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26 avril 2025
Sports
LE PRESIDENT DE LA FEDE PRESSE DE VOIR «SENGHOR» ROUVRIR SES PORTES
L’ouverture du Stade Léopold Sédar Senghor c’est pour bientôt. Une bonne nouvelle pour le football sénégalais, mais aussi pour l’athlétisme en manque de pistes fonctionnelles. Le président de la Fédération, Sara Oualy, savoure déjà.
L’ouverture du Stade Léopold Sédar Senghor c’est pour bientôt. Une bonne nouvelle pour le football sénégalais, mais aussi pour l’athlétisme en manque de pistes fonctionnelles. Le président de la Fédération, Sara Oualy, savoure déjà.
Au-delà des problèmes financiers que vit l’athlétisme sénégalais, il y a surtout le manque de pistes fonctionnelles. Dans une de ses sorties dans la presse, le président de la Fédération sénégalaise d’athlétisme (Fsa), Sara Oualy, abordant l’absence d’infrastructures que connaît cette discipline olympique, déclarait avant la fermeture du Stade Léopold Sédar Senghor : «On ne peut s’adonner à la pratique de l’athlétisme sans infrastructures. On parle ici de pistes fonctionnelles. Au niveau de Dakar, nous avions deux pistes, au Stade Iba Mar Diop et à Léopold Sédar Senghor. Des pistes qui sont dans un état de délabrement très avancé. Le Stade Léopold Senghor est d’ailleurs fermé pour être réhabilité et bientôt s’en suivra le Stade Iba Mar Diop pour les besoins des Jeux Olympiques de la Jeunesse (Joj).»
On imagine les «dégâts» causés après la fermeture du complexe des Parcelles Assainies pour réhabilitation, en août 2022. «En effet, on a beaucoup souffert avec la fermeture du Stade Léopold Senghor. Et récemment, c’était tour de Stade Iba Mar Diop où nous avions notre siège fédéral, de fermer ses portes en vue d’une réhabilitation pour les besoins des Jeux Olympiques de la Jeunesse (Joj) Dakar 2026. Du coup, on est devenus de vrais «Sdf». Vous imaginez donc toute cette galère qu’on a vécue», explique le patron de l’athlétisme sénégalais.
Des problèmes avec la Sogip pour la piste de l’annexe Abdoulaye Wade
Comme alternative, il y a la piste annexe du Stade Abdoulaye Wade de Diamniadio. Mais là aussi, il y a problème, selon le président Sara Oualy. «C’est une bonne piste. Mais souvent on a des problèmes avec la Sogip, et son Dg Dame Mbodji qui nous exige des sommes importantes pour l’organisation des compétitions de Ligue. D’ailleurs, il y a deux semaines, on a voulu y organiser une compétition, mais finalement ce n’était pas possible faute de moyens pour payer la location.»
Avec toutes ces difficultés liées à la pratique de l’athlétisme au Sénégal, on devine le soulagement de ses dirigeants suite à l’annonce de l’ouverture du Stade des Parcelles Assainies pour bientôt. «Ah c’est sûr, c’est une très bonne nouvelle, surtout avec les problèmes que rencontrent nos athlètes. Là nous aurons une piste de dernière génération, de 9 couloirs. D’ailleurs, le directeur du stade m’a invité à venir visiter la piste. Nous espérons aussi qu’après avoir perdu notre siège au Stade Iba Mar Diop, on va nous y allouer un espace pour notre Fédération.»
L’accessibilité du Stade Senghor, l’autre avantage
L’autre avantage, c’est l’accessibilité du Stade Léopold Senghor, selon notre interlocuteur. «Vous savez qu’il n’est pas facile d’aller à l’annexe du Stade Abdoulaye Wade, à Diamniadio. Et avec le Stade Léopold Senghor, ce problème ne va plus se poser. Donc vraiment on est pressés de voir le Stade Senghor rouvrir ses portes.» Pour rappel, lors de sa dernière visite de chantier, en octobre dernier, la ministre en charge des Sports, Khady Diène Gaye, avait exprimé sa satisfaction quant à l’avancement des travaux, confirmant dans la même foulée que la livraison du stade, réhabilité par les Chinois, est prévue «pour avril 2025».
LE PLAN DE LA FSB
Le Sénégal va naturaliser un basketteur américain pour renforcer son équipe nationale masculine, a révélé le président de la Fédération sénégalaise de basket-ball (FSB), Maître Babacar Ndiaye.
Le Sénégal va naturaliser un basketteur américain pour renforcer son équipe nationale masculine, a révélé le président de la Fédération sénégalaise de basket-ball (FSB), Maître Babacar Ndiaye.
»Je ne veux pas parler du poste du joueur qui sera naturalisé. L’entraîneur m’a soumis un joueur et la procédure est lancée. C’est un Américain », a-t-il précisé, dans un entretien paru ce lundi dans le quotidien sportif »Record ».
Le Sénégal a déjà naturalisé le basketteur américain Clevin Hannah en 2016 et son compatriote, Pierria Henry, en 2021
Selon le président de la FSB, l’instance fédérale de basket va utiliser le règlement permettant de »prendre un joueur naturalisé à défaut d’avoir des binationaux ».
L’équipe nationale de basket-ball a réalisé, dimanche, le carton plein dans les éliminatoires de l’Afrobasket 2025 en Angola.
Les Lions ont remporté leurs trois matchs et terminé premier du groupe C, devant le Cameroun et le Rwanda également, qualifiés pour l’Afrobasket.
Me Babacar Ndiaye a indiqué que le sélectionneur national, Ngagne Desagana Diop, a envoyé son plan de préparation qui sera soumis au ministre de la Jeunesse, des Sports de la Culture.
Il a souligné que le technicien, qui était absent du tournoi de Rabat (Maroc), a aussi fait l’expression de ses besoins.
»Nous allons discuter avec le ministère en fonction des moyens disponibles. Mais, toutes les dispositions seront prises pour mettre l’équipe dans de bonnes conditions », a ajouté Me Ndiaye.
FRANCE-SENEGAL 2002 EN MODE REPEAT AU STADE LEOPOLD SEDAR SENGHOR
Le remake du match d'ouverture de la Coupe du monde 2002 aura bel et bien lieu cette année. Les structures, Africa Sport Connecting (ASC) et International Sport Connecting (ISC) feront officiellement l'annonce, ce mercredi lors d'une conférence de presse.
Le remake du match d'ouverture de la Coupe du monde 2002 aura bel et bien lieu cette année. Les structures, Africa Sport Connecting (ASC) et International Sport Connecting (ISC) feront officiellement l'annonce, ce mercredi lors d'une conférence de presse.
"Pour le lancement de notre projet « SENEGAL - FRANCE », nous organisons une conférence de presse ce mercredi 26 février 2025 à 10h au stade Léopold Sédar Senghor", informent les deux structures.
Robert Pires, Claude Makélélé , Franck Leboeuf, Youri djorkaeff...annoncés
"À l’occasion de l’inauguration du nouveau stade Léopold Sédar Senghor, nos structures, Africa Sport Connecting (ASC) et International Sport Connecting (ISC), qui ont pour objectif de promouvoir le sport sénégalais et africain à l’échelle internationale, organisent un grand événement nommé « SENEGAL - FRANCE » , match de football entre anciens internationaux du Sénégal et de la France, en date du 06 avril 2025", précisent-elles, indiquant que ce "match de légendes d’envergure internationale opposera les anciens joueurs du football mondial français, tels que, Robert Pires, Claude Makélélé , Franck Leboeuf, Youri djorkaeff , Mickael Sylvestre , Franck Sylvestre… contre d’anciens internationaux sénégalais."
Ronaldhino invité d’honneur
Autre forte annonce faite est la présence de "l’international brésilien Ronaldhino". Ce dernier sera "l’invité d’honneur de cet événement. Mieux, en marge de ce match de légendes du football mondial, joueront, en première heure, des influenceurs, artistes et célébrités du Sénégal et de l’Afrique contre ceux de la France."
"Parallèlement à l’aspect sportif, cet événement est marqué par une forte empreinte sociale et culturelle, avec la prestation d’icônes internationales de la culture sénégalaise, en l’occurrence Daara-J Family et l’artiste peintre Boubou Design, lors d’une soirée de gala", concluent les structures.
LE SIEPJS DÉNONCE LES AGRESSIONS D’AMADOU KA
Le Comité directeur du syndicat des inspecteurs de l'éducation populaire, de la jeunesse (SIEPJS) et le président de l’organisme national pour la coordination des activités de vacances (ONCAV), Amadou Kane, ne parlent plus le même langage
La situation qui prévaut au sein des mouvements navétanes est loin de faire l’unanimité. Lors des travaux thématiques consacrés au projet de réforme du championnat populaire jeudi dernier, Guéladio BÂ, membre du comité directeur du syndicat des inspecteurs de l'éducation populaire, de la jeunesse (SIEPJS), a été victime d’agression verbale de la part d'Amadou KANE, président de l'oncav.
Le Comité directeur du syndicat des inspecteurs de l'éducation populaire, de la jeunesse (SIEPJS) et le président de l’organisme national pour la coordination des activités de vacances (ONCAV), Amadou Kane, ne parlent plus le même langage. En effet, lors des travaux thématiques consacrés au projet de réforme du mouvement navétanes initié par le ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, un inspecteur a été victime de la violence verbale.
Il s’agit de Guéladio Bâ, chef du service régional des Sports de Kolda. L’annonce a été faite par le comité du SIEPJS. « Inspecteur Guéladio Bâ, chef du service régional des sports de Kolda et membre du Comité directeur du syndicat des inspecteurs de l'éducation populaire, de la jeunesse (SIEPJS), a été la cible d'attaques personnelles et de violences verbales injustifiées de la part d’Amadou Kane, président de l'ONCAV, appuyé par certains membres de ladite structure présents à la rencontre », peut-on lire dans le communiqué du SIEPJS.
Par la même occasion, le syndicat a dénoncé « l'attitude irrespectueuse d'Amadou Kane qui va à l'encontre des valeurs de dialogue et de respect mutuel indispensables à un débat constructif. Une telle posture est indigne du président d'une association reconnue d'utilité publique », ajoute le document. Le SIEPJS, invité par le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, réaffirme « sa volonté de défendre ses positions de principe, fondées sur le bien-être de notre jeunesse et l'intérêt supérieur des navétanes rénovés, stable et porteur de développement socio-économique
L’AUTRE PROTOCOLE DE NOUAKCHOTT
Election des membres de la Caf au conseil de la Fifa - 7 fauteuils pour 13 ! La campagne des dirigeants africains pour accéder au conseil de la Fifa n’a jamais été aussi rude.
Après le protocole de Rabat qui a permis d’éviter une élection fratricide entre Me Augustin Senghor, Dr Patrice Motsepe, Ahmed Yahya et Jacques Anouma, on pourrait encore s’acheminer vers un autre protocole pour l’élection des membres de la CAF au sein du conseil de la Fifa. Il s’agira du protocole de Nouakchott ou la plus part des candidats sont conviésà l’inauguration de l’élite de l’Académie Fifa Talent de la Mauritanie demain mardi 25 février.
7 fauteuils pour 13 ! La campagne des dirigeants africains pour accéder au conseil de la Fifa n’a jamais été aussi rude. Avec les suppressions des barrières linguistiques, zonales et la limite d’âge qui était de 70 ans, lors de l’Assemblée générale d’Addis-Abeba, la liste des prétendants s’est élargie à 13 au total, installant une indécision sur l’élection prévue le 12 mars prochain au Caire, siège de la CAF.
Pour les 7 places de l’Afrique au sein du Conseil de la Fifa, on se retrouve alors avec 13 candidats. Toutefois, si celle du Dr Patrice Motsepe, seul candidat à sa propre succession, à la tête de la CAF, qui, de facto, fait de lui, un des vice-présidents de la Fifa,pour les 13 autres, le doute s’installe. La campagne fait rage.
Même si pour le Marocain Fouji Lekjaa, il ne fait l’ombre d’aucun doute qu’ildevrait être reconduit. Tout comme l’Égyptien, Hany Abourida dont beaucoup estiment que la suppression de la limite d’âge a été faite pour le maintenir au niveau du conseil de la Fifa. Sans occulter le poids de l’Egypte dans le football africain, voire mondial.
Quid de Amadu Mekvin Pinnick du grand Nigeria ? Membre sortant, le « Super Eagle » devrait aussi pouvoir tirer son épingle du jeu, en misant sur l’équilibre linguistique, même si la barrière langue a été supprimée.
La bataille de l’Afrique de l’Ouest aura-t-elle lieu ?
La plus grosse équation reste les nombreuses candidatures issues de l’Afrique de l’Ouest. Elle aura lieu, entre le Sénégalais Augustin Senghor, l’Ivoirien Idriss Diallo, le Béninois, Mathurin De Chacus, le Nigrien Djibrilla Hima Hamidou (Pelé) et le Mauritanien Ahmed Yahya. Sans occulter bien sûr le Nigérian Amadu Mekvin Pinnick quipartirait avec l’avantage linguistique pour jouer les équilibres. Même s’il pourrait être menacé par le Zambien, Andrew Ndanga Kamanga.
Le président de la Fédérationbéninoise de football, De Chacus a aussi l’avantage d’etre un membre sortant du Conseil de la Fifa.
On pourrait alors assister à un jeu de chaises musicales. L’Ivoirien, qui déborde d’ambitions, avec un titre de champion d’Afrique et un pays qui est en passe de devenir un hub sportif en Afrique de l’Ouest, pourrait etre appeléàintégrer d’abord le Comitéexécutif de la CAF. Ce serait un bon ticket d’entrée. Ahmed Yahya, que beaucoup de responsables de la CAF mettent dans le lot des arabes, pourrait-il cracher sur un poste de 1ervice-président de la CAF à la place de Augustin Senghor afin que ce dernier ne migre vers le Conseil de la Fifa qui fera de lui de facto membre aussi du comitéexécutif de la CAF ? Le cas échéant, est ce que De Chacus, accepteraitàson tour, le reprendre l’ascenseur pour devenir 2eme vice-président de la CAF ? C’est un scenario impropre, mais réalisable. Mais que alors faire de Djibrilla Hima Hamidou (Pelé) ?
Voilà d’ailleurs l’une des raisons fondamentales qui fait que les candidats soient invitésà Nouakchott, pour dit-on l’inauguration d’une académie de football.
Un fauteuil pour 3 femmes. Waberi en roue libre ?
Isha Johansen (Sierra Leone), Lydia Nsekera (Burundi), Kanizat Ibrahim (Comores) sont les trois candidates en lice pour une seule place. Pour rappel, Mme Johansen avait battu de justesse, Mme Nsekera, lors de l’Assembléegénérale de la CAF en 2021, ayant portéDr Patrice Motsepe au pouvoir. Quant à Kanizat Ibrahim, elle s’était vue tailler un poste de 5eme vice-président de la CAF qui n’a jamais existé,en plein assemblée générale. Le Burundaise Lydia Nsekera, membre egalement du Comité international olympique (CIO) rumine depuis lors sa colère et entend prendre sa revanche. Quant à la Comorienne, elle estime que l’heure est venue de gravir des échelons.
Le dernier candidat à se jeter, à la surprise générale, c’est Souleiman Hassan Waberi. Le Djiboutien, proche, parmi les proches du tout puissant Fouji Lekjaa, va lui aussi jouer la carte zonale (CECA) pour espérer entrer dans le conseil de la Fifa.
Autant dire qu’on s’achemine inéluctablement vers un autre protocole. Celui de Nouakchott. Gare à celui ou à celle qui refusera de rentrer dans les rangs avant le 12 mars !
LA LISTE DES CANDIDATS AU CONSEIL DE LA FIFA
Président de la CAF
1. Patrice T Motsepe
Les Représentants de la CAF au Conseil de la FIFA
1. Djibrilla Hima Hamidou
2. Isha Johansen
3. Lydia Nsekera
4. Mathurin De Chacus
5. Souleiman Hassan Waberi
6. Amaju Melvin Pinnick
7. Hany Abourida
8. Fouzi Lekjaa
9. Ahmed Yahya
10. Augustin Emmanuel Senghor
11. Andrew Ndanga Kamanga
12. Kanizat Ibrahim
13. Yacine Idriss Diallo
PERFORMANCES DES LIONS
Les footballeurs Chérif Ndiaye, Bamba Dieng, Pape Demba Diop, Mamadou Sylla, Pathé Mboup et Malick Mbaye, buteurs avec leur club, sont les joueurs sénégalais qui se sont les plus illustrés ce week-end dans les championnats étrangers.
Les footballeurs Chérif Ndiaye, Bamba Dieng, Pape Demba Diop, Mamadou Sylla, Pathé Mboup et Malick Mbaye, buteurs avec leur club, sont les joueurs sénégalais qui se sont les plus illustrés ce week-end dans les championnats étrangers.
Chérif Ndiaye de l’Etoile rouge de Belgrade (Serbie) est l’auteur d’un doublé, lors du derby contre le Partizan Belgrade. Les deux équipes rivales ont fait match nul (3-3), lors de la 24e journée de la Super Liga. Les rouge et blanc dominent le championnat avec 68 points suivis du Partizan Belgrade, deuxième, avec 21 points en moins.
Ndiaye a inscrit ses 15e et 16e buts en Super Liga respectivement à la 46e et 51e mn.
En Ligue 1 française, Bamba Dieng a offert le point du nul à son équipe, Angers, contre Saint-Etienne, à l’occasion de la 23e journée.
Le Sénégalais, rentré à la 77e mn, a égalisé (3-3) sur pénalty, à la 94e mn.
Il n’avait plus marqué depuis le 26 octobre 2024, lors de la 9e journée. Toutefois, il a été buteur et passeur décisif lors de la victoire (3-2) en seizième de finale de la Coupe de France, contre QRM, le 15 janvier dernier.
Issa Soumaré de Le Havre a été aussi buteur, lors de la lourde défaite, (1-4), contre Toulouse, dimanche. L’attaquant de 24 ans a égalisé (1-1) pour son équipe, en début de la seconde mi-temps (51e), avant que les Toulousains ne prennent le large.
Après sa sévère défaite (0-7) contre le Paris Saint-Germain en barrage de la Ligue des champions mercredi, Brest (9e) d’Abdallah Sima est allé décrocher le point du nul sur la pelouse de Strasbourg (0-0) de Habib Diarra.
Monaco (5e) de Lamine Camara et Krepin Diatta a perdu à l’extérieur contre Lille (1-2). Même sort pour Lyon de Moussa Niakhaté qui s’est incliné devant le Paris Saint-Germain (2-3). Les joueurs sénégalais étaient titulaires. Camara et Niakhaté ont joué l’intégralité de leur match, tandis que Diatta est sorti à la 66e mn de la rencontre.
Rennes, l’équipe entraînée par le Sénégalais Habib Bèye, a renoué avec la victoire. Battus par Lille (1-2) la semaine dernière après deux victoires de suite, les Rennais se sont imposés contre Reims (1-0) qui évoluait à dix depuis la cinquième minute, puis à neuf à la 89e mn.
Les Sénégalais de Belgique buteurs
D’autres Sénégalais se sont illustrés lors de la 24e journée de la Ligue 2 française. Il s’agit de Pathé Mboup de Pau FC et de Malick Mbaye d’Amiens. Le premier est buteur sur pénalty et le second sur exploit individuel, lors des matchs de leur équipe respectivement contre Caen (2-2) et Rodez (1-1).
En Pro League (Belgique), Ousseynou Niang du Royale Union SG est buteur. L’attaquant de 23 ans a inscrit le deuxième but de son équipe qui a battu (2-0) Anderlecht, lors de la 27e journée, dimanche.
En Challenger Pro League, deuxième division belge, Pape Demba Diop de Zulte-Waregem a ouvert le score de la rencontre remportée contre Genk-23 (3-1).
En Liga espagnole, Mamadou Sylla de Valladolid a sauvé l’honneur lors de la correction contre Athletic Bilbao (7-1), à la 25e journée.
En Premier League anglaise, Chelsea (7e) de Nicolas Jackson (blessé) a perdu à l’extérieur face à Aston Villa (1-2). C’est sa deuxième défaite de suite en championnat.
Everton d’Iliman Ndiaye (blessé) et Idrissa Gana Gueye (titulaire) a fait match nul (2-2) contre Manchester United, alors qu’il menait sur le score de buts à zéro (2-0).
Les Toffees d’Everton sont sur une série de six matchs sans défaite en Premier League.
Par Fatou Warkha SAMBE
LA LUTTE SENEGALAISE, UN BOYS CLUB QUI SE NOURRIT DE LA VIOLENCE
Si nous ne faisons rien, l’Arène nationale deviendra un champ de bataille permanent, où la force brute l’emportera sur le talent, et où la mort d’un supporter ne sera qu’une simple anecdote
L’Arène nationale est l’incarnation parfaite d’un espace exclusivement masculin, un «boys club» où la masculinité est façonnée, affirmée et imposée comme une norme absolue. Ici, la virilité se mesure à la force brute, à la domination physique et à la violence considérée comme un mode d’expression légitime. Ce sport, autrefois un rituel communautaire, s’est peu à peu transformé en un espace où seuls les hommes ont droit à l’action, tandis que les femmes restent cantonnées à des rôles d’accompagnement et de célébration.
Si la lutte féminine existe, elle reste reléguée à une niche, loin des projecteurs et de la médiatisation dont bénéficient les combats masculins. Pourtant, des championnes comme Isabelle Sambou, multiple médaillée en lutte olympique, ont prouvé que les femmes ont toute leur place dans cet univers. Mais leur exclusion de la lutte avec frappe n’est pas anodine : ce rejet repose sur une perception archaïque selon laquelle la lutte féminine serait «trop douce», «pas assez spectaculaire». Le combat des femmes est perçu comme inférieur parce qu’il ne repose pas sur la brutalité des coups, mais sur la technique et la stratégie. Cette mise à l’écart illustre parfaitement comment la violence, lorsqu’elle est orchestrée par les hommes et pour les hommes, devient un critère de légitimité dans le sport.
Historiquement, la lutte sénégalaise était bien plus qu’une simple démonstration de force. C’était un rituel d’initiation, un moyen d’affirmer sa bravoure sans recourir à une violence destructrice. Elle se déroulait sans frappe, mettant l’accent sur la maîtrise du corps et du sol, tout en intégrant la communauté entière dans son déroulement. Les femmes y jouaient un rôle-clé : elles étaient les gardiennes de la tradition orale, celles qui, par leurs chants et louanges, conféraient aux lutteurs une aura de grandeur et de respectabilité.
Mais aujourd’hui, l’Arène nationale est devenue un théâtre du chaos, alimenté par une industrie qui fait de la violence un spectacle lucratif. Cette mutation a été particulièrement marquée par l’ère Tyson, lutteur emblématique qui a propulsé la lutte dans une nouvelle dimension économique. Son immense popularité a attiré des sommes colossales, transformant la lutte en un business où les cachets des combattants ont atteint des dizaines de millions de francs Cfa. Désormais, ce ne sont plus seulement les performances sportives qui déterminent le succès, mais la capacité à créer du buzz, à alimenter les rivalités et à faire monter la pression avant chaque combat.
Cette quête effrénée de compétitivité pousse certains lutteurs à des pratiques extrêmes, notamment la consommation de produits visant à augmenter leur masse musculaire pour rivaliser avec leurs adversaires. Ce dopage informel, souvent ignoré par les instances de régulation, pose des questions sur la santé des lutteurs et sur l’éthique même du sport. De plus, les Ko spectaculaires qui se multiplient dans les combats témoignent d’un basculement vers une brutalité encore plus marquée, où l’objectif principal semble être l’écrasement total de l’adversaire, et non plus une victoire technique.
Bien sûr, on pourrait dire que cela existe dans tous les sports de combat. Mais ce qui interpelle ici, c’est la transformation radicale d’un sport qui, à l’origine, était avant tout une lutte sans frappe, où la technique et la résistance primaient sur la force brute. Il y avait une époque où la lutte sénégalaise était un moment de rassemblement, une expression culturelle qui dépassait la simple confrontation physique. Je suis nostalgique des «mbapattes», ces séances de lutte improvisées dans les quartiers pendant les grandes vacances scolaires. Il n’y avait même pas de police pour encadrer ces affrontements, et pourtant, malgré quelques altercations, cela restait un moment d’apprentissage et de socialisation. Aujourd’hui, nous avons des structures officielles, des moyens de surveillance, et pourtant, la violence est devenue incontrôlable.
L’utilisation de la mystique dans la lutte, bien qu’ancrée dans les traditions sénégalaises, prend parfois des dimensions qui choquent les âmes sensibles. Des rituels, des sacrifices d’animaux ou des pratiques occultes sont exhibés de manière spectaculaire avant les combats, renforçant un aspect ésotérique qui divise les opinions. Si pour certains, cela fait partie intégrante du folklore de la lutte, d’autres y voient un décalage avec l’évolution moderne du sport et un frein à sa professionnalisation.
La transformation de la lutte en industrie du divertissement a ouvert la porte à une opacité financière inquiétante. D’où viennent réellement les fonds colossaux versés aux lutteurs ? Est-ce uniquement la billetterie et les sponsors qui financent ces cachets astronomiques ? Ou y a-t-il d’autres sources, moins avouables, qui échappent à tout contrôle institutionnel ? L’absence de transparence alimente les soupçons de blanchiment d’argent, renforcés par des affaires judiciaires impliquant certains promoteurs. En 2018, un promoteur avait été condamné pour association de malfaiteurs et détention de drogue, tandis qu’en 2021, un autre acteur du milieu avait été mis en cause pour des transactions douteuses. Ces scandales montrent à quel point la lutte, en dépit de son image de sport national, est devenue un secteur où l’argent circule sans régulation claire.
Le 16 février dernier, lors du combat entre Ama Baldé et Franc, les débordements ont atteint un niveau critique : vandalisme, bagarres et perte tragique d’une vie humaine. Mais ce n’était qu’un épisode de plus dans une longue liste de violences qui ponctuent les grands combats. A chaque fois, les mêmes scènes se répètent sous le regard impuissant des Forces de l’ordre : affrontements entre supporters, agressions aux abords de l’arène, et gaz lacrymogènes se dispersant jusque dans les habitations des riverains.
Ces violences ne sont pas des accidents, mais le résultat d’un laxisme généralisé. Le Comité national de gestion de la lutte (Cng), censé assurer l’encadrement du sport, se contente trop souvent de sanctionner les lutteurs, sans jamais remettre en question le cadre qui favorise ces débordements. L’expérience a montré que ces mesures punitives sont insuffisantes pour enrayer la violence. Il est impératif de renforcer les dispositifs de surveillance, la formation des lutteurs et l’éducation des supporters sur les enjeux du fair-play et du respect des règles.
L’Etat a introduit une règle limitant les combats à 19h au plus tard, dans l’espoir de réduire les débordements. Si cette mesure est un premier pas, elle reste symbolique et ne s’attaque pas aux causes profondes du problème. Une réforme en profondeur est nécessaire, avec un cadre rigoureux pour la billetterie, un dispositif de sécurité renforcé et une gestion stricte des foules.
Le problème de la sécurité ne se résume pas à l’encadrement des combats : il interroge aussi la responsabilité des organisateurs et des autorités publiques. Pourquoi ne pas instaurer un audit régulier du financement des combats, du respect des règles sécuritaires et du rôle des promoteurs dans l’entretien des rivalités qui alimentent la violence ? Lutter contre la violence, c’est aussi questionner les intérêts économiques qui en découlent.
Face à cette montée de la violence, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique a récemment décidé de suspendre la couverture sécuritaire des combats de lutte. Cette décision, bien que radicale, peut être perçue comme une manière de mettre la pression sur les promoteurs, le ministère du sport et le Cng pour qu’ils prennent enfin leurs responsabilités. Car sans sécurité, il ne peut y avoir de combat. Mais cette mesure est-elle réellement pertinente ?
Plutôt que de se retirer, l’Etat devrait imposer un cadre de sécurisation obligatoire, avec des exigences claires en matière de gestion des foules, de billetterie et de prévention des violences. Sans une véritable réforme, ces scènes chaotiques continueront de se produire, mettant en danger les supporters, les lutteurs et les habitants des quartiers environnants.
Si nous ne faisons rien, l’Arène nationale deviendra un champ de bataille permanent, où la force brute l’emportera sur le talent, et où la mort d’un supporter ne sera qu’une simple anecdote. Il est encore temps de sauver ce sport, de le réinscrire dans une logique où la technique et l’honneur priment sur la violence et le chaos.
LE SENEGAL DOMINE LE CAMEROUN ET S’OFFRE UN SANS FAUTE
Les Lions ont bouclé le parcours avec un troisième succès devant l’équipe du Cameroun en s’imposant au bout des prolongations (83-76).
L’équipe nationale masculine de basketball du Sénégal a terminé par un sans -faute à la deuxième et dernière fenêtre des éliminatoires de l’Afrobasket 2025 qui s’est achevée ce dimanche 23 février, à Rabat au Maroc. Les Lions ont bouclé le parcours avec un troisième succès devant l’équipe du Cameroun en s’imposant au bout des prolongations (83-76).
Le score ira en crescendo dans le deuxième quart temps puisque le Sénégal va reléguer l’adversaire à 10 points (19-29. 5e). Une avance que les Lions parviennent à stabiliser à la mitemps (39-30).
Au retour des vestiaires, les coéquipiers de Youssou Ndoye maintiennent le rythme (40-50,4e). L’écart sera plus conséquent et atteindra les 15 points (44-59. 10e) et à 13 unités à la fin du troisième quart (46-59).
Les protégés du coach Mamadou Guèye « Pabi » vont connaître un passage à vide. Les Camerounais en profitent pour grignoter le retard (59-66 ; 8e) avant de mettre une forte pression sur leurs adversaires en les talonnant à 21 secondes de la fin du temps règlementaire (66-69).
Mieux, ils parviennent à planter un dernier tir primé et arracher l’égalisation à 14 secondes du coup de gong (69- 69). Le suspense reste total durant les cinq minutes de prolongation. Le temps n’est cependant pas au doute pour Branco Badji, Lamine Samb et autre Babacar Sané. Ousmane Ndiaye prendra les choses et fait parler son adresse avec deux tirs primés pour faire basculer la rencontre en faveur de son équipe à 7 secondes de la fin (76-83).
Les jeux sont faits. Le Sénégal gagne ses trois matchs et termine premier du groupe C devant le Cameroun et le Rwanda. Ces deux derniers pays sont également qualifiés pour la 31e édition de l’Afrobasket masculin prévue du 12 au 24 août 2025, en Angola.
par Bassirou Sakho
JUBB, JUBBAL, JUBBANTI, ET MAINTENANT, AU TOUR DE LA FSF
L'ère post-Senghor s'annonce comme un tournant décisif pour le foot sénégalais, appelant à une rupture avec les vieilles pratiques. Le futur président de la FSF devra incarner les valeurs de probité et de transparence que réclame aujourd'hui la population
Alors que l’actuel président de la Fédération Sénégalaise de Football, Augustin Senghor, vient de faire acte de candidature au conseil de la FIFA et par la même occasion, sans le dire, laisser à d’autre le combat à sa succession, il est déjà temps de s'interroger sur le devenir de cette future présidence.
Il n’est pas question ici de faire le bilan de l’actuelle direction, mais de penser à l'avenir, à l’heure où notre pays prétend légitimement à plus de transparence, d’honnêteté et de compétences.
Il ne fait nul doute, après la récente (r)évolution politique et l’engouement généré par celle-ci au sein de notre peuple, que la FSF ne peut se soustraire au Jubb, jubbal, jubbanti !
Dès lors, que devons nous attendre du prochain président de la FSF ? Quel profil doit-il avoir pour répondre aux attentes des acteurs de football sénégalais, et plus généralement de notre population.
Cette demande de changement implique, de fait, l’obligation de faire table rase de l’ancienne direction. Un sentiment néfaste, accompagné d’un rejet fort pour la prochaine direction pourrait naître si des pensionnaires actuels du Comex venaient à prendre les rênes. Cet éternel recommencement, déjà trop prégnant depuis de nombreuses décennies doit être écarté.
Le futur candidat devra par ailleurs montrer sa probité et aura un devoir moral fondamental vis-à-vis du peuple sénégalais, loin de toute source imaginable de conflit d'intérêt. Aussi, le pouvoir et l’argent ne font souvent pas bon ménage. Le futur président sera élu pour l’intérêt du football et des sénégalais, uniquement ! Et non pour ses intérêts ou son orgueil. Cette droiture envers la justice implique que les candidats qui seront amenés à se déclarer devront montrer patte blanche et ne pas être, d’ores et déjà, empêtrés dans diverses affaires juridiques.
Outre ce respect et cette connaissance du droit, qui sont des prérequis nécessaires pour occuper un poste demandant une connaissance fine des textes juridiques énoncés par la FIFA et la CAF, le futur président devra faire preuve d’ouverture et de transparence à l’égard de tous. Le football sénégalais se compose de diverses strates. Qu’ils soient amateurs, professionnels, jeunes, adultes, hommes ou femmes, chaque acteur de notre football doit se sentir représenté légitimement par son président.
Que les candidats honnêtes, compétents, vierges de tout soupçon et avec la capacité d’apporter un regard neuf se déclare ! Jubb, jubbal, jubbanti !
Bassirou Sakho est Conseiller sportif.
L’ETAT VA SE CONCENTRER EXCLUSIVEMENT SUR LA PRISE EN CHARGE DES DIFFERENTES EQUIPES NATIONALES
Le ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture (MJSC) a annoncé, vendredi, la décision de l’Etat de se concentrer désormais exclusivement à la prise en charge des différentes équipes nationales engagées dans les compétitions internationales.
Le ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture (MJSC) a annoncé, vendredi, la décision de l’Etat de se concentrer désormais exclusivement à la prise en charge des différentes équipes nationales engagées dans les compétitions internationales.
‘’Toutefois, compte tenu de la nouvelle orientation de la politique de développement du sport, l’Etat, en sus des investissements lourds consentis notamment dans la construction et l’entretien des infrastructures sportives, a décidé de se concentrer exclusivement sur la prise en charge des différentes équipes nationales engagées dans les compétitions internationales’’, indique notamment un communiqué parvenu à l’APS.
Jeudi, la Fédération sénégalaise de football (FSF) avait indiqué que l’Etat du Sénégal n’allait plus supporter les charges des clubs sénégalais relatives aux compétitions africaines interclubs.
Pour le MJSC, l’Etat entend encourager les différentes fédérations sportives, notamment celles où la professionnalisation est déjà en vigueur, à travailler à mieux soutenir le développement de leur discipline au niveau local.
Le département ministériel dirigé par Khady Dièye Gaye rappelle dans son communiqué, qu’en relation avec le Comité national olympique et sportif sénégalais (CNOSS), il procède, chaque année, à une répartition des ressources budgétaires, selon la limite des moyens dont dispose l’Etat, pour accompagner les différentes équipes nationales devant prendre part aux compétitions internationales.
»Ainsi pour cette année 2025, un budget de quatre milliards neuf cent soixante-neuf millions deux cent onze mille six cent quarante-huit (4 969 211 648) FCFA est prévu pour les compétitions internationales, dont deux milliards deux cent cinquante-trois millions quatre cent cinquante-deux mille huit cent quatorze (2 253 452 814) FCFA pour les qualifications à la Coupe du monde 2026 de football », renseigne le ministère en charge du sport.
Il ajoute qu’en 2024 l’arbitrage budgétaire était à sept milliards (7 000 000 000) FCFA, dont deux milliards deux cent soixante-huit millions six cent quarante-neuf mille cinq cent neuf (2 268 649 509) FCFA pour la prise en charge des compétitions de football.
»Sur ce montant, deux cent douze millions quatre cent soixante-sept mille deux cent (212 467 200) FCFA étaient réservés à la prise en charge des clubs hommes et dames, engagés dans les compétitions interclubs africaines. En dehors de toute planification budgétaire, l’Etat a toujours soutenu et accompagné tous les clubs engagés dans les compétitions africaines », a tenu à rappeler le ministère des Sports dans son communiqué.