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26 avril 2025
Sports
MESSI, UN GÉNIE DU FOOTBALL AU PANTHÉON
Génie virevoltant à la personnalité discrète, faisant de l'exploit une routine, l'Argentin a rejoint dimanche l'Olympe du football en remportant enfin la Coupe du monde, ce qui lui vaut de prétendre au statut de plus grand footballeur de l'histoire
Divin Messi! Génie virevoltant à la personnalité discrète, faisant de l'exploit une routine, l'Argentin a rejoint dimanche l'Olympe du football en remportant enfin la Coupe du monde, ce qui lui vaut de prétendre au statut de plus grand footballeur de l'histoire.
Au terme d'une finale à rallonge contre la France (3-3, 4 tirs au but à 2), l'ombre du petit attaquant s'est encore allongée. Voilà Lionel Messi (35 ans) parmi les légendes du football, ces champions du monde enviés et adulés, ce que des héros comme Johan Cruyff, Michel Platini ou Ferenc Puskas n'ont jamais réussi à être.
Avec ce 41e trophée de sa longue et fructueuse carrière, le plus prestigieux, Messi se pose tout en haut de la pyramide des monstres du ballon rond, à hauteur de son compatriote Diego Maradona, sacré en 1986.
Et s'il y a match avec le "Roi" Pelé, seul joueur triple champion du monde, mais qui n'a jamais joué dans un club européen, le palmarès majestueux de l'Argentin risque d'être difficilement égalé...
Même Cristiano Ronaldo, quintuple Ballon d'Or, se retrouve distancé: à 37 ans, le Portugais ne sera probablement jamais champion du monde et s'est incliné devant son éternel rival, "un joueur incroyable, magique, top", avait-il résumé en novembre.
En Argentine, le sacre de l'Albiceleste a déclenché des scènes d'extase. Jusqu'à dimanche, les supporters jugeaient Messi immense mais il n'y avait qu'un seul "Dios", Diego Maradona, le "Pibe de Oro". La troisième étoile va tout changer.
"Maintenant, je sais quel joueur occupera ma place dans le football, et son nom est Lionel Messi", avait prophétisé Maradona en 2010.
- Désillusions oubliées -
D'ailleurs, Messi a beaucoup plus gagné que Maradona et Pelé. Sept Ballons d'Or, quatre Ligues des champions, une avalanche de championnats et de coupes avec Barcelone puis avec le Paris SG, une Copa America en 2021 et donc ce Mondial.
Il est le capitaine de la sélection argentine, son meilleur buteur (98 buts), celui qui en a le plus porté le maillot (172 sélections).
Oubliées, les désillusions de 2014 (défaite en finale) ou 2018 (échec contre la France en huitièmes). Effacée, sa brève retraite internationale en 2016, après une troisième défaite en finale de la Copa América.
Désormais polythéiste, l'Argentine vénérera à jamais le gamin de Rosario, entré au firmament avec la troisième étoile de l'Albiceleste, 36 ans après l'épopée maradonienne de 1986.
Messi est né un an après, en 1987, à Rosario, dans le nord du pays. Quand la planète a découvert ce gamin aux cheveux longs, elle s'est émue du destin du petit gaucher qui, selon l'histoire consacrée, a quitté l'Argentine à 13 ans pour trouver à Barcelone un club qui finance son traitement médical pour régler ses problèmes de croissance.
Lancé en équipe première du Barça en 2004, l'attaquant a quitté le club en 2021, devenu le joueur le plus titré du club en cumulant les records: meilleur buteur de l'histoire du Barça, meilleur buteur de l'histoire de la Liga espagnole, recordman du nombre de buts sur une année civile (91 en 2012)...
- "Il est trop fort" -
Joueur d'exception, Messi a développé des qualités innées qui font la différence: vitesse, vision, dribbles dévastateurs et finition chirurgicale.
"Aucun système défensif ne l'arrête, aucun entraîneur. Il est trop fort", a résumé un jour Pep Guardiola, son ex-mentor au Barça.
Au Qatar, Messi a ajouté une arme à sa panoplie: une touche d'agressivité dans l'attitude, qui plaît tant en Argentine.
On l'a vu afficher un visage méconnu de chambreur, vindicatif et colérique après la victoire de l'Albiceleste en quarts face aux Pays-Bas, avec son désormais fameux "Qué miras, bobo ? (Qu'est-ce que tu regardes, abruti ?, NDLR)", adressé au Néerlandais Wout Weghorst, auteur d'un doublé, lors de son interview en direct.
Malgré tout, Messi n'aura jamais l'aura quasi mystique qui entoure Maradona. Mais il ne la recherche pas.
Les prises de paroles de l'attaquant du PSG restent rares et sans relief. Ses nombreux tatouages sont la seule excentricité de ce père de famille à la vie rangée.
Goût du jeu, timidité touchante et sourire enfantin ont d'ailleurs valu à l'Argentin des opinions très positives, à l'opposé du "bling-bling" de Cristiano Ronaldo, une image seulement ternie par une condamnation pour fraude fiscale en 2017.
Malgré tout, Messi a su conserver un statut de gendre idéal, en couple avec Antonella, une amie d'enfance, et papa de Thiago, Mateo et Ciro.
L'aîné des trois bambins mesure d'ailleurs la stature de son père, comme l'a raconté un jour Messi, tout sourire: "Chaque fois que je pars de la maison, (Thiago) se fâche et me demande: +Papa, tu pars encore faire des buts?+".
SYMPHONIE INACHEVÉE ET RÊVE ENVOLÉ POUR MBAPPÉ
Le prodige de Bondy a réveillé et tenu à bout de bras une équipe de France longtemps asphyxiée par l'Albiceleste et ses supporters, mais il n'a pu que s'incliner à l'issue d'une séance de tirs au but où il n'a pas flanché
Les rêves de Kylian Mbappé en Coupe du monde, son "obsession", la compétition de ses "rêves", se sont évanouis dans la nuit de Doha malgré le triplé éblouissant du génie français en finale (3-3, 4-2 tab), une symphonie inachevée face à l'Argentine du "roi" Lionel Messi.
Le prodige de Bondy a réveillé et tenu à bout de bras une équipe de France longtemps asphyxiée par l'Albiceleste et ses supporters, mais il n'a pu que s'incliner à l'issue d'une séance de tirs au but où il n'a pas flanché.
La tristesse du N.10 tricolore n'a d'égale que son talent hors norme, son sang froid de vieux briscard, malgré la jeunesse de ses 23 ans. Il a encore repoussé toutes les limites et ébloui le monde, même si le revers collectif le relègue dans l'ombre de l'histoire, pour une fois.
"Vous êtes pas contents ? Triplé !" La formule impertinente de l'attaquant supersonique, dans un reportage sur Canal+ en 2018, a résonné très fort dans les oreilles de l'Albiceleste, sonnée par ses fulgurances. Mais le soliste s'est heurté à Messi, et ses furieux "hinchas" survoltés en tribunes, et c'est lui qui repart abasourdi.
- Deux buts en 97 secondes -
Au ralenti pendant 80 minutes, le Français est sorti de sa boîte comme un beau diable pour redonner vie aux Français avec un triplé qui assoit sa jeune légende, sans pourtant autant lui offrir ce qu'il était venu chercher à Doha: une deuxième étoile mondiale, deux jours avant son 24e anniversaire.
Les Bleus étaient menés de deux buts à la pause, mais il a réduit le score avec un premier penalty (2-1, 80e) obtenu par l'épatant remplaçant Randal Kolo Muani, venu comme lui de Bondy.
Il a remonté le ballon rageusement jusqu'au rond central avant de l'expédier de nouveau, 97 secondes plus tard selon le statisticien Opta, dans les filets de l'impuissant Emiliano Martinez (2-2, 81e) après un service de son ami Marcus Thuram, autre entrant.
Comme un grand, Mbappé a ensuite obtenu un nouveau penalty sur un tir contré de la main par Gonzalo Montiel. Il l'a transformé à la 118e minute, offrant une séance de tirs au but assez inespérée aux Français.
En patron, il s'est avancé en premier et a marqué, comme pour effacer son échec en huitièmes de finale de l'Euro en 2021 contre la Suisse, un boulet qu'il a longtemps traîné.
S'il a été brillant, les projecteurs se sont finalement braqués sur Lionel Messi, son collègue au PSG et concurrent pour le Ballon d'Or, trophée qu'il n'a jamais autant convoité mais qui pourrait, encore une fois, lui échapper au profit de la "Pulga".
La révélation du Mondial-2018 pensait pouvoir rééditer l'exploit de son illustre prédécesseur brésilien Pelé, sacré en 1958 puis en 1962, deux trophées d'affilée qui ont écrit sa légende, même s'il a terminé son deuxième tournoi blessé.
- "Etre le premier partout" -
Il referme finalement sa seconde Coupe du monde avec un sentiment de frustration et de gâchis. Ses huit buts en sept matches, ses accélérations dévastatrices et son insatiable appétit n'auront pas suffi aux Bleus.
Le sélectionneur polonais Czeslaw Michniewicz, battu par un doublé de Mbappé en huitièmes (3-1), avait prédit qu'il prendrait "la relève" des monstres sacrés du football mondial comme Cristiano Ronaldo, Robert Lewandowski et Messi. Il faudra patienter encore un peu, ce qui n'est pas la qualité première de l'attaquant du Paris Saint-Germain.
"J'ai toujours voulu être le premier partout, en équipe de France comme en club", reconnaissait le N.10 tricolore en mars, à quelques mois de la Coupe du monde.
Les temps de passage du crack rappellent toutefois ceux de Pelé. Depuis l'Amérique du Sud, "O Rei" se retrouve en Kylian et lui adresse régulièrement des louanges. Mais "le Roi restera toujours le Roi", répond Mbappé, humble face à la légende et ses douze buts en Coupe du monde.
Le Français en compte désormais autant, une maigre consolation.
MESSI AU FIRMAMENT
Une finale de légende pour un joueur de légende: l'Argentine de Lionel Messi a remporté dimanche la Coupe du monde de football en battant aux tirs au but la France (3-3), au terme de ce qui restera peut-être la plus grande finale de tous les temps
Une finale de légende pour un joueur de légende: l'Argentine de Lionel Messi a remporté dimanche la Coupe du monde de football en battant aux tirs au but la France (3-3), au terme de ce qui restera peut-être la plus grande finale de tous les temps.
Mais à quoi cela tient-il? Car Messi, l'un des meilleurs joueurs de tous les temps, si ce n'est le meilleur, a pu croire que la malédiction qui le poursuit dans le Mondial, allait connaître un nouvel épisode.
Alors que les Argentins menaient 2 à 0 grâce à son pénalty et un but de son lieutenant préféré Angel Di Maria (23e, 36e), et dominaient les champions sortants de la tête et des épaules, l'autre star sur la pelouse, Kylian Mbappé a ramené son équipe à hauteur en quelques secondes (80e, 81e). Puis Messi a vu le Français réussir son deuxième pénalty de la soirée (118e) alors que l'Argentin venait de redonner l'avantage aux siens et haranguait son public (109e).
Mais après quatre échecs, cette fois, c'était le soir de celui qui ravit les amoureux du ballon rond depuis si longtemps. Obtenu aux tirs au but face à une équipe qui refusait de perdre mais a vu Kingsley Coman et Aurélien Tchouaméni rater leurs tentatives à cette terrible épreuve.
Cette troisième étoile pour l'Albiceleste, après celles des équipes menées par Daniel Passarella (1978) puis par Diego Maradona (1986) portera la marque de Messi, favori pour être désigné meilleur joueur du tournoi, pour le plus grand bonheur de ses millions de supporteurs dans le monde entier. A moins que Mbappé, auteur d'un triplé en finale, une première depuis Geoff Hust (1966), n'obtienne ce lot de piètre consolation.
Sainte Trinité
Avant ce sacre, l'enfant de Rosario, 35 ans, avait tout gagné en clubs, avec le FC Barcelone surtout. Mais avec sa sélection, il se contentait d'une Copa America (2021). Remporté à sa cinquième tentative, ce titre mondial le fait rejoindre dans la légende Maradona, "el pibe de Oro", couronné en 1986. Il égale aussi Pelé, avec douze buts en cinq éditions de la compétition reine du football. Un trio qui ressemble fort à une Sainte Trinité pour les amoureux du ballon rond.
Messi a fait quelque chose que n'ont réussi aucun de ses deux aînés, ni personne d'autre: il a marqué en poules puis dans chacun des quatre matches à élimination directe... Dont deux fois en finale...
Pour la France, qui était tenante du titre, cette dernière marche était donc celle de trop.
Résilients, les Bleus avaient jusqu'alors surmonté de nombreux vents contraires: des forfaits en cascades de cadres, Paul Pogba, N'Golo Kanté, Presnel Kimpembe, Karim Benzema, puis un virus qui a touché l'effectif la semaine de la demi-finale et de la finale. Admirables combattants, ils ont encore cru tordre le bras au mauvais sort dimanche.
Mais la France ne deviendra pas la troisième nation à conserver le plus grand des trophées du football, comme l'avaient fait l'Italie (1934 et 1938) puis le Brésil du "roi" Pelé (1958 et 1962). Celui-ci reste aussi le seul à avoir emporté deux titres avant de fêter ses 24 ans, ce que ne réussira donc pas Kylian Mbappé.
- Polémiques -
Conclue sous les yeux d'Elon Musk, cette Coupe du monde fut un tournoi à nul autre pareil, un Mondial de la démesure, nécessitant entre 200 et 300 milliards d'euros d'investissements selon les estimations. Sept des huit stades ont été bâtis pour l'occasion, le dernier entièrement rénové.
C'est aussi le premier Mondial organisé dans un endroit aussi petit, grand comme la région parisienne, avec tous les stades dans un périmètre de 70 kilomètres.
Il est venu interrompre les saisons de football professionnel, tenu aux confins de l'automne et de l'hiver pour éviter les températures estivales insupportables de ce petit émirat gazier.
Les organisateurs ont été en butte à de nombreuses polémiques.
Il y eut d'abord les accusations de corruption pour obtenir en 2010 l'organisation de la compétition aux dépens des Etats-Unis, à la surprise générale. Des enquêtes judiciaires sont en cours dans plusieurs pays.
Le Qatar a également été critiqué sur la question des droits humains, notamment le traitement réservé aux travailleurs migrants d'Asie du Sud et d'Afrique employés dans les chantiers, la sécurité et les services.
Le Qatar dément que des milliers aient trouvé la mort sur les chantiers du Mondial, avançant le chiffre d'un total de 414 décès dans des accidents du travail (principalement hors Mondial) entre 2014 et 2020.
Dans un entretien à l'AFP, le directeur général de l'Organisation internationale du travail (OIT) Gilbert F. Houngbo a expliqué que le bilan exact ne serait jamais connu: "Je pense que le public a besoin de savoir la vérité et, parfois, cette vérité est de dire que, sincèrement, il n'y a pas d'information crédible."
- Gigantisme -
Il a toutefois regretté un "deux poids, deux mesures" dans les critiques, assuré que "le Qatar (avait) mieux fait dans ce domaine que d'autres pays" et loué un "travail très positif" pour améliorer les droits sociaux à la faveur du tournoi.
Autre sujet de polémique en Occident, les droits LGBT+ dans un pays très conservateur où homosexualité et relations sexuelles hors mariage sont illégales.
Les atteintes à l'environnement consubstantielles à un tel tournoi, avec notamment l'empreinte carbone des infrastructures nécessaires, ont également été pointées du doigt.
En termes de gigantisme, le prochain Mondial s'annonce encore plus démesuré, avec trois pays organisateurs, États-Unis, Mexique et Canada, seize villes distantes de milliers de kilomètres, quatre fuseaux horaires...
Et 48 équipes y participeront, contre 32 aujourd'hui, soit potentiellement plus de cent matchs (contre 64 actuellement).
ARGENTINE-FRANCE, FINALE POUR UNE TROISIÈME ÉTOILE
Deux fois sacrées, l'Argentine et la France briguent dimanche une troisième étoile planétaire en finale du Mondial-2022, un sommet entre l'astre Lionel Messi et la comète Kylian Mbappé pour refermer en apothéose un tournoi atypique et décrié au Qatar
AFP |
Antoine Maignan et Jérémy Talbot |
Publication 18/12/2022
Dans la galaxie du football, c'est un moment d'histoire. Comme un passage de relais, l'Argentin aux sept Ballons d'Or veut remporter à 35 ans le seul trophée qui lui manque, quand le prodige français vise un second sacre d'affilée avant ses 24 ans, comme le Brésilien Pelé en 1962.
Avant ce choc en hautes sphères, la journée de samedi a permis à la Croatie de Luka Modric de décrocher la 3e place (2-1), mettant fin à l'épopée du Maroc. "On est heureux au final, on est dans les quatre meilleures équipes du monde", a cependant commenté Walid Regragui, sélectionneur de la première équipe africaine à avoir atteint le dernier carré d'un Mondial.
A Doha, avant même cette "petite finale", les regards étaient déjà tournés vers l'affrontement de dimanche entre l'Argentine et la France.
Euphorique, l'Albiceleste voit affluer des milliers de fans dans l'émirat, dont beaucoup cherchent encore un billet, entre inquiétude et colère. La France, elle, s'inquiète pour ses champions du monde, rattrapés par un mystérieux virus qui a mis sur le flanc, tour à tour, cinq titulaires potentiels.
Tous les Bleus ont cependant participé au début de l'entraînement de veille de match, samedi. Mais dans quel état ? Kingsley Coman, Ibrahima Konaté et Raphaël Varane étaient encore souffrants et ménagés vendredi...
"On prend un maximum de précautions", a affirmé Didier Deschamps, sans en dire beaucoup plus sur cette maladie, que l'encadrement se refuse à nommer.
- "Cocktail parfait" -
Dans la douceur du mois de décembre au Qatar, la fièvre va se propager dimanche dans les travées du stade Lusail. L'enceinte flambant neuve de près de 90.000 places symbolise la démesure de l'émirat gazier, premier pays hôte moyen-oriental du Mondial, visé par de nombreuses polémiques extra-sportives.
"Ces moments resteront dans l'histoire et dans nos têtes", assure Lionel Scaloni. Pour le plus jeune sélectionneur du Mondial, 44 ans, "l'important, c'est le chemin que nous avons parcouru, le plaisir que nous avons pris".
Le vainqueur français de 1998, Youri Djorkaeff, savoure: "Il y a tous les ingrédients. Les fans argentins sont incroyables et puis il y a la grinta, la qualité, le coeur, l'effort, le panache des Bleus... Quand on prend les deux équipes et qu'on les met dans un +shaker+, on obtient le cocktail parfait."
Le "cocktail" est sans alcool - la vente est strictement encadrée au Qatar -, mais pas sans saveur: à lui seul, le duel Mbappé-Messi fait saliver les amateurs de foot, de sport, d'histoire et de statistiques.
Les deux superstars, qui font équipe sous bannière qatarie au Paris SG, se partagent la tête du classement des buteurs du Mondial avant la finale, avec cinq unités.
Le vainqueur filera droit vers le Ballon d'Or, le premier pour Mbappé ou un huitième pour Messi, idole planétaire soutenue dimanche par une immense majorité de supporters.
"C'est un peuple de passionnés, ils sont à fond derrière leur équipe. Ça dégage une ambiance de fête, positive", mais "nos adversaires seront sur le terrain, pas en tribunes", rétorque Deschamps, capitaine de la première étoile en 1998, et sélectionneur de la deuxième en 2018 en Russie.
- "Dernière chance" -
Eliminés dès les huitièmes de l'Euro en 2021, privés au Qatar d'une demi-douzaine de cadres blessés, dont Karim Benzema, et désormais amoindris par ce virus, les Bleus sont des rescapés avant de retrouver l'Argentine, qu'elle a battue 4-3 en huitièmes de l'édition 2018.
"Il faut être prêt à souffrir, à faire les efforts, à se surpasser malgré la fatigue, malgré l'enchaînement, malgré les circonstances", lance le capitaine Hugo Lloris, en quête d'un deuxième titre comme capitaine, prouesse inédite.
Dans l'adversité a émergé un guide, Antoine Griezmann, ex-attaquant réinventé en "petit prince" du milieu, prêt à tous les sacrifices et à toutes les souffrances pour ses partenaires de longue date, qu'ils soient sur la pelouse - Varane, Lloris ou Olivier Giroud -, ou en tribunes - N'Golo Kanté et Paul Pogba sont attendus aux côtés d'Emmanuel Macron.
En face, c'est la "Messimania". Pour présider à la table des légendes argentines, avec à ses côtés feu Diego Maradona, sacré en 1986, "La Pulga" n'a besoin que de cet ultime trophée: "Il sait que c'est sa dernière chance", souligne Pablo Zabaleta, son partenaire au Mondial-2014.
Contrairement à sa première finale perdue cette année-là après prolongation contre l'Allemagne (1-0), Messi semble entouré au Qatar d'une colonie de guerriers, de Leandro Paredes à Nicolas Otamendi, en passant par Julian Alvarez, révélation offensive avec quatre buts, comme Giroud.
Connaîtra-t-il la gloire du "Pibe de Oro"? Ou sortira-t-il entre larmes et solitude, comme Cristiano Ronaldo, l'autre légende de son siècle? "Leo" Messi détient une partie de la réponse. La France et Mbappé ont l'autre.
CAN U20, LISTE COMPLETE DES PAYS QUALIFIES
La République centrafricaine et le Congo Brazzaville ont complété la liste des douze pays qui prendront part à la 22e édition de la Coupe d'Afrique des nations U20, qui se déroulera en Egypte du 19 février au 11 mars 2023.
Dakar, 17 déc (APS) - La République centrafricaine et le Congo Brazzaville ont complété la liste des douze pays qui prendront part à la 22e édition de la Coupe d'Afrique des nations U20, qui se déroulera en Egypte du 19 février au 11 mars 2023.
Les équipes de ces deux pays se ont qualifiées à l'issue de la compétition zonale de l'Union des fédérations de football d’Afrique centrale (UNIFFAC) lors de laquelle le Cameroun et la République démocratique du Congo (RDC) ont été éliminés.
Le Sénégal a validé début septembre son ticket pour participer à la compétition, au terme du tournoi de la zone A de l’Union des fédérations ouest-africaines de football (UFOA-A).
Les Lionceaux avaient battu en demi-finale la Mauritanie sur le score de 4 buts à 1. Ils ont remporté le tournoi en battant la Gambie par 1 but à 0. Les Scorpions sont également qualifiés pour la CAN U20.
La CAN des moins de 20 ans, organisée depuis 1979 par la CAF, se tient tous les deux ans.
La première édition a été remportée par l’Algérie. Jusqu’en 1989, la finale se jouait en match aller et retour, avant la mise en place d’une finale organisée par un pays en 1991.
Le Sénégal, pays organisateur et finaliste de la 19e édition en 2015, n’a jamais remporté le tournoi. Les Lionceaux ont perdu les deux suivantes éditions.
Le Nigeria est la nation la plus titrée avec sept trophée. Le Ghana, tenant du titre, a remporté quatre éditions de même que le pays hôte, l’Egypte.
Voici la liste des pays qualifiés :
Bénin, Congo-Brazzaville, Egypte, Gambie, Mozambique, Nigeria, Ouganda, République centrafricaine, Sénégal, Soudan du Sud, Tunisie et Zambie.
QATAR 2022, LE MAROC AU PIED DU PODIUM
La Croatie a remporté, samedi, le match pour la troisième place de la Coupe du monde en battant le Maroc par 2 buts à 1.
Dakar, 17 déc (APS) - La Croatie a remporté, samedi, le match pour la troisième place de la Coupe du monde en battant le Maroc par 2 buts à 1.
L'équipe nationale de la Croatie a plié le match durant la première mi-temps au terme de laquelle elle menait par 2 buts à 1.
Les Croates ont ouvert le score dès la 7e mn sur une tête du défenseur central Josko Gvardio. Deux minutes plus tard, Achraf Dari égalisait de la tête pour le Maroc.
L'Equipe finaliste de la dernière édition du Mondial en Russie doublait la mise en fin de première mi-temps sur un but de Mislav Oršić.
Le score n’évoluera pas en deuxième période, malgré un fort engagement des deux équipes. La Croatie a eu plusieurs occasions d’inscrire un troisième but, mais n’a pu concrétiser ses actions.
Les Marocains ont tenté jusqu’à la dernière minute d’égaliser, mais se sont heurtés à une solide défense croate.
Comme en 1998, lors de l’édition organisée en France, la Croatie décroche la troisième place du mondial de football. En 2018, elle avait perdu la finale devant la France, à l’occasion de la Coupe du monde en Russie.
PAR Jean-Baptiste Placca
LES SÉLECTIONS, CARTE GÉNÉTIQUE DES NATIONS ?
Leur composition en dit souvent long sur l'histoire, l'esprit d’ouverture, le degré de tolérance et de générosité des peuples qu'elles représentent lors des événements sportifs
« Probablement qu’il y a certains qui sont Français parce qu’il y a un certain nombre d’intérêts à l’être, mais qui ont le cœur qui bat pour un autre pays ». Ainsi s’exprimait un homme politique, parmi quelques autres, qui prédisaient des débordements, sinon une guerre civile, le jour du match Maroc-France. Pourquoi donc dites-vous que cela vous rend triste, Jean-Baptiste Placca ?
Parce que cette perfidie est devenue un classique, qui surgit chaque fois que les Bleus brillent en compétition. Elle vise indirectement les joueurs dont au moins un des parents vient du Maghreb ou, plus généralement, d’Afrique. Arnaud Pontus, dans un billet caustique, le jour du match, a remis à leur place ces politiciens qui ne peuvent s’abstenir de renvoyer à leurs origines ces footballeurs de l’équipe de France et ceux qui leur ressemblent. Certains osent même parfois questionner leur loyauté à la patrie, au moment, précisément, où ces sportifs se dévouent corps et âme pour faire briller la France, comme jamais ne le pourront les politiciens qui les indexent.
En France comme ailleurs, la composition d’une sélection nationale est, sinon la carte génétique des peuples que représentent ces équipes, du moins l’illustration la plus fidèle de leur histoire, de leur esprit d’ouverture, de leur degré de tolérance et de leur générosité.
En quoi la composition de la sélection nationale illustre-t-elle l’histoire d’un pays ?
Prenons l’équipe des Pays-Bas. Depuis toujours, elle a comporté un fort contingent de joueurs originaires du Surinam. C’est parce que, jusqu’en 1975, ce pays a été une colonie néerlandaise. Frank Rijkaard, Ruud Gullit, Patrick Kluivert, Clarence Seedorf, et bien d’autres. Aujourd’hui, le père de Virgil Van Dijk est, certes, Néerlandais, mais sa mère est originaire du Surinam. Quant à l’esprit d’ouverture et de générosité, et même d’amour, il est illustré par la présence, dans cette équipe, de Memphis Depay et Cody Gakpo : leurs mères sont Néerlandaises, mais le père Depay vient du Ghana, et le père Gakpo est d’origine togolaise et ghanéenne.
C’est officiel. Le porte-parole de la Fédération algérienne de football (Faf), Salah Bey Aboud a déposé officiellement le dossier de andisature de l'Algérie pour l'organisation de la Coupe d'Afrique des Nations (Can 2025)
C’est officiel. Le porte-parole de la Fédération algérienne de football (Faf), Salah Bey Aboud, s’est rendu ce vendredi, 16 décembre, au Caire, siège de la Confédération africaine de football (Caf), où il a officiellement déposé le dossier de candidature de l’Algérie pour l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2025. L’Algérie a attendu la date limite pour finaliser les dernières formalités.
L’officiel algérien a dévoilé, au passage, l’existence d’autres dossiers de candidature : Le Nigéria, le Bénin, en plus du Maroc.
Avant la candidature de l’Algérie, le Maroc partait largement favori pour l’organisation surtout après avoir « souvent accueilli des compétitons de grande envergure », a apprécié le président de la Caf, Patrice Mosteppe, dans une déclaration faite devant la presse, en novembre dernier.
Le 30 septembre dernier, la Caf avait annoncé le retrait de l’organisation de la CAN-2025 à la Guinée, en raison du retard pris dans les travaux des installations exigées par l’instance continentale.
Le pays hôte de la CAN 2025 sera désigné le 10 février 2023, à l’issue d’une réunion du Comité exécutif de la Caf, et après des visites d’inspection entre le 5 et le 25 janvier prochains.
QATAR 2022, LE MAROC PRIVÉ DE SON CAPITAINE
Le défenseur et capitaine de l’équipe du Maroc, Romain Saïs ne prendra pas part au match de la 3e place devant opposer samedi les Lions de l’Atlas à la Croatie en raison d’une blessure à une cuisse.
Le défenseur et capitaine de l’équipe du Maroc, Romain Saïs ne prendra pas part au match de la 3e place devant opposer samedi les Lions de l’Atlas à la Croatie en raison d’une blessure à une cuisse.
Le défenseur central marocain est sorti, mercredi, au bout de la 21e mn de jeu lors de la demi-finale de la Coupe du monde perdue (2-0) contre la France. Il avait été remplacé par Selim Amallah.
Le Maroc pourra toutefois compter sur Sofyan Amrabat et Azzedine Ounahi, cités parmi les meilleurs milieux de terrain de ce Mondial ainsi que Hakim Ziyech et Achraf Hakimi auteurs d’un grand tournoi.
Sortis en demi-finale (3-0) par l’Argentine, les finalistes de la dernière édition du Mondial en Russie vont affronter une équipe marocaine privée de deux de ses titulaires.
Les coéquipiers de Luka Modric défaits par la France lors de la finale de l’édition de 2018 en Russie auront à cœur de jouer à fond cette petite finale. Ils trouveront en face, une équipe africaine qui vient de réaliser un exploit historique.
Les deux équipes qui évoluaient dans la même poule F vont s’opposer pour la deuxième fois dans le tournoi. La première rencontre s’était soldée sur un score nul et vierge.
Le Maroc a battu, 2 buts à 0, la Belgique et 2 buts à 1 le Canada en matchs de poule.
Les Lions de l’Atlas qui jouent leur sixième Coupe du monde après celles de 1970, 1986, 1994, 1998 et de 2018, sont sortis premier de leur poule avec sept points. La Croatie, deuxième, a obtenu cinq points.
Double exploit historique du Maroc
Quelle que soit l’issue de ce match, le Maroc réalisera la meilleure performance de l’Afrique dans une phase finale de Coupe du monde en atteignant les demi-finales. Il devient aussi, la première équipe arabe à accéder à ce stade.
Jamais une équipe africaine n’avait dépassé les quarts de finale. Seuls le Cameroun en 1990, le Sénégal en 2002 et le Ghana en 2006 avaient atteints les quarts.
En plus de cet exploit historique, les joueurs de Walid Regragui ont sorti en quarts de finale l'Espagne par 3 buts à 0 aux tirs au but, après un score nul et vierge à l’issue du temps réglementaire. Ils ont battu 1 -0 le Portugal en quart de finale.
En affrontant la Croatie, samedi, les Marocains ont encore l’occasion de hisser encore plus haut le drapeau du football africain.
Le Sénégal s’est arrêté en huitièmes de finale face à l’Angleterre (0-3). La Tunisie, le Ghana et le Cameroun, les autres représentants du continent ont été éliminés lors des matchs de poule.
Les retombées d'une performance mémorable
Les Marocains, auteurs d’une exceptionnelle Coupe du monde, passent de la 22e place à la 11e dans le nouveau classement mondial de la FIFA publié, lundi dernier. Ils pourraient même finir dans le top 10 en cas de victoire contre la Croatie.
Le Sénégal qui occupait la meilleure place africaine (18e) au classement mondiale de la FIFA a perdu son leadership au détriment du Maroc.
Les Lions qui se sont arrêtés en huitièmes contre l’Angleterre, (3-0) sont désormais classés 19e.
Le Brésil conserve sa première place malgré une élimination en huitièmes, 2-4 aux tirs au but, après 1-1 dans le temps réglementaire. Il est suivi de la France 2e et de l’Argentine 3e. La Belgique et l’Angleterre sont respectivement 4e et 5e.
«UN JOUR L’AFRIQUE ORGANISERA LA COUPE DU MONDE DE BASKET, IL FAUT CONSTRUIRE DÈS MAINTENANT… »
Au micro de Wiwsport, le président de la BAL Amadou Gallo Fall s’est dit satisfait des résultats de la nouvelle ligue africaine et a abordé les innovations et ambitions de la BAL saison 3
« Rêvez et réalisez votre rêve sans forcément quitter le continent », tel est le leitmotiv de la Basketball Africa League qui va démarrer la troisième saison en mars prochain. Comme en 2022, Dakar, Caire et Kigali sont les villes retenues pour abriter respectivement les trois étapes de la compétition. Au micro de Wiwsport, le président de la BAL Amadou Gallo Fall s’est dit satisfait des résultats de la nouvelle ligue africaine et a abordé les innovations et ambitions de la BAL saison 3
Quel bilan tirez-vous des deux saisons écoulées ?
Les résultats ont dépassé même nos prévisions. Nous avons de très grosses ambitions pour cette ligue. Nous avons fait des projections et un planning sur ces 5 premières années d’abord que nous considérons comme des années d’investissement. Nous prenons tout en charge par rapport aux équipes et à l’organisation. Mais pour pouvoir pérenniser, il nous faut continuer à trouver des partenaires qui vont travailler à nos côtés parce qu’ils partagent notre vision par rapport à notre volonté de créer quelque chose d’important en Afrique. Nous avons déjà des partenaires de qualité qui nous motivent à aller de l’avant.
En plus des résultats sur le terrain, avec l’intérêt des supporters en Afrique et dans la diaspora avec 600 millions d’engagements à travers les réseaux sociaux. Quelles sont les perspectives pour la prochaine saison ?
D’abord, c’est de vraiment consolider tous les acquis. D’essayer de ne ménager aucun effort pour continuer à parfaire le modèle. Avec là où on en est avec la pandémie, on espère ne pas avoir de restrictions pour pouvoir vraiment remplir nos salles. On est à fond dans la promotion pour que le public puisse avoir accès aux matchs. L’année dernière, on a fait comme on pouvait. On a connu certaines difficultés parce que c’était nouveau, on découvrait le TER ici au Sénégal. Nous avons commencé les discussions depuis très longtemps pour voir comment faciliter le déplacement des passionnés de basket et des supporters en général.
Concernant le jeu, quelles sont les innovations ?
Continuer à parfaire le produit c’est aussi que les équipes viennent se préparer et recrutent de très bons joueurs. Nous avons aussi notre programme Elevate qui va revenir avec quelques innovations. Là où l’année dernière on avait assigné des joueurs en fonction de leurs nationalités et des clubs qui étaient présents dans la ligue, on va avoir une draft cette année. Nous avons donné l’opportunité à ces joueurs de jouer à Johannesburg pendant les dernières phases des éliminatoires et elles se sont très bien comportées. Ces jeunes vont revenir dans la BAL et les équipes auront l’opportunité de les drafter comme le fait la NBA. Les franchises font le travail de reconnaissance pour mesurer leurs besoins et essayer d’attirer les joueurs. Nous allons aussi continuer à attirer du talent en dehors de l’Afrique, de la diaspora. Nous organiserons un Combine à Paris les 15 et 16 janvier prochain. 30 joueurs seront identifiés et ils vont venir de la G-League et un peu partout d’Europe. Ils cherchent toujours du travail et les équipes de la BAL seront invitées là-bas et ils vont travailler avec des coachs NBA et de la BAL pour permettre aux équipes de recruter de nouveaux talents.
Plusieurs activités ont eu lieu lors de l’édition précédente notamment le forum des Young Leaders. Est-ce que ces activités outre basketball sont prévues ?
L’accent sera mis sur le produit sur le terrain mais aussi en dehors du terrain. Nous allons organiser beaucoup plus d’activités. Comme on le dit, nous présentons notre ligue comme une ligue de divertissement. C’est vrai que le basket est le noyau mais nous voulons aussi que l’excellence africaine s’exprime autour de ce que nous faisons. De la mode à la musique, tout ce qui est art, nous trouverons des points d’activités.
Peut-on s’attendre un jour à ce que le Sénégal abrite le Final Four ?
Pourquoi pas, nous sommes ouverts. Nous avons signé un contrat de 3 ans pour abriter les finales à Kigali. Maintenant cela va être ouvert et nous sommes en train d’étudier des propositions qui viennent de différents pays et nous cherchons toujours à aller vers là où nous avons les meilleures conditions pour continuer à développer ce produit qui est authentiquement africain mais qui va générer de l’intérêt de partout dans le monde.
A quelle mesure est-il important d’avoir un modèle sportif tel que la BAL en Afrique ?
C’est important que l’Afrique ait un niveau professionnel qui n’a rien à envier au reste du monde pas seulement dans le basket mais dans tous les sports. J’étais à Doha au début de la Coupe du monde et de voir ce qui s’est fait là-bas en termes de développement d’infrastructures sportives. Et c’est le même élan avec lequel nous avons approché notre initiative ici. Nous voulons travailler avec les autorités publiques comme le privé pour voir la multiplication d’infrastructures. Pour pouvoir accueillir des événements de niveau mondial. Un jour, l’Afrique organisera la Coupe du monde de basket j’en suis certain. Pour cela, il faut commencer dès maintenant à construire. Mais aussi instaurer une culture de sport business. Qu’on comprenne que nous avons dans notre ADN l’utilisation du sport comme outil de développement économique et social.