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27 avril 2025
Sports
Par Pr Abdoulaye SAKHO
COMMENT FAIRE PROFITER LE FOOTBALL AFRICAIN ?
Mettre l’humain au cœur du sport- L’équité dans la répartition des richesses du football-Améliorer la gouvernance du football-Une justice sportive de proximité-Régler les litiges du football africain en Afrique.Le football est un fait économique et social
Quelques idées (4 précisément) que j’estime importantes pour le développement du football africain qui évolue de manière positive sur le plan des résultats de terrain (une réelle compétivité sportive de nos équipes nationales est à signaler lors des coupes du monde de football), mais qui semble marquer le pas dès lors qu’on s’intéresse aux questions liées à sa compétivité économique au regard du marché mondialisé qui regroupe les activités autour du football.
Ces quatre questions reposent sur le constat que le football est un fait économique et social. Il est soumis aux mêmes influences que l’ensemble des autres secteurs d’activités économiques. En conséquence, les buts monumentaux que poursuit l’humanité se retrouvent aussi au cœur du monde du football : droits de l’homme, lutte contre le racisme, contre la corruption, le blanchiment et le financement du terrorisme, lutte pour la préservation de l’environnement et contre la dégradation du climat … Ainsi indissociable de la marche du monde contemporain, l’organisation du football ne peut échapper ni aux influences qui traversent ce monde, ni à la recherche de ces objectifs et buts monumentaux dont l’atteinte est supposée permettre à l’homme de vivre en harmonie sur la surface du globe.
Aussi, les développements réglementaires et décisions juridiques, dont certains sont déjà dans les textes de la FIFA, portent la marque de ces influences qui permettent au football de ne pas donner l’impression de fonctionner comme un électron libre dans ce monde d’interdépendance et de quête de ce graal qu’est le « vivre en commun » proclamé partout mais très difficile à réaliser.
Au final, je crois que le sport comme phénomène économique et social n’ayant pas encore fini sa mutation, le droit du sport n’a pas encore fini de se construire !
PREMIÈRE IDÉE. METTRE L’HUMAIN AU CŒUR DU SPORT.
On assiste de plus en plus à des évolutions qui permettent de réaliser un plus grand ancrage du sport comme une activité économique partie intégrante de la société. En conséquence, ces normes, malgré la spécificité de l’activité sportive, doivent se conformer aux valeurs cardinales de notre « vivre ensemble », qui exige des valeurs et normes communes de base, le socle de notre harmonie.
Prenons la dernière en date de ces évolutions : la décision de justice rendue par la Cour Européenne de Justice sur la désormais très célèbre affaire Lassana Diarra qui est sur les traces de la toute aussi célèbre affaire Bosman. Les travailleurs, dans l’activité économique qu’est le football professionnel, sont des êtres humains. Ils doivent donc bénéficier de toutes les garanties qu’offre le système juridique, en particulier la liberté d’aller, de venir, de travailler dans le pays de son choix et avec l’employeur de son choix …
Malheureusement le mode de fonctionnement du sport contemporain a tendance à oublier l’humanité au profit du business. C’est le cas dans le football professionnel. Le système des transferts de la FIFA était fait de telle sorte qu’il devenait impossible de rompre son contrat de travail de footballeur. En tout cas, le footballeur Diarra, désireux de quitter un club (Lokomotiv Moscou), n’a pas pu se faire recruter par un club belge (Charleroi) qui craignant qu’on le condamne à payer la très importante indemnité pour rupture abusive mise sur la tête du joueur, a finalement renoncé au recrutement de Diarra, désormais condamné au chômage.
C’est ce système reposant sur la réglementation FIFA du transfert des joueurs qui a été considérée par la Cour de Justice de l’Europe (CJCE) «de nature à entraver la liberté de circulation des footballeurs professionnels », en faisant « peser sur ces joueurs et sur les clubs souhaitant les engager des risques juridiques importants, des risques financiers imprévisibles et potentiellement très élevés ainsi que des risques sportifs majeurs qui, pris ensemble, sont de nature à entraver le transfert international des joueurs ». La décision du juge repose sur le droit européen de la concurrence qui consacre par son Traité, la libre circulation des hommes et des biens.
La FIFA, prenant acte de la décision de justice, a modifié suite à une consultation mondiale avant le mercato d’hiver (https://inside.fifa.com/fr/tr ansfer-system/news/la-fifalance-une-concertation-mondiale-sur-larticle-17-du-reglement-du statut et du transfert des joueurs ), son règlement sur les transferts internationaux de joueurs par une Circulaire n° 191 en date du 23 décembre 2024 instaurant un cadre temporaire qui « permettra à la FIFA de continuer à garantir l’application uniforme de règles partout dans le monde et à ce que les clubs du monde entier soient soumis à des normes réglementaires cohérentes en matière de composition des équipes, de stabilité contractuelle et de transferts internationaux de joueurs ». Du point de vue contenu, ce cadre porte sur les règles régissant les indemnités pour rupture de contrat, la responsabilité conjointe et solidaire, les incitations à la rupture de contrat, les Certificats Internationaux de Transferts et les procédures devant le Tribunal du football. Il vise à instaurer davantage de clarté et de stabilité en vue des périodes d’enregistrement à venir ainsi qu’à maintenir des règles universelles (https://inside.fifa.com/fr/tr ansfer-system/news/le-bureau-du-conseil-adopte-un-cadre-reglementaire-temporairepour-le ). On sait que cette modification et son processus, n’ont pas fait l’unanimité car, le syndicat des footballeurs français (UNFP) n’avalise pas du tout la totalité des mesures de la FIFA. Soulignant que la régulation du marché du travail ne peut à l’avenir résulter que d’une négociation collective entre les partenaires sociaux européens, il réclame une sorte de dialogue social à l’échelle européenne comme cela se fait dans les autres secteurs activités entre partenaires sociaux.
DEUXIÈME IDÉE. L’ÉQUITÉ DANS LA RÉPARTITION DES RICHESSES DU FOOTBALL GRÂCE À UNE MEILLEURE VALORISATION DES DROITS DE PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE EN VUE DE CONTRIBUER AU FINANCEMENT DES FÉDÉRATIONS ET DES CLUBS AFRICAINS.
Il n’est un secret pour personne que, dans le football africain surtout celui au sud du Sahara, il y a des conflits récurrents entre les fédérations et les Etats. Ces derniers estimant qu’ils financent se considèrent légitimes pour décider. Par contre, les premières arguent souvent de l’autonomie du mouvement sportif pour résister ou s’opposer. Ce conflit essentiellement d’origine financière, est arbitré par la FIFA qui n’hésite pas à brandir la menace soit de suspension des Etats de toute participation à ses activités pour cause d’ingérence, soit celle de la mise en place d’un comité provisoire de gestion du foot. La solution pourrait se trouver dans une plus grande autonomie financière des fédérations. Malheureusement, le marché africain du foot n’a pas encore atteint une suffisante maturité pour générer toutes les ressources nécessaires à son propre développement. En attendant explorons quelques pistes dont certaines font partie des mesures récentes de gestion du foot mondial.
Une première piste a été ouverte par la très opportune décision de la FIFA d’augmenter le nombre des équipes nationales africaines dans les phases finales des coupes du monde de football. Aujourd’hui, on est passé à 9 plus une place de barrage. Avec deux participations successives dont une avec une qualification au deuxième tour, la fédération de foot du Sénégal a pu engranger des moyens supplémentaires pour ses différentes missions. Toutefois, malgré les efforts de la FIFA, la mesure d’augmentation du nombre de pays africains à la coupe de monde, une excellente chose, n’est pas suffisante car, il y a ces niches non explorées que sont les compétitions de clubs en Europe et en Asie qui génèrent d’importantes ressources.
Une seconde piste doit donc s’ouvrir : faire en sorte que toute présence africaine dans les grandes manifestations du football puisse générer des ressources spécifiques pour le club d’origine du joueur qui y participe. Ce n’est d’ailleurs pas étonnant que les plus grands clubs du monde, en particulier ceux de l’Europe, essaient de créer leur propres compétitions à coté de celles de l’UEFA. Cet état de fait n’est certainement pas étranger à la nouvelle formule de la ligue des champions UEFA qui tente de faire participer le maximum de clubs possibles. L’idée de base de cette seconde piste est de mettre en œuvre une stratégie consistant à rémunérer les clubs d’origine sur tous les spectacles de football dans lesquels les joueurs de nationalité d’un pays africain sont parties prenantes. Ce sera dans le prolongement de la fameuse indemnité de solidarité que la FIFA a créée pour que les clubs professionnels riches puissent être solidaires des clubs pauvres desquels sont issus certains joueurs. Cette obligation de solidarité trouve une assise textuelle à l’article 21 du règlement Fifa du statut et du transfert des joueurs rédigé comme suit : «si un joueur professionnel est transféré avant l’échéance de son contrat, tout club ayant participé à la formation et à l’éducation du joueur recevra une proportion de l’indemnité versée à l’ancien club»
Une troisième piste est du domaine du possible. Elle permettrait l’augmentation des ressources des clubs par une meilleure maitrise sur la mobilité ou les transferts. Ici, l’Idée c’est que les transferts doivent profiter aux clubs et non pas seulement aux intermédiaires et aux joueurs. Pour cela, il faut organiser la transparence autour des opérations financières pour non seulement en faire bénéficier le club d’origine du joueur mais aussi éviter les flux financiers illicites, le blanchiment et la corruption. En ce sens, imposer la présence d’un intermédiaire et d’une banque du pays d’origine du joueur dans les opérations de transfert me semble une réelle garantie pour la transparence envers le club d’origine.
TROISIÈME IDÉE. AMÉLIORER LA GOUVERNANCE DU FOOTBALL.
Améliorer la gouvernance du football africain par la formation. Dans le monde d’aujourd’hui, la formation est devenu un outil essentiel pour la conformité des actes de tout opérateur aux règles juridiques et éthiques qui lui sont applicables. Quand on connait, on applique mieux : c’est le leitmotiv de la compliance et, il faut que dans la gouvernance du football, cela devienne un réflexe chez les dirigeants car au-delà de la dimension purement éducative de la formation, il y a l’aspect diminution des risques et donc accroissement de la performance.
Concernant le football africain, si au plan des résultats du terrain, il est devenu très compétitif, il reste beaucoup à faire pour la gouvernance. En ce sens, l’atout majeur dans l’atteinte des bons résultats sportifs est la formation : les entraineurs africains ayant bénéficié de la formation CAF ont brillé en coupe du monde et ont placé leur équipe au premier rang du classement FIFA (Sénégal et Maroc).
Aussi, le programme de Certificat Exécutif en Gestion du Football de la CAF, en partenariat avec les Universités africaine mérite d’être saluée et surtout, bien accueillie par les associations membres (une session s’est déjà déroulée avec l’université du Cap en Afrique du Sud). Il s’agit d’un programme exécutif conçu pour offrir aux cadres supérieurs et dirigeants du football africain les connaissances stratégiques et les outils nécessaires pour évoluer dans le paysage complexe du football moderne. Il y a donc lieu de féliciter et surtout d’encourager la CAF à persévérer dans cette voie.
Améliorer la gouvernance du football par un cadre institutionnel plus inclusif et moins clivant qui permet l’inclusion de toutes les parties prenantes dans les décisions du football
Cela suppose dépasser la cogestion qui est un mode de gestion hérité du droit français par la quasi-totalité des pays francophones au sud du Sahara. Il faut donc, dans ces pays, inventer de nouvelles structures de gestion du sport en s’inspirant de ce qu’il y eu comme évolutions dans d’autres secteurs et dans d’autres pays.
A ce propos, le modèle de gouvernance qui est en train de s’imposer est celui qui tend à l’inclusion totale avec une plus forte implication des sportifs et surtout, des anciens sportifs qui ne sont plus seulement considérés comme des « légendes » à honorer de temps en temps. Ils sont au contraire de plus en placé au cœur du management et de la décision. Ainsi, dans plusieurs pays, l’évolution institutionnelle se réalise avec l’objectif de la « coconstruction » des politiques sportives au niveau aussi bien étatique que fédéral
Aujourd’hui, un pays comme la France, de pure tradition administrative napoléonienne, c’est-à-dire centralisée et hiérarchisée, a préféré faire gérer son sport par une structure qui relègue la technique de cogestion, technique contractuelle de la délégation de pouvoirs, au rang de vieille relique à ranger dans les greniers. Cette structure, c’est celle structure dénommée Agence Nationale du Sport qui, bien que n’ayant pas fait l’unanimité dans ce pays, ne me semble pas totalement étrangère aux excellents résultats organisationnels et sportifs obtenus par cette nation cette nation, ces dernières années et, particulièrement, lors des JO de 2024. Dans cette structure, tout le volet « sport de haut niveau » est confié au coach français qui a gagné toutes les compétitions de sa discipline au niveau mondial, européen et national (Claude Onesta). Au final, la structure a permis de « garantir la collégialité nécessaire à la coconstruction d’une dynamique commune respectueuse des politiques de chacun des acteurs du sport : l’État, le mouvement sportif, les collectivités territoriales et le monde économique ».
QUATRIÈME IDÉE. UNE JUSTICE SPORTIVE DE PROXIMITÉ. RÉGLER LES LITIGES DU FOOTBALL AFRICAIN EN AFRIQUE.
Suite à la circulaire FIFA prise après l’affaire Lassana Diarra, le syndicat des footballeurs professionnels français (UNFP) a semblé remettre en cause le monopole du tribunal arbitral du sport (TAS) sur le règlement de la quasi-totalité des litiges du sport. Ce qui est une vieille revendication du mouvement sportif africain. Le syndicat français n’est pas seul car ailleurs, notamment dans la justice belge et dans la justice européenne, le recours forcé à l’arbitrage n’est pas admis. Du coup, l’exclusivité du TAS est souvent remise en cause par certaines décisions de justice. En Afrique, on fonctionne comme si le règlement des litiges du sport et du football est l’apanage du exclusif TAS. Il n’en est rien, car ce n’est pas du tout obligatoire. En effet, le recours au TAS n’est ni exclusif ni obligatoire. D’ailleurs, en réglementation même du football, rien n’empêche de prévoir la possibilité d’un arbitrage indépendant pour les litiges sportifs dans les pays africains. Ce n’est pas du tout un rejet du TAS mais plutôt une mise en place d’une justice de proximité du fait de l’éloignement et des coûts attachés au TAS. La FSF a exploité cette possibilité récemment en mettant en place un tribunal arbitral. Mais j’avoue que je n’ai pas de nouvelles quant à son opérationnalisation.
Les règlements généraux de la Fédération sénégalaise de football (p. 86, édition de la Fédération) prévoient, en reprenant les dispositions de la CAF/FIFA : « Les litiges nationaux sont traités conformément aux règlements de le FSF et au droit sénégalais. Lorsque cela est possible, ils sont tranchés par un tribunal arbitral paritaire indépendant.
Les litiges internationaux sont traités par les organes idoines de la CAF et de la FIFA et, le cas échéant, par le Tribunal arbitral du sport »
Les statuts de la FSF prévoient expressément, dans l’article 64 : « Le Tribunal arbitral prévu par les règlements de la FSF, traite de tous les litiges nationaux internes entre la FSF, ses membres, les joueurs, les officiels et les agents de joueurs et de matches qui ne tombent pas sous la juridiction de ses organes juridictionnels »
Ces mêmes statuts (article 67 in fine) excluent la compétence du TAS pour se prononcer sur un recours relatif à une décision d’un tribunal arbitral d’une association ou d’une confédération indépendant et régulièrement constitué. Cela signifie qu’il est possible qu’une décision relative à un litige dans le football interne soit prise en charge par une juridiction arbitrale interne qui n’est pas le TAS (art. 81, code disciplinaire). Au final, à côté de la justice étatique qui admet la justice fédérale, il y a bien de la place pour une juridiction arbitrale du football.
PROFESSEUR ABDOULAYE SAKHO
L’US GOREE ET JARAAF ENGAGENT LE VIRAGE DECISIF
La Ligue 1 joue ce week-end sa 15e et dernière journée de la phase aller avec au sommet la rencontre qui oppose ce dimanche l’Us Gorée à Guédiawaye FC.
Le championnat de Ligue 1 aborde ce week-end sa 15e et dernière journée de la phase aller. Ralentie depuis trois journées, l’Us Gorée leader avec 28 points reçoit Guédiawaye FC dans un match qui s’annonce cruciale. Talonné au classement, le club engage le duel à distance avec son dauphin du Jaraaf pour l’attribution du titre honorifique de champion à mi-parcours.
La Ligue 1 joue ce week-end sa 15e et dernière journée de la phase aller avec au sommet la rencontre qui oppose ce dimanche l’Us Gorée à Guédiawaye FC. Actuels leaders de la Ligue 1 avec 28 points, le club insulaire aborde une phase cruciale dans son parcours. Même s’il garde encore les commandes du championnat, le leader goréen a marqué le pas et n’a enregistré de victoires lors des trois dernières journées. Une mauvaise passe qui ne s’est pas estompée puisqu’il a été éjecté en 16e de finale de la Coupe du Sénégal par l’Étoile Lusitana qui évolue en Ligue 2. Une élimination qui ajoute un peu plus à la pression exercée par ses suivants immédiats. Il s’agit notamment du Jaraaf et de Wally Daan qui pointent respectivement à la 2e et 3e place avec respectivement 25 et 24 points. Une victoire est donc impérative pour espérer conserver la première place et du titre honorifique de champion à mi-parcours. Avec un match en moins, le Jaraaf ne se laissera pas conter à l’heure d’affronter lundi l’ASC HLM. Les trois points mettront les « Vert Blanc » dans une position idéale de déposséder le fauteuil de leader à l’Us Gorée. Dans une bonne dynamique.
De son côté, les Thiéssois de Waly Daan effectuent le déplacement à Kébémer où ils affronteront la Linguère de Saint- Louis (11e ; 16 points). A domicile, Teungueth FC ( 12e ; 15 points) sera à la relance en accueillant au stade Ngalandou Diouf, la Sonacos de Diourbel ( 10e ; 17 points).
Au même moment, l’As Pikine, première équipe non relégable (14e, 15 points) reçoit l’équipe de Génération Foot (7e ; 18 points).
Les rencontres se poursuivront dimanche avec le derby des promus qui opposera au Stade Ngalandou Diouf, l’AJEL de Rufisque (5e ; 19 points) à Oslo Football Académie (8e ; 18 points). A Ziguinchor, le Casa Sports (13e ; 15 points) accueille l’Us Ouakam (6e ; 19 points).
La 15e journée sera clôturée lundi 17 février Dakar Sacrécœur (4e ; 19 points) à Jamono de Fatick, lanterne rouge (16e ; 10 points). Mais aussi de Jaraaf- Hlm.
PROGRAMME 15E JOURNEE
SAMEDI
Tengueth FC-SONACOS
Linguère-Wally Daan,
AS Pikine-Génération Foot Ja
DIMANCHE
AJEL-OSLO
Casa Sports-Union sportive de Ouakam
US Gorée-Guédiawaye
LUNDI
Dakar Sacré-Cœur- Jamono de Fatick
Jaraaf-HLM
FRANC A LASSAUT D'AMA BALDE DIMANCHE
Les lutteurs Franc (Jambar Wrestling Academy) et Ama Baldé (Ecurie Falaye Baldé) vont s’affronter, dimanche, à l’Arène nationale de Pikine, dans l’un des combats les plus attendus et les plus indécis de la saison de lutte.
Les lutteurs Franc (Jambar Wrestling Academy) et Ama Baldé (Ecurie Falaye Baldé) vont s’affronter, dimanche, à l’Arène nationale de Pikine, dans l’un des combats les plus attendus et les plus indécis de la saison de lutte.
Organisée par Albourakh Events, cette confrontation revêt les allures d’un derby entre deux quartiers populaires de la banlieue dakaroise : Parcelles Assainies et Pikine.
Entre egotrip et déclarations fracassantes, les deux camps ont rivalisé d’ardeur pour faire monter l’adrénaline de ce combat d’envergure médiatique et populaire.
Pensionnaire de Jambar Wrestling Academy et lieutenant de Modou Lo, Franc a défié les lutteurs de Pikine.
L’ancien champion de lutte traditionnelle et champion d’Afrique avait lancé un défi à Emeu Sène, après sa dernière victoire devant Bombardier. Et il avait multiplié les sorties médiatiques au point d’agacer les lutteurs de Pikine.
Face au refus d’Emeu Sène d’en découdre avec lui, Franc va finalement croiser le fer avec son »jeune frère » Ama Baldé, qui veut relever le défi lancé à Pikine.
En acceptant d’affronter le pensionnaire de Jambar Wrestling Academy, le fils de l’ancien champion de lutte des années 1970-1980, Falaye Baldé, voudra faire oublier sa défaite amère face au mentor de son challenger.
Ama Baldé n’a pas encore digéré son revers face au »roi des arènes ». Après une courte préparation en France, il est revenu à Dakar pour peaufiner sa stratégie, afin d’espérer battre l’un des lutteurs les plus coriaces de l’arène.
Considéré comme un lutteur technique et courageux, Ama Baldé a la lourde tâche de défendre les couleurs de Pikine face à un adversaire considéré comme très technique.
En effet, Franc demeure invaincu, avec 13 victoires en autant de sorties. Il espère ainsi battre Ama Baldé, 14 victoires et trois défaites, pour poursuivre son ascension dans l’arène.
CLASSEMENT DES JOUEURS AFRICAINS LES MIEUX PAYES
Ce jeudi, Marca a dévoilé son classement des 100 sportifs les mieux payés du monde. Parmi eux, trois stars africaines se démarquent dans le top 50.
Ce jeudi, Marca a dévoilé son classement des 100 sportifs les mieux payés du monde. Parmi eux, trois stars africaines se démarquent dans le top 50.
Dans un football où les salaires explosent, les joueurs africains ne sont pas en reste. D’après Marca, trois stars du continent figuraient parmi les joueurs les mieux rémunérés au monde en 2024. Mohamed Salah, Riyad Mahrez et Sadio Mané se partagent le podium des sportifs africains aux revenus les plus élevés, portés par les salaires colossaux offerts en Europe et au Moyen-Orient.
3. Sadio Mané (43,7 millions d’euros par an – Al-Nassr)
Arrivé à Al-Nassr à l’été 2023 après une saison mitigée au Bayern Munich, Sadio Mané se place sur la 3e marche de ce podium avec un salaire de 41,3 millions d’euros (environ 28 milliards CFA) par an, plus 2,4 M€ (enviton 1 milliard CFA) de revenus issus de ses contrats sponsoring. Un montant qui en fait le 67e sportif le mieux rémunéré au monde.
L’attaquant sénégalais traverse une période contrastée en Arabie saoudite. Sur les 11 derniers matchs de 2024, il n’avait inscrit qu’un seul but. Malgré tout, ses statistiques restent solides : 13 buts et 3 passes décisives en 29 matchs cette saison, et 26 buts pour 20 passes décisives en 76 matchs depuis son arrivée à Al-Nassr. Lié au club saoudien jusqu’en 2026, le Lion a tenu à clarifier sa situation face aux rumeurs de départ : il compte bien honorer son contrat.
2. Riyad Mahrez (50 millions d’euros par an – Al-Ahli)
Parti de Manchester City pour rejoindre Al-Ahli à l’été 2023, Riyad Mahrez continue de toucher un salaire vertigineux de 48 millions d’euros par an (plus 2 M€ de sponsoring-Environ un total de 32 milliards FCFA). Un montant qui le place au deuxième rang des joueurs africains les mieux rémunérés et au 44e rang des sportifs mondiaux. Si son début de saison a été compliqué, l’international algérien a su retrouver son niveau ces dernières semaines.
Avec 20 contributions décisives en 26 matchs (buts + passes décisives), il prouve qu’il reste un atout majeur pour son équipe. D’ailleurs, il est actuellement le deuxième meilleur passeur de la Saudi Pro League avec 5 offrandes. Malgré quelques doutes sur son adaptation au football saoudien, la direction d’Al-Ahli a tranché : Mahrez est lié au club jusqu’en juin 2027, et le président Khaled Al-Issa a assuré qu’il ne partira pas avant la fin de son contrat. Il continuera donc de recevoir de telles sommes, pendant encore deux ans au moins.
1. Mohamed Salah (52,8 millions d’euros par an – Liverpool)
À 32 ans, Mohamed Salah reste l’un des joueurs les plus influents de la planète. En témoigne sa saison exceptionnelle avec Liverpool, où il affiche déjà 27 buts et 19 passes décisives en 35 matchs. Leader offensif des Reds et considéré comme le meilleur joueur du monde, l’ailier égyptien justifie pleinement son salaire astronomique de 33,6 millions d’euros par an et ses 19,2 M€ de revenus sponsoring (environ un total de 34 milliards FCFA, un montant qui le place à égalité avec Vinicius Junior dans la hiérarchie des joueurs les mieux payés et qui en fait le 38e sportif le mieux rémunéré du monde.
On remarque donc que Salah, malgré son salaire “à l'européenne”, moins élevé que ceux de Mané et Mahrez, les devance grâce à ses contrats publicitaires.
Cependant, son avenir à Liverpool est plus incertain que jamais. En janvier 2025, Salah a lâché une bombe en annonçant son départ à la fin de la saison. Son contrat expirant en juin 2025, certaines rumeurs laissent à penser que son prochain défi pourrait l’emmener vers l’Arabie saoudite, où Al-Ittihad et Al-Hilal seraient prêts à lui offrir un dernier contrat XXL.
Si ces trois stars africaines figurent parmi les joueurs les mieux payés au monde, elles restent cependant loin du duo Cristiano Ronaldo – Lionel Messi. Le Portugais, toujours en tête, perçoit des revenus astronomiques de 251,7 millions d’euros par an (environ 164 milliards FCFA), tandis que l’Argentin suit avec 129,7 millions d’euros (environ 84 milliards CFA).
REPRESENTER DIGNEMENT LE SENEGAL
C’est l’ambition que s’est fixée Serigne Saliou Dia, sélectionneur l’équipe nationale U-20 qui a connu ses adversaires pour la prochaine CAN prévue en Côte d’Ivoire, lors du tirage au sort effectue hier, jeudi 13 février 2025.
Représenter dignement le Sénégal. C’est l’ambition que s’est fixée Serigne Saliou Dia, sélectionneur l’équipe nationale U-20 qui a connu ses adversaires pour la prochaine CAN prévue en Côte d’Ivoire, lors du tirage au sort effectue hier, jeudi 13 février 2025.
Quel commentaire faites-vous du tirage de la CAN20 où le Sénégal partage la poule C avec la Zambie, le Kenya et du Sierra Leone ?
Serigne Saliou Dia : L’attente a été longue, chaque équipe, a sa spécificité dans sa manière de jouer. Donc, c’est bien d’être fixé par rapport au tirage. Maintenant, il n’y pas de poule facile, on ne peut plus se permettre de dire qu’on va gagner une équipe avant de l’avoir joué. Tous les pays travaillent, grâce aussi au soutien de la FIFA qui les aide beaucoup à parfaire leur niveau. Par conséquent, se permettre de minimiser une équipe, c’est se tromper lourdement. Nous avons déjà rencontré le Sierra Leone, lors de finale de l’UFOA. La Zambie, nous avait battu l’année dernière chez les U-17. C’est une équipe qu’on connaît très bien. En revanche, le Kenya reste une inconnue pour nous. Toutefois, c’est un pays qui investit beaucoup dans le football avec de grande qualité. Donc, il va falloir qu’on soit très prêts c’est ce qui va nous permettre d’y aller avec nos arguments et nos forces. Maintenant, il va falloir mettre en place déjà présent une équipe en place si on sait qu’on a perdu plus de 75% de notre effectif. Heureusement que le championnat se déroule, sans oublier l’innovation de la Ligue Professionnelle avec ce tournoi des U-20 qui sera un levier pour nous. Il va falloir aussi faire une très bonne préparation. C’est ce qui fait souvent la différence dans ce genre de compétition, c’est-à-dire trouver des matchs amicaux qui ont le profil des équipes qu’on va rencontrer. Nous devons avoir beaucoup d’humilité, que nous acceptons de travailler. Aucun match n’est gagné d’avance, tout se gagne sur le terrain. Donc, si on a tout ce qu’il faut comme préparation, je pense qu’on peut aller défendre nos chances à Can.
Comment comptez-vous vous préparer ?
Normalement, on va commencer la préparation cette semaine. On doit faire une présélection car on a perdu les ¾ de l’équipe. Heureusement, on a commencé le travail depuis très longtemps. Là, on va former des groupes de 25 et de là, on saura ceux qui pourront répondre par rapport à notre projet. Un entraîneur met en place une équipe par rapport à sa conception du jeu. Alors, on va mettre en situation ces joueurs, les confronter pour faire des choix en plus de ceux qui étaient déjà là. Il y a aussi des expatriés qui veulent intégrer l’équipe. On donnera la chance à tout le monde pour après mettre en place une équipe qui va représenter dignement le Sénégal.
CAN U17 : LE SENEGAL DANS UN GROUPE RELEVE AVEC LA GAMBIE ET LA TUNISIE
Tenant du titre, le Sénégal défendra sa couronne à la CAN U17 2025, qui aura lieu du 30 mars au 19 avril 2025 au Maroc.
Tenant du titre, le Sénégal défendra sa couronne à la CAN U17 2025, qui aura lieu du 30 mars au 19 avril 2025 au Maroc.
Les Lionceaux connaissent d’ailleurs leurs adversaires pour la phase de groupes après le tirage effectué ce jeudi 13 février. Les Sénégalais sont dans la poule C. Ils auront fort à faire contre la Gambie, la Tunisie et la Somalie.
Le Maroc, pays hôte, sera dans le groupe A en compagnie de l’Ouganda, de la Tanzanie et de la Zambie. La poule B, la plus relevée de cette CAN U17, mettra aux prises le Burkina Faso, l’Egypte, l’Afrique du Sud, et un dernier qualifié issu de l’UNIFAC.
Les groupes de la CAN U17 2025
Groupe A : Maroc, Ouganda, Tanzanie, Zambie
Groupe B : Burkina Faso, Qualifié UNIFFAC 1, Afrique du Sud, Égypte
Groupe C : Sénégal, Gambie, Somalie, Tunisie
Groupe D : Mali, Angola, Côte d’Ivoire, Qualifié UNIFFAC 2
NICOLAS JCKSON ET ILIMAN NDIAYE FORFAIT NDIAYE POUR LES PROCHAINS MATCHS DES LIONS
Les attaquants sénégalais Nicolas Jackson et Iliman Ndiaye, blessés, risquent de rater les prochaines rencontres des Lions au mois de mars pour le compte des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.
Les attaquants sénégalais Nicolas Jackson et Iliman Ndiaye, blessés, risquent de rater les prochaines rencontres des Lions au mois de mars pour le compte des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.
L’attaquant de Chelsea (élite anglaise), Nicolas Jackson, sera absent deux mois, rapporte le site internet du quotidien français l’Equipe.
L’international sénégalais de 23 ans a été victime d’une sérieuse déchirure aux ischios de la jambe gauche.
L’ancien joueur du Casa sports (élite sénégalaise) a marqué 9 buts et donné 5 passes décisives en 23 matches de Premier League cette saison.
De son côté, l’attaquant d’Everton (élite anglaise) Iliman Ndiaye est sorti sur blessure en match en retard de la 15e journée de Premier League dans le derby de la Mersey face à Liverpool.
L’attaquant sénégalais a quitté la pelouse du stade Goodison Park en larmes.
A la fin de la rencontre, son entraîneur David Moyes a indiqué que son staff ne connait pas encore la gravité de la blessure, soulignant que le club d’Everton aura plus d’informations sur la blessure d’Iliman Ndiaye ce jeudi.
Ndiaye et Jackson sont des joueurs très importants du dispositif tactique des Lions du Sénégal.
Le Sénégal doit rencontrer le Soudan et le Togo respectivement le 17 et le 24 mars en matchs comptant pour les éliminatoires du Mondial 2026.
Le Sénégal est deuxième de sa poule avec 8 points, derrière le Soudan leader.
LA SENEGALAISE LEA CROSETTI EN DEMIES, RYAD HOBALLAH CALE
Elle sera en lice aussi bien en demi-finale du tableau simple dame qu’en double pour le compte de la 9eme édition du Sénégal World Tennis Tour qui se joue sur les courts de l’olympique club.
Après l’élimination de Ryad Hoballah, Léa Crosetti sera la seule sénégalaise en course. Elle sera en lice aussi bien en demi-finale du tableau simple dame qu’en double pour le compte de la 9eme édition du Sénégal World Tennis Tour qui se joue sur les courts de l’olympique club.
Le tournoi international junior dévoilera ce jeudi les premiers tableaux des demi-finales. Le top 4 s’est dessiné hier, mercredi 12 février, sur de croustillants duels sur les courts de l’olympique club. Seul Sénégalais encore en lice, Ryad Hoballah n’ira pas plus loin dans la première semaine du tournoi. Il a buté dans le match du deuxième round qui l’a opposé au jeune canadien Aron David Younzwé (7-6 (1) ; 6-4).
Les débats ont toutefois souri à Léa Crosetti. La joueuse sénégalaise a décroché une place dans le dernier carré en dominant l’Australienne Savi Clamsy (6-4, 3-6 ; 6-3). Pour une place en finale, elle affrontera Gaia Donati (Italie). La joueuse Italienne a décroché sa qualification qualifiée en sortant Milan Tyson, la fille de la légende Mike Tyson. C’était au bout d’un match qui a été l’une des attractions. La jeune tenniswoman américaine qui faisait son entrée en lice dans le tournoi devra s’incliner en deux sets (6/3, 6/4). Milan Tyson n’a pas été plus chanceuse dans le tableau doubles. Associée à l’Italienne Nicola Ballota, elle tombera face à la paire composée de la Sénégalaise, Léa Crosetti et Lara Loana Dima (Allemagne) en (6/3 ; 1- 6 (10-7). Ce duo affrontera la paire Wassila-Achouri (Maroc) et Sebbar Ghita (Maroc) pour une place en finale double.
Chez les garçons, les demi-finales en double mettront aux prises à la paire Aco Barbalaco (Italie)- Sami Hayes (Maroc) à celle de Kasper Laskowski (GBR)- Yato Taju (Japon).
L’autre match opposera le duo espagnol Martin Cosar (Espagne)- Victor Marquina Palomar à celui composé des Français Paul Crosy et Hugo Rouiller.
LIGUE DES CHAMPIONS, GUIRASSY PREND LES COMMANDES
L’attaquant guinéen du Borussia Dortmund poursuit son impressionnante saison européenne en s’emparant du titre provisoire de meilleur buteur de la compétition. Une performance qui a largement contribué à la victoire de son équipe face au Sporting Portugal
L’attaquant guinéen du Borussia Dortmund poursuit son impressionnante saison européenne en s’emparant du titre provisoire de meilleur buteur de la compétition. Une performance qui a largement contribué à la victoire de son équipe face au Sporting Portugal.
Serhou Guirassy continue son festival en Ligue des Champions. L’attaquant international guinéen a inscrit son dixième but dans la compétition lors de la victoire éclatante du Borussia Dortmund face au Sporting Portugal (3-0), en barrage aller.
Toujours aussi décisif, Guirassy a marqué de la tête à la 60e minute avant de se muer en passeur, permettant au club allemand de prendre une sérieuse option pour la qualification en huitièmes de finale.
Cette réalisation propulse l’attaquant africain en tête du classement des buteurs de la plus prestigieuse des compétitions européennes. Une performance qui confirme sa saison exceptionnelle sous les couleurs jaune et noir.
Le match retour, prévu le 19 février au Signal Iduna Park de Dortmund, devrait offrir à Guirassy l’opportunité de consolider sa position de meilleur buteur et d’aider son équipe à valider son billet pour les huitièmes de finale.
TIRAGE CAN U-20 : LE SENEGAL PLACE EN TETE
L’équipe nationale du Sénégal des moins de 20 ans sera placée en position C1, jeudi, lors du tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations de la catégorie prévue en Côte d’Ivoire du 26 avril au 18 mai 2025, annonce le site de la CAF
L’équipe nationale du Sénégal des moins de 20 ans sera placée en position C1, jeudi, lors du tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations de la catégorie prévue en Côte d’Ivoire du 26 avril au 18 mai 2025, annonce le site de la Confédération africaine de football (CAF)
Le tirage au sort de la CAN U-20 CAF se tient jeudi au siège de la CAF, au Caire, à 14h25 heure locale (12h25 GMT), rapporte Cafonline.
L’ancien international malien Adama Coulibaly et l’ancien attaquant des Lions Souleymane Camara vont officier en tant qu’assistants du tirage.
La CAN U-20 va réunir 13 nations du 26 avril au 18 mai 2025 en Côte d’Ivoire. Les 13 équipes qualifiées seront réparties en trois groupes (A, B et C).
Le Groupe A comprendra cinq équipes, tandis que les Groupes B et C en compteront quatre chacun.
En tant que pays hôte, la Côte d’Ivoire sera automatiquement placée en position A1, dans le Groupe A.
Le positionnement des autres équipes sera déterminé en fonction du classement final de l’édition précédente de la CAN U-20 (Égypte 2023).
Le Sénégal, tenant du titre, sera placé en position C1, tandis que le Nigeria, médaillé de bronze en 2023, sera assigné à la position B1.
Le deuxième représentant de la zone UNIFFAC n’a pas encore été désigné en raison de la suspension de la République du Congo par la FIFA.
Toutefois, l’équipe qui représentera cette zone sera intégrée dans le Pot 1 (Niveau 2), aux côtés de l’Égypte et de la Zambie. Ces trois équipes se verront ensuite attribuer les positions A2, B2 et C2.
À l’issue de la phase de groupe, les deux meilleures équipes de chaque groupe ainsi que les deux meilleurs troisièmes se qualifieront pour les quarts de finale. La compétition se poursuivra ensuite sous un format à élimination directe.
Les quatre demi-finalistes vont se qualifier pour la Coupe du monde U-20 de la FIFA 2025, qui se déroulera au Chili du 27 septembre au 19 octobre 2025.
Voici la liste des équipes qualifiées : Côte d’Ivoire (pays hôte), République démocratique du Congo (RDC), Égypte, Ghana, Kenya, Maroc, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone, Afrique du Sud, Tanzanie, UNIFFAC 2 (à déterminer), Zambie