV.