Les championnes de l’Afrobasket 2015 reprennent le travail en direction du rendez-vous de Rio (Brésil) cet été.
C’est parti pour la préparation des Jeux olympiques 2016 (5-21 août). Les Lionnes du basket-ball entrent en regroupement fermé ce dimanche (au soir). Il s’agit de la première phase qui se déroule à Dakar et va durer une vingtaine de jours. Le sélectionneur Moustapha Gaye a retenu un groupe de 19 présélectionnées dont 13 expatriées «qui ont toutes confirmé leur participation à ce stage», nous informe-t-on. Subséquemment pas de forfait.
Notre interlocuteur d’ajouter : «Certaines sont déjà là. À part une à deux joueuses qui seront en retard, nous espérons avoir tout le monde au premier jour du rassemblement ». La Tanière va accueillir de nouvelles têtes comme les Franco-sénégalaises Bintou Diémé, Lala Wane, Magali Mendy et l’Américaine Marie Rosche. On note aussi le retour du pivot Aïda Fall, plusieurs fois présélectionnée, mais elle a du mal à s’intégrer. Les Lionnes se rendront en début juillet à Tokyo où elles participeront à un tournoi (5 au 10 juillet) sur invitation de la Fédération japonaise de basket-ball. La préparation se poursuivra en Italie. Avant de rallier Rio (Brésil). Le Sénégal jouera dans la poule B en compagnie du Canada, des États- Unis, de la Serbie et de deux pays qualifiés à l’issue du tournoi préolympique qui aura lieu à Nantes (France) à partir de lundi.
Un tirage n’est jamais facile. Par le passé, le Sénégal a fait chou blanc devant des adversaires supposés plus faibles. Pour le tirage à venir de la phase de poules des éliminatoires du Mondial 2018, les Lions peuvent hériter d’une poule qui sera jugée à leur portée. Comme ils pourraient tomber sur des grosses cylindrées en dépit de leur statut de tête de série
Sans grande surprise, le Sénégal est logé dans le pot 1 du tirage au sort de la phase de groupes des éliminatoires du Mondial 2018 prévu le 24 juin prochain au Caire. Et évite ainsi quelques cadors : l’Algérie, la Côte d’Ivoire, le Ghana et la Tunisie. Mais les Lions peuvent néanmoins hériter d’un groupe corsé parce que beaucoup d’autres grosses cylindrées à l’instar du Cameroun, de l’Égypte, du Nigeria, du Maroc voire de la Zambie, du Mali et du Gabon sont logées dans les autres pots.
Le 24 juin prochain donc, l’équipe du Sénégal pourrait hériter d’un groupe ardu. Celui qui serait le plus difficile (sur le papier) opposerait les Lions à l’Égypte (pot 2), au Cameroun (pot 3) et au Gabon (pot 4). Les deux nations les plus titrées du football africain avec plusieurs CAN dans leurs armoires à trophées et plusieurs participations (7 pour le Cameroun !) à la Coupe du monde de football et le Gabon de Pierre Emerick Aubameyang en plein renouveau.
Ce tirage est encore un peu plus ardu que celui qui placerait le Sénégal dans un groupe en compagnie du Nigeria (qui va rater sa seconde CAN consécutive mais qui reste néanmoins une place forte du football africain), du Maroc (qui revient en force après un passage à vide) et de la Zambie (vainqueur surprise en 2012 de la CAN mais qui va manquer celle à venir au Gabon).
C’est dire que les Lions devront s’attendre à forte partie. Car en dehors même de ces cadors du football continental, des adversaires comme la RD Congo, le Mali, l’Afrique du Sud et le Burkina Faso peuvent se révéler très coriaces. Toujours est-il que c’est déjà positif d’avoir pu éviter les «grands», pas par hasard mais grâce à des performances soutenues probantes lors des matchs qui ont suivi la décevante CAN 2015 en Guinée équatoriale, avec l’arrivée sur le banc d’Aliou Cissé.
Ainsi, même sans aucune étoile continentale sur leur maillot (la meilleure performance des Lions est une finale de CAN en 2002) mais avec la meilleure prestation mondiale d’une équipe africaine (quart de finale en 2002 après le Cameroun en 1990 et avant le Ghana en 2010), Mame Biram Diouf et ses coéquipiers mangent aujourd’hui au banquet des grosses cylindrées du continent. Et espèrent y demeurer au sortir de la CAN 2017 pour laquelle ils ont déjà acquis le visa.
Cette place dans le quintet majeur du continent autorise l’équipe du Sénégal à espérer un tirage clément. Si par exemple le 24 juin prochain, au Caire, le sort leur propose le Cap Vert (pot 2), la Guinée (pot 3) et l’Ouganda (pot 4). Toutefois, faut-il le rappeler, les cinq places réservées à l’Afrique pour la Coupe du monde 2018 en Russie seront âprement disputées. Et les moins cotées parmi les sélections vont se battre bec et ongles pour être de la grand-messe.
Comme le Togo et l’Angola qui, en 2006, avaient fait un pied de nez aux cadors du continent comme le Nigeria et le Cameroun. Voire le Sénégal que les Éperviers avaient devancé avec ce 2-2 de triste mémoire au stade Léopold Sédar Senghor, dans une poule alors jugée abordable avec, outre le Togo, le Congo, le Mali et la Zambie. À l’opposé, pour décrocher la qualification historique au Mondial Corée du Sud-Japon en 2002, les «sansgrades » sénégalais d’alors avaient éliminé trois anciens mondialistes, pays du Nord du continent, traditionnels bourreaux des Lions : l’Algérie, le Maroc et l’Égypte dans un groupe où la Namibie faisait figure de faire-valoir.
les 4 pots
Pot 1 : Algérie, Côte d’Ivoire, Ghana, Sénégal, Tunisie
Pot 2 : Cap Vert, Égypte, RD Congo, Nigeria, Mali
Pot 3 : Cameroun, Maroc, Guinée, Afrique du Sud, Congo
Pot 4 : Ouganda, Burkina Faso, Zambie, Gabon, Libye
Le CNG rencontre Adrien Senghor mercredi
Avec les promoteurs, l’Association de l’arène Adrien Senghor rencontre, mercredi prochain dans un lieu non encore fixé, le CNG de lutte. Entre autres questions sur la table, le plafonnement des cachets à 700.000 FCFA au niveau du temple de la lutte traditionnelle sans frappe
Yékini mobilise à Joal
D’après des indiscrétions venues de la Petite Côte, les fans et supporters de Yakhya Diop alias Yékini seraient en train de sonner la très grande mobilisation à Joal. Le 24 juillet prochain, les partisans du leader de l’école de lutte Ndakaru comptent remplir Demba Diop.
Mandione dans son coin
Depuis sa dernière défaire face à Baboye à Kaolack, le leader de l’écurie Thiaroye Guëm Sa Bopp n’est plus réapparu dans l’arène. Peut-être n’a-t-il pas encore di géré cette amère défaite. Mais Baye Mandione ne tardera certainement pas à sortir pour revenir, entre autres, sur cette déconvenue.
Sa Cadior 2 sorti de l’hôpital…
Sa Cadior 2, qui était interné à l’hôpital Principal de Dakar, est sorti. Le poulain de Mor Fadam se porte mieux maintenant. Il a été pris en charge par des autorités dont le ministre des Sports, Matar Bâ. Tous les souteneurs du pensionnaire de l’école Mor Fadam ont du mérite.
…Lirou Diane remercié pour l’avoir aidé
Lirou Diane est le premier lutteur qui a alerté l’opinion publique sur la maladie de Sa Cadior 2. Les parents de la Panthère Noire de Guédiawaye et les lutteurs ne cessent de le remercier pour son geste de haute portée. Lirou Diane a aidé son ami sans contrepartie Aucune
Titulaire et Pata lestés par le CNG
Pape Diagne Séras n’est pas content. Il nous a joints par téléphone pour informer que Titulaire de Door Dooraat n’a encaissé que 4.000 FCFA de son reliquat au CNG. «On lui a défalqué 28 mn de retard et 5 mn de dépassement dans sa préparation mystique», précise-t-il. Le manager a indiqué que le fils de Jules Baldé, Papa, a aussi été délesté de 20.000 FCFA
Max Mbargane témoigne pour Souleymane Faye
Directeur technique de l’écurie Lansar et chroniqueur de lutte sur la Sen Tv, le Directeur technique de Lansar n’est pas simplement un technicien de notre sport national. En effet, Max Mbargane a témoigné sur les qualités du chanteur Souleymane Faye dans l’émission Sen Kumpa sur la RTS.
Bécaye Mbaye prie pour Mouhamed Aly
Présentateur de l’émission Bantamba sur la 2stv, Bécaye Mbaye a demandé à tous les musulmans de prier pour le champion du monde de boxe, Mouhamed Aly, après la prière du vendredi. Le boxeur américain qui s’était converti à l’Islam est décédé la semaine dernière. Il a été enterré hier vendredi dans sa ville à Louisville.
Étudiant fuit la chaleur de Fatick
Présentement à Fatick pour observer le mois de Ramadan auprès des siens, le lutteur Ibrahima Dione, plus connu sous le sobriquet d’Étudiant, rentre sur Dakar ce weekend. «Je suis présentement au village (Fatick) pour le mois de Ramadan. Mais il fait tellement chaud. J’ai alors décidé de rentrer à Dakar ce week-end», a informé le lutteur avant-hier jeudi au bout du fil.
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GONG FINAL POUR MOHAMED ALI
Le cercueil de la vedette planétaire a parcouru 30 kilomètres en corbillard dans sa ville natale de Louisville, au coeur des Etats-Unis, des milliers de personnes s'étant rassemblées sur le trajet
AFP - Le boxeur de légende Mohamed Ali a accompli vendredi son dernier voyage, celui vers sa tombe, dans une procession mêlant émotion, gloire et ferveur universelles.
Le cercueil de la vedette planétaire a parcouru 30 kilomètres en corbillard dans sa ville natale de Louisville, au coeur des Etats-Unis, des milliers de personnes s'étant rassemblées sur le trajet.
"Ali, Ali", ont scandé sous les soleil ces spectateurs, venus pour certains d'aussi loin que l'Afrique ou l'Asie.
A un moment de sa vie, Mohamed Ali, décédé à 74 ans, fut le visage le plus immédiatement reconnaissable sur les cinq continents.
Ils ont brandi des pancartes, des ballons, des photos, des dessins. Et d'innombrables bouquets de roses qui ont fini par recouvrir le corbillard.
Malgré la longue attente et la chaleur, certains anonymes n'ont pas quitté les gants de boxe qu'ils avaient enfilés en hommage à l'icône du pays.
Le convoi funéraire, rassemblant une vingtaine d'imposantes limousines, a littéralement dû se frayer un chemin à travers la foule amassée dans certains quartiers de Louisville.
"Il incarnait l'espoir"
Ce fut le cas devant la maison où a grandi celui qui s'appelait alors Cassius Clay.
Pour cet ultime hommage, Toya Johnson, une Noire habitant tout près, avait enfilé un tee-shirt à l'effigie du champion et pris une place à l'ombre des heures à l'avance.
"Il aurait adoré que les gens se rassemblent comme aujourd'hui, alors c'est ce que l'on fait", confiait-elle à l'AFP.
"Il incarnait l'espoir pour tout ce quartier, les jeunes l'ont toujours pris en exemple et ce n'est pas fini!", ajoutait-elle.
Les limousines transportaient les nombreux enfants et petits-enfants de Mohamed Ali, ainsi que des personnalités choisies pour porter son cercueil: le comédien Will Smith et les anciens champions du monde de boxe Lennox Lewis et Mike Tyson.
La procession s'est achevée au cimetière Cave Hill, pour une inhumation de "The Greatest" dans la plus stricte intimité familiale.
Dans ce vaste espace de verdure est également enterrée Patty Hill, qui a écrit le texte de "Happy Birthday to You". Comme un dernier clin d'oeil à l'universalité du boxeur de légende.
Un "généreux mécène", dont le nom n'a pas été révélé, avait promis de couvrir de pétales de roses rouges le chemin final vers la tombe.
Le boxeur au pas de danseur et poings d'acier repose donc dans son Etat du Kentucky, au coeur d'un pays qui l'a vilipendé ou idolâtré suivant les époques.
Ayant grandi en pleine ségrégation raciale dans une ville où des lieux publics lui étaient interdits, c'est en imperator qu'il y a fait son dernier tour, empruntant des rues baptisées de l'identité qu'il s'est lui-même choisie en se convertissant à l'islam.
Mais, au fait, qui était enterré vendredi à Louisville? Le petit Cassius Clay, révolté par le vol de son vélo? Le géant des rings, terrassant les poids lourds au fil de "combats du siècle"? L'opposant obstiné à la guerre du Vietnam? L'insupportable provocateur exhibant un gorille en plastique pour se moquer de son rival Joe Frazier ? Le poète de la contre-culture qui "vole comme le papillon (et) pique comme l'abeille" ? Le militant attiré par la radicalité version Malcom X ? L'humaniste pacifique prônant la tolérance religieuse? Eh bien justement, tout cela dans un même homme.
"Prisonnier de son corps"
C'est dire la tâche qui attendait vendredi après-midi ceux qui se chargeront de prononcer l'éloge funèbre du personnage, dans une ultime cérémonie d'adieu.
L'ancien président Bill Clinton fera partie des orateurs, ainsi que le comédien Billy Crystal.
Distribués gratuitement, les 15.500 billets d'accès à cet événement se sont envolés en une demi-heure.
Une fois la parenthèse refermée sur cet ultime instant d'hommages publics, Louisville et ses 600.000 habitants retrouveront leur calme et leurs habitudes.
"Mon héros était prisonnier de son corps", confiait à l'AFP Fred Dillon, un chauffeur de taxi local, en référence à la maladie de Parkinson qui durant 32 ans a rongé Mohamed Ali. "Maintenant, il peut voler comme un papillon".
SA THIES, BOUCLIER DE BALLA GAYE 2
ELOIGNER LES ESPOIRS, MAINTENIR SON FRERE CHEZ LES VIP
Face à l’obsession de certains espoirs de se mesurer à son frère, seul Sa Thiès peut se poser en bouclier pour Balla Gaye 2. Pour ce faire, il devra battre Siteu par tous les moyens pour s’interposer entre ces adversaires et le Lion de Guédiawaye.
Depuis un moment, des espoirs comme Boy Niang ne cessent de mettre la pression sur Balla Gaye 2 qu’ils veulent croiser à tout prix. En raison de ses deux revers de suite face à Bombardier et Eumeu Sène, sans oublier sa saison blanche volontaire, plusieurs lutteurs veulent affronter l’ancien Roi des arènes. À tort ou à raison. Il y a un moyen rapide et sûr d’écarter tous ses prétendants. En fait, si Sa Thiès parvient à battre Siteu lors de son prochain combat, il sera à coup sûr le bouclier de son frère. Salif Sakho serait dès lors un mur à franchir afin d’accéder à Balla Gaye 2. Une victoire lors de la prochaine sortie de Sa Thiès va déjouer les plans de plusieurs potentiels adversaires de Balla Gaye 2. Boy Niang, dans ce cas de figure, pourrait être obligé de croiser Sa Thiès plutôt que son aîné. Tel est l’avis de spécialistes de la lutte comme Balla Gaye 1, Ngagne Diagne et consorts. Cette éventuelle performance va également permettre à Balla Gaye 2 de rester dans la catégorie des VIP malgré ses récentes contreperformances.
Sa Thiès pourrait le maintenir au sommet de l’arène en attendant qu’il retrouve sa bonne santé.
Cependant, si son cadet ne parvient pas à battre Siteu, les choses vont se compliquer pour l’enfant de Malifara. Les espoirs n’auront plus de limite pour le défier à outrance et l’obliger à les affronter.
«FAIRE UNE VRAIE PHOTOGRAPHIE DU NIVEAU DU HAND SENEGALAIS»
HANDBALL : FREDERIC BOUGEANT, MANAGER GENERAL DES LIONNES
Venu au Sénégal pour la première fois depuis sa nomination au poste de manager général des Lionnes en début janvier 2016, Frédéric Bougeant a dit hier toute l’importance d’effectuer en terre sénégalaise la 2ème phase de la préparation en direction de la Coupe d’Afrique qui aura lieu du 28 novembre au 7 décembre en Angola. Face à la presse, le technicien français a réaffirmé sa volonté de faire figurer l’équipe sénégalaise sur le podium africain pour se qualifier au Mondial 2017, en Allemagne. Morceaux choisis.
IMPORTANCE DU STAGE DE JUIN
«Ça fait plaisir d’arriver à Dakar et de voir qu’on est soutenu pour cette belle aventure. Parce que les objectifs sont très élevés. Je suis ravi de rejoindre le Sénégal pour essayer d’apporter un peu mon expérience et mon vécu pour qu’on arrive à faire de grandes choses. On a bien commencé sur le stage du mois de mars en France où j’ai senti énormément d’attachement au maillot et à la sélection. Et la difficulté à mon sens, c’est que la présence des joueuses dans le championnat de France coupe cette équipe de ses racines, de sa culture, de ses dirigeants. L’avantage du stage de juin, c’est qu’il permet à l’équipe de rester au contact de ses dirigeants et de ses racines. Il permet aussi de voir le potentiel du pays et d’imager sur la future équipe et de travailler sur tout le potentiel et les jeunes filles qui pourraient apporter quelque chose à l’avenir. La deuxième chose, c’est qu’on ira à la CAN en Angola avec nos dirigeants de la Fédération. C’est très important que l’équipe prenne conscience de l’engouement et des objectifs et qu’on arrive à partager cette pression au moment de la CAN. Je ne pouvais pas concevoir faire ce métier-là avec l’équipe nationale sans côtoyer les dirigeants avec qui je vais travailler. C’est fondamental d’être là pendant une semaine».
L’AVANTAGE D’ETRE ENSEMBLE PENDANT UNE SEMAINE
«On a l’avantage d’être ensemble pendant une semaine pour faire une vraie photographie du niveau du handball sénégalais. Les objectifs sur ce stage, c’est de voir exactement un maximum de joueuses et ce qui se passe au niveau du handball sur le pays. Donc, j’ai la chance sur la semaine de pouvoir faire une opposition avec des joueuses locales, de voir pendant trois jours les U20 en regroupement. Ça me paraît important en tant que sélectionneur, en tout début d’olympiades d’avoir une vision à court terme sur l’échéance de la CAN en décembre. On doit aussi penser à l’avenir et au renouvellement de cette équipe-là. Même si on a une équipe d’avenir avec quelques joueuses expérimentées».
DEFI DU SENEGAL DANS LE CONTEXTE INTERNATIONAL
«On est très attentif à ce qui se passe sur les Coupes d’Afrique des Nations et sur les sélections. Pour revenir sur les forces en présence, l’Angola chez lui sera forcément favorite. Mais je crois que la sélection du Sénégal a une place à prendre dans cette hiérarchie-là. La difficulté aujourd’hui c’est d’être capable de passer devant les sélections comme la Tunisie, en plein renouvellement sur l’équipe première, la rD Congo. Le défi c’est de prendre le maximum d’expérience dans ce contexte international de manière à ce qu’on puisse s’engouffrer dans le renouvellement de l’élite tunisienne. On a un potentiel très important, une génération avec un noyau fort. Maintenant, il faut qu’on arrive à prendre beaucoup de maturité et d’expérience ensemble sur le stage à Dakar, sur le stage en octobre préparatoire à la CAN et puis sur la dernière ligne droite de la préparation pour la CAN. Sur les deux premiers stages, on a pour objectif de mettre en place notre projet de jeu, la vie du groupe, les règles de vie. On jouera beaucoup plus de matchs lors du stage d’octobre et celui de novembre avec des équipes de même niveau que les adversaires de la CAN. C’est ça le plan de travail. Je ne vais pas mettre en place une sélection sans avoir une vision globale».
La FSHB paraphe un contrat avec l’équipementier Eldera
La Fédération sénégalaise de handball (FShB) entame une première expérience avec un équipementier sportif. Le président Seydou Diouf a signé un contrat avec Eldera, une nouvelle marque initiée par le Français Olivier Lainé, ami du manager général Fred Bougeant. L’équipementier Eldera habillera les Lionnes lors de la CAN 2016. «On va avoir toute la dotation complètement gratuite pour l’équipe nationale féminine sur novembre. Tout ce qui est maillots, tee-shirts d’entraînement, sacs et tout», annonce le président Seydou Diouf. Avant de signifier qu’Olivier Lainé est venu pour négocier ce qui va se faire après. Avec notamment les U20 et les clubs, pour leur offrir également l’opportunité de pouvoir accéder à des équipements avec des tarifs très préférentiels.
Le pivot Hamady Ndiaye devrait prendre part à la séance d’entraînement des Lions du basket ce soir (19h00). C’est la nuit dernière qu’il est arrivé et a rejoint la tanière. Celui que l’on surnomme le «ministre de la défense» était le grand absent lors de l’Afrobasket 2015 en Tunisie. Le bonhomme avait, en effet, décidé de mettre une croix sur la sélection nationale après le Mondial 2014. Il reprochait aux responsables de l’instance dirigeante du basket sénégalais de ne l’avoir pas assisté alors qu’il était blessé et sans club.
Ce retour de Hamady Ndiaye peut être bénéfique pour les Lions en vue du tournoi qualificatif aux Jeux olympiques à Manille (5-10 juillet). tout comme celui de l’ailier du real Madrid, Maurice Ndour, attendu à Dakar ce vendredi ainsi que Cheikh Tidiane Mbodji. «(…) Ce sont des éléments dont on a besoin dans une compétition comme le TQO. Ils peuvent faire la différence pour nous», disait Antoine Mendy dans un entretien accordé à FIBA.com au mois de mai dernier. Les Lions vont, au quatrième jour de la préparation, retrouver le parquet du stadium Marius Ndiaye, après la pause observée hier jeudi. Le sélectionneur Porfirio Fisac l’avait, en effet, consacré à un travail de régénération.
En perspective des prochaines échéances, l’équipe nationale masculine de basket-ball s’est étoffée à la mène avec des joueurs d’expérience
Le secteur des meneurs était devenu, depuis cinq ans, le point faible de la sélection du Sénégal. En effet, les Lions ne disposaient que d’un joueur chevronné et capable de hausser le niveau du jeu : Xane D’Almeida. Le natif de Paris était souvent seul à la tâche pour conduire la locomotive. Comme lors du Mondial 2014 à Séville (Espagne) et de l’Afrobasket 2015 à radès (tunisie) au cours desquels il cumulait 35 minutes en moyenne par match. La preuve de l’absence d’éléments de rechange.
Ce déséquilibre à la mène que le joueur de tarbes-Lourdes (NM1 France) n’avait pas manqué de souligner. «Il est bien pour moi en tant meneur titulaire d’avoir du repos. Mais si le coach décide de me garder dans le terrain (tout le match), on n’y peut rien. Heureusement que j’ai bien tenu à chaque fois. Mais à l’avenir, il faut que les choses évoluent. Pour que le Sénégal soit une équipe forte, nous devons avoir 12 joueurs compétitifs. Il va donc falloir réfléchir à tout cela», avait-il lancé après le match pour la 3ème place perdue contre l’équipe de la tunisie.
Un voeu exaucé. La DtN et le staff technique ont, en direction du tournoi préolympique (5-10 juillet) et de la prochaine campagne africaine, fait appel à des binationaux qui ont l’expérience de la haute compétition. Des joueurs présentant un profil complémentaire à Xane D’Almeida et qui devraient apporter un plus à l’équipe nationale de basket-ball. Notamment Lamine Sambe de Rueil Athletic club (NM1 France) et Clevin Hannah de Bilbao (ACB Espagne).
DE BONNES PIOCHES
L’ancien sociétaire de Pau-Orthez, Antibes et Evreux en Pro A et B de la France fait bonne impression. Après le transfert de Lamine Sambe à Cognac Basket (NM1) en 2013, le coach disait : «C’est un joueur qui apportera son agressivité défensive, sa vitesse et son sens du «un-contre-un». à n’en pas douter, il sera un détonateur du jeu et de l’équipe, tant en attaque qu’en défense. Il a beaucoup de qualités». Ce qui fait qu’il est capable d’évoluer aux postes 2 et 3 (arrière et ailier).
Concernant l’Américain naturalisé, son parcours parle pour lui. Meilleur meneur de la Pro B (France) en 2012-2013, Clevin hannah était la priorité des clubs de la Pro A. Et l’ancien sélectionneur des Lions, Alain Weisz qui coachait Nancy, avait tout fait pour l’avoir dans ses rangs. Le site spécialisé Bebasket le présentait comme «un fort joueur offensif, très gros shooteur à trois points (à 51% de réussite) et adepte du money-time. Un meneur à l’état d’esprit irréprochable qui est à l’aise dans une équipe où le style de jeu lui permet d’avoir la liberté de création qu’il affectionne tant».
Cependant, Lamine Sambe et Clevin hannah vont devoir prouver ce qu’ils valent lors du stage de préparation. Avec une rude concurrence dans le secteur de la mène où le binational Sangoné Niang et la crème locale (Thierno Ibrahima Niang, Louis Adams et Ibrahima Mbengue) peut prétendre à une place.
CONCURRENCE DANS L’ENTREJEU DU SENEGAL : La hiérarchie sera-t-elle bouleversée ?
À six mois de la phase finale de la CAN-2017, le temps semble déjà compté pour les Lions, surtout que des correctifs sont attendus sur la ligne médiane de l’équipe. Hormis Gana Guèye et Cheikhou Kouyaté qui semblent indéboulonnables, les cartes seront redistribuées pour l’équilibre du groupe
Gana-Kouyaté, une paire indéboulonnable
Depuis presqu’un an, la paire Kouyaté-Gana semble indéboulonnable dans l’entrejeu de l’équipe du Sénégal. Devenu incontournable dans la récupération, «Yadél» continue d’épater tout le monde. Généralement discret lors des rencontres, il assure avant tout le lien entre le milieu de terrain et l’attaque. D’ailleurs, depuis quelque temps, le capitaine des Lions n’hésite pas à aller au charbon pour scorer et montrer ainsi la voie aux attaquants. Comme Cheikhou, Gana Guèye se montre tout aussi précieux dans la récupération et la distribution du ballon. Si depuis plus d’un an il est devenu inamovible dans l’entrejeu, c’est en grande partie grâce à sa générosité dans l’effort. Le sociétaire d’Aston Villa ne fait pas que descendre très bas pour toucher beaucoup de ballons, il trouve également les bons décalages et réalise même quelques gestes de classe. Derrière Gana Guèye et Cheikhou Kouyaté, Momo Diamé, Younousse Sankharé, Pape Alioune Ndiaye et Pape Kouly Diop sans oublier Cheikh Ndoye, se cherchent encore une pace dans l’entrejeu.
Diamé pour récupérer son «bien»
Il était l’un des éléments clés d’Alain Giresse au milieu de terrain du Sénégal. Mais, au fil des rencontres, Mohamed Diamé a été bousculé par la jeune garde. resté longtemps blessé, le sociétaire de hull City, à défaut d’être le choix numéro un d’Aliou Cissé pour animer la ligne médiane de son équipe, tient sa place de titulaire dans un dispositif de 4-3-3. S’il ne constitue pas une menace pour le duo Gana-Kouyaté, Momo essaie de tirer son épingle du jeu. En attestent ses performances lors de la double confrontation avec le Niger, à l’occasion des 3èmes et 4èmes journées des éliminatoires de la CAN-2017. D’ailleurs, face au Mena, le vice-capitaine des Lions s’est permis d’ouvrir le score pour le Sénégal. Et même si sa présence est saluée dans la tanière, le Tiger a vainement tenté de monter en rythme face au Burundi. Imprécis dans ses transversales et un peu lent à l’exécution, il semblait avoir du mal à trouver le bon placement et la bonne carburation. Mais, peu avant la pause, l’ancien joueur de West ham a accéléré, distribuant de bons ballons aux attaquants.
Sankharé, ou la bonne patte gauche
Crédité d’une bonne saison avec Guingamp, Younousse Sankharé, loin d’être une roue de secours, prouve qu’Aliou Cissé peut compter sur lui pour l’animation du milieu de terrain. Même s’il n’est pas teigneux comme la plupart de ses concurrents, l’ancien joueur du PSG, pour sa première titularisation en Lion, aura été très bon. Face au Rwanda, le 28 mai dernier, il a été l’un des rares Sénégalais à avoir joué à son niveau en première période. Ses accélérations explosives dans les couloirs n’ont cessé de créer le danger dans la surface rwandaise. C’est d’ailleurs sur une tête bien brossée (32’) qu’il a permis aux siens de creuser l’écart après l’ouverture de Mame Biram Diouf. Certes, en seconde période, il s’est un peu éteint, mais Sankharé reste un vrai joker de luxe dans l’entrejeu des Lions.
et PAN dans tout ça ?
À défaut de rester sur le banc de touche, Pape Alioune Ndiaye est souvent envoyé dans les gradins. Mais, après une saison époustouflante à Osmanlispor (turquie), le natif de Diamalaye a changé de statut dans la tanière. Sa titularisation lors de la dernière sortie des Lions face au Burundi en est la preuve. Profitant de l’absence de Diao Baldé Keïta (blessé), PAN s’est montré remuant sur le couloir gauche de l’équipe d’Aliou Cissé. Faisant partie des premiers rideaux défensifs, l’ancien Diambars, qui a manqué de justesse dans ses prises de balle, s’est aussi montré dangereux en s’infiltrant à plusieurs reprises dans la défense des hirondelles. Au sortir de sa dernière prestation, Badou a lui aussi montré qu’il peut jouer sa partition dans l’entrejeu.
Kouly et les autres…
Pour sa part, Pape Kouly Diop qui est resté plus d’un an avant de revenir en sélection, risque de prendre son mal en patience pour espérer une place de titulaire au milieu de terrain d’Aliou Cissé. Pourtant, il a tiré son épingle du jeu face au rwanda et au Burundi même s’il n’a pas eu un temps de jeu assez consistant. Idem pour Cheikh Ndoye. Le colosse milieu de terrain d’Angers n’a pas encore fini de prendre ses marques. Même si ses concurrents ont une longueur d’avance sur lui, il n’est pas dit qu’il sera la 5ème roue de la charrette.
Mbagnick Ndiaye s’assoupit au stade
L’ancien ministre des Sports, Mbagnick Ndiaye, avait attiré l’attention de plus d’un samedi dernier à l’arène de Latmingué. Dans la tribune officielle où il était, monsieur le ministre s’est subitement quelque peu assoupit. La brise provenant du fleuve Saloum et qui souffle sur Latmingué est certainement passée par là. Mais ses cousins hal pulaar disent qu’il est plutôt victime d’un «couscousdose » (consommation excessive de couscous
DCE : Abdoulaye Sarr, un des représentants de Thiès
Beaucoup d’amateurs ne le connaissent pas. Abdoulaye Sarr, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est l’un des représentants (86 kg) de la région de Thiès pour le compte de la 17ème édition du Drapeau du chef de l’État prévue à Kaffrine du 15 au 17 juillet. Le jeune lutteur est un fils de Niodior. Il est très attendu pour créer des surprises.
Cheikh Super Diamono à Sunu Lamb
Cheikh Super Diamono sait qu’il est en train de marquer les esprits avec des succès à la pelle alors qu’il n’a pas encore fait plus de 10 combats. Mais, le jeune champion de l’école Mor Fadam a remarqué qu’il n’a pas encore bénéficié de la promotion comme certains jeunes de sa génération. C’est ainsi qu’il a décidé de faire une descente dans nos murs, hier. On a bi en apprécié son geste quand même.
16-21 rectifie Iba Mécanicien
Dans notre livraison du mercredi dernier, IbaMécanicien parlait de son combat avorté contre Atou. Mais dans ses explications, il a signifié que sa dernière défaite contre 16-21 (Boy Gandiol), c’était par points. Une sortie qui a mis hors de ses gonds le poulain de Magoume. En effet, 16-21 rapporte qu’il avait battu le poulain de Jules Baldé avec la manière.
Yékini 3, un lutteur redoutable
On peut constater que tous les homonymes de Yékini sont des talents dans l’arène ou ont des potentialités pour le devenir. Yékini 2 de Grand-Médine ne déroge pas à cette règle. Le dimanche 29 mai dernier, lors du choc entre Tim Timol et Tyson Guinguinéo, ce lutteur a battu avec une aisance technique Thiaw Sarr de Boy Bambara.
Mod’Dia modifie ses entraînements
Avec le Ramadan, beaucoup de lutteurs ont changé de planning. Le pensionnaire de Yoff ne peut plus effectuer deux séances par jour. Mod’Dia, qui attend d’être fixé sur la date de son combat contre Malaw Sèras, se ménage la journée pour s’entraîner à partir de la nuit.
Mbagnick Kaïré fait son bonhomme de chemin
Il fait partie des enfants de l’ancien lutteur Boy Kaïré. Tout comme son frère Diène Kaïré, il fait son chemin dans l’arène. Cette saison, Mbagnick Kaïré a le vent en poupe avec ses trois succès. Le dernier en date était face à Soboa le 29 mai dernier.
L’arène en pause
Les acteurs de la lutte vont observer une pause d’un mois imposée par le Ramadan. Occasion pour les lutteurs de renforcer leurs muscles et les promoteurs de mieux peaufiner d’autres affiches pour terminer la saison en beauté. Mais on aura une fin de saison en apothéose.
Youssou Ndour aperçu à l’Unité 26
Le poulain de Yékini a été aperçu à l’unité 26 vers les coups de 8h30. Habillé d’un short et d’un Tee-shirt, Youssou Ndour, qui avait tout un matériel avec lui, revenait certainement des entraînements. En espérant avoir un combat avant la fin de la saison.