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26 avril 2025
Sports
ASSANE DIAO ASSUME SON CHOIX
"Mon choix n’a pas été facile, car j’ai un attachement fort aussi bien pour l’Espagne que pour le Sénégal. Mais après réflexion, nous avons estimé que le Sénégal était la meilleure option pour nous", a déclaré le nouvel attaquant des Lions de la Teranga.
Assane Diao est arrivé à Dakar dimanche soir, affichant un large sourire. L’attaquant de Côme, au centre de l’actualité ces derniers jours pour avoir choisi de représenter le Sénégal plutôt que l’Espagne, a rejoint les Lions pour le début du rassemblement ce lundi. Visiblement ravi, il ne cache pas son enthousiasme à l’idée d’apporter sa pierre à l’édifice sous la houlette de Pape Thiaw.
« C’est un immense bonheur d’être ici, pour moi comme pour ma famille. On continue de travailler et de progresser. Mon choix n’a pas été facile, car j’ai un attachement fort aussi bien pour l’Espagne que pour le Sénégal. Mais après réflexion, nous avons estimé que le Sénégal était la meilleure option pour nous. J’ai senti l’amour et le soutien des Sénégalais, qui tenaient à ce que je défende les couleurs du pays. Cela me remplit de fierté.
C’était un dilemme, étant né au Sénégal mais ayant grandi en Espagne. À mes yeux, l’Euro et la CAN ont la même importance, mais j’ai fait mon choix, et je remercie l’Espagne pour tout ce qu’elle m’a apporté. Désormais, je suis là pour me donner à fond. Nous avons une équipe talentueuse et l’ambition de remporter de nombreux trophées, en particulier la CAN. Pour l’instant, notre objectif est la qualification pour la Coupe du monde, et nous allons tout faire pour y parvenir », a-t-il déclaré avec conviction au micro de Taggat.
Pour conclure, il a tenu à adresser quelques mots en Wolof, lançant avec un sourire : « Na nga def ? Ma ngi fi », une manière chaleureuse de dire : « Très bien, merci et vous ? Je suis là. »
SEYDINA DIAGNE RETIENT SON SOUFFLE
Ils ne sont plus que trois candidats en lice pour le poste de secrétaire général de l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique (ACNOA) dont l’élection est prévue ce samedi 15 mars à partir de 10 heures GMT au CIC d'Alger
Après une tentative infructueuse le 25 mai 2021 où il a été battu par le Marocain, Ingr. Ahmed Abouelgasim Hashim, le Sénégalais Seydina Oumar Diagne va tenter un deuxième fois, ce samedi 15 mars à Alger à se faire élire au poste de secrétaire général de l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique (ACNOA). Il aura en face de lui deux autres candidats : Ahmed Abou Elgasim Hashim (Soudan) et David Ojong (Cameroun). L’Égyptienne Khaled Zein a préféré, hier, vendredi 14 mars, retirer sa candidature.
Ils ne sont plus que trois candidats en lice pour le poste de secrétaire général de l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique (ACNOA) dont l’élection est prévue ce samedi 15 mars à partir de 10 heures GMT au centre international de conférence (CIC) d’Alger. Il s’agit du Sénégalais Seydina Oumar Diagne, d’Ahmed Abou Elgasim Hashim (Soudan) et David Ojong (Cameroun). L’Égyptienne Khaled Zein a pris la décision de se retirer. Au lieu donc d’un fauteuil pour quatre, on assistera à une bataille entre trois candidats.
Si l’actuel secrétaire général du Comité national olympique et sportif sénégalais (CNOSS) réussit à se faire élire, ce sera une belle victoire pour la diplomatie sportive sénégalaise qui vient de subir un camouflet avec la défaite de Me Augustin Senghor dans sa tentative d’intégrer le Conseil de la Fifa.
Jadis présent dans la gouvernance du sport mondial avec feu Keba Mbaye (Comité exécutif CIO), feu Abdoulaye Seye Moreau (Fifa Monde), feu Youssoupha Ndiaye (Comité exécutif CIO), feu Lamine Diack (IAAF/CIO) et Mamadou Diagna Ndiaye (membre CIO), le Sénégal est en perte de vitesse. Il ne nous reste plus que Mbagnick Ndiaye (Président Confédération africaine d’Escrime), Dr Mohamed Diop (Président Confédération africaine de natation), Amadou Galo Fall (Président Basket African League). D’où une grosse pression sur Seydina Oumar Diagne dont le principal rival n’est autre que le Soudanais Ahmed Abou Elgasim Hashim, qui est donne ultra-favori.
Pour rappel, M. Diagne avait tenté à se faire élire le 25 mai 2021 mais il sera battu par le Marocain, Ingr. Ahmed Abouelgasim Hashim qui a été réélu a sa propre succession.
VOICI LA LISTE DES CANDIDATURES POUR LE COMITÉ EXÉCUTIF DE L’ACNOA
Alfred Foloko (Zambie)
Khaled Ezankuli (Libye)
Julien Minavoa (Bénin)
QUATRIEME VICE-PRÉSIDENT :
Fardouza Moussa Egueh (Djibouti)
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL :
Ahmed Abou Elgasim Hashim (Soudan)
David Ojong (Cameroun)
Seydina Omar Diagne (Sénégal)
TRÉSORIER GÉNÉRAL :
Habu Ahmed Gumel (Nigeria)
PAPE THIAW CONVOQUE SIX NOUVEAUX TALENTS POUR AFFRONTER LE SOUDAN ET LE TOGO
Le sélectionneur du Sénégal, Pape Thiaw, a dévoilé sa liste pour les matchs cruciaux contre le Soudan (22 mars) et le Togo (25 mars), comptant pour les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026.
Le sélectionneur du Sénégal, Pape Thiaw, a dévoilé sa liste pour les matchs cruciaux contre le Soudan (22 mars) et le Togo (25 mars), comptant pour les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Dans une volonté de rajeunir et renforcer son effectif, il a convoqué six nouveaux joueurs, parmi lesquels figurent Yehvann Diouf, Ilay Camara, Antoine Mendy, Assane Diao, Cheikh Tidiane Niass et Richard Sagna.
Le poste de gardien de but voit l’arrivée de Yehvann Diouf (23 ans), portier du Stade de Reims, qui obtient sa première convocation en sélection. Il rejoint Mory Diaw (Rodez AF) et Édouard Mendy, dont la place de titulaire est de plus en plus contestée. Avec cette nouvelle concurrence, Pape Thiaw espère apporter plus de stabilité et de performances dans un poste clé.
Dans le secteur défensif, deux nouvelles recrues font leur entrée : Ilay Camara, latéral du Standard de Liège, et Antoine Mendy, arrière droit de l’OGC Nice. Le premier, capable d’évoluer des deux côtés de la défense, et le second, prometteur latéral droit de 20 ans, viendront épauler une charnière expérimentée menée par Kalidou Koulibaly.
Le milieu de terrain voit l’intégration de Cheikh Tidiane Niass, qui évolue au Hellas Vérone en Italie. Ce milieu relayeur, doté d’une belle vision du jeu et d’une capacité de récupération précieuse, vient apporter une solution supplémentaire à un secteur où Idrissa Gana Gueye et Pape Matar Sarr restent des cadres incontournables.
En attaque, la surprise vient d’Assane Diao (Cômo), jeune talent arraché à la sélection espagnole, et Richard Sagna, actuel meilleur buteur de la Ligue 2 sénégalaise avec la Douane. Ce dernier, véritable révélation du championnat local, est récompensé pour ses performances et pourrait dynamiser l’attaque sénégalaise aux côtés de Sadio Mané, Boulaye Dia et Ismaïla Sarr.
À l’issue des quatre premières journées, le Sénégal est deuxième du groupe B avec 8 points, derrière le Soudan (10 points). Une victoire face aux Soudanais serait déterminante pour reprendre la tête du groupe et éviter le piège des barrages. Avec ces nouvelles recrues et l’expérience des cadres, Pape Thiaw espère trouver le bon équilibre pour mener les Lions à la qualification.
PAPE THIAW DÉVOILE SA LISTE POUR LES MATCHS CONTRE LE SOUDAN ET LE TOGO
Avec un savant mélange d’expérience et de jeunesse, Thiaw mise sur de nouveaux talents comme Yehvann Diouf (Stade de Reims) et Assane Diao (Cômo), tout en conservant des cadres comme Sadio Mané et Kalidou Koulibaly.
Le sélectionneur du Sénégal, Pape Thiaw, a dévoilé sa liste pour les rencontres contre le Soudan, le 22 mars, et le Togo, le 25 mars 2025, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026.
Le sélectionneur Pape Thiaw mise sur un équilibre entre expérience et jeunesse avec l’intégration de nouveaux talents comme Yehvan Diouf, gardien du Stade de Reims, Ilay Camara (Standard), Antoine Mendy (Nice), ainsi qu’Assane Diao (Cômo), Cheikh Niass (Hellas Verona), Richard Sagna de la Douane qui évolue en Ligue 2 sénégalaise. Les retours de Mory Diaw (Rodez AF), Dion Lopy, viennent également renforcer l’effectif des Lions pour ces éliminatoires.
Yehvan Diouf pour concurrencer Edouard Mendy
Le poste de gardien de but connaît plusieurs changements significatifs. La convocation de Yehvann Diouf, portier du Stade de Reims, constitue l’une des principales nouveautés de cette liste. À 23 ans, il bénéficie enfin de sa première sélection avec le Sénégal, une récompense pour ses performances régulières en Ligue 1. Il aura l’opportunité de côtoyer Mory Diaw, dont le retour en sélection est logique.
Cependant, malgré les rumeurs de blessures, Édouard Mendy conserve sa place dans l’effectif. Bien que son statut de titulaire ne soit plus aussi incontesté qu’auparavant, son expérience reste précieuse pour l’équipe. Pape Thiaw semble vouloir instaurer une concurrence saine entre ces trois gardiens, ce qui pourrait dynamiser ce poste stratégique.
Ilay Camara et Antoine dans les couloirs
En défense, le remplaçant d’Aliou Cissé introduit deux nouveaux renforts : Ilay Camara, latéral droit du Standard de Liège capable de jouer également à gauche, et Antoine Mendy, jeune arrière droit de 20 ans évoluant à l’OGC Nice. Ces deux profils prometteurs viennent injecter du sang neuf dans un secteur où le Sénégal peine à trouver des certitudes. Leur polyvalence et leur dynamisme pourraient offrir des alternatives précieuses au sélectionneur. Pour autant, Thiaw maintient sa base défensive expérimentée avec la présence du capitaine Kalidou Koulibaly, ainsi que Moussa Niakhaté, Abdoulaye Seck et Abdou Diallo.
Dion et Niasse pour renforcer l’entrejeu
Le secteur médian voit le retour de Dion Lopy de Almeria en Espagne et de la nouvelle recrue Cheikh Tidiane Niass, métronome du club italien du Hellas Verona . L’objectif est clair : renforcer l’entrejeu des Lions où l’inoxydable Idrissa Gana Guèye continue de tenir sa place malgré son âge avancé. La présence de joueurs comme Krépin Diatta, Pape Matar Sarr, Pathé Ciss, Lamine Camara et Pape Guèye montre une volonté de diversifier les profils au milieu de terrain.
Assane Diao, la pépite est bien là
Le secteur offensif est sans doute celui qui attire le plus d’attention. L’arrivée d’Assane Diao, talent prometteur de Cômo, marque un coup dur pour l’Espagne qui espérait le voir évoluer sous ses couleurs. Richard Sagna, actuel meilleur buteur de la Ligue 2 est la surprise du chef dans cette liste.
Cependant, Pape Thiaw n’oublie pas de miser sur l’expérience. Les présences de Sadio Mané, Boulaye Dia, Habib Diallo et Ismaila Sarr montrent une volonté de conserver une base offensive solide. La liste de Pape Thiaw démontre une volonté de renouveler progressivement l’équipe nationale sans pour autant bouleverser ses fondations. En appelant de jeunes talents tout en conservant ses cadres, le sélectionneur semble vouloir garantir une transition en douceur vers la Coupe du Monde 2026. Reste à voir si ces choix seront payants face au Soudan et au Togo.
À l’issue des quatre premières journées des éliminatoires du Mondial 2026, le Sénégal occupe la 2e place du groupe B avec 8 points, derrière le Soudan, leader avec 10 points. Il reste encore quatre rencontres à disputer avant la fin de cette phase de qualification. Pour valider directement leur ticket pour la prochaine Coupe du monde, les Lions doivent impérativement terminer en tête de leur groupe. Une 2e place, en revanche, les obligerait à passer par des barrages souvent incertains et périlleux.
LE PROBLEME, C’EST NOUS AUTRES AFRICAINS
Me Augustin Senghor a préféré se décharger de son poste de premier vice-président de la Confédération africaine de football (CAF). C’est la conséquence immédiate de sa défaite dans la course au conseil de la FIFA dont l’élection a eu lieu le 12 mars 2025
Recueillis par Abdoulaye THIAM (Envoyé Spécial) |
Publication 13/03/2025
Me Augustin Senghor a préféré se décharger de son poste de premier vice-président de la Confédération africaine de football (CAF). C’est la conséquence immédiate de sa défaite dans la course au conseil de la FIFA dont l’élection a eu lieu hier, mercredi 12 mars au Caire. Le président de la Fédération sénégalaise de football qui préfère rester un membre simple au Comité exécutif pour les deux ans de mandat qui lui restent, a déclaré que le problème ce sont les Africains eux-mêmes qui acceptent de se comporter comme des moutons de panurge.
Comment vous expliquez les résultats qui sont sortis des urnes ?
Je ne suis pas dans le secret des dieux, ni dans le secret de la conscience des électeurs, mais à la compilation, les résultats sont portés sur d’autres candidats, des membres du comité exécutif. La lecture que j’en fais c’est qu’on est en démocratie, c’était des élections et j’accepte les résultats avec beaucoup de fair-play. Après, s’il y a des constats à faire, on va voir tout cela. Au vu de la proclamation des résultats, on note que c’était des votes bloqués. On peut s’interroger parce que ce, quelque part aussi ce qui me tenait à cœur c’était qu’on puisse aller à des élections quoi qu’il arrive. Tous les candidats qui se sont présentés méritaient d’y aller. La deuxième chose est qu’on puisse aller à un vote et que les suffrages exprimés soient les plus clairs. Et quand on voit les résultats, on est un peu déçu parce que c’est comme si tout était déjà joué d’avance.
Qu’entendez-vous par tout était joué d’avance ?
Quand vous voyez que sur les listes les gens sortent de manière chronologique. La grande majorité des votes est sortie dans le même ordre chronologique ! Comment vous pouvez appeler ça ? Ce n’était pas un vote individuel. Si c’était pour un seul poste on peut comprendre, mais c’était des votes groupés. On sait que la veille, les bruits ont couru et même certains candidats ont porté auprès des votants, l’idée qu’il y aurait une liste établie et qui devrait s’imposer. Mais je ne veux pas désigner de bouc émissaire, j’ai décidé de partir à des élections, j’ai perdu. Les gens ont fait le choix. Un choix qui me questionne et si les choses ne sont pas bien passées, il faut le reconnaître et ne pas chercher la petite bête. On félicite ceux qui ont été élus et on leur souhaite bon vent. Il me reste deux ans de mandat au sein du comité exécutif, d’ailleurs semblet-il on a utilisé ces moyens pour convaincre les électeurs en leur disant que « si Senghor ne passe pas, il reste membre du comité exécutif ». Mais l’un dans la l’autre, la conséquence immédiate que je tire dans cette situation, je me vois mal continuer comme premier vice-président parce qu’il y a une logique et une cohérence dans tout et moi je veux rester cohérent. Je suis premier vice-président et des membres simples ont été élus, donc est-ce que je suis légitime pour pouvoir les diriger ? Je pense que non ! Je vais informer le président Patrice Motspe à partir de là je deviendrai membre simple du Comité exécutif. Toutefois, je me dédirais de continuer ma mission dans ma modeste compétence pour le développement du football africain et mondial. C’est ça qu’il faut retenir globalement. Et si vous me permettez, je vais remercier les Sénégalais. J’ai vu comment ils se sont mobilisés derrière ma candidature. J’étais énormément surpris de cet engouement derrière cette candidature. J’ai eu même une sorte de pression parce que je me suis dit : « si je ne suis pas élu je serai déçu ». Je remercie la presse sénégalaise et même une partie de la presse internationale qui s’est prononcée sur certaine situation et on se rend compte qu’ils (les journalistes) avaient raison quand on regarde les résultats. Tout ce qu’ils disaient (ndlr : les deals et magouilles) s’est réalisé et c’est dommage pour l’Afrique. Et encore une fois je le dis, le problème de l’Afrique c’est nous autres les Africains.
Certains disent que vous n’avez pas battu campagne?
Vous savez, qui veut tuer son chien l’accuse de rage. J’ai battu campagne comme tout le monde. Mais dans la période critique je n’ai pas voulu faire comme tout le monde. Car je me suis demandé si certaines pratiques sont conformes avec l’éthique. Si on attend la veille de l’élection pour organiser une activité, attirer les gens chez soi, je n’ai rien à dire là-dessus. Moi-même je suis allé en Mauritanie, mais je pense que dans un monde idéal ça ne devait pas se passer. J’ai mis les moyens qui me semblaient conformes à ces élections qui étaient de faire le manifeste de ma candidature, parler de mon profil et tout ce que je représente pour le football, m’adresser directement à l’ensemble des présidents de fédérations. Tous mes collègues présidents ont reçu mon document de candidature et à chaque fois que j’en ai eu l’occasion j’ai parlé à tout le monde. C’est des choix qui ont été faits, on ne peut pas parler de campagne
Vos adversaires ont bénéficié du soutien de chefs d’état et/ou de leur gouvernement. Alors qu’on n’a pas senti l’apport de l’Etat du Sénégal dans ta campagne. Qu’en est-t-il ?
Je ne vais pas entrer aussi sur ce terrain. Je pense qu’aujourd’hui au même titre que j’ai remercié les sénégalais, je remercie aussi toutes les autorités sénégalaises. Au moment de déposer ma candidature, j’en ai parlé au ministre des Sports. Elle m’a donné sa bénédiction pour que je puisse y aller. Avant de venir au Caire aussi elle m’a appelé, on a échangé et m’avait promis de voir avec les autorités et de voir ce qu’elles pouvaient faire. Maintenant, il est aussi vrai qu’on est dans un domaine qui est pratiquement diplomatique. On a pris conscience que l’Etat aurait pu servir quelque part aussi. Je reconnais que ça n’a pas été déterminant. On se connaît tous. C’est des choix qui ont été faits dans des conditions particulières. Je sais qu’il y a tellement d’urgences que moi-même je n’ai pas voulu déranger les autorités, c’est aussi simple que ça…
NOUVEAU MANDAT POUR PATRICE MOTSEPE
Patrice Motsepe a été réélu président de la CAF par acclamations pour un second mandat de quatre ans. L'élection a eu lieu, ce mercredi au Caire (Egypte) lors de la 14ᵉ Assemblée générale extraordinaire de la Confédération Africaine de football (CAF).
Patrice Motsepe a été réélu président de la CAF par acclamations pour un second mandat de quatre ans.
L'élection a eu lieu, ce mercredi au Caire (Egypte) lors de la 14ᵉ Assemblée générale extraordinaire de la Confédération Africaine de football (CAF). Il était unique candidat à sa propre succession.
AUGUSTIN SENGHOR JETTE L'EPONGE
Le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Me Augustin Senghor, a annoncé sa démission de son poste de premier vice-président de la Confédération Africaine de Football (CAF).
Le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Me Augustin Senghor, a annoncé sa démission de son poste de premier vice-président de la Confédération Africaine de Football (CAF).
"En ce qui concerne les élections, je dois en tirer les conséquences. J'étais en compétition avec d'autres membres du Comex qui sont passés. Je pense qu'il y aurait une certaine incohérence et même une ilégimité que je prétende à les diriger", a-t-il déclaré au micro de nos confrères de D-Sports.
"Je considère que le poste de vice-président à la CAF ne me revient plus"
"Le premier acte que je vais en tirer, je considère que le poste de vice-président à la CAF ne me revient plus. Maintenant il me reste deux ans de mandat, je vais continuer à être un membre fidèle et engagé pour le football africain. J'aiderai le football africain que nous venons de réélire."
"Parfois, on ne peut pas dire qu'il n'y a pas de doute dans le vote"
Revenant à l'élection au Conseil de la FIFA où il est battu, Me Senghor relève des doutes dans le processsus de vote. "Cétait une élection, les gens ont voté et il y a un dépouillement. Mais effectivement, c'est une surprise si on constate l'évolution du vote. Parfois, on ne peut pas dire qu'il n'y a pas de doute. Maintenant, on accepte ce qui s'est passé. Car le plus difficile était d'arriver à ce niveau. Ceux qui ont voté, ont fait leurs choix librement. On l'accepte ainsi. Ce qui ne peut pas nous placer au Conseil de la FIFA. Le déroulé du vote montre que c'est un vote bloqué. Cela signifie qu'il y a certainement des consignes. Parce que les mêmes noms sortent sur chaque bulletin. On ne dort pas. On constate que c'est quelque chose qui a été préparée avant. C'est ça aussi une élection", a-t-il dit.
"J'ai mes principes, je n'accusse personne"
En conclusion, Augustin Senghor a précisé. "On part avec nos principes, nos forces et nos compétences. Les autres ont leurs propres façons. Je suis un fils du Sénégal et je pars aux élections avec l'éducation que j'ai reçu. Je n'attaque personne, je n'accuse personne. J'accepte la volonté de Dieu et le vote mais j'ai une expérience en matière de vote."
LES LIONCEAUX ENTAMENT LA CAN FACE À LA GAMBIE
La Confédération Africaine de Football (CAF) a dévoilé le programme de la Coupe d’Afrique des Nations U17, qui se tiendra du 30 mars au 19 avril 2025 au Maroc.
La Confédération Africaine de Football (CAF) a dévoilé le programme de la Coupe d’Afrique des Nations U17, qui se tiendra du 30 mars au 19 avril 2025 au Maroc. Tenant du titre après son sacre en 2023 en Algérie, le Sénégal évoluera dans le groupe C et débutera la compétition face à un adversaire bien connu, la Gambie.
Les Lionceaux avaient déjà croisé la route des jeunes Scorpions lors du tournoi qualificatif de la zone UFOA A, une confrontation remportée par le Sénégal en demi-finale sur le score de 3-1. Un remake donc pour les protégés de Pape Ibrahima Faye, qui auront à cœur de confirmer leur supériorité dès leur entrée en lice.
Après cette première opposition face à la Gambie, le Sénégal affrontera la Tunisie pour la deuxième journée avant de conclure la phase de groupes contre la Somalie, une sélection battue 3-0 en match d’ouverture de la dernière CAN par les partenaires d’Amara Diouf.
Dans un tournoi élargi à 16 équipes, l’enjeu sera double : défendre son titre et décrocher l’un des dix billets qualificatifs pour la Coupe du Monde U17 de la FIFA, prévue au Qatar du 5 au 27 novembre 2025.
La délégation sénégalaise quittera le pays une semaine avant le début de la compétition afin de finaliser sa préparation et s’acclimater aux conditions marocaines. Le sélectionneur dévoilera prochainement la liste des 21 joueurs retenus pour cette nouvelle campagne africaine.
PROGRAMME DU SÉNÉGAL À LA CAN U17 2025
• 1ᵉʳ avril – 16h GMT: Sénégal vs Gambie (Stade El Abdi)
• 4 avril – 17h GMT: Tunisie vs Sénégal (Stade El Abdi)
• 7 avril : Sénégal vs Somalie (Stade El Abdi)
TOURNANT HISTORIQUE POUR AUGUSTIN SENGHOR
Le président de la fédération sénégalaise de football, Augustin Senghor, va tenter d'entrer dans l'histoire en briguant, ce mercredi 12 mars au Caire en Egypte, l’un des six sièges en lice de la Confédération africaine de football pour le conseil de FIFA
Le président de la fédération sénégalaise de football, Augustin Senghor, va tenter d'entrer dans l'histoire en briguant, ce mercredi 12 mars au Caire en Egypte, l’un des six sièges en lice de la Confédération africaine de football pour le conseil de la FIFA. Ce sera à l’issue du vote qui sera effectué par les 54 associations membres qui composent l’instance confédérale.
Le comité exécutif de la Confédération africaine de football va procéder ce mercredi 12 mars au Caire en Egypte au renouvellement de ses membres au conseil de la FIFA. Les 54 associations membres de la CAF vont voter pour élire six représentants parmi les 13 candidats déclarés pour cette instance du football mondial. Le président de la fédération sénégalaise de football, Augustin Senghor sera en premier ligne et bringuera l’un des six sièges en lice de la Confédération africaine de football pour le conseil de la FIFA. Le patron du football sénégalais a affiché l’ambition d’apporter son « expérience”, ses ”compétences” et son ”vécu à l’œuvre de consolidation ”du football africain, fin de ”contribuer au renforcement de l’essor du football mondial”. Il a également dans une récente sortie dans le quotidien Le Soleil soutenu que sa candidature paraît logique au regard de ce que représente le Sénégal dans le giron du football continental.
”C’est même étonnant que, dans l’histoire du football, notre pays n’ait jamais eu à siéger au sein de cette instance de la FIFA, avec tout son apport pour le football africain et mondial(… ) Et je pense que le Sénégal, en tant que pays de football, mérite aujourd’hui de siéger à la FIFA, dans cette instance de décision pour apporter sa touche, sa contribution”, a souligné Augustin Senghor. Pour le compte de la Confédération africaine de football, outre le sud-africain Patrice Motsepe, en qualité de président de la CAF et vice-président de la FIFA, six postes reviennent à l'Afrique, dont un siège réservé à une femme. Le conseil de la FIFA, ancien comité exécutif, est le principal organe de décision de l'instance dirigeante du football mondial. Cette instance prend les décisions dans les intervalles du Congrès qui reste l'organe suprême et législatif de la FIFA. Elle est aussi un organe de supervision qui définit la vision de la FIFA et du football mondial.
Le conseil de la FIFA, on le rappelle, est composé de 37 membres, un président élu par le Congrès, 8 vice-présidents et 28 membres élus par les associations affiliées à la FIFA. Chaque membre est élu pour quatre ans et une place est réservée aux femmes pour chaque confédération. Aucun membre ne peut siéger au conseil pour plus de trois mandats consécutifs ou non.
Les membres et les vice-présidents qui ne sont pas présidents de confédérations reçoivent une rémunération annuelle nette de 250.000 dollars, soit environ 150 millions de francs CFA, sans compter les frais d'admission pour une dizaine de réunions par an.
CONSENSUS PRESQUE IMPOSSIBLE POUR LE RENOUVELLEMENT DU CONSEIL DE LA FIFA
Au Caire, l'atmosphère est électrique alors que treize candidats, représentant diverses sensibilités et zones d'influence, se livrent une bataille sans merci pour les six fauteuils africains
La bataille du Caire aura lieu. 13 candidats sont en lice pour seulement six postes au conseil de la Fifa. Parmi eux, le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Me Augustin Senghor, non moins 1er vice-président de la CAF. A noter que Patrice Motsepe, candidat unique à sa propre succession sera réélu par acclamation et deviendra de facto vice-président de la FIFA.
La nuit a été longue. Très longue même pour l’ensemble des délégués des 54 associations de football qui compose la Confédération africaine de football. Et pour cause, contrairement à l’élection de Patrice Motsepe en 2021 qui a pu bénéficier du retrait presque forcé de Me Augustin Senghor, son principal challenger, d’alors, au détours d’un protocole signé à Rabat, cette fois, les différents candidats pour représenter la CAF au sein du conseil de la Fifa refusent catégoriquement de céder à la pression.
Ni la présence du président de la Fifa, Gianni Infantino et son staff encore des discours diplomatiques de Patrice Motsepe lors des réunions des six zones que compte la CAF, n’ont pu fléchir les positions des eux et des autres. Au contraire, tout le monde s’est braqué à cause d’un supposé hold-up orchestré à Addis-Abeba avec la suppression des barrières linguistiques, zonales et autre limite d’âge, taillées sur mesure pour récompenser les autres et virer les autres.
«Il est hors de question que je retire ma candidature. Ca n’arrivera jamais ! Et pour quelle raison devrais-je le faire d’ailleurs », nous a balancé un président d’une fédération ouest africain. Un autre ne dira pas le contraire. « Personne n’ose me le demander. C’est une insulte à mon égard », tonne-t-il entouré de tout son staff, composé de vice-président, au secrétaire général et des influenceurs, tous mobilisés pour sa cause.
Ces deux présidents qui ont accepté de parler sous le couvert de l’anonymat constituent juste l’arbre qui cache la forêt. Cette fois, tous les présidents en Afrique au Sud du Sahara semblent vouloir retrouver leur dignité. «Enough is enough !», s’exclame un d’entre eux. « La Fifa ne peut pas nous dicter la conduite à tenir comme si nous étions des gamins. Je m’oppose à tout consensus. Même si je dois récolter une seule voix, j’irai aux élections. Je serai battu mais dignement. C’est fini ces petits arrangements », confie un président d’un pays anglophone qui est passé par toutes les émotions avant de rejoindre la capitale égyptienne. La bataille du Caire aura donc belle et bien lieu. Au moins certains qui s’étaient promus des postes au conseil de la Fifa acceptent de revoir leurs ambitions à la baisse en restant membres du Comité Exécutif de la CAF. C’est que si la nuit a été longue, voire très longue, la journée d’aujourd’hui, reste d’être interminable.
Voici la liste des candidats
UNE PLACE POUR 3 FEMMES
-Isha Johansen (Sierra Leone)
- Lydia Nsekera (Burundi)
- Kanizat Ibrahim (Comores)
CINQ PLACES POUR 10 HOMMES
- Yacine Idriss Diallo (Côte d’Ivoire)
- Djibrilla Hima Hamidou (Niger)
- Mathurin De Chacus (Bénin)
- Souleiman Hassan Waberi (Djibouti)
- Fouzi Lekjaa (Maroc)
- AmajuMelvin Pinnick (Nigeria)
- Hany Abourida(Egypte)
- Me Augustin Senghor (Sénégal)
- AhmedYahya (Mauritanie)