SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
25 avril 2025
Sports
L'ARBITRE DAOUDA GUEYE PARMI LES OFFICIELS DU CHAN
Le Sénégalais Daouda Gueye figure sur la liste des 24 arbitres de champ retenus par la Confédération Africaine de football (CAF) pour officier au Championnat d'Afrique des nations de football (CHAN) prévu du 13 janvier au 4 février en Algérie
Dakar, 24 déc (APS) - Le Sénégalais Daouda Gueye figure sur la liste des 24 arbitres de champ retenus par la Confédération Africaine de football (CAF) pour officier au Championnat d'Afrique des nations de football (CHAN) prévu du 13 janvier au 4 février en Algérie, a appris l'APS de l'instance dirigeante du football africain.
Il sera accompagné de l'arbitre assistant Nouha Bangoura. De son côté, Malang Diedhiou est parmi les six instituteurs de la CAF qui vont participer au tournoi.
Il ya aussi Atcho Pierre (Gabon), Gnama Aklesso (Togo), Celso Armindo, Alvacao(Mozambique), Ogabor Joseph Odey (Nigéria), Samuel Uwikunda (Rwanda), Mahmood Ali, Mahmood Ismail (Soudan),Messie, Mvoutou (Congo), Mehrez Melki (Tunisie).
De même que Hougnandande Louis (Bénin), Daouda Gueye (Sénégal),Tom Abongile (Afrique du Sud),Ali Moussa Mohamed (Niger), Ngwa Blaise (Cameroun) et Jammeh Lamin (Gambie).
Le Sénégal qui retrouve la compétition après 11 ans d’absence (2011) évoluera dans le groupe B avec l'Ouganda, la Côte d'ivoire et le Congo.
Les Lions joueront leur premier match contre les Éléphants le 14 janvier à 19h puis son deuxième contre les Crânes le 18 janvier et ensuite son dernier match de poule le 22 janvier face aux Léopards du Congo.
Lors de la première édition organisée en 2009, le Sénégal avait terminé à la quatrième place.
Les Lions n’ont pas fait mieux en 2011 pour leur deuxième et dernière participation au tournoi, en se faisant sortir dès le premier tour sur une défaite (0-2) contre la Tunisie, qui avait remporté le tournoi.
La sélection nationale locale du Sénégal était récemment en stage en Algérie et au Maroc où elle a joué deux matchs amicaux. Les Lions ont fait match nul 2 buts partout face aux Fennecs puis ont été battus par les Marocains (0-1).
Le Championnat d’Afrique des nations de football, uniquement réservé aux joueurs issus des championnats africains, se tient tous les deux ans, sous l’égide de la Confédération africaine de football (CAF).
Si l'idée d’organiser le CHAN est née en septembre 2007 à Johannesbourg, en Afrique du Sud, la première édition s’est tenue deux ans plus tard en Côte d’Ivoire.
Vainqueurs à deux reprises du trophée, la RDC et le Maroc, sont les deux nations les plus titrées du continent dans cette compétition.
ELIMINATION DU BRESIL, TITE PAYE LES FRAIS
Alors qu’il se promenait dans les rues de Rio de Janeiro, ce samedi 24 décembre, l’ex-sélectionneur de la Seleção, s’est fait dévaliser et agresser par un inconnu, rapporte la presse brésilienne.
Alors qu’il se promenait dans les rues de Rio de Janeiro, ce samedi 24 décembre, l’ex-sélectionneur de la Seleção, s’est fait dévaliser et agresser par un inconnu, rapporte la presse brésilienne. Après lui avoir subtilisé sa sacoche, l’agresseur en question aurait tiré l’oreille de Tite, en lui reprochant l’élimination du Brésil face à la Croatie.
Rappeler que c’est libre de tout contrat que le technicien brésilien est de retour au pays. Après l’élimination prématurée du Brésil en quarts de finale de la Coupe du Monde par la Croatie, Tite avait déjà annoncé son départ du poste de sélectionneur.
Son successeur sur le banc de la Seleção est toujours attendu.
TROPHEE THE BEST FIFA, LISTE DES NOMINES
Le trophée The Best FIFA pour le meilleur gardien de l’année 2022 vient de rendre public ses nominés. En attendant les trois finalistes, sept candidats ont été retenus.
Le trophée The Best FIFA pour le meilleur gardien de l’année 2022 vient de rendre public ses nominés. En attendant les trois finalistes, sept candidats ont été retenus.
Décerné par la Fédération internationale de football (FIFA), cette récompense prend en compte les réalisations du 8 août 2021 au 18 décembre 2022. Le prix sera octroyé, lors de la somptueuse cérémonie des Best FIFA Football Awards 2022, le 27 février 2023.
Vainqueur de l’édition précédente, le gardien des Lions, Édouard Mendy, ne figure pas sur la liste. Auteur d’un brillant parcours avec le Maroc, première nation africaine à intégrer le carré d’as de la Coupe du monde, Yassine Bounou y figure, lui, en bonne place, en compagnie du champion du monde argentin, Emilano Martinez.
Voici la liste des 7 nominés :
Yassine Bounou (Maroc)
Emiliano Martinez (Argentine)
Thibault Courtois (Belgique)
Dominik Livaković (Croatie)
Alisson Becker (Brésil)
Mike Maignan (France)
Manuel Neuer (Allemagne)
POURQUOI ALIOU CISSÉ DOIT RESTER
Après l’élimination face à l’Angleterre (3-0), en huitièmes de finale du Mondial 2022, la tête du sélectionneur national est réclamée par certains. Mais beaucoup d’aspects militent en faveur de son maintien à la tête des champions d’Afrique en titre
Le Mondial est fini, il faut déjà se projeter vers les échéances à venir. Il s’agit surtout de la prochaine Coupe d’Afrique des nations, prévue en 2024 en Côte d’Ivoire. Ce rendez-vous est d’une importance capitale pour les champions d’Afrique qui doivent défendre leur titre sur les berges de la lagune Ebrié. L’équipe du Sénégal a réalisé un parcours en demi-teinte, en deçà des ambitions des Sénégalais qui rêvaient de voir les Lions briser le plafond de verre, en intégrant le dernier carré d’une phase finale de Coupe du monde. C’est le Maroc qui aura finalement réussi cette prouesse d’être la première sélection africaine à atteindre les demi-finales.
Kalidou Koulibaly et sa bande ont étaient stoppés dans leur élan en huitièmes de finale par une équipe d’Angleterre plus forte. Pour certains, il s’agit d’une élimination précoce. Par conséquent, le sélectionneur national devrait tout bonnement être balayé. N’est-ce pas fort de café une telle analyse ? Quand on sait que l’équipe a perdu, à quelques semaines du coup d’envoi du Mondial, son maitre à jouer. Sadio Mané, blessé au genou droit, a été contraint de déclarer forfait. L’officialisation de la nouvelle avait rendu perplexes plus d’un sur la capacité du groupe à tenir la baraque, en l’absence du double Ballon d’Or africain, à Doha. Sur le côté gauche orphelin de Saliou Ciss (meilleur arrière gauche de la Can-2021), Cissé devait faire face à la blessure de Fodé Ballo-Touré, à quelques jours du début du Mondial et aux soucis administratifs d’Ismail Jakobs.
Pourtant, malgré une entrée en lice manquée face aux Pays-Bas (2-0), l’équipe a su se relever et enchainer deux victoires successives (1-3 contre le Qatar, 2-1 face à l’Équateur) et assurer sa qualification au second tour. Seuls deux parmi les cinq pays africains présents au Qatar ont réalisé cette prouesse. Aliou Cissé a réussi à trouver la bonne formule pour pallier l’absence de sa pièce maitresse en attaque.
Mais les Lions ont trouvé sur leur chemin d’autres félins aux griffes trois fois plus acérées. De plus, le Sénégal avait perdu deux de ses tauliers au milieu de terrain, Idrissa Gana Guèye, suspendu pour cumul de cartons, et Cheikhou Kouyaté, blessé.
Compte-tenu de ces impairs et du rapport des forces en présence, c’était mission impossible pour la bande à Kalidou Koulibaly.
Au nom des acquis
Ainsi, l’éviction d’Aliou Cissé du banc des Lions ne devrait pas se décider sur le seul fait d’être tombé en huitièmes de finale devant les Three Lions qui étaient à l’évidence hors de portée des Lions de la Téranga. En effet, à force de persévérer, il a donné au Sénégal son premier trophée continental, en février 2022 à Yaoundé. Ce fut difficile au début. Critiqué de tout bord pour son manque d’identité de jeu, parfois de cohérence dans ses choix tactiques, l’ancien capitaine des Lions a su apprendre de ses erreurs et devenir ‘’El Tactico’’ (le tacticien).
L’équipe sénégalaise est devenue l’une des plus équilibrées d’Afrique, ces dernières années. Cela, grâce au travail de prospection de l’entraineur au moment où certains lui faisaient le reproche de trop ouvrir la Tanière. Ou encore que l’équipe n’a pas d’ossature, du fait que le onze de départ changeait souvent. Mais Cissé a réussi, contre vents et marées, à construire une équipe compétitive qui a valu aux Sénégalais un bonheur indescriptible au soir du 6 février 2022.
L’autre aspect qui milite en faveur de l’ancien milieu de terrain du PSG, c’est la stabilité qui règne dans la Tanière. Loin des querelles et du sectarisme qui caractérisaient la sélection nationale, le sélectionneur a su installer un climat d’unité et de fraternité qui lui a permis de construire un groupe ‘’cohérent’’, qui s’est bonifié au fur des années. ‘’Depuis six ans, nous sommes là, nous travaillons, nous avons eu des hauts et des bas, mais nous n’avons jamais abdiqué. On ne s’est jamais découragé. On est meilleur qu’en 2017, 2018 et en 2019’’, avait déclaré Aliou Cissé à la veille de la Can-2021.
Ayant longtemps souffert face aux blocs bas, le coach est parvenu à trouver la parade, en sachant mieux tirer le maximum du potentiel de ses protégés. ‘’La plupart des équipes qui jouent contre le Sénégal, c’est en bloc bas très dense. On va continuer à progresser comme nous l’avions fait lors de la dernière Can où nous avions pu trouver des solutions devant des blocs bas’’, disait-il, il n’y a pas longtemps.
En effet, en football de sélection où les temps de regroupements sont courts et sporadiques, c’est une aubaine d’avoir un sélectionneur qui est en place, depuis longtemps, qui connait son groupe et les spécificités de ses joueurs. D’ailleurs, c’est cette connaissance des forces et faiblesses de ses joueurs qui lui a permis de pallier l’absence de Sadio Mané au Mondial qatari et de monter une équipe cohérente qui a pu sortir son épingle du jeu, dans une coupe du monde de haute facture où les niveaux des équipes étaient très proches.
Car, perdre Sadio Mané, c’est comme perdre Lionel Messi pour les Argentins ou Neymar pour les Brésiliens qui ont éprouvé des difficultés, en l’absence de la star du PSG. Mais, le sélectionneur a pu trouver la solution, sans match de préparation pour tester un autre dispositif.
Mieux, au fil du tournoi, il n’a pas été attentiste, mais, très proactif, en changeant et en faisant des ajustements à bon escient. Finalement, tous ses choix se sont montrés judicieux.
Il lui aura manqué ses tauliers (Mané, Gana et Kouyaté) pour passer le cut.
Continuer à bâtir l’équipe
Pour les futures échéances, l’équipe du Sénégal a besoin d’une cure de jouvence. Certains cadres se rapprochent de la retraite. Pour cette tâche, il n’y a pas mieux placé qu’Aliou Cissé. Car, ce dernier a déjà entamé ce chantier. Lors de la Coupe du monde qatarienne, le coach a opté pour un mixage entre jeunesse et expérience. ‘’Certains sont expérimentés, d'autres sont de jeunes joueurs qui arrivent dans ce groupe. Mais tous restent des compétiteurs au haut niveau pouvant faire face à ces défis d'envergure’’, avait-il expliqué à propos de la liste des 26 joueurs retenus pour la 22e édition du Mondial. Au Qatar, d’ailleurs, certaines pépites se sont mises en exergue. C’est le cas d’Iliman Ndiaye, d’Ismail Jakobs, de Pathé Ciss…
L’autre point sur lequel doit travailler Cissé, c’est de renforcer les secteurs offensif et défensif. En attaque, le Sénégal souffre d’une carence d’attaquants de pointe ‘’tueurs’’. ‘’Il faut qu’on finisse nos occasions. On n’a pas beaucoup pesé dans les 30 derniers mètres. Il faut se montrer plus efficace et agressif’’, avait regretté le coach, à l’issue de la défaite face à la Hollande (2-0).
L’absence de Sadio Mané aura été préjudiciable. Mais, il n’est pas impossible que le coach trouve le ou les perles rares, compte tenu de la bonne tenue des sélections africaines, lors de ce mondial et du regain d’intérêt des binationaux pour lesdites sélections.
Le Maroc a déjà montré la voie. Plusieurs jeunes pépites ont, dit-on, refusé la sélection belge pour leur pays d’origine. Lors du Mondial, Walid Regragui a pu compter sur Selim Amallah, 26 ans, Bilal El Khannouss, 18 ans, Anass Zaroury, 19 ans et Ilias Chair, 25 ans, tous nés en Belgique, qui ont tourné le dos à leur pays de naissance.
Les succès du Sénégal sur la scène internationale sont de nature à pousser les jeunes binationaux qui essaiment un peu partout en Europe à intégrer la tanière. A Cissé de faire ce qu’il faut.
CAN U20, LES TIRAGES PREVUS CE VENDREDI
Le tirage au sort de la Coupe d'Afrique des nations des moins de 20 ans, se tient, ce vendredi, à 17h, au Caire, en Egypte, ont annoncé plusieurs médias africains.
Dakar, 23 déc (APS) - Le tirage au sort de la Coupe d'Afrique des nations des moins de 20 ans, se tient, ce vendredi, à 17h, au Caire, en Egypte, ont annoncé plusieurs médias africains.
Au terme des phases qualificatives zonales, douze équipes dont celles du Sénégal, se sont qualifiées pour la 23e édition de ce tournoi continental.
Les douze équipes seront réparties dans trois groupes de quatre. Les quatre demi-finalistes seront directement qualifiées pour la Coupe du monde de la catégorie prévue la même année en Indonésie.
La CAN des moins de 20 ans, organisée depuis 1979 par la CAF, se tient tous les deux ans.
La première édition a été remportée par l’Algérie. Jusqu’en 1989, la finale se jouait en match aller et retour, avant la mise en place d’une finale organisée par un pays en 1991.
Le Sénégal, pays organisateur et finaliste de la 19e édition en 2015, n’a jamais remporté le tournoi. Les Lionceaux ont perdu les deux suivantes éditions.
Le Nigeria est la nation la plus titrée avec sept trophées. Le Ghana, tenant du titre, a remporté quatre éditions de même que le pays hôte, l’Egypte.
Voici la liste des pays qualifiés :
Bénin, Congo-Brazzaville, Egypte, Gambie, Mozambique, Nigeria, Ouganda, République centrafricaine, Sénégal, Soudan du Sud, Tunisie et Zambie.
AVRAM GRANT, NOUVEL ENTRAINEUR DE LA ZAMBIE
L’ancien entraîneur du Ghana, Avram Grant, a été nommé Sélectionneur de l’équipe nationale de la Zambie, a annoncé, jeudi, la fédération zambienne de football.
Dakar, 23 déc (APS) - L’ancien entraîneur du Ghana, Avram Grant, a été nommé Sélectionneur de l’équipe nationale de la Zambie, a annoncé, jeudi, la fédération zambienne de football.
L’Israélien de 67 ans, finaliste de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de 2015 avec les Black stars, a signé un contrat de deux ans avec l’équipe zambienne.
Ancien entraîneur de Chelsea, il est finaliste de la Ligue des champions avec les Blues en 2008. Il a notamment été à la tête du club anglais de West Ham et dirigé la sélection de l’Israël.
Avram Grant, qui succède au Croate Aljosa Asanovic, hérite d’une équipe zambienne absente des trois dernières éditions de la CAN.
La Zambie a remporté la CAN pour la première fois en 2012 avec l’entraîneur Français Hervé Renard.
Les Chipolopolos qui ont pour objectif de se qualifier à la CAN 2023, sont dans le même groupe avec les Ivoiriens, les Lésothiens et les Comoriens.
UN MANQUE DE RESPECT DENONCE PAR LE GARDIEN DES LIONS
Chelsea : Edouard Mendy refuse un contrat de 6 ans
Les discussions entre Chelsea et Edouard Mendy (30 ans, 11 matchs toutes compétitions cette saison) pour étendre le contrat du gardien international sénégalais au-delà de juin 2025 n'avancent pas.
Selon The Sun, l'ancien Rennais a refusé un nouveau bail de six ans proposé par sa direction. Selon le site butfootball, le désaccord porterait sur les conditions salariales réclamées par l’ancien joueur de Rennes. Edouard Mendy toucherait actuellement 110 000 livres par semaines, soit environ 490 000 euros par mois. Ce serait moins que son concurrent, l’Espagnol Kepa Arrizabalaga, avec qui, il est à la lutte pour une place de titulaire. Edouard Mendy réclamerait ainsi le même traitement que son coéquipier, et dénoncerait un manque de respect de la part de ses dirigeants. L'actuel 8e de Premier League est-il prêt à céder aux exigences de son portier ? Plusieurs autres clubs seraient ainsi à l’affût pour le récupérer en cas de divorce avec Chelsea. Le Sun parle ainsi de Monaco, de Nice et de l’AC Milan.
Arrivé en 2020 en provenance de Rennes, le gardien sénégalais a remporté avec les Blues la deuxième ligue des champions du club en 2021 et en battant des records d’invincibilité. Mais aussi en s’adjugeant du trophée du meilleur gardien de but de la FIFA 2021.
GVARDIOL, LE GENIE MESSI ET LA FUSEE MBAPPE, UN ABECEDAIRE LIBRE DE QATAR 2022
L’Argentine de Lionel Messi a remporté dimanche à Doha la troisième Coupe du monde de son histoire, à l’issue d’une finale mémorable par sa dramaturgie et son caractère historique, qui ont fait taire sinon oublier toutes les critiques contre le Qatar
Dakar, 22 déc (APS) - L’Argentine de Lionel Messi a remporté dimanche à Doha la troisième Coupe du monde de son histoire, à l’issue d’une finale mémorable par sa dramaturgie et son caractère historique, qui ont fait taire sinon oublier toutes les critiques contre le Qatar, premier pays arabe à accueillir le Mondial de football. L’Albiceleste, loin devant au score pendant soixante-quinze minutes avant de se faire rejoindre une première fois puis une deuxième, de rebondissement en rebondissement, a été contrainte de passer par les tirs au but pour s’imposer au bout d’un suspense insoutenable. Une finale en apothéose et un dénouement finalement plus qu’heureux pour un tournoi célébré par les officiels de la Fédération internationale de football comme l’un des meilleurs de l’histoire, si ce n’est le meilleur. Une Coupe du monde riche en spectacles, en sensations fortes et en rebondissements, dont on peut dresser comme un abécédaire librement inspiré, décalé mais si marquant.
A comme Afrique : la Coupe du monde 2022 consacre sans nul doute la meilleure performance du continent africain en phase finale du tournoi mondial, avec le Maroc qui a atteint les demi-finales. Une première pour un pays africain. Les victoires d’honneur de la Tunisie et du Cameroun, devant la France et le Brésil, ajoutent à cette bonne impression générale laissée par les ‘’mondialistes africains’’, de même que le record de victoires et de buts africains dans une phase finale de Coupe du monde. Sans compter le choix porté sur des coachs locaux pour conduire les sélectons africaines en lice, toutes choses qui accréditent l’analyse selon laquelle le football africain a atteint un nouveau cap.
B comme blessures : une belle flopée de footballeurs et pas des moindres ont été contraints de déclarer forfait pour le Mondial qatari. Les deux premiers au classement du dernier Ballon d’or, Karim Benzema et Sadio Mané, ont été les têtes de gondole d’une infirmerie pleine à craquer. Les Français Paul Pogba, N'Golo Kanté, Presnel Kimpembe, Mike Maignan et Christopher Nkunku n’ont pas pu faire le voyage de Doha. Tout comme Amine Harit (Maroc), Reece James et Ben Chilwell (Angleterre), mais aussi Timo Werner (Allemagne), Giovanni Lo Celso (Argentine), Yuta Nakayama (Japon), Bouna Sarr (Sénégal) et José Gaya (Espagne). Lucas Hernandez a dû abandonner en début de compétition.
C comme clim : la climatisation des stades était censée être une innovation pour Qatar 2022, sur laquelle comptaient les organisateurs pour frapper fort, marquer les esprits les plus sceptiques quant à la possibilité d’organiser le Mondial dans des conditions climatiques aussi extrêmes au Qatar et dans cette région. La climatisation des stades a finalement fait davantage débat qu’autre chose. Les consciences écologistes se sont mêlées du débat pour pointer l’impact dommageable sur le climat du recours à la climatisation dans les stades. Les réserves et interrogations se sont alors transformées en une controverse nourrie par un concert de désapprobations.
D comme droits de diffusion : le groupe BeIn Sports a raflé la mise en s’octroyant les droits de diffusion du Mondial qatari. Au Sénégal comme ailleurs, la bataille a été âpre autour des droits de transmission des 64 matchs de la Coupe du monde. Une affaire de gros sous qui a mis sens dessus dessous le microcosme des médias, jusqu’à recourir à la justice pour départager les protagonistes. Chaque entité médiatique était décidée, en vérité, à miser presque tout sur ces droits de diffusion en escomptant sur ses retombées en termes de marketing et de revenus publicitaires. C’est finalement New World TV qui a eu l’exclusivité des droits de retransmission pour l’Afrique. Ce groupe dont le siège se trouve à Lomé, au Togo, a ensuite rétrocédé une partie de ses droits à des chaînes telles que la RTS au Sénégal et la NCI en Côte d’Ivoire.
E comme Enzo (Fernandez) : dans le sillage d’un Lionel Messi épatant et éclatant, qui a guidé les siens à la victoire finale, Enzo Fernandez a été monstrueux à l’abattage, dans l’entrejeu de l’Albiceleste. Ce n’est pas un hasard si l’actuel sociétaire de Benfica de Lisbonne (élite portugaise) a été désigné meilleur espoir du tournoi. Enzo, qui a débuté la compétition sur le banc, a réussi à piquer la place de titulaire de l’expérimenté Leandro Paredes, grâce à ses qualités de harceleur et de bon relanceur. Les grosses écuries, notamment Liverpool, se positionnent déjà pour s’attacher les services de l’ancien joueur de Boca Juniors.
F comme Frappart : c’est également au Qatar qu’une femme a dirigé pour la première fois un match de Coupe du monde masculine. La rencontre Allemagne-Costa Rica s’est déroulée sous la direction de la Française Stéphanie Frappart. Un point qui restera dans les annales de l’histoire.
G comme Gvardiol Josko et Gakpo Cody : le défenseur croate Gvardiol était reconnaissable tout au long du tournoi à son masque qui cache son visage poupin, signe de son jeune âge (20 ans). Mais Gvardiol, ce n’était pas qu’un masque. Il a aussi brillé par ses prestations de haute qualité, fait preuve d’une maturité étonnante pour son âge dans l’axe central de la défense. Sans compter ses belles qualités de marquage et de relanceur. Son but contre le Maroc lors de la petite finale avait couronné une prestation globale que rien ne pouvait vraiment entacher. Pas même cette action d’école par laquelle il a été mis au supplice par l’inévitable Messi en demi-finale. La Pulga, au bout d’un rush légendaire, s’est joué de Gvardiol avant de sonner une balle de but qui a libéré l’Albiceleste et donné plus d’éclat à sa qualification en finale. Avec une valeur marchande estimée à 100 millions d’euros, environ 65,5 milliards de francs CFA, Josto Gvardiol pourrait atterrir en Premier League, où il pourrait croiser le chemin de Cody Gakpo, l’attaquant le plus en vue des Pays-Bas pendant ce Mondial. L’élite anglaise n’a désormais d’yeux que pour le batave de 23 ans, capitaine du PSV Eindhoven, auteur de trois buts lors des trois premiers matchs des Oranje.
H comme héroïque : ‘’Héroïque !’’ C’est l’exclamation qui revenait souvent à la une de la presse internationale, au lendemain de l’inattendue victoire de l’Arabie Saoudite du Français Hervé Renard, devant l’Argentine. Ce n’était que le début de victoires les unes plus inattendues que les autres, tout au long de ce tournoi. L’exploit saoudien a par exemple inspiré le Japon, venu tour à tour à bout de la grande Espagne et de la redoutable Mannschaft, l’équipe d’Allemagne. Le monde a aussi vibré après la ‘’remontada’’ d’une héroïque équipe sud-coréenne devant le Portugal de Cristiano Ronaldo. Les Marocains ont de la même manière épaté leur monde quand ils ont terrassé l’Espagne et le Portugal pour se hisser en demi-finale.
I comme Infantino : le président de la Fédération internationale de football, Gianni Infantino, a marqué les esprits lors de la cérémonie d’ouverture de la Coupe du monde 2022 par un discours offensif, en réaction aux nombreuses critiques faites au pays organisateur. Les contempteurs du Qatar n’ont eu de cesse de dénoncer l’attribution du Mondial à ce pays, qui n’aurait pas été transparente. Ils estimaient aussi peu glorieux le bilan du pays organisateur en matière de droits de l’homme et de respect des droits des travailleurs immigrés – principale main-d’œuvre utilisée dans les chantiers des infrastructures dédiées au Mondial. Toutes choses qui devraient, de leur point de vue, disqualifier cette édition ou même légitimer son boycott. Devant cette vague de critiques, Gianni Infantino ne s’est pas caché. Disant se sentir comme ‘’un Qatari, un Arabe et un Africain’’, il a fustigé ‘’les leçons de morale’’ de l’Europe et des Occidentaux en général. Le juriste helvético-italien a poursuivi sa logique jusqu’au bout en assistant à tous les matchs de ce Mondial qu’il considère comme ‘’la meilleure Coupe du monde de tous les temps’’.
J comme Jakobs : la non-convocation de Saliou Ciss en sélection nationale sénégalaise a fait beaucoup parler. L’un des points de vue les plus entendus tenait à ce qui suit : pourquoi laisser en rade le meilleur latéral gauche africain de la dernière Coupe d’Afrique des nations ? De vifs débats rapidement éteints par Ismaël Jakobs, le sociétaire de Monaco, qui a flambé sur le côté gauche des Lions.
K comme Kolo Muani et Kudus Mohammed : l’histoire de Randal Kolo Muani est digne d’un conte de fées. Le joueur de 24 ans, sociétaire de l’Eintracht Francfort (élite allemande), a crevé le petit écran pour quelques bouts de matchs seulement. Appelé à la dernière minute par Didier Deschamps pour pallier la blessure de Christopher Nkunku, l’ancien Nantais a su saisir sa chance comme personne d’autre. ‘’Monsieur 44 secondes’’, en référence au temps qu’il a passé sur le terrain pour doubler la mise pour l’équipe de France, contre le Maroc en demi-finale, s’est illustré avec panache sur le front de l’attaque des Bleus. En finale, lorsque la France était bouffée et étouffée par l’intensité dont l’Argentine a fait preuve, c’est Randal Kolo Muani qui a sonné la révolte à son entrée. Sa grinta lui a permis de gagner 13 duels dans une défense adverse jusque-là cadenassée. Mbappé a pu ainsi s’ouvrir des espaces salutaires pour le retour des Bleus dans ce match. Kolo Muani est même passé à deux doigts du statut de héros dans les ultimes secondes des prolongations. Sa frappe qui pouvait être décisive a malheureusement été détournée par Emiliano Martinez, le portier argentin, tout aussi décisif sur ce coup. Mais alors, que dire de Mohammed Kudus, le virtuose ghanéen, grosse révélation des Black Stars en terre qatarie ? Le joueur de l’Ajax d’Amsterdam a impressionné par sa polyvalence, mais aussi sa vélocité et sa technique. De grosses cylindrées européennes s’agenouillent déjà devant lui pour s’attacher ses services.
L comme LGBT : avant le démarrage de la compétition, beaucoup d’organisations de défense des droits de l’homme, des militants du mouvement LGBT, des amateurs de football, mais aussi des dirigeants de la discipline et des personnalités politiques avaient appelé au boycott de la compétition organisée au Qatar. Les sélections anglaise, néerlandaise et allemande avaient juré de mettre le brassard arc-en-ciel, en guise de soutien au mouvement LGBT. La polémique avait enflé, mais la montagne a finalement accouché d’une souris. Du fait notamment de la Fédération internationale de football, qui a proposé un brassard aux thématiques plus consensuelles. La FIFA a également agité des sanctions contre les équipes qui passeraient outre. S’y ajoute que le Qatar est resté ferme dans sa position de ne laisser rien contrarier la défense et la préservation de ses valeurs.
M comme Messi et Mbappé : Mbappé et Messi, partenaires en club, se sont disputé tout pendant cette Coupe du monde. Jusqu’au bout. Ils convoitaient chacun le trophée mondial, une troisième étoile pour leur pays. Ils étaient de la même manière en course pour le titre de meilleur buteur, là aussi jusqu’au bout. Le génie argentin et la foudre française, qui partagent par ailleurs la lettre M comme l’initiale de leur nom, ont éclaboussé de leur talent ce Mondial. Ils ont pesé à eux deux 15 buts et ont remporté chacun un trophée individuel. Kylian Mbappé et Lionel Messi sont désormais dans les starting-blocks pour le prochain Ballon d’or France Football.
N comme Ndiaye Iliman : il était attendu pour alimenter un secteur offensif sénégalais orphelin de Sadio Mané, l’atout numéro un des Lions du Sénégal. Sorti du banc lors de la deuxième sortie victorieuse du Sénégal face au Qatar (3-1), Ndiaye a rendu une copie propre. Il a répété la même performance contre l’Equateur (2-1). Mais il n’a pas été épargné par le naufrage collectif contre l’Angleterre, lors des huitièmes de finale (3-0).
O comme Orsato Daniele : qualifié par le capitaine croate Luka Modric comme l’un des ‘’pires arbitres’’ qui soient, le sifflet italien Orsato Daniele et certains de ses confrères ont cristallisé les contestations des acteurs. L’on se rappelle les vives critiques de Lionel Messi pour fustiger la prestation de l’arbitre espagnol Antonio Mateu Lahoz lors du quart de finale entre l’Argentine et les Pays-Bas. Le défenseur portugais Pepe a vigoureusement pesté contre l’arbitre argentin Facundo Tello, dont la prestation aurait joué à ses yeux un grand rôle dans l’élimination de son équipe face au Maroc. De manière générale, plusieurs sélections ont jugé certaines décisions arbitrales ‘’très discutables’’.
P comme politique : il était entendu que l’objectif du Qatar, à travers l’organisation de la Coupe du monde 2022, n’était pas de remporter le titre mondial. Le pays cherchait plutôt à se repositionner sur l’échiquier politique international. Le Qatar a joué à fond cette carte diplomatique. La présence du leader palestinien Mahmoud Abbas, des présidents égyptien Abdel Fattah al-Sissi et algérien Abdelmadjid Tebboune, parmi d’autres dirigeants, donnait une idée des résultats escomptés de cette stratégie. Tout comme la visite du secrétaire d’Etat américain Antony Blinken, qui a permis de réchauffer les relations entre Washington et Doha. Le prince héritier d’Arabie Saoudite, dont le pays était en froid avec son voisin émirati, s’est également rendu au Qatar. Au-delà des symboles, le Mondial a permis au Qatar de se repositionner sur la carte diplomatique mondiale.
Q comme Qatar : le Qatar sort donc grandement gagnant de cette Coupe du monde. Malgré la pluie de critiques contre l’émirat gazier, le pays a relevé le pari de l’organisation d’une édition de Coupe du monde 2002 considérée comme ‘’la plus belle de toutes’’. De quoi plonger dans une douce nostalgie de nombreux fans du football depuis dimanche. Il y a dans ce sentiment la conscience d’avoir assisté à un tournoi historique, qui a mis la barre haut. Surtout, il y a cette idée de se dire : la prochaine édition sera-t-elle de même facture.
R comme record : décidemment, cette Coupe du monde est celle des records. Le record du nombre de buts marqués en une édition (171) établi en 1998 en France, un total dépassé d’un poil au Qatar où les filets ont tremblé à 172 reprises. Il y a ensuite les records de buts, de sélections ou encore de participations en phase finale de Coupe du monde. La superstar Neymar, par exemple, a égalé le record de buts avec la Seleção détenu par le mythique Pelé (77 buts). Olivier Giroud de la France a rejoint puis dépassé Thiery Henry au classement des meilleurs buteurs de l’histoire de l’équipe de France (51 contre 53 buts). Hugo Lloris, le gardien de but français, est devenu le joueur le plus capé en équipe de France en égalant puis dépassant le record détenu par Lilian Thuram (142 contre 145 pour le portier de Tottenham). Cristiano Ronaldo est aussi devenu le seul joueur à avoir scoré au moins une fois lors de cinq phases finales de Coupe du monde consécutives. Kylian Mbappé a égalé un record vieux de cinquante-six ans en devenant le premier joueur à réussir un hat-trick dans une finale de Coupe du monde depuis 1966, après celui de l’Anglais Geoffroy Husrt. Avec quatre buts en finale de Coupe du monde (2018 et 2022), le Parisien détient seul le record de buts inscrits à ce stade du tournoi, devant d’illustres aînés comme Pelé, Zinedine Zidane, Vava et Hurst, d’anciens joueurs qui comptabilisent chacun 3 buts dans des finales de Coupe du monde.
S comme stades et spectacle : le taux d’affluence dans les stades de Doha a impressionné plus d’un observateur. Les matchs, pour la plupart, ont été joués à guichets fermés. Le spectacle était tout aussi présent dans les travées des stades. Quelque chose de rafraîchissant et de rassurant pour le futur de la Coupe du monde.
T comme temps additionnel : C’était l’une des innovations du Mondial qatari. Le chrono arrête de tourner quand le jeu s’arrête. Une trouvaille de Pierluigi Colina, le président de la commission arbitrale de la FIFA. Le célèbre ancien arbitre italien est l’artisan d’une vraie police du temps de jeu. En conséquence, les temps additionnels ont été inhabituellement longs. Aucune minute n’a été perdue. Ou presque.
U comme Uruguay : double vainqueur de la Coupe du monde en 1930 et en 1950, l’Uruguay avait barré la route des demi-finales au Ghana lors du Mondial de 2010. Les retrouvailles entre les deux équipes étaient attendues dans un match qui a pris les allures d’une finale de poule. Luiz Suarez et ses partenaires ont certes dominé ce match (2-0), mais ils n’ont pas pu accéder au deuxième tour.
V comme Van Gaal : le désormais ex-sélectionneur des Pays-Bas ne laisse personne indifférent. Louis Van Gaal a réédité son coup de l’édition 2014 : quitter la Coupe du monde sans être défait dans le jeu. L’expérimenté technicien n’a jamais enregistré la moindre défaite en deux phases finales de Coupe du monde (2014-2022). Son équipe est à chaque fois sortie de la compétition aux tirs au but.
W comme Walid Regragui : le sélectionneur des Lions de l’Atlas est l’un des véritables héros de cette Coupe du monde. ‘’La méthode Regragui’’ était sur toutes les lèvres, les observateurs ayant été éblouis par l’animation défensive mise en place par le sélectionneur marocain dont l’équipe a gardé ses cages inviolées lors de ses cinq premiers matchs. Avec un dispositif tactique bien huilé, Walid Regragui est venu à bout de trois membres du top 10 mondial, la Belgique, l’Espagne et le Portugal. Sans prendre le moindre but. La perte des pièces maîtresses de sa défense comme Nayef Aguerd, Romain Saïs et Mazraoui a fait sauter son verrou défensif contre la France et la Croatie.
X comme le nombre de décès dans les chantiers : les organisations de défense des droits de l’homme font état de centaines de décès liés à la conduite des chantiers de la Coupe du monde 2022. Elles parlent à ce sujet d’un ‘’cimetière d’immigrés’’. Les autorités du pays n’ont de leur côté jamais donné le nombre de décès. Il sera toujours difficile d’établir avec exactitude le nombre de décès enregistrés dans la conduite des chantiers de la Coupe du monde.
Y comme Yassine (Bounou) : Il était le symbole du ‘’mur’’ marocain. Le sociétaire du FC Séville (élite espagnole) s’est révélé comme l’un des meilleurs gardiens du tournoi. Bounou a été héroïque contre la Belgique, lors du premier tour, contre le Portugal aux quarts de finale. Mais son fait d’armes majeur reste sa prestation aux huitièmes de finale, contre l’Espagne. Après avoir écœuré les attaquants espagnols pendant cent vingt minutes, il a sorti le grand jeu et a arrêté tout ou presque lors de la séance des tirs aux buts. Aucun tireur espagnol n’a réussi à scorer.
Z comme zéro pointé aux tirs aux buts : c’est rare à ce niveau de la compétition pour être souligné. Le Japon, contre la Croatie, puis l’Espagne, face au Maroc, ont réussi le triste exploit de ne transformer aucun des tirs au but devant leur permettre de se qualifier pour les quarts de finale. Après un nul vierge durant cent vingt minutes, le Maroc l’emporte par trois tirs au but sur l’Espagne. Grâce notamment à Yassine Bounou, qui a écœuré les tireurs espagnols. Le gardien croate Livakovic a réussi la même performance en arrêtant les trois tirs au but du Japon lors des huitièmes de finale.
CHAN, L'OUGANDA RAVISE SA POSITION
L’Ouganda, adversaire de l’équipe nationale locale du Sénégal au prochain Championnat d’Afrique des nations (CHAN), a entamé, jeudi, les préparatifs en vue de ce tournoi prévu en Algérie et pour lequel il avait dans un premier temps déclaré forfait.
Dakar, 22 déc (APS) - L’Ouganda, adversaire de l’équipe nationale locale du Sénégal au prochain Championnat d’Afrique des nations (CHAN), a entamé, jeudi, les préparatifs en vue de ce tournoi prévu en Algérie et pour lequel il avait dans un premier temps déclaré forfait.
La Fédération ougandaise de football avait annoncé, la semaine dernière, que le pays ne prendrait pas part au CHAN qui se tiendra à Alger du 13 janvier au 4 février 2023. Elle avait invoqué un manque de moyens financiers.
L’entraineur des Cranes, Milutin Sredojevic, a publié, mardi, sur le site de la Fédération ougandaise de football, une liste de 35 joueurs devant prendre part à cette septième édition du CHAN. Ils ont officiellement commencé leur préparation, ce jeudi, au stade Phillip Omondi de Lugogo de Kampala et vont la poursuivre en Ouganda, jusqu’au 31 décembre. Ils se rendront ensuite en Tunisie pour y jouer une série de matchs amicaux.
L’Ouganda évolue dans le groupe B avec le Sénégal, la République démocratique du Congo (RDC) et la Côte d’Ivoire.
L’équipe ougandaise joue son premier match le 14 janvier contre la RDC. Elle affrontera le Sénégal 18 janvier puis la Côte d’Ivoire le 22 janvier.
Le Sénégal qui retrouve la compétition après 11 ans d’absence (2011), jouera son premier match contre la Côte d’Ivoire, le 14 janvier à 19h et son dernier match de poule le 22 janvier face aux Léopards du Congo.
Lors de la première édition organisée en 2009, le Sénégal avait terminé à la quatrième place.
Les Lions n’ont pas fait mieux en 2011 pour leur deuxième et dernière participation au tournoi, en se faisant sortir dès le premier tour sur une défaite (0-2) contre la Tunisie, qui avait remporté le tournoi.
La sélection nationale locale du Sénégal était récemment en stage en Algérie et au Maroc où elle a joué deux matchs amicaux. Les Lions ont fait match nul 2 buts partout face aux Fennecs puis ont été battus par les Marocains (0-1).
Le Championnat d’Afrique des nations de football, uniquement réservé aux joueurs issus des championnats africains, se tient tous les deux ans, sous l’égide de la Confédération africaine de football (CAF).
Si l'idée d’organiser le CHAN est née en septembre 2007 à Johannesbourg, en Afrique du Sud, la première édition s’est tenue deux ans plus tard en Côte d’Ivoire.
Vainqueurs à deux reprises du trophée, la RDC et le Maroc, tenant du titre, sont les deux nations les plus titrées du continent pour cette compétition.
CLASSEMENT FIFA, LE MAROC DETRONE LE SENEGAL
Sans surprise, le Sénégal quitte le toit du football africain, à l’issu du classement FIFA de décembre. Le Maroc, le demi-finaliste du mondial Qatar 2022 s’installe. Une aventure des lions qui fut belle, couronnée d’un Sacre continental. Mais c’est fini.
Sans surprise, le Sénégal quitte le toit du football africain, à l’issu du classement FIFA de décembre. Le Maroc, le demi-finaliste du mondial Qatar 2022 s’installe. Une aventure des lions qui fut belle, couronnée d’un Sacre continental. Mais c’est désormais fini.
Toute chose a une fin. Mais celle-ci ne surprend personne, au regard des dernières performances des lions à la coupe du monde Qatar 2022. Finit ce cumul de points dont se glorifiaient les responsables du football Sénégalais et qui leur servait à la fois de bilan, même avant le premier sacre continental. Place au Maroc, demi-finaliste de la dernière coupe du monde, première équipe africaine à atteindre ce niveau de la compétition.
Pour le Sénégal, l’aventure a démarré en Novembre 2018, au lendemain de la CAN 2017. Malgré un parcours qui s’est arrêté en quart de finale les lions terminent l’année sur le toit de l’Afrique. Une qualification au mondial 2018 dans la foulée réconforte la place du Sénégal sur le classement. Mieux, les lions passent de la 33e place mondiale à la 23e. meilleure classement de l’histoire de la sélection nationale.
Depuis 2019, le groupe du coach Aliou Cissé est très constant dans les performances. Finalistes malheureux de la CAN en Égypte avec seulement deux défaites contre la même équipe l’Algérie, les lions vont boucler l’année, pour la troisième fois dans la peau de roi d’Afrique, mais sans une étoile.
Ils l’obtiendront au soir du 06 février 2022 dans la peau de la première nation africaine du classement FIFA et désormais 20e du classement mondial. En abordant le mondial au Qatar, le Sénégal était considéré comme porte drapeau du continent. Mais une défaite d’entrée contre les Pays-Bas et une élimination en huitièmes de finale par l’Angleterre font ressortir les lions de leur position confortable. Désormais, la couronne revient au royaume chérifien. Quoi de plus de plus normal ?
ENCADRÉ
Le Brésil, toujours 1er
Malgré son titre de champion du monde, l’Argentine de Lionel Messi occupe la 2e place, derrière le Brésil, toujours en tête. La France, vice-championne du monde, complète le podium. Le reste du Top 10 est complété dans l’ordre par la Belgique, l’Angleterre, les Pays Bas, la Croatie, l’Italie, le Portugal et l’Espagne.