Dakar, 4 juin (APS) – L’équipe du Sénégal dirigée par Aliou Cissé qui vient de battre le Burundi par 2 à 0, samedi, à Bujumbura, s’est qualifiée à la phase finale de la CAN 2017 à une journée de la fin des éliminatoires, faisant aussi bien que lors des éliminatoires des CAN 2012 et 2015.
Pour ces deux compétitions, les Lions avaient également réussi à se qualifier à une journée de la fin des éliminatoires dans des poules toutefois plus relevées que celle des qualifications à la CAN 2017.
En cas de victoire lors du match contre la Namibie en début septembre lors de la dernière journée des éliminatoires de la CAN 2017, au stade Léopold Sédar Senghor, Aliou Cissé et ses joueurs vont établir un record en réussissant à gagner l’ensemble de leurs matchs de poule.
Lors des éliminatoires de la CAN 2012, alors qu’il était dans une poule très relevée avec le Cameroun, la RD Congo et l’Ile Maurice, le Sénégal s’était qualifié avant la dernière journée.
Sous la direction d’Amara Traoré, les Lions avaient gagné quatre de leurs cinq matchs, faisant match nul (0-0) contre le Cameroun.
L’équipe du Sénégal était allée gagner (2-0) le dernier match éliminatoire sans aucune pression contre l’Ile Maurice, alors qu’elle était déjà qualifiée.
En 2015, les Lions dirigés par le Français Alain Giresse avaient aussi réussi à se qualifier avant la dernière journée.
Mais contrairement aux éliminatoires de la CAN 2012 et de la CAN 2017, Giresse n’avait gagné que trois matchs sur cinq. Ses protégés ayant fait match nul (0-0 contre la Tunisie) et concédé une défaite (0-1) contre la Tunisie, à Monastir.
En plus de la Tunisie, il y avait dans sa poule de qualification les sélections de l’Egypte et du Botswana, et à la fin des éliminatoires, les Lions avaient terminé à la deuxième place, derrière les Aigles de Carthage de la Tunisie.
A Dakar, pour le dernier match, le Sénégal qui était déjà qualifié, avait gagné 3-0 contre le Botswana.
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ALI : 1942 - 2016
Le boxeur américain né Cassius Marcellus Clay Jr est décédé vendredi à Phoenix à l'âge de 74 ans
AFP - "I am the greatest": l'emphase de cette tirade maintes fois lancée par Mohamed Ali ne suffit pas à mesurer la légende du boxeur le plus célèbre de l'histoire, qu'il a écrite un demi-siècle durant avec ses poings, un verbe acéré et un charisme fou.
Le boxeur américain né Cassius Marcellus Clay Jr est décédé vendredi à Phoenix à l'âge de 74 ans après un long combat avec la maladie de Parkinson.
L'une de ses dernières apparitions publiques, en juillet 2012 lors de la cérémonie d'ouverture des jeux Olympiques de Londres, avait montré au monde que l'ancien triple champion des poids lourds, rongé par la maladie, était entré dans le dernier round de son ultime combat.
Une alerte l'avait déjà conduit à l'hôpital en janvier 2015 pour soigner une sévère infection urinaire.
Mais cette image de vieillard presque paralysé n'effacera jamais la personnalité hors norme du boxeur couronné "Sportif du siècle" par Sports Illustrated et la BBC en 1999, un homme aux multiples vies, marié à quatre reprises et père de sept enfants, dont une fille -Laila- qui suivra ses pas dans la boxe.
Autant que le boxeur doté de dons uniques, d'une technique très pure, d'une étonnante mobilité et d'un punch au-dessus de la moyenne, l'histoire retiendra l'homme qui a bouleversé les conventions sur et en dehors du ring, avec son rare sens de la formule, son instinct de grand communicateur, son goût pour la provocation et son combat permanent contre l'ordre établi.
C'est pour se venger d'un gamin qui lui a volé son vélo que ce petit-fils d'esclave, né le 17 janvier 1942 à Louisville dans le Kentucky, apprend la boxe. Très vite, c'est la gloire. A 18 ans, il est champion olympique à Rome.
Converti à l'Islam
Sitôt professionnel, Cassius Clay entame son auto-promotion à coup de formules dont la plus fameuse: "Je vole comme un papillon, je pique comme une abeille, je suis le plus grand". Une providence pour les médias.
A 22 ans, il est champion du monde aux dépens du redoutable Sonny Liston. Le lendemain, il décide de changer de nom et se fait appeler Cassius X en l'honneur du leader des "Black Muslims", Malcolm X. Un mois plus tard, il se convertit à l'Islam et prend le nom de Mohamed Ali.
Grâce à son style unique, les bras souvent ballants le long du corps, il conservera son titre mondial jusqu'en 1967, date à laquelle il refuse d'aller faire la guerre au Vietnam. Il échappe à la prison mais est interdit de ring, vilipendé par une majorité de l'opinion publique américaine mais tenu par d'autres comme un pilier de la contre-culture et un champion de la cause des noirs qui se battent alors pour l'égalité des droits.
Ali est gracié en 1971 mais sa suspension lui a volé trois belles années de carrière dans la pleine force de l'âge. Il remet très vite les gants et, dans ce que beaucoup avec lui qualifient de "combat du siècle", il s'incline aux points face au battant qu'est Joe Frazier, le 8 mars 1971 au Madison Square Garden de New York. Pour la première fois de sa carrière, Ali va au tapis.
Quarante plus tard, quand Frazier sera mis en terre après une bataille contre le cancer, Ali sera là, malgré la maladie.
Ali prend sa revanche sur Frazier début 1974 et, le 30 octobre 1974, dans la mémorable "bataille dans la jungle" ("rumble in the jungle") à Kinshasa, au Zaïre, il mystifie devant près de 100.000 spectateurs le surpuissant George Foreman (KO, 8e) pour reconquérir le titre de champion des lourds.
Le combat de trop
Vainqueur notamment d'une belle inoubliable (KO, 13e) face à Frazier en 1975 à Manille, il conservera sa couronne jusqu'en 1978, où il est battu par Leon Spinks.
Fait unique, Ali récupère le titre mondial pour la troisième fois face à ce même Spinks, sept mois plus tard, aux points.
Retraité en 1979, il est contraint de remettre les gants deux ans plus tard, à 39 ans, faute d'avoir su gérer sa fortune.
C'est le combat de trop. En octobre 1981, il est tristement humilié par son compatriote Larry Holmes, trop fort pour lui (abandon 11e reprise). Ali n'est plus le plus grand mais il s'entête. En décembre de la même année, une défaite face à Trevor Berbick sera toutefois son dernier combat.
Après 56 victoires en 61 combats, dont 22 en championnats du monde et 37 avant la limite, Ali raccroche les gants. Il a poussé trop loin sa carrière: très vite, les premiers effets de la maladie de Parkinson se manifestent.
En 1996 aux jeux Olympiques du centenaire, à Atlanta, c'est un homme tremblotant mais irradiant que le monde regarde avec émotion allumer la vasque olympique. Dans cette grande ville du sud des Etats-Unis où trente ans plus tôt la ségrégation persistait, il reçoit une deuxième médaille d'or.
Jeune homme, il avait jeté dans la rivière Ohio celle remportée à Rome en 1960, après avoir été refusé dans un restaurant "réservé aux blancs".
(AFP) - Les déclarations les plus marquantes de Mohamed Ali, l'ex-champion de boxe américain, décédé vendredi à l'âge de 74 ans:
"Je suis le plus grand" ("I am the greatest") "Vole comme le papillon, pique comme l'abeille, et vas-y cogne mon gars, cogne." -- C'est en fait une citation de Drew Bundini Brown, l'un de ses entraîneurs et hommes de coin. ("Float like a butterfly, sting like a bee. Ohhhh. Rumble, young man, rumble.")
"Je n'ai pas de problème avec les Vietcongs." ("I got no quarrel with them Vietcong.") "Dans le ring, il y a un arbitre pour arrêter le combat si un combattant risque d'être trop blessé. La boxe n'a rien à voir avec la guerre et ses mitrailleuses, ses bazookas, ses grenades et ses bombardiers."("In the ring we have a referee to stop the fight if one man should become too hurt physically. Boxing is nothing like going to war with machine guns, bazookas, hand grenades and bomber airplanes.") "Ils ont fait ce qu'ils pensaient juste, et j'ai fait ce que je pensais juste." A propos de la volonté du gouvernement américain de le mettre en prison. "They did what they thought was right, and I did what I thought was right."
"Vous n'êtes pas aussi bête que vous en avez l'air, j'ai vu votre femme." Au président des Philippines Ferdinand Marcos avant le "Thrilla in Manila", son troisième et dernier combat contre Joe Frazier. ("You're not as dumb as you look. I saw your wife.")
"Vous croyez que le monde a été choqué par la démission de Nixon? Attendez que je botte le cul de George Foreman. Je vole comme le papillon, pique comme l'abeille, ses poings ne peuvent pas toucher ce que ses yeux ne voient pas. Là, tu me vois, là tu me vois pas. George croit qu'il peut, mais je sais qu'il ne peut pas. Je me suis déjà battu contre un alligator, j'ai déjà lutté avec une baleine. La semaine dernière, j'ai tué un rocher, blessé une pierre, et envoyé une brique à l'hôpital. Je suis tellement méchant, je rends la médecine malade." ("You think the world was shocked when Nixon resigned? Wait till I whup George Foreman's behind. Float like a butterfly sting like a bee, his hands can't hit what his eyes can't see. Now you see me, now you don't, George thinks he will, but I know he won't. I done wrassled with an alligator, I done tussled with a whale. Only last week I murdered a rock, injured a stone and hospitalized a brick. I'm so mean I make medicine sick.")
"Il (Dieu) m'a donné la maladie de Parkinson pour me montrer que je n'étais qu'un homme comme les autres, que j'avais des faiblesses, comme tout le monde. C'est tout ce que je suis: un homme." -- Au cours d'une interview en 1987. ("He (God) gave me Parkinson's syndrome to show me I'm just a man like everyone else. To show me I've got human frailties like everybody else does. That's all I am: a man.")
Les Lions à la prière du vendredi
Hier, les lions ont été les vraies stars de la prière du vendredi dans l’une des mosquées de Bujumbura. Cheikhou Kouyaté, Sadio Mané, Pape Kouly Diop, Pape Seydou Ndiaye, Cheikh Ndoye, Mouhamed Diamé... avaient fait le déplacement. À la fin de la prière, ils étaient nombreux à attendre la sortie des joueurs pour les observer et les saluer.
Sadio Mané s’est entraîné
Mis au repos le jeudi, Sadio Mané était absent du premier galop de l’équipe nationale à Bujumbura. l’attaquant de Southampton a effectué son retour lors de la séance d’hier. selon le coach, il se porte bien. il devrait ainsi être titulaire face aux Hirondelles ce samedi.
Abdoul Razack Fiston, principal danger
Les lions devront surveiller Abdoul Razack Fiston comme du lait sur le feu. l’attaquant burundais de la formation sud-africaine du Celtic Bloemfontein est l’actuel co-meilleur buteur des éliminatoires de la CAN avec 5 réalisations. lors de la manche aller à Dakar, il avait égalisé pour les Burundais avant que le sénégal ne finisse par s’imposer 3-1.
Sadio et Konaté sont à 2 buts chacun
Du côté du Sénégal, Sadio Mané et moussa Konaté sont les meilleurs artificiers dans le cadre de ces éliminatoires de la CAN 2017. les deux attaquants sénégalais comptent 2 buts chacun.
13 professionnels et 14 locaux
27 internationaux burundais ont participé au regroupement des Hirondelles au Centre technique national de Bujumbura. 13 évoluent au pays et 14 à l’étranger.
Les Hirondelles ont visionné la vidéo des Lions
Le coach Alain Olivier Niyungeko dit Mutombola et ses joueurs ont visionné les images de la dernière confrontation entre le Sénégal et le Burundi. ils ont aussi regardé la vidéo de la récente victoire du Sénégal face au Rwanda.
Les motos-taxis interdits à Bujumbura
Les motos-taxis sont désormais interdits de circulation dans le centre-ville de Bujumbura. les autorités ont pris cette décision après avoir constaté que plusieurs manifestants utilisaient ces motos pour faire exploser des grenades. en février dernier, les attaques à la grenade étaient quasi quotidiennes.
300 élèves renvoyés pour avoir saboté la photo du président
Au Burundi on ne badine pas avec l’image du président, Pierre Nkurunziza. 300 élèves âgés entre 14 et 16 ans ont porté des gribouillages sur une photo du chef de l’État avant d’y écrire des propos insultants. ils ont finalement été renvoyés par la direction de l’école située à la périphérie de Bujumbura.
Grands consommateurs d’alcool…
Les Burundais consomment beaucoup d’alcool. À Bujumbura, les bars pullulent dans les quartiers. hommes, femmes et parfois même de jeunes enfants s’y mettent. Dans les rues, des panneaux publicitaires vantent les vertus de certaines boissons alcoolisées.
…et de foot
Le football est aussi très apprécié au pays de Pierre Nkurunziza. Pour attirer les clients, certains bars font la publicité de grandes affiches de foot qu’ils diffusent. Des pubs étaient visibles lors de la rencontre amicale entre l’Angleterre et le Portugal. les clients en profitent aussi pour se livrer à des paris.
Ama et Marley auditionnés ce samedi
Après leur «combat» du samedi 28 mai au stadium Iba Mar Diop, Ama Baldé et Marley seront auditionnés ce samedi matin à 9h, par la Commis sion règlement et discipline d u CNG. Le fils de Falaye est accusé d’avoir mis KO le récent bourreau de Khadim Sarr.
Tonnerre 2 défie Ndongo Lô et Petit Niang
Auteur d’un palmarès déjà enviable de treize combats dont douze victoires et une seule défaite, Tonnerre 2 fait partie des tout meilleurs espoirs de l’arène. Mercredi dernier, au stadium Iba Mar Diop, ce pensionnaire de Ndakaru a attendu que Ndongo Lô et Petit Niang soient dans l’enceinte, s’apprêtant à s’affronter, pour venir les défier tous les deux. De très beaux duels en perspective.
DCE : Kaffrine sélectionne ce samedi
Comme l’ont déjà fait d’autres régions notamment Kaolack et Dakar, la région hôte de la 17ème édition du Drapeau du chef de l’État, Kaffrine, va choisir les cinq lutteurs qui vont la représenter lors de cette compétition du 15 au 17 juillet. Ainsi, la capitale du Ndoucoumane organise sa sélection ce samedi 4 juin à Kaffrine.
Mod’Dia très actif aux côtés d’Ablaye Diop
Mercredi dernier, Mod’Dia était venu accompagner son coéquipier Ablaye Diop, qui faisait face à Almamy de Keur Massar Mbollo, au stadium Iba Ma r Diop. Durant t out l’échauffement, le Yoffois n’a pas quitté son protégé qui perdra quand même son duel, piquant une colère noire après le verdict.
Papinho, grand fan de Sunu Lamb
«Chaque jour, j’achète votre journal, Sunu Lamb. D’ailleurs, c’est mon préféré. J’aimerais bien être dans un de vos articles. C’est Papa Basse alias Papinho, un grand fan et ami du lutteur Marley 2. Merci d’avance», a adressé par mail ce grand amateur de lutte. Sunu Lamb vous remercie et vous demande de ne jamais hésiter à faire parvenir vos remarques et suggestions.
Où est Thierno Guèye, le gourou ?
Sorcier attitré du Lion de Guédiawaye, Thierno Guèye a complètement disparu de la circulation de l’arène. Peut-être que le Gourou de Balla Gaye 2 est tranquillement dans son coin pour mieux préparer le retour de son protégé.
Sa Cadior 2 se porte mieux
Après son cri du coeur dans les médias, le poulain de Mor Fadam se porte à merveille. En effet, Sa Cadior 2 a fait une déclaration pour remercier toutes les bonnes volontés qui ont répondu à son appel. Néanmoins, le lutteur est toujours hospitalisé à l’hôpital Principal de Dakar.
Libidor en France
Libidor est parti en France depuis jeudi dernier dans la nuit. Selon son entourage, le pensionnaire de l’écurie Grand Yoff Mbollo prépare son combat contre Pakala Jr de Lansar, prévu en cette fin de saison. Libidor va passer quelques jours avant de continuer en Espagne. L’on nous apprend que c’est là-bas qu’il passera le plus clair de son temps pour bien fourbir ses armes. Son staff précise qu’il fera presque deux mois de préparation eu Europe.
Bébé Diwane / Thiatou Guéweul, le 23 juillet
Le combat entre Bébé Diwane (Mor Fadam) et Thiatou Guéweul (Yoff) est ficelé. Selon le poulain de Mor Fadam, c’est le duo Fallou- Diak’s qui a matérialisé cette affiche de petits poucets. Ce combat aura lieu le 23 juillet prochain, en marge de Forza (Fass) et An 2000 (JAP).
Hier jeudi vers 13h aux États-Unis et 17h au Sénégal, Sunu Lamb a eu Gris Bordeaux au téléphone. Au bout du fil, le 3ème Tigre de Fass rassure ses supporters et les amateurs. L’enfant de Thicky et de la Médina déclare qu’il a envie de montrer aux Sénégalais qu’il est plus technique que Modou Lô. Entretien
Peut-on savoir sur quoi vous accentuez votre préparation ?
Je fais du basket, de la natation, de la musculation et de la boxe. Je me suis inscrit sur la même ligne que mes précédents plans de préparation. Je ne néglige rien. Je fais un travail d’ensemble. Nous sommes des professionnels. On fait tout dans le professionnalisme.
Pourquoi le choix des États- Unis si l’on sait que vous aviez l’habitude de vous rendre en Espagne pour affûter vos armes ?
C’est le staff de l’écurie Fass, mes dirigeants d’écurie, qui ont décidé que je me rende aux États-Unis pour bien fourbir mes armes. C’est la raison de ce choix. Je n’ai jamais rien décidé par rapport à mes plans de préparation. Mon staff se charge de ça. C’est normal aussi. Car, à chacun son rôle.
Modou Lô a juré la main sur le coeur qu’il n’y aura cette fois-ci pas de combat insipide entre vous deux. Quel commentaire en faites-vous ?
Inch’Allah ! Je ne souhaite plus livrer un match nul dans ce dernier tournant de ma carrière de lutteur. Je vais tout donner pour qu’il n’y ait pas de match nul. Je me suis engagé à relever ce défi-là.
Mais votre adversaire estime que c’est possible si vous faites comme la fois passée. Est-ce que vous êtes prêt à exploser le 31 juillet ?
Il m’arrive de revoir les images de notre premier affrontement. Ça me fait rire d’entendre dire que Gris Bordeaux n’avait pas lutté lors de cette première confrontation. Il faut être subjectif pour soutenir que je n’avais pas lutté. Ou pour dire que mon adversaire n’a pas lutté. Je peux cependant accepter qu’on soutienne que nous n’avions pas donné tout ce que nous sommes capables de donner. J’ai bien lutté lors de notre premier combat. Plus que mon adversaire. C’est plutôt lui qui n’avait pas lutté. Modou Lô ne faisait que mimer des actions.
Est-ce que cette fois-ci, vous allez donner plus ?
C’est certain. Vous n’avez pas besoin de me poser cette question. Je suis prêt à donner plus. Les amateurs verront un Gris Bordeaux des meilleurs jours.
Va-t-on retrouver le Gris des Tala tay nder (farouche bagarre) ?
On verra plus que les tala tay nder ! Ah oui ! Ce combat ne sera pas comme le premier. Il y aura du feu. Rien ne sera facile.
Mais donc il y aura une farouche bagarre le 31 juillet ?
Bien sûr ! Les gens oublient que c’est contre Eumeu Sène (leur deuxième combat) que j’ai misé sur la bagarre. Dans la quasitotalité de mes combats, j’ai privilégié la lutte pure et dure. Mais contre Modou Lô le 31 juillet, il y aura de la bagarre et de la lutte pure. Ce sont souvent mes supporters qui me poussent à me bagarrer. Mais j’ai battu 90% de mes adversaires dans la lutte pure.
Des techniciens soutiennent souvent que Modou Lô est techniquement plus fort que vous. À ce titre, peut-on savoir si vous allez miser sur la boxe ou la lutte pure ?
Si un combat est ficelé, on entend toute sorte de commentaires. Chacun y va de son petit commentaire. Mais moi, j’ai des experts à l’écurie Fass. Je veux nommer entre autres Mbaye Guèye, Tapha Guèye. Donc, je n’envie aucun lutteur de l’arène. Je suis vraiment bien encadré. Je baigne dans un bel environnement.
Ne pensez-vous pas que vous pouvez avoir des experts autour de vous et que votre adversaire est plus technique que vous ?
Toute personne qui le dit ne fait que donner son point de vue. Les amateurs sont nostalgiques de mes bagages techniques. Que je passe sous les aisselles de mon adversaire, étale de belles prouesses techniques et gagne. C’est ce qui manque à mes supporters. En tout cas, je connais mes qualités.
Vous êtes alors prêt à étaler vos qualités ?
On verra du spectacle technique le jour-J. Les amateurs assisteront à une belle séance technique. J’ai envie de montrer à tout le Sénégal entier que je suis plus technique que Modou Lô. Je sais de quoi je suis capable. Gars-yi, dina niou guiss beuré (les amateurs verront de la lutte pure). Si je dois le battre, ce sera en lutte pure.
N’êtes-vous pas en train de l’inviter à la lutte pure pour ensuite venir en bagarreur le jour du combat ?
Je vais montrer mon vrai visage de technicien de la lutte le jour- J.
Sur You Tube, on a vu une image où vous êtes en train de vous tuer en boxe. Pourquoi avoir travaillé en boxe ?
Pour ce qui concerne cette vidéo, c’était juste pour faire plaisir à mes supporters. Je tenais juste à leur montrer que je suis en train de bosser. Que je suis en train de bien travailler. Cela ne veut pas pour autant dire que j’accentue ma préparation sur la boxe. Je me prépare à tout. Il est bon que les supporters d’un lutteur qui se prépare à l’étranger soient informés de ce qu’il fait. Je les rassurais avec cette vidéo sur You Tube.
Au-delà de cette simple assurance, ne pensez-vous que vos supporters vous attendent sur un autre plan : bien faire et vaincre ?
Nous sommes en lutte avec frappe. On peut vaincre son adversaire par la bagarre comme on peut le terrasser par la lutte pure. Mais franchement, pour ce combat, j’ai une seule idée en tête : lutter et battre Modou Lô. Aller à l’abordage, le saisir, lutter et le battre en lui montrant que je suis plus technique que lui.
Modou Lô a déclaré dans Sunu Lamb qu’il a recruté un expert en free-fight avec qui il travaille. Cela ne veutil pas dire qu’il est prêt à se bagarrer ?
La bagarre, non. Même s’il est entraîné par le champion américain Floy M…, il n’osera pas se bagarrer avec moi. Il n’a pas ce courage-là. Il viendra juste pour négocier et s’en sortir. J’en suis sûr.
Voulez-vous dire que Modou Lô n’a pas le courage de se bagarrer avec vous ?
Non, il n’ose pas. Toute personne qui lui conseille de se bagarrer avec moi ne lui veut pas du bien.
Quand allez-vous rentrer au bercail ?
Non, je ne sais pas. Le moment venu, vous le saurez.
Certaines sources estiment que vous allez passer le Ramadan à Dakar. Le confirmez- vous ?
Vous avez toujours cette manie de vouloir tout connaître (Rire). Mais le moment venu, vous en saurez quelque chose (rires).
Sur le plan mystique, il se dit que vous avez en face de vous un des lutteurs les plus mystiques de l’arène. Est-ce que vous y êtes déjà ?
Je suis un musulman. Donc en tant que tel, je tends toujours les mains au Tout Puissant pour Qu’IL puisse accepter mes prières. Pour ce qui concerne la préparation mystique, j’y suis un peu. En tant que talibé Cheikh Ameth Tidiane, on travaille et on sollicite des prières.
Avez-vous un mot pour vos supporters ?
Je veux les rassurer. Je leur demande de continuer à prier pour moi. Je pense notamment à mes supporters de Fass, Gueule Tapée, Médina, Colobane, Mbao, mes parents. Je salue ma chère mère. Je lui dis que je suis en train de bosser. Dur et très dur. Aux supporters de Gris et de Modou Lô, je fais savoir que nous ne sommes pas des ennemis. Nous sommes des adversaires d’un seul jour. Au-delà, c’est deux Sénégalais qui vont s’affronter le 31 juillet. C’est Modou Lô et moi qui avons signé le contrat. Les choses sérieuses se passeront entre nous deux. Donc, qu’ils sachent que cela ne vaut pas la peine de s’adresser des propos déplacés ou de s’inviter dans des comportements de bas étage. Que nos supporters respectifs sachent que le sport unit mais ne nous désunit pas. Que tout soit inscrit dans un cadre purement sportif : la discipline et le fair-play. À l’orée de ce mois de Ramadan, je demande pardon à tout le monde et je pardonne également tout le monde. Que les gens sachent que le Ramadan est un mois de pénitence, de pardon et de piété. Je demande à tout le monde de profiter des bienfaits de ce mois béni. Je vais terminer pour dire à mes supporters de rester tranquilles. Je suis en train de bosser dans le seul but de les satisfaire. Wa Salam !
Coopté dans la première édition du Championnat de lutte avec frappe CLAF), Lac 2 avait pris le meilleur sur Yékini Jr. C’était le 10 décembre 2006, à l’époque poulain de Yékini. 10 ans plus tard, le Puncheur du Walo s’attaque à son mentor, le 24 juillet prochain au stade Demba Diop.
Le combat du 30 juillet promet. En effet, Lac 2 ne compte pas jouer les seconds rôles face à Yékini. Vainqueur de Yékini Jr le 10 décembre 2006 lors de la première édition du CLAF, le lutteur de Walo souhaite rééditer cet exploit. «Je n’ai jamais arrêté d’affûter mes armes. Mais j’ai accéléré la cadence. Je crois que si tu as un combat de cette dimension, tu dois être sérieux à l’entraînement. Surtout que c’est un combat que j’ai moimême pris. C’est mon combat à moi. Je le prends très au sérieux », avait-il déclaré dans les colonnes de Sunu Lamb.
Même s’il est vrai que Lac 2 dit et répète à qui veut l’entendre qu’il est sur une phase aller et qu’il ne compte pas accorder de revanche pour le moment, le poulain de Mouhamed Aly va accorder une revanche par procuration à Yékini Jr. Face au chef de file de l’école de lutte Ndakaru, le 24 juillet prochain à Demba Diop, Lac 2 a l’obligation de vaincre le signe indien. Car deux lutteurs de Walo, Mouhamed Aly et Lac 1, ont déjà été accrochés par le poulain de Katy Diop.
Le binational Georges Niang, qui frappe à la porte de la NBA, sera sans nul doute la prochaine «recrue» de l’équipe nationale masculine de basket-ball.
Le jeune ailier (23 ans, 2m01), natif de Lawrence dans l’état du Massachusetts et d’une mère américaine, se voit sous le maillot du Sénégal. Le pays de son pater où il a passé une bonne partie de son adolescence. À la SICAP rue 10 (quartier de Dakar). «C’est un garçon qui tient à ses origines et revendique sa sénégalité», confie Makhtar Ndiaye, ancien capitaine des Lions du basket-ball et manager de Georges Niang.
Avant de poursuivre : «Nous parlons souvent de la sélection nationale et du pays de manière générale… Les chances d’intégrer la Tanière sont bien réelles. C’est son souhait et il n’a jamais fermé la porte. Le seul problème est qu’il attend une première convocation qui tarde. L’année dernière, Cheikh Sarr l’avait contacté, mais sans suite. Il veut jouer pour le Sénégal. Il revient au staff technique et à la Direction technique nationale de montrer qu’ils ont besoin de lui.»
À en croire notre interlocuteur, Georges Niang est «un basketteur talentueux qui peut apporter un plus aux Lions. Il manie bien la balle et est capable de jouer à plusieurs postes. C’est un bon complément à nos pivot Gorgui Dieng, Youssou Ndoye et les autres». La preuve de cette allégation de son manager par les performances du bonhomme au cours de cette saison (2015-2016) avec la formation d’Iowa State dans le championnat universitaire des états-Unis (NCAA 1) : 20.5 points, 3.3 passes décisives, 6.3 rebonds et 35 minutes de temps de jeu.
En plus de quelques distinctions. Georges Niang est le winningest player (joueur qui a remporté le plus de victoires) de l’histoire d’Iowa State, a reçu le «Karl Malone Award» décerné au meilleur ailierfort, figure dans la 2ème équipe type du NCAA 1 et dans le Big 12 Conférence Northern Illinois. Ce qui fait de la prochaine «recrue» de l’équipe nationale de basket-ball un «NBA ready».
En effet, il est cité parmi les 100 joueurs qui peuvent être sélectionnés lors du Draft 2016, le 23 juin à Brooklyn.
Georges Niang est classé 70ème devant d’autres internationaux sénégalais en l’occurrence Moussa Diagne de Barcelone en Espagne (88ème), Youssoupha Fall du Mans en France (96ème) et Mamadou Ndiaye d’UC Irvine en NCAA 1 (97ème). Le quatuor frappe à la porte de la ligue nordaméricaine de basket.
Fifa: Blatter et 2 ex-lieutenants ont partagé 80 M de dollars sur 5 ans pour leur "enrichissement personnel"
Joseph Blatter, ex-président de la Fifa, Jérôme Valcke et Markus Kattner, ses ex-lieutenants, se sont partagé 80 millions de dollars "dans un effort coordonné d'enrichissement personnel" à travers contrats et compensations, au cours des 5 dernières années, a indiqué vendredi la Fifa.
La fédération internationale de football, basée à Zurich, a indiqué avoir livré ces informations à la justice suisse et va les partager avec la justice américaine. "Certains contrats contiennent des dispositions qui sembler violer le droit suisse", expose encore la Fifa au sujet des avenants et systèmes de bonus de ses trois anciens dirigeants.
Les Sénégalais de Bujumbura se mobilisent
Les Sénégalais de Bujumbura sont en train de sonner la grande mobilisation pour pousser les Lions à la victoire samedi face au Burundi. Ils seront logés à la tribune C qu’ils trouvent même trop petit pour les contenir.
200 maillots et tickets offerts par la fédé de foot
La Fédération sénégalaise de football est venue en appui aux supporteurs sénégalais qui feront le déplacement au stade Prince Louis Rwagasore pour soutenir les Lions. Ainsi, 200 tee-shirts seront distribués aux supporteurs de même que 200 tickets d’entrée au stade.
Les Sénégalais du Rwanda feront le déplacement
Lors du match amical face au Rwanda, des Sénégalais établis au Burundi avaient fait le déplacement pour supporter l’équipe nationale. Face au Burundi, ceux du Rwanda tiennent à venir pousser les Lions à la qualification.
Me augustin Senghor est arrivé à Bujumbura
Absent au Rwanda, Me Augustin Senghor, le président de la Fédération sénégalaise de football, est arrivé à Bujumbura. Le patron du football sénégalais est arrivé dans la capitale burundaise vers 09h00 par un vol de Kenya Airways.
Les lions accueillis dans la liesse
La communauté sénégalaise établie au Burundi a réservé un accueil très chaleureux aux Lions du Sénégal. Arrivés à Bujumbura à 14h00 locales, Sadio Mané et ses coéquipiers ont communié avec des supporteurs très enthousiastes. Ces derniers ont fait beaucoup de bruits avec leurs tam-tams.
El Hadj Diouf, le «génie indiscipliné»
La réputation d’El Hadj Diouf a traversé les frontières sénégalaises. Un Camerounais rencontré à Bujumbura a demandé des nouvelles de l’ancien bad boy de Liverpool qu’il qualifie de «génie indiscipliné».
Sadio Mané très demandé
Sadio Mané était l’absent le plus présent lors de la séance d’entraînement des Lions au stade du Prince Louis Rwagasore de Bujumbura. Plusieurs jeunes demandaient pourquoi le feu-follet de Southampton n’était pas présent au galop.
La danse des lions
Avant le début de leur galop d’entraînement, les Lions ont montré qu’ils avaient aussi des talents dans le domaine de la danse. Avec Pape Seydou Ndiaye et Pape Souaré comme chefs d’orchestre, ils ont chanté à haute voix et esquissé des pas de danse sous les yeux médusés du public burundais.
La télé burundaise au galop des lions
Il n’y avait pas beaucoup de journalistes burundais lors du galop d’entraînement des Lions au stade Prince Louis Rwagasore. Cependant, la télévision nationale a fait le déplacement et filmé la séance.
Plus de Sénégalais à Bujumbura qu’à Kigali
Les Sénégalais établis au Burundi sont plus nombreux que ceux qui vivent au Rwanda. D’après les ressortissants croisés dans la capitale burundaise, ils seraient plus d’une centaine.
Commerçants, bijoutiers, tailleurs, etc.
Les Sénégalais vivant au pays de Pierre Nkurunziza sont surtout des commerçants, tailleurs et bijoutiers. Certains ont aussi fait fortune dans le business des pierres précieuses.
Mosquée sénégalaise à Bujumbura
Les premiers Sénégalais s’étant installés dans la capitale burundaise y ont construit une mosquée très réputée. Sénégalais, burundais et autres Ouest-Africains y font leurs prières. L’imam de la mosquée est même un Burundais.
Maliens et Guinéens vont soutenir les lions
Pour appuyer leurs amis de la colonie sénégalaise de Bujumbura, les Maliens, Guinéens et autres Ouest-Africains feront le déplacement au stade Prince Louis Rwagasore pour pousser l’équipe nationale à la victoire.
Consul absent depuis trois ans
Les sénégalais de Bujumbura sont très en colère contre leur consul. Selon eux, ils peuvent rester trois à quatre ans sans le voir. D’après eux, ce dernier a attendu la récente visite du chef de l’état, Macky Sall, en fin février, pour apparaître à nouveau.
Carte de séjour à 800 000 fcfa
Pour obtenir une carte de séjour au Burundi, les Sénégalais doivent débourser la bagatelle de 1500 dollars américains (880 000 FCFA) dont 1000 dollars (588 000 FCFA) comme caution. Une somme assez élevée qui poussent certains à vivre dans la clandestinité.
Les Sénégalais très aimés au Burundi
D’après les nombreux Sénégalais croisés au Burundi, ils n’ont aucun problème dans leur pays d’accueil. Selon eux, malgré la crise, les gens ne s’en prennent jamais à eux. Même les clandestins sont rapidement relâchés dès qu’ils montrent leur carte d’identité sénégalaise.