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30 avril 2025
Société
LES AIGUILLEURS DU CIEL RALENT ET MENACENT DE RESTREINDRE LA CIRCULATION AERIENNE
Le secteur aéroportuaire sénégalais est sous tension. Deux grandes organisations syndicales évoluant dans le domaine se sont liguées pour dénoncer les conditions dans lesquelles les professionnels du contrôle aérien vivent dans le pays ;
L’Association Professionnelle des Contrôleurs de la Circulation Aérienne au Sénégal (APCCAS) et le Syndicat des Aiguilleurs du Ciel du Sénégal (SACS) ont signé hier conjointement un communiqué pour se prononcer sur la situation critique du contrôle aérien dans le centre ATS de Dakar. Déplorant un manque criard de moyens matériels et un sous-effectif du personnel dans leur secteur d’activité, les syndicalistes menacent de restreindre la circulation aérienne.
Le secteur aéroportuaire sénégalais est sous tension. Deux grandes organisations syndicales évoluant dans le domaine se sont liguées pour dénoncer les conditions dans lesquelles les professionnels du contrôle aérien vivent dans le pays ;
Dans un communiqué parvenu hier à “L’AS”, l’Association Professionnelle des Contrôleurs de la Circulation Aérienne au Sénégal (APCCAS) et le Syndicat des Aiguilleurs du Ciel du Sénégal (SACS) ont fait savoir que le Centre Régional de la Navigation Aérienne (CRNA) de Dakar et la Tour de contrôle de l’aéroport de DIASS rencontrent de grosses difficultés principalement liées à la vétusté avancée des moyens techniques utilisés pour la fourniture des services de la navigation aérienne.
Selon les deux entités syndicales, cette situation vient aggraver un contexte de manque d’effectif criard qu’elles déplorent depuis plusieurs années. Un manque d’effectif qui, soulignent-elles, faisait déjà l’objet du point 16 des revendications lors de la grève de septembre 2022 menée par l’ensemble des contrôleurs aériens de l’ASECNA, “le problème étant commun à tous les centres”. Déjà en 2019, ajoutent-elles, les contrôleurs aériens, exerçant dans ces deux (2) organismes susmentionnés, avaient commencé à lancer des alertes et n’ont cessé de prévenir depuis lors les autorités de l’ASECNA, de l’ANACIM et du ministère de tutelle
Toutefois, ces deux (2) dernières années, la situation s’est aggravée, déplorent-elles. Non sans indiquer que c’est donc dans ce contexte que vivent les contrôleurs aériens qui ont sur leurs épaules la responsabilité du guidage et de la sécurité de la circulation de tous les avions civils et militaires en l’air et au sol, y compris l’avion présidentiel. “C’est ainsi qu’après avoir autant alerté, et fait preuve de tant de résilience pour gérer l’espace aérien de près de quatre (4) millions de km² sous notre responsabilité, avec le maximum de professionnalisme, nous contrôleurs aériens du Centre ATS de Dakar réunis en Assemblée Générale Extraordinaire le jeudi 12 décembre 2024 déclarons à l’unanimité ne plus être en mesure de gérer de manière sûre, régulière et ordonnée le trafic aérien qui nous est confié”, informent les deux syndicats dans une note parvenue à la rédaction.
En conséquence, à défaut d’activation par l’ASECNA du plan de mesure d’exception aussi appelé plan de contingence, les deux associations syndicales disent se réserver le droit de prendre des mesures restrictives de la circulation aérienne afin de réduire la charge de travail à un niveau raisonnablement gérable par l’effectif et les moyens techniques présentement disponibles pour préserver la sécurité de millions de voyageurs, la santé des contrôleurs aériens ainsi que notre outil de travail.
UN PROCESSUS, 100 QUESTIONS
Depuis quelques jours, l’enveloppe de 5 milliards F Cfa, destinée à indemniser les ex-détenus politiques et autres victimes allant de la période du 1er février 2021 au 25 février 2024, provoque une controverse
Depuis quelques jours, l’enveloppe de 5 milliards F Cfa, destinée à indemniser les ex-détenus politiques et autres victimes allant de la période du 1er février 2021 au 25 février 2024, provoque une controverse. L’arrêté ministériel, qui fixe les règles d’organisation et de fonctionnement du Comité technique, suscite des questions, notamment sur l’identification des personnes, surtout avec l’annonce de l’abrogation de la loi d’amnistie. Le décaissement des premiers montants crée déjà des polémiques même dans les rangs de Pastef.
Mollah Morgan a retrouvé ses amours de jeunesse : le clash. Alors que le débat sur les indemnisations des victimes pré-électorales de 2021-2024 enfle, l’insaisissable rappeur et impénitent hâbleur dans les réseaux sociaux en a rajouté une couche pour dénoncer le système de répartition de cette enveloppe financière, qui est en train de créer un gros malaise. «C’est le premier scandale du régime Diomaye», assène-t-il sans ciller. Pour l’instant, 108 millions F Cfa ont été décaissés par le ministère des Finances et du budget sur une enveloppe générale de 5 milliards F Cfa issus de la Loi de finances rectificative. Face à la polémique, qui gronde même dans les rangs de Pastef, le gouvernement a été contraint de publier un communiqué pour essayer d’éteindre l’incendie. Mais, le feu couve et les interrogations s’enchaînent, notamment chez les organisations de défense des droits de l’Homme, à l’image d’Amnesty et du Forum civil.
C’est l’Arrêté ministériel n°017450 du 30 juillet 2024 portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Comité chargé de proposer une assistance aux ex-détenus et autres victimes de la période pré-électorale, logé au ministère de la Famille et des solidarités, qui gère cette question extrêmement sensible. Il est chargé de «définir les conditions et critères d’identification des ex-détenus et autres victimes bénéficiaires de l’assistance, dresser la liste définitive des ex-détenus et autres victimes… ». In extenso, les missions du comité sont les suivantes : proposer une assistance multisectorielle aux ex-détenus et autres victimes (…) et d’en assurer le suivi. A ce titre, il est notamment chargé de statuer sur les bases juridiques et administratives de l’assistance à fournir ; de définir les conditions et critères d’identification des ex-détenus et autres victimes bénéficiaires de l’assistance ; de dresser la liste définitive des ex-détenus et autres victimes ; d’établir une base de données des personnes concernées et leurs profils ; d’identifier les besoins généraux et spécifiques des ex-détenus et autres victimes ; de proposer des actions urgentes à entreprendre ; d’identifier et de proposer des mécanismes sectoriels de soutien et d’accompagnement ; de proposer des mécanismes de mobilisation rapide des ressources financières destinées à la mise en œuvre de l’assistance par les structures concernées ; de proposer un plan de mobilisation sociale et de communication ayant pour objet de susciter un élan de réconciliation nationale, de pardon et de solidarité ; de définir un plan de mise en œuvre des actions identifiées ; de proposer un dispositif de suivi-évaluation des activités.
Quid de l’abrogation de la loi d’amnistie ?
Ce long paragraphe, contenu dans le document en question, devrait démontrer l’immensité de la tâche et pousse un membre d’une structure des droits de l’Homme à s’interroger : «Comment va-t-on identifier toutes ces gens-là ? C’est l’Administration pénitentiaire qui va donner les levées d’écrou ? Où vont-ils s’appuyer sur les ordonnances des juges d’instruction ou les réquisitions des procureurs pour identifier toutes ces gens-là ?» En tout cas, l’Etat a opté pour un processus qui ne serait pas «inclusif». Alors que dans l’arrêté, il est annoncé que la Société civile a droit à deux représentants. Aujourd’hui, il y a une nouvelle doctrine politique qui devrait remettre en cause cette mesure politique : l’abrogation annoncée de la loi d’amnistie. Car, les détenus politiques ont été sortis des prisons à la suite de cette mesure politico-judiciaire remise en cause publiquement par le Premier ministre lors de sa Déclaration politique générale à l’Assemblée nationale. «On a dit qu’on l’a fait pour nous. Pastef n’en veut plus», avait assuré Sonko devant les députés le 27 décembre dernier. Cela ne devrait-il pas gelé le process ? «Oui normalement ! Parce que le procédure peut être biaisée», ajoute un autre membre de la Société civile.
La Primature et plusieurs départements ministériels représentés
Depuis le 30 juillet, le Comité technique se planche sur la question devenue un enjeu politique pour le régime Diomaye Sonko. Comprenant trois groupes de travail, il se réunit une fois par mois et autant de fois que de besoin, sur convocation du Président. Dans les détails, il y a celui chargé de la définition des bases juridiques et administratives de l’assistance ainsi que du ciblage et de l’identification des ex-détenus et autres victimes. Il y a le groupe dont la mission est d’identifier les besoins des ex-détenus politiques bénéficiaires et les mécanismes sectoriels d’accompagnement et enfin celui dont le rôle est de gérer le plan de mobilisation sociale et de communication ainsi que d’un planning de suivi et des actions définies. «Les groupes de travail peuvent faire appel à toute personne ou structure dont les compétences s’avèrent nécessaires. Selon toujours l’arrêté, les comptes rendus, signés par le Président et le secrétaire de séance, sont adressés au Premier ministre et à tout ministre ou responsable impliqué dans la mise en œuvre des actions définies par le Comité dont le fonctionnement est pris en charge par le budget du ministère des Solidarités. Il faut savoir que le Comité, dirigé par le Secrétaire général du ministère des Solidarités, avec comme Vice-président le représentant du ministère de la Justice, est composé de plus de 35 membres comme, entre autres, des représentants du Premier ministre, des ministères des Affaires étrangères, des Forces armées, de la Justice, de l’Intérieur, de l’Economie, des Finances, de la Der, du Fonds de solidarité nationale, de l’Observatoire national des lieux de privation des libertés, des pupilles de la Nation, de détenus ou autres victimes et de la Société civile
QUI EST PAPA THIONE DIENG, LE SUCCESSEUR DE CHEIKH OUMAR DIAGNE ?
Papa Thione Dieng, est né en 1979 à Fatick où il a fait toutes ses humanités, du cycle primaire au moyen secondaire (Cem Thierno Mamadou Sall et lycée de Fatick où il décrocha son baccalauréat).
Le président de la République a pris un décret nommant Papa Thione Dieng comme nouveau directeur des Moyens généraux de la présidence, en remplacement d’Oumar Diagne. Un choix judicieux porté sur un gestionnaire-stratège pour gérer les ressources humaines et matérielles de l’institution.
Par décret nº 2024-3559 du 30 décembre 2024, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a nommé, mardi 31 décembre 2024, Papa Thione Dieng comme directeur des Moyens généraux de la présidence de la République, en remplacement d’Oumar Diagne. Ce dernier a été limogé dans un contexte où il avait fait des déclarations qui avaient choqué une partie de l’opinion sénégalaise en qualifiant « les Tirailleurs sénégalais de traîtres », quelques jours après la commémoration des 80 ans du massacre de Thiaroye en 1944. Son remplaçant, Papa Thione Dieng, est né en 1979 à Fatick où il a fait toutes ses humanités, du cycle primaire au moyen secondaire (Cem Thierno Mamadou Sall et lycée de Fatick où il décrocha son baccalauréat).
Le parcours scolaire et universitaire de ce fils d’enseignant sera sanctionné par un Diplôme d’études approfondies (Dea) en Économie obtenu à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) et d’un Diplôme supérieur comptable (Dsc). Une formation académique diversifiée qui a développé chez le nouveau promu une fine compréhension des enjeux économiques, de solides connaissances en gestion financière et une expertise avérée en comptabilité et stratégie. Après avoir fourbi ses armes dans le secteur privé, M. Dieng était, avant sa nomination, inspecteur interne au Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis).
Il est réputé très rigoureux dans le travail. C’est aussi un musulman croyant et pratiquant, selon ses proches parents qui ne lui reconnaissent aucune activité militante sur le plan politique. Son expérience en gestion et en stratégie lui sera d’un grand apport pour relever les défis complexes liés à la bonne coordination des ressources humaines et matérielles de la présidence afin de placer l’institution au cœur du management public moderne. La Direction des moyens généraux (Dmg) de la présidence de la République du Sénégal, un des services rattachés au Secrétariat général de la présidence de la République, gère le budget et les ressources humaines en rapport avec les services et autres structures autonomes rattachées à la présidence de la République.
VIDEO
SOURDE-MUETTE, AÏSSATOU KONTÉ DIENG PLAIDE POUR LES ENTRETIENS ÉCRITS
Etudiante en licence 3, option génie civile, elle appelle à une prise en compte de l’écrit pendant les entretiens d’embauche pour leur donner plus de chance de réussite.
Aissatou konté Dieng est une sourde muette étudiante en licence 3, option génie civile. Dans cette vidéo, elle plaide pour la prise en compte de l’écrit pendant les entretiens d’embauche pour donner plus de chance de réussite aux candidates et candidats sourds muets.
MEURTRE DE SOUADOU SOW, LE MINISTRE DE LA FAMILLE APPELLE À L’APPLICATION STRICTE DE LA LOI
Elle a rappelé que le Sénégal avait adopté en 2020 la loi 2020-05 du 10 janvier, qui criminalise le viol et la pédophilie. Cette législation vise à éradiquer de tels actes dans une société encore trop souvent marquée par ce genre de tragédies.
Le Sénégal est de nouveau frappé par un tragique événement. Souadou Sow, une fillette de 12 ans, a été victime d’une tentative de viol suivie de meurtre, un fait qui suscite une vive émotion et une indignation générale dans le pays.
Dans un communiqué, Maimouna Dieye, ministre de la Famille et des Solidarités, a exprimé sa « très grande peine » face à cet acte odieux. « Nous condamnons fermement cet acte et demandons que la loi soit appliquée avec la plus grande rigueur », a-t-elle affirmé.
Elle a rappelé que le Sénégal, sous l’impulsion du ministère de la Famille, avait adopté en 2020 la loi 2020-05 du 10 janvier, qui criminalise le viol et la pédophilie. Cette législation vise à éradiquer de tels actes dans une société encore trop souvent marquée par ce genre de tragédies.
Le ministère a également rappelé l’existence d’un outil clé dans la lutte contre les violences faites aux enfants : la ligne gratuite de signalement « Allô 116 », disponible 24 heures sur 24 pour dénoncer toute forme de violence, d’abus ou de négligence.
Dans un élan de solidarité, Maimouna Dieye a présenté ses plus sincères condoléances à la famille de Souadou et a assuré que le gouvernement offrira tout son soutien.
Le principal suspect dans cette affaire, El Hadj Modou Fall, un homme d’une trentaine d’années, a été arrêté par la police à Tivaouane Peulh après une courte fuite. Ce dernier est le père de l’amie chez qui Souadou avait passé la soirée du 31 décembre.
Surnommée Diary, Souadou Sow avait été invitée à une fête dénommée « lait » dans l’appartement de son amie. Elle devait y passer la nuit, mais son corps sans vie a été retrouvé le lendemain matin, le 1er janvier.
Selon les premières investigations, El Hadj Modou Fall aurait tenté de violer la jeune fille pendant la nuit. Face à la résistance de Souadou, il l’aurait frappée avant de l’étrangler. Des traces de violences ont été constatées sur son corps.
LE GOUVERNEMENT EXIGE L’IMMATRICULATION DES DEUX-ROUES
L’immatriculation des véhicules en question se fait gratuitement, selon un communiqué du ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens.
Le ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens a mis en demeure les conducteurs des deux-roues dont la cylindrée est supérieure à 49 centimètres cubes de procéder à leur immatriculation au plus tard le 13 mars prochain.
L’immatriculation des véhicules en question se fait gratuitement, selon un communiqué du même département ministériel.
En attendant le délai indiqué, les motifs de contrôle des deux-roues restent en vigueur, à l’exception de l’immatriculation, précise le ministère.
Il annonce que ‘’le démarrage des immatriculations gratuites sera effectif à partir de la semaine du 6 janvier 2025’’.
‘’Passé ce délai, toute moto non immatriculée sera immédiatement mise en fourrière’’, prévient le ministère.
Selon le communiqué, cette mesure a été prise à la suite d’une séance de travail du même département ministériel, de celui chargé des Finances et du Budget, et hauts responsables des forces de défense et de sécurité.
L'ÉCONOMIE VERS DE NOUVEAUX SOMMETS
Le PIB bondit de 8,9% au troisième trimestre 2024, dont 6,8 points grâce au pétrole, tandis que le secteur industriel progresse de 32,1%. Cette performance pourrait être remise en cause par la volonté gouvernementale de revoir les contrats
(SenePlus) - Dans une analyse publiée par Jeune Afrique (JA), l'impact significatif du géant pétrolier australien Woodside sur l'économie sénégalaise se dévoile à travers des chiffres impressionnants. Le troisième trimestre 2024 marque un tournant historique pour le pays, avec une croissance remarquable du PIB de 8,9%, propulsée principalement par l'exploitation pétrolière.
L'exploitation du gisement Sangomar, inaugurée en juin 2024, représente une étape cruciale dans le développement économique du Sénégal. Selon les données de l'Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), citées par Jeune Afrique, le secteur pétrolier contribue à lui seul à hauteur de 6,8 points dans cette augmentation spectaculaire du PIB.
Le secteur industriel connaît une expansion particulièrement notable, avec une progression de 32,1%. Cette croissance s'accompagne d'une évolution positive dans les autres secteurs, comme le révèle JA : le secteur primaire enregistre une hausse de 4,6%, tandis que le tertiaire progresse de 1,3%.
En termes financiers, les résultats sont éloquents. Le PIB nominal atteint désormais 4 815 milliards de francs CFA, soit plus de 7,3 milliards d'euros. Le secteur industriel voit sa contribution augmenter significativement, passant de 899,3 milliards à 1 164,3 milliards de F CFA. Plus impressionnant encore, la valeur des activités extractives a plus que triplé, atteignant 371,4 milliards de F CFA au troisième trimestre 2024, contre 106,9 milliards au trimestre précédent.
Woodside Energy, décrite par Jeune Afrique comme la plus grande entreprise pétrolière et gazière indépendante d'Australie, vise une production ambitieuse de 100 000 barils par jour depuis le gisement Sangomar, situé à environ 100 kilomètres au sud de Dakar. Cependant, cette success story connaît quelques zones d'ombre : l'entreprise fait face à un redressement fiscal contesté de plus de 41 milliards de francs CFA.
L'avenir s'annonce encore plus prometteur avec l'exploitation prochaine du méga-gisement gazier Grand Tortue Ahmeyim (GTA) par BP, prévu pour 2025. Toutefois, comme le souligne le site d'information, les nouvelles autorités sénégalaises, sous la direction du président Bassirou Diomaye Faye et du Premier ministre Ousmane Sonko, souhaitent renégocier les contrats existants. Leur objectif est clair : "rééquilibrer les termes" des accords précédents pour maximiser les bénéfices pour le Sénégal.
Les projections initiales établies sous la présidence de Macky Sall estimaient les revenus combinés de Sangomar et GTA à environ 700 milliards de francs CFA annuels sur trente ans. Ces perspectives pourraient évoluer avec la nouvelle approche du tandem Faye-Sonko, déterminé à redéfinir les termes de la collaboration avec les opérateurs étrangers.
SETAL SUÑU GOX, CITÉ LAMY DE THIÈS REMPORTE LE PREMIER PRIX
Le deuxième prix a été attribué au quartier Diokoul Ndiouréne de Rufisque, tandis que le troisième prix revient au village de Taiba Niasséne.
Le quartier Cité Lamy de Thiès a remporté le premier prix de la compétition « Setal Suñu Gox » dans le cadre de la journée nationale de mobilisation citoyenne « Setal Suñu Reew ».
Cette initiative a pour objectif de distinguer les quartiers les plus propres et les meilleures initiatives citoyennes en faveur de l’amélioration du cadre de vie.
L’annonce a été faite par Moussa Bala Fofana, ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du territoire.
Le deuxième prix a été attribué au quartier Diokoul Ndiouréne de Rufisque, tandis que le troisième prix revient au village de Taiba Niasséne.
Une cérémonie de remise des prix sera organisée le vendredi 3 janvier 2025, à Thiès, au quartier Cité Lamy.
LE CRI D’ALARME DES CONTRÔLEURS AÉRIENS
Entre vétusté des équipements techniques et manque criant d’effectifs, les contrôleurs aériens du Centre Régional de la Navigation Aérienne de Dakar déclarent ne plus pouvoir garantir une gestion sûre et ordonnée du trafic aérien.
Entre vétusté des équipements techniques et manque criant d’effectifs, les contrôleurs aériens du Centre Régional de la Navigation Aérienne (CRNA) de Dakar et de la Tour de contrôle de l’aéroport de Diass déclarent ne plus pouvoir garantir une gestion sûre et ordonnée du trafic aérien. Face à cette situation critique, ils interpellent les autorités et menacent de prendre des mesures restrictives
Le Centre Régional de la Navigation Aérienne (CRNA) de Dakar et la Tour de contrôle de l’aéroport international Blaise Diagne de Diass sont confrontés à de graves difficultés, notamment liées à la vétusté avancée des équipements techniques indispensables à la fourniture des services de navigation aérienne. Cette situation, déjà préoccupante, est exacerbée par un déficit chronique d’effectifs qui persiste depuis plusieurs années.
L'association professionnel des contrôleurs de la Circulation Aérienne au Sénégal (APCCAS) et le syndicat des aiguilleurs du Ciel du Sénégal (SACS déplorent le manque d’agents qualifiés, dénoncé depuis 2019 par les contrôleurs aériens, faisait déjà partie des revendications soulevées lors de la grève générale de septembre 2022. Un mouvement mené par l’ensemble des contrôleurs aériens de l’ASECNA (Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar).
Ces derniers n’ont cessé d’alerter les autorités de l’ASECNA, de l’ANACIM (Agence Nationale de l’Aviation Civile et de la Météorologie) ainsi que le ministère de tutelle.Selon un communiqué, "aucune réponse concrète n’a été apportée, et la situation s’est aggravée au cours des deux dernières années".
Les contrôleurs aériens, qui assurent la gestion de l’espace aérien sénégalais couvrant près de quatre (4) millions de kilomètres carrés, portent une responsabilité cruciale. Leur mission consiste à garantir la sécurité des avions civils et militaires en vol comme au sol, y compris celle de l’avion présidentiel. Cependant, ces professionnels estiment ne plus être en mesure de gérer efficacement et en toute sécurité le trafic aérien avec les moyens techniques et humains actuellement à leur disposition.
Réunis en assemblée générale extraordinaire le jeudi 12 décembre 2024, les contrôleurs aériens du Centre ATS de Dakar ont décidé à l’unanimité de tirer une nouvelle fois la sonnette d’alarme. "Nous ne sommes plus en mesure de garantir une gestion sûre, régulière et ordonnée du trafic aérien qui nous est confié", ont-ils déclaré. Ils demandent à l’ASECNA de mettre en œuvre un plan de mesures d’exception, également appelé plan de contingence, afin de pallier les insuffisances actuelles.
À défaut de l’activation de ce plan, les contrôleurs se réservent le droit de restreindre la circulation aérienne. Ces mesures viseraient à réduire la charge de travail à un niveau raisonnable, permettant de préserver la sécurité des voyageurs, la santé des agents et la pérennité de leur outil de travail.
Face à cette situation critique, les contrôleurs aériens appellent les autorités à prendre leurs responsabilités pour éviter une crise majeure qui pourrait affecter non seulement le secteur aérien sénégalais, mais aussi la sécurité des millions de passagers transitant par l’espace aérien national.
ARRESTATION DU TUEUR PRÉSUMÉ DE LA PETITE DIARY SOW À MALIKA
Emmené au commissariat, l’homme âgé de 37 ans a rapidement avoué les faits, renseigne L’Observateur. Il a décrit en détails la manière dont il avait piégé l'adolescente.
Le meurtre de Diary Sow, une fillette de 12 ans, à Malika, fait encore couler de l’encre et de la salive. En effet, après l’acte ignoble, le tueur présumé qui avait pris la poudre d’escampette, a été rattrapé par la police. Celle-ci a usé de tous ses moyens pour le mettre hors d'état de nuire.
La cavale du tueur présumé de la la petite Diary Sow n'aura duré que quelques heures. Mais, celles-ci auront été marquées par une traque sans relâche. A peine les constats d'usage effectués sur le lieu de la découverte macabre, les hommes de la brigade de recherches de la police de Malika se sont lancés à la poursuite d'E. M. Fall.
Les enquêteurs avaient pour alliés l'identification de leur cible et une connaissance précise des endroits où le présumé meurtrier pourrait se cacher. La traque, discrète et méthodique, s'est déployée sans lever le moindre soupçon. La vigilance des policiers de Malika a fini par porter ses fruits : E. M. Fall a été localisé et interpellé avant qu'il ne puisse disparaître.
Emmené au commissariat de Malika, l’homme âgé de 37 ans a rapidement avoué les faits, renseigne L’Observateur. Il a décrit en détails la manière dont il avait piégé l'adolescente D. Sow.
La rapidité de son arrestation, grâce à la perspicacité des policiers, lui a peut-être sauvé la vie. En effet, sur les réseaux sociaux, des voix s'élevaient, réclamant la publication de sa photo pour lancer la traque contre lui.
Les policiers de Malika ont devancé cette frénésie, évitant ainsi un déchaînement de colère populaire.