Boy Niang en Casamance
Depuis un moment, Boy Niang 2 ne cesse de défier Balla Gaye 2 qu’il souhaite affronter dans un combat qu’il dit explosif. Mais en attendant, le Baye Fall de Pikine était en voyage en Casamance pour participer à un Gamou de son marabout. En a-t-il profité pour tenter de ferrer mystiquement le Lion de Guédiawaye ?
Abass décoré par Diaks-Fallou
Ceux qui ont l’habitude de suivre les galas au stadium Iba Mar Diop connaissent très bien Abass qui est toujours au four et au moulin, donnant un coup de main aux différents promoteurs. Il a été décoré mercredi dernier, lors du gala que le duo Diaks-Fallou Ndiaye a dédié à la fédé de handball. Dire qu’il est un ancien international de handball.
Petit Niang et ses lunettes
Avec les lutteurs, on voit du tout lors de leurs combats. Mercredi passé, au stadium Iba Mar Diop, Petit Niang (Mansour Mbaye), qui affrontait Ndongo Lô, s’est présenté avec des lunettes d’une rare beauté. Mais il sera battu par le pensionnaire de l’écurie Sa Ndiambour.
Le marabout particulier de Zale Baol
Il est vrai que les lutteurs éprouvent toutes les difficultés imaginables quand ils ont un combat. Mais les marabouts ne sont pas en reste. Mercredi, on a vu le marabout de Zale Baol tenir son chapelet, en plein combat, pour faire ses prières. Des prières qui ont vraisemblablement été exaucées car son poulain a battu Bougane de l’école de lutte Ndiaga Sarr.
Iba Mar Diop : Un comité de surveillance installé par les jeunes de la Rue 13
Après les galas de lutte organisés au stadium Iba Mar Diop, quelques fauteurs de trouble hantent la quiétude des riverains des Rues 11 et 13. Parfois même des scènes d’agression s’y déroulent sous
l’oeil impuissant des passants. Depuis le mois dernier, les jeunes de ces quartiers ont installé un comité de surveillance pour diminuer les risques d’agression et autres dérives. À la fin des combats, ils sont munis de gourdins et veillent au grain.
Du désordre à Iba Mar, mercredi passé
Le duo Diak’s-Fallou Ndiaye était, mercredi dernier, au stadium Iba Mar Diop de Dakar. Il y avait aussi de la sécurité. Mais il y a eu trop de désordre à l’intérieur et autour de l’enceinte. Après la victoire d’un lutteur, ses accompagnateurs envahissaient facilement l’enceinte. Sans qu’un élément de la police intervienne
L’écurie Parcelles Mbollo unie
L’écurie Parcelles Mbollo a l’air d’être une écurie unie. Sunu Lamb a fait le constat. En tout cas, à chaque fois qu’un lutteur de cette entité nichée aux Parcelles Assainies a un combat, ses coéquipiers viennent au stade pour l’assister. Moussa Dioum ne laisse jamais ses poulains au front sans être à leurs côtés. La dernière fois, c’était lors du combat de Tim Timol, qui était bien accompagné.
De la discipline dans les cars
Depuis l’accident des supporters de Boy Thiouballo, samedi dernier, l’on remarque qu’il y a un peu de discipline dans les cars qui transportent les fans des lutteurs. Pour le moment, les supporters respectent les normes. Mais certaines personnes indiquent que c’est à l’intérieur des cars qu’il y a des surcharges. Il faut y veiller.
Modou Mbaye dans «Riroum Tribunal»
Le fils de Bécaye Mbaye a surpris son monde dans le sketch «Riroum Tribunal» sur la 2stv. En effet, le gamin des reporters a montré aux Sénégalais qu’il ne sait pas qu’animer des émissions de lutte. Pour l’histoire qui lui a valu sa présence devant le juge, un lutteur lui a donné de la poudre magique qu’il devait verser dans le cumukaay du lutteur adverse. Ce dernier, malheureusement, a perdu. Et, non content du geste de Modou Mbaye, il a porté plainte contre lui. Au tribunal, le juge, furieux de l’acte du fils de Bécaye, voulait se battre avec Modou Mbaye. Mbaye Mbassou, comme un lutteur, l’a soulevé avant de le poser au sol. Modou, accompagné de Pape Sidi Fall, a quitté la cour en prenant la clé des champs. Une prestation du fils de Bécaye Mbaye qui a fait rire tout le monde.
Avant-hier mardi, il est 21h à Dakar, 16h à Dallas. Enfin, le Rock des Parcelles Assainies sort de sa réserve et parle de sa préparation à partir des États-Unis où il séjourne depuis plus d’un mois. Très courtois et disponible, le prochain adversaire du 3ème Tigre de Fass n’a pas fait trop de chichi pour répondre à la série de questions. Dans cette interview exclusive, Modou Lô est largement revenu sur sa première confrontation avec Gris Bordeaux. Le 31 juillet prochain, le Parcellois a promis que les amateurs seront contents car il y aura une chute. Entretien
Pourquoi vous avez opté pour un silence radio depuis votre départ pour les États-Unis ?
(Rires). De nature, toutes mes affaires se font dans la plus grande discrétion. Mais nak Sant Yalla. Je suis comme cela. Je suis très discret dans tout ce que je fais.
Aujourd’hui, qu’avez-vous envie de dire à vos supporters qui sont au Sénégal ?
Tout d’abord, je vous remercie et toute l’équipe de Sunu Lamb. Ce n’était pas facile mais c’est le boulot qui impose une certaine posture. Je demande à mes supporters de continuer les prières. C’est grâce à eux que je suis là. Qu’ils ne se découragent pas car le meilleur reste à venir. J’ai éteint mon téléphone du Sénégal pour me concentrer sur mes entraînements.
Votre adversaire Gris Bordeaux a posté une vidéo où on le voit se tuer en boxe. Aujourd’hui, sur quoi Modou Lô a axé ses entraînements ?
Sur tout. Je m’entraîne dans tous les domaines. J’ai un entraîneur de free-fight. J’ai un programme bien défini. Je travaille la boxe, le physique, la rapidité, la vivacité, la musculation. Tout avec un grand T. Je ne laisse aucun détail. Je me donne à fond pour ce combat. Je suis aux États-Unis pour travailler. Les gens sauront que je suis un lutteur qui travaille car la lutte est mon métier. Je ne m’amuse pas.
Vous avez recruté un coach en free-fight. Est-ce-à dire que les amateurs devront s’attendre à de la bagarre contre Gris Bordeaux ?
Oui. Il y aura de la bagarre et de la lutte. Que saa waay (Gris Bordeaux) se prépare ! Dina nekh.
Les amateurs n’étaient pas contents lors de votre première confrontation sanctionnée par votre victoire par avertissements. Qu’en sera-t-il le 31 juillet prochain ?
Je n’y pense même pas. Que les gens soient tranquilles. Cette 2ème confrontation sera différente de la première. Cette fois, il n’y aura pas de victoire aux points. Néanmoins, une victoire reste une victoire.
Est-ce qu’on peut s’attendre à une chute ?
Bien sûr, il y aura une chute pour cette 2ème confrontation. Il y aura de la bagarre, de la lutte et une chute. Combat bi dou yomb. Inch Allah, les amateurs ne seront pas déçus.
Comment appréciez-vous votre première prestation contre Gris Bordeaux ?
Écoutez, dans un combat de lutte, l’on ne peut pas savoir s’il y aura chute ou pas. Dans un combat il y a trois résultats : une défaite, une victoire ou un nul. Mais je peux vous garantir que cette 2ème confrontation sera différente de la première. Il faudra s’attendre à de la bagarre et de la lutte. S’il plaît à Dieu.
En cas de victoire sur Gris Bordeaux, quelles seront vos cibles : donner des revanches ou en demander ?
Je ne peux pas me prononcer sur l’avenir de ma carrière. Je suis sous contrat. Attendons de voir l’issue de mon combat contre Gris Bordeaux. Je me tue aux entraînements. Je souhaite une belle victoire sans bavure devant mon adversaire. Le reste, on verra. Je travaille dur pour Gris Bordeaux. Aujourd’hui, l’arène est pleine de jeunes talents et de champions. On verra quelles seront mes cibles après mon combat contre Gris Bordeaux. Mais pour l’heure, ma préoccupation reste mon adversaire.
Malgré votre combat perdu contre Bombardier, est-ce que Modou Lô pense toujours au titre de Roi des arènes ?
(Rires) Toute personne qui travaille souhaite avancer et atteindre le sommet. Aujourd’hui, si vous demandez à Yawou Dial son plus grand rêve, il vous dira qu’il veut être Roi des arènes. À mes débuts dans l’arène, mon souhait était de devenir un champion. C’est le cas aujourd’hui. Maintenant, tout lutteur rêve d’être au sommet. C’est mon cas également. Inch Allah, je crois que le titre de Roi des arènes sera entre mes mains car j’y crois.
C’est la deuxième fois que vous préparez un combat durant le Ramadan après celui contre Bombardier. Avez-vous un planning de préparation particulier ?
Préparer un combat durant le mois de Ramadan est très difficile. Ce n’est pas du tout facile. Tu fais deux séances un peu légères. Malgré tout, si le promoteur décide d’organiser le combat aujourd’hui, je suis prêt sur tous les plans.
Modou Lô va-t-il revenir avant ou durant le Ramanda ?
(Rires). Pour l’heure, je suis aux États-Unis. J’ai un billet open donc je peux venir à n’importe quel moment. Mais franchement, je ne sais pas la date de mon retour (rires).
Quel message lancez-vous à votre prochain adversaire Gris Bordeaux ?
Qu’il soit en bonne santé le jour-J et que le Tout Puissant me donne la victoire. Un dernier message : je demande à mes sympathisants, à la population des Parcelles Assainies de prier pour moi.
En tant que lutteur, comment avez-vous vécu, des États-Unis, l’accident du bus des supporters, survenu le week-end dernier avec un bilan triste de deux morts ?
C’est une situation très triste. En tant qu’humain, cela fait très mal de perdre des proches surtout pour un lutteur. C’est un coup dur. Je présente mes condoléances à toutes ces familles endeuillées. C’est la lutte qui a perdu ses fils. Mais c’est la volonté divine.
Mis KO avant son combat contre Khadim Sarr, samedi dernier au stadium Iba Mar Diop, Marley avait accusé nommément un des coéquipiers de son adversaire, Ama Baldé en l’occurrence. Et ce dernier sera bel et bien entendu par la Commission règlement et discipline du CNG.
Le communiqué du CNG de lundi avait été évasif quant à une probable audition des lutteurs Marley et Ama Baldé, après leur «affrontement » de samedi passé au stadium Iba Mar Diop. Le chargé de la communication du CNG, Thierno Kâ, avait juste dit qu’«il y a eu des échauffourées dans la main courante entre les camps des lutteurs du grand combat. Les rapports des superviseurs seront transmis à la Commission règlement et discipline.
Toutefois, il a été constaté que les problèmes ont été causés par le lutteur Marley qui s’était rendu dans le camp de Khadim Sarr. Le CNG invite tous les acteurs à la discipline et au respect du règlement». Si, pour Marley, dont on avait retenu le reliquat, on était sûr qu’il serait entendu par la Commission règlement et discipline du CNG, ce n’était pas le cas pour Ama Baldé. Mais, de sources très sûres, nous avons la confirmation que le fils de Falaye Baldé sera effectivement entendu par le CNG pour apporter des éclairages par rapport aux accusations portées contre lui. Et même si aucune date n’est encore retenue pour ce face-à-face avec les «gendarmes du CNG», Ama et Marley pourraient être convoqués samedi prochain à 9h. Il faut rappeler qu’Ama Baldé avait déjà fait l’objet d’une suspension (19 juillet 2011-19 avril 2012) pour avoir eu à amener un boa au stade lors de son combat à Demba Diop.
«NOUS IRONS AU CHAMPIONNAT D’AFRIQUE POUR AVOIR UN TITRE»
JEU DE DAMES : ADAMA GUEYE, PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION
Tidiane NDIAYE et el H. M. DIOP DIEYE (Thiès) |
Publication 02/06/2016
Au Championnat d’Afrique de jeu de dames probablement prévu au Mali, du 13 au 29 septembre 2016, le Sénégal sera représenté par son nouveau champion Youssou Ndiaye et son vice-champion Ndiaga Samb. En perspective de cette compétition, le président de la Fédération, Adama Guèye, soutient que le mot d’ordre sera de reconquérir le titre continental qui fuit le Sénégal depuis la consécration de Macodou Ndiaye en 2009.
Avec le Grand maître national Youssou Ndiaye et le Grand maître international Ndiaga Samb qualifiés au prochain championnat d’Afrique 2016, quelles sont les ambitions du Sénégal pour ce rendez-vous continental ?
Nous y allons pour le titre parce que Ndiaga Samb a participé cinq fois au Championnat d’Afrique, il était toujours sur le podium et c’est sur des détails qu’il ratait parfois le titre. Mais pour 2016, tout le monde va s’y mettre pour que Ndiaga puisse ramener le titre au Sénégal. Même s’il faut prendre un docteur ou un psychologue et aller avec lui à Bamako uniquement pour le mettre dans les conditions de réussite. On compte beaucoup aussi sur «Nakh» qui est très sérieux. Ndiaga l’est certes, mais il y a des détails qui manquent. Toutefois, il va apporter son expérience au Mali où on espère remporter la première place. Pour cela, le ministère est dans cette logique de préparation. On n’a pas de problème et je suis sûr que le ministre Matar Bâ est prêt à nous aider pour une bonne préparation. Avec Ndiaga (Samb) et Youssou Ndiaye, il faut se lever tôt pour nous empêcher de remporter le titre.
N’avez-vous pas d’appréhension par rapport au renouvellement des instances de la fédération sénégalaise en septembre ?
j’y vais très rassuré parce que je ne suis pas obnubilé par le poste de président de la Fédération. Que je sois président ou pas, que je sois dans le Comité directeur ou pas, je continuerai à apporter quelque chose au jeu de dames. j’ai l’expérience de la haute compétition puisque j’ai assisté à tous les Championnats d’Afrique et du monde depuis 2005. Quelqu’un peut avoir beaucoup plus de moyens que moi, ou être plus sérieux que moi mais je serai toujours avec le jeu de dames. en tout cas, je prendrai toutes les dispositions afin qu’on tienne une assemblée générale limpide en septembre prochain. Et celui qui va sortir président sera élu démocratiquement. Si c’est moi c’est bon, si c’est un autre je serai derrière lui pour continuer à travailler pour le renouveau et l’avancement du jeu de dames sénégalais. je n’ai pas de souci par rapport à ça.
Pour l’organisation de ce championnat national à Thiès, il y avait le défi de la décentralisation à relever…
Ce défi devait être relevé à tout prix. Thiès a bien organisé le Championnat avec le président de la Ligue Ahmet Ndiaye. je n’avais pas peur dans ce domaine. Madame l’inspectrice régionale des Sports de Thiès, Marie Pierre Ndiaye, nous accompagne depuis le mois d’octobre pour la réussite de cet événement. elle fait partie des dames qui font la fierté du sport. On a aussi été accompagné pas nos partenaires, le directeur de la SAR, Oumar Diop, qui a vraiment joué sa participation. Sans démagogie, je dirai que sur le budget de 4, 5 millions FCFA, il a pris le ¼ et j’ai pris le reste. je ne dirai pas tout le reste car il nous reste une facture à payer à l’hôtel. Mais les primes, au moins, sur les 1.050.000 FCFA et les 100.000 FCFA pour la prime de participation, c’est ma participation personnelle que j’ai faite de gaieté de coeur.
Quel bilan tirez-vous de ce championnat national 2016 ?
j’ai été agréablement surpris par ce tournoi bouclé avec un bilan très positif. On a initié une formule de la Fédération internationale de jeu de dames et on s’est rendu compte que les joueurs n’étaient pas du tout pénalisés. Les 24 joueurs étaient divisés en 4 poules de 6 et les 3 premiers de chaque poule se sont qualifiés pour la phase finale en gardant les points obtenus. Pour une dizaine de jours, il y a eu au total 14 rondes pleines de jeu et d’engagement. Car, le gain n’était pas facile. Au finish, Youssou Ndiaye est venu de très loin pour succéder à Modou Seck. «Nakh» est très régulier. Depuis 24 ans, il participe au Championnat et autres tournois organisés. Il est parvenu à s’imposer avec brio. Ce n’est que la terminaison d’une constance dans le jeu de dames.
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Messi devant les juges pour s'expliquer sur une fraude fiscale
L'attaquant star du Barça Lionel Messi est arrivé jeudi au tribunal de Barcelone pour s'expliquer sur l'affaire de fraude fiscale qui empoisonne sa brillante carrière depuis trois ans, à quelques jours du premier match de sa sélection argentine à la Copa America.
Lionel Messi, 28 ans, est arrivé au tribunal vers 10h15 (8h15 GMT) en compagnie de son père Jorge Horacio et de son frère Rodrigo.
Barbu, le joueur vêtu d'un costume sombre et d'une cravate noire sur chemise blanche était attendu par des dizaines de journalistes et de curieux massés derrière des barrières. La majorité a applaudi et ovationné le quintuple Ballon d'or. Mais à son passage ont aussi fusé les cris "petit voleur", "va jouer à Panama!".
La star du FC Barcelone et son père doivent s'expliquer sur une fraude fiscale de 4,16 millions d'euros sur ses droits à l'image.
"S'il a fraudé il faudra qu'ils le condamnent. Peu importe que ce soit une idole ou un ballon d'or", disait à l'AFP un jeune homme de 25 ans, Jose Seco de Herrero, resté pour faire une photo de Lionel Messi. "Ce sont quatre millions d'euros en moins pour financer les hôpitaux, les écoles, les pompiers, les routes", a-t-il ajouté.
"Bien sûr, je ne trouve pas bien ce qu'il a fait mais les supporteurs continueront à le soutenir", estimait un retraité de 70 ans, Andrés Lopez, lançant "avec le petiot, nous gagnons tout!"
Le procès, entamé mardi, a repris avec l'audition d'experts du fisc.
- "Maximiser la valeur" de Messi -
Messi prendra la parole moins d'une semaine avant le match contre le Chili de sa sélection argentine pour la Copa America prévu le 6 juin à Santa Clara, en Californie (Etats-Unis).
Les faits ne sont pas contestés. A partir de 2005, alors qu'il était encore adolescent, sa famille a fondé une première société offshore au Belize, petit Etat d'Amérique centrale considéré à l'époque comme un paradis fiscal.
Une structure destinée à encaisser les bénéfices tirés de l'utilisation de l'image de l'Argentin. Puis en 2007, cette société est remplacée par une autre compagnie fondée, cette fois, en Uruguay.
L'objectif: "maximiser la valeur" des gains du footballeur, a expliqué mercredi devant le tribunal un avocat fiscaliste, Angel Juarez, chargé de mettre en place cette structure. Ce conseiller avait choisi l'Uruguay car les rendements des droits à l'image "n'y étaient pas fiscalisés".
Car le jeune prodige, qui avait traversé l'Atlantique à 13 ans pour rejoindre le Barça, avait déjà un avenir.
Le 1er mai 2005, il était même devenu le plus jeune joueur de l'histoire du club à inscrire un but en Liga, face à Albacete. Il avait alors 17 ans, 10 mois et 7 jours...
Le montage imaginé par les fiscalistes aurait permis au footballeur d'éviter de verser 4,16 millions d'euros d'impôts au fisc espagnol, correspondant à ses gains avec des compagnies comme Danone, Adidas ou Pepsi-Cola entre 2007 et 2009.
- Messi, pas le gestionnaire -
Une évasion fiscale présumée qui a valu à Messi - aujourd'hui l'un des quatre sportifs les plus riches du monde selon Forbes - 21 contrôles fiscaux à partir de 2013.
Sans contester les faits, ses avocats tentent depuis le début du procès de démontrer qu'il ne gérait pas ses affaires, déléguant tout à son père, comme il l'affirme depuis le début.
Les conseils n'ont cependant pas été en mesure d'expliquer quel rôle exactement avaient joué deux autres sociétés évoquées dans le dossier, l'une britannique et l'autre suisse. Selon le parquet, il s'agissait uniquement de sociétés écrans visant à masquer la fraude.
Ils n'ont pas non plus dit pourquoi Lionel Messi n'avait pas déclaré au fisc qu'il possédait 100% d'une société en Uruguay.
Le joueur et son père ont déjà versé la somme qu'ils devaient au fisc plus les intérêts de retard, soit quelque 5 millions d'euros. Ils risquent une peine de prison de 22 mois et une amende équivalente au montant de la fraude.
Cependant, s'ils étaient condamnés, ils ne devraient pas être incarcérés car en Espagne, les peines inférieures à deux ans ne sont en général pas exécutées en l'absence d'antécédents judiciaires.
Les Sénégalais de Kigali seront à Bujumbura
Les Sénégalais vivant à Kigali ont décidé d’aller à Bujumbura pour soutenir l’équipe nationale de foot qui croise le fer avec le Burundi, samedi 4 juin. Ils pourraient ainsi quitter la capitale rwandaise le jour du match, à 5h00 GMT, pour arriver à destination vers 11h00 GMT.
Carte de séjour à 73 mille FCfa
Les Sénégalais établis au Rwanda déboursent 100 mille francs rwandais (73 mille FCFA) comme frais pour obtenir une carte de séjour. Cette carte est renouvelable toutes les deux années.
Tailleurs, commerçants et bijoutiers
La plupart des sénégalaise établis à Kigali sont tailleurs, commerçants ou bijoutiers. Leurs magasins ou autres lieux de travail se trouvent le plus souvent à Nyambirambo, dans Kigali.
Les tailleurs sénégalais très sollicités
Les tailleurs sénégalais de Kigali jouissent d’une très bonne réputation auprès des Rwandais. Ils ont réussi à imposer les habits sénégalais très sollicités surtout par les femmes.
Paul Kagamé fait du Set Setal
Le Set Setal, «propre et rendre propre», n’est pas l’apanage du Sénégal. Au Rwanda, c’est même une obligation pour les populations. Chaque dernier samedi du mois, toutes les populations se mettent à nettoyer leurs quartiers. De 8h à 12h, il est interdit aux voitures et moto de circuler. Même le président de la République, Paul Kagamé, s’y met. Chaque mois, il se déplace dans un quartier où il participe aux nettoyages.
Macky Sall très populaire chez les Sénégalais de Kigali
Le Président Macky Sall est très apprécié par les Sénégalais établis au Rwanda. Selon eux, c’est le seul président sénégalais à s’être déplacé aux pays des mille collines. Durant son séjour à Kigali en mi-mai, le président sénégalais avait tenu à rencontrer l’Association des Sénégalais établis au Rwanda pour s’enquérir de leurs conditions de vie.
Bara Guèye, doyen des Sénégalais de Kigali
Bara Guèye, né il y a 75 ans à Saint-Louis, plus précisément à Diamaguene, est l’un des Sénégalais les plus anciennement établis à Kigali. Ayant quitté le Sénégal en 1973, passant par la Côte d’Ivoire, le Liberia, le Togo, le Ghana et le Zimbabwe, il a atterri au pays des mille collines en 1977 pour exercer le métier de bijoutier. Depuis 43 ans, celui qui est marié à une Rwandaise et père de plusieurs enfants, n’a plus remis les pieds au Sénégal.
Les télés sénégalaises suivies
La communauté sénégalaise de Kigali est loin d’être déconnectée de ce qui se passe dans le pays. Grâce au bouquet Canal+ et d’autres antennes, ils peuvent quasiment suivre toutes les chaînes sénégalaises comme la RTS, TFM, 2STV ou encore Sen TV.
Les Mozambicains à l’hôtel des lions
Arrivée au Rwanda hier mercredi, l’équipe nationale du Mozambique, coachée par l’ancien international portugais Abel Xavier, est logée dans le même hôtel que les Lions. Les Mozambicains affrontent le Rwanda samedi prochain dans le cadre de la 5ème journée des éliminatoires de la CAN 2017.
Alioune Sarr sur les lieux de l’accident
Le président du CNG, Alioune Sarr, était sur les lieux de l’accident survenu samedi dernier sur l’autoroute lors du combat Marley / Khadim Sarr. Informé du choc qui a vu la mort de deux personnes, le patron de la lutte sénégalaise, qui était chez lui au moment de l’accident, a rappliqué manu militari sur les lieux
Charles Faye au CNG
Si les managers débarquent tous les mardis pour récupérer les reliquats de leurs lutteurs, d’autres sont là pour régler d’autres problèmes avec le directeur administratif Ndiamé Diop. Le coordinateur de la structure GFM Entertainment était au CNG, non pas pour caler une date pour l’affiche Sa Thiès / Siteu, mais pour tout autre chose. En tout cas durant plusieurs minutes, Charles Faye, Bassirou Babou et Ass Cissé étaient dans un coin pour discuter à huis clos. Que peuvent-ils bien mijoter ?
Bécaye Mbaye cache son jeu
Il a croisé un reporter de Sunu Lamb, mardi dernier, à Pikine Khourounar. El Hadj Bécaye Mbaye, puisque c’est de lui qu’il s’agit, était avec son cameraman Bruno. Interpellé par notre journaliste qui habite à Pikine pour savoir quel acteur il avait interviewé, l’animateur- vedette de Bantamba a préféré taire son invité. Mais en suivant le dernier Bantamba, l’on a compris que le grand Bécaye était chez Pape Diop Boston
Bébé Eumeu s’est racheté à Kaolack
Bébé Eumeu s’est enfin racheté. Il était à l’écurie Fékké Maci Boolé sous les couleurs de laquelle il n’a pas trop brillé. Après, il est venu déposer sa valise à l’écurie Tay Shinger aux côtés de Eumeu Sène. Mais là aussi, le coéquipier de Tyson 2 a raté sa première sortie. Pour se racheter, Bébé Eumeu était à Kaolack, dans son propre fief, où il s’est imposé le jour du combat Baboye / Baye Mandione.
Tapha Sow et Jules Baldé, des complices
Tapha Sow est le grand-frère et coach de Baboye. Mais l’on a remarqué une certaine complicité entre lui et Jules Baldé. Les deux hommes se fréquentent et s’entendent bien. Et à chaque fois qu’Ama Baldé a un combat, le frère du Mbarodi le soutient. Ce que Jules fait aussi de son côté. Il était à Kaolack, le 16 avril dernier, pour soutenir le chef de file de l’écurie Haal Puulaar
Ablaye Makhtar Diop fin connaisseur de la lutte
Malgré sa fonction très chargée de Grand Serigne de la collectivité Léboue, l’ancien ministre des Sports et de la Fonction publique sous le magistère du Président Wade est très imprégné de l’arène. Sa dernière interview dans les colonnes de ce journal montre que non seulement il aime cette discipline mais la maîtrise bien.
Sargal Reug Reug samedi…
Après le sacre de l’équipe nationale au TOLAC 2016 à Dosso (Niger), les fans de Reug Reug ont décidé de fêter leur champion qui était le capitaine de cette équipe qui a fait sensation en battant le Niger par 5-0 en finale de compétition par équipes. Ce sera ce samedi à Thiaroye Cap-Vert.
… Avec une décoration de Khadim Ndiaye 1
Amath Ndiaye et ses collègues qui ont saisi la rédaction centrale de Sunu Lamb pour donner l’information rapportent que l’occasion sera saisie pour décorer Khadim Ndiaye 1, «pour tout ce qu’il a fait pour la lutte». Tous les lutteurs de Thiaroye y sont attendus.
Zambala nouvelle star de la lutte à Mbao
Cette localité n’a pas encore produit un grand champion dans l’arène. Dans un passé récent, Dieylani Pouye avait commencé à percer dans le milieu avant de rallier la Suisse pour y élire domicile. Cette saison, Zambala de l’école de lutte Boy Niang originaire de cette ville est en train de réaliser des merveilles en lutte simple. De quoi rendre fière toute sa communauté.
La légende Pelé met aux enchères sa collection personnelle
Trophées, ballons, chaussures : Pelé, s'appuyant sur une canne après sa récente opération de la hanche, a présenté mercredi plus de 2.000 souvenirs de sa glorieuse carrière qu'il vend aux enchères, au profit notamment d'un hôpital pour enfants au Brésil.
La légende vivante de 75 ans a dévoilé sa collection à la presse à Londres, où la maison américaine Julien's Auctions organise la vente du 6 au 8 juin.
Pelé n'est pas venu les mains vides et proposera plusieurs morceaux de choix aux enchères. A commencer par la réplique du trophée Jules Rimet, récompensant le vainqueur de la Coupe du monde, qu'il a gagnée à trois reprises, en 1958, 1962 et 1970.
Les organisateurs estiment qu'il faudra dépenser au moins 410.000 livres (537.000 euros) pour gagner le droit de poser le trophée sur sa cheminée.
Également en vente, les trois médailles de champion du monde du Brésilien sont censées rapporter au moins 140.000 livres chacune.
Le ballon avec lequel Pelé a marqué en 1969 le 1000e but de sa carrière est un peu plus accessible avec un prix de 42.000 livres, estimation basse.
Pour les bourses plus modestes, on peut essayer de se porter acquéreur de ses vieux passeports, d'un sombrero ou des chaussures de foot qu'il portait pour le tournage du film "A nous la victoire" (Escape to Victory), sorti en 1981.
Son accréditation pour les Jeux Olympiques de Londres de 2012 (£490) ainsi qu'une chope de bière en céramique portant son nom (£560) sont également à vendre, tout comme évidemment une flopée de shorts et de maillots.
- 'C'est bien d'aider' -
Au total, Pelé espère récolter plus de trois millions de livres (3,9 millions d'euros). "Une partie importante" de cette somme doit aller au profit de "Pequeno Principe", le plus grand hôpital pour enfants du Brésil, ont indiqué les organisateurs sans donner plus de précisions.
"J'ai eu beaucoup de discussions avec ma famille, mes amis, des gens qui veulent aider l'hôpital au Brésil... comment on peut faire quelque chose de bien pour les plus pauvres. C'est bien d'aider ceux qui aident les enfants. C'est pourquoi j'ai décidé de faire cette vente", a déclaré Pelé à l'AFP.
S'il vend ces objets, "ils vont continuer à rester dans mon cœur", a-t-il assuré la presse. "J'aurais pu rester chez moi, entouré de tous ces souvenirs mais cela n'aurait servi à personne", a-t-il ajouté.
Pelé, né sous le nom d'Edson Arantes do Nascimento, est considéré comme le plus grand joueur de foot de tous les temps.
Né le 23 octobre 1940 dans un foyer modeste de la ville de Tres Coraçoes, dans l'Etat de Minas Gerais (sud-est du Brésil), il a gagné trois titres mondiaux avec la sélection brésilienne et marqué 1.281 buts en 1.363 matches au cours d'une carrière qui s'est étendue des années 1950 aux années 1970.
Après sa carrière sportive, il a notamment été ministre des Sports du président Fernando Henrique Cardoso de 1995 à 1998.
Ancien entraîneur de l’équipe nationale de lutte olympique au temps des Double Less et autre Boy Bambara, Riche Niang a déjà désigné le vainqueur du combat du 24 juillet. Selon le technicien, Yékini sera vainqueur de Lac 2.
«Si Yékini accepte de lutter, il va battre Lac 2»
«Si Yékini décide de ne pas lutter, le combat va se terminer par un verdict nul. Je vous le dis. Et s’il fallait donner un vainqueur dans ce combat, je désignerais Yékini vainqueur. Il va le battre. Ce ne sont pas des paroles en l’air. Dama meun beuré (j’ai un talent certain en lutte). J’étais entraîneur national. En conséquence, je suis mieux placé que quiconque pour décortiquer les forces et faiblesses des lutteurs. Si Yékini accepte de lutter, il va battre Lac 2. Celui-ci ne lutte pas. Il est toujours sur la défensive. Dans ses combats, il y a plus de balancements de bras que d’actions réelles. Regardez bien ses combats. Il ne prend pas d’initiatives. Je ne tâtonne pas dans mes analyses. C’est la pure vérité.»
«Attention au mboot de Yékini»
«Yékini va attaquer pour pousser son adversaire à faire une action. Attention au mboot de Yékini. Il est très calé dans cette prise. C’est un lutteur qui a bourlingué dans les mbappat.»
«Passé 3 minutes, Lac 2 ne fera rien»
«Lac 2 ne fera rien à Yékini si les 3 minutes qu’il a fixées sont dépassées. Un lutteur qui ferme ses deux jambes au cours d’un combat prouve qu’il n’est pas venu pour lutter. Et c’est le cas de Lac 2. Il préfère attendre que son adversaire fasse une action pour saisir l’occasion. Lac 2 n’attaque jamais. Mais contre Yékini, il va attaquer de force car ce dernier va l’obliger à le faire.»
«SI ALIOUNE SARR DEVAIT QUITTER LE CNG…»
ABDOULAYE MAKHTAR DIOP, ANCIEN MINISTRE DES SPORTS
Malgré son titre de Grand Serigne de Dakar et sa casquette d’ancien ministre des Sports, l’approche a été facile. El Hadj Abdoulaye Makhtar Diop, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a été le parrain de la 9ème édition du cross Supdeco. Une belle occasion pour réaliser un face to face improvisé. L’homme d’État est revenu sur les points saillants de l’arène. Entre autres, la pose de la première pierre de l’arène nationale, ses pronostics sur les chocs Yékini / Lac 2 et Gris / Modou Lô, le profil du prochain président du CNG. Entretien
Vous aviez toujours souhaité que l’arène nationale soit construite au stade Demba Diop. Maintenez-vous ce souhait un mois après la pose de la première pierre de l’arène nationale au Technopole ?
Non, il faut remettre cette chose dans son conteste. Quand je faisais cette déclaration, j’étais ministre des Sports. On avait des problèmes de financement. J’ai alors dit transformons Demba Diop en arène nationale et réhabituons le stade Iba Mar Diop pour en faire un stade multifonctionnel.
Quelles appréciations faites-vous de la pose de la première pierre de l’arène nationale, un rêve qui devient finalement réalité ?
Je suis très fier comme tout Sénégalais et tout bon sportif. C’est une arène nationale en plus d’un complexe sportif. Je m’en réjouis. C’est un motif de fierté. Le Sénégal mérite bien un complexe sportif pour toutes les disciplines. C’est souvent difficile de décrocher des bailleurs classiques qui peuvent vous accompagner pour construire ce genre de projet. Donc, si le Sénégal parvient à financer ces projets, il faut s’en féliciter.
En tant qu’amateur de la lutte avec frappe, quel analyse faites-vous de l’affiche Yékini / Lac 2 ?
C’est une affiche qui est à saluer. Quel que soit le résultat du combat, je crois que Yékini, au moins, doit terminer sa carrière, s’il doit la terminer, par un combat. On n’aurait pas compris qu’un champion comme Yékini, qui a concédé une seule défaite qui remonte à deux ans, tire sa révérence. C’est une bonne chose de lui avoir trouvé un combat. Maintenant, on verra bien ce que cela va donner. Il est aussi temps que les lutteurs revoient leur cachet à la baisse puisque cela fait débat depuis quelque temps. Ainsi, les sponsors pourraient revenir dans l’arène et faire quelque chose.
Et pour Gris Bordeaux / Modou Lô, l’autre choc de VIP de fin d’année ?
Gris Bordeaux / Modou Lô est une revanche puisque que Modou Lô avait gagné par des avertissements. Mais ce n’est pas un bon résultat pour deux champions. Un bon résultat pour des lutteurs de la trempe de ces deux champions doit se terminer par une chute. Des champions comme Balla Gaye 2, Bombardier, Modou Lô, leur combat doit se terminer par une chute et non par des pénalités. Je souhaite que, le jour du combat Modou Lo / Gris Bordeaux, les amateurs assistent à une clarification.
Avez-vous suivi l’affaire Rocky Balboa qui a traîné le CNG à la barre pour obtenir que son combat contre Bombardier soit autorisé par l’instance dirigeante de la lutte ?
Oui je suis cette affaire. Au Sénégal, nous n’avons pas, à proprement parler, un tribunal sportif comme le TAS. Maintenant, si Rocky Balboa choisit la voie administrative pour se prononcer, cela peut être un précédent très intéressant. On verra avec la décision de la justice quelle jurisprudence pourra servir à améliorer les relations entre le CNG, les promoteurs et les lutteurs. C’est très bien que Rocky Balboa ait porté plainte parce que cela permettra au CNG, aux lutteurs, sponsors et amateurs en cas de situation litigieuse d’aller à un contentieux propice.
Que pensez-vous du fonctionnement du CNG ?
Je pense que ce que le CNG fait est bien. Vous savez, dans une gestion, on ne peut pas satisfaire tout le monde. Maintenant, il y a des choses à améliorer, c’est évident.
À votre avis, quelles sont les choses à améliorer dans la façon de faire du CNG ?
Par exemple, le manque de grandes affiches du fait des prétentions des lutteurs, du manque des sponsors… De plus en plus se pose aussi le problème des insertions des grands lutteurs. Mais il est vrai qu’aujourd’hui, dans la composition actuelle du CNG, on retrouve de grands noms de la lutte. Mais de là à prendre la direction du CNG, c’est une autre affaire.
Certains acteurs de la lutte pensent que le CNG doit être géré par les lutteurs. Partagez-vous cet avis ?
Il n’est pas dit que les structures sportives doivent être dirigées par de grands pratiquants sportifs. Est-ce que vous connaissez Infantino, actuel président de la FIFA, comme footballeur ? Non. Alioune Sarr n’était pas un lutteur. Le président de la Fédération de football, Me Augustin Senghor, n’était pas un footballeur non plus. Il n’est pas dit qu’un mouvement sportif doit être tenu par un sportif. Ce n’est pas évident. Il faut arrêter de dire cela. Le sport, c’est les pratiquants, les dirigeants, les arbitres, les journalistes. Ils peuvent tous être présidents du CNG demain parce qu’ils sont dans la matière. Il faut que les gens réfléchissent ensemble pour trouver la bonne formule pour voir quels sont les hommes capables de diriger des structures sportives.
Selon vous, quel doit être le bon profil pour être président du CNG ?
Il y a certainement des gens qui sont dans le milieu de la lutte et qui souhaitent remplacer le président Alioune Sarr. Je ne citerai pas de nom. Je sais que pour être un très bon président, il faut être très ouvert sur son environnement. Être imprégné du milieu sportif car la lutte est le moteur de l’animation sportive. C’est un sport déterminant qui comporte des combattants, de l’engouement, du spectacle… Donc, il faudra un homme ou une femme bien profilé.
Une femme à la tête du CNG, est-ce possible ?
(Rires) Pourquoi pas ? On a des femmes promotrices non. Peut-être qu’il y a dans le milieu une femme d’affaires qui s’intéresse à la lutte. Qui sait ? Si Alioune Sarr devait partir, je pense qu’on peut trouver une bonne personne dans son équipe ou à l’extérieur de la lutte qui a le bon profil. Maintenant, parmi les grands champions de l’arène comme Moustapha Guèye et autres, je pense qu’on peut leur confier le CNG. C’est aussi pareil.