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28 avril 2025
Sports
LA LISTE DES LIONS RETENUS POUR LE MONDIAL ATTENDUE POUR VENDREDI
Le sélectionneur sénégalais va publier sa liste lors d’une rencontre avec la presse prévue à partir de 10 heures, à l’hôtel Good Rade, à Dakar, à moins de deux semaines du Mondial, qui se tient au Qatar
Le sélectionneur des Lions du football, Aliou Cissé, va publier, vendredi, la liste des 26 joueurs sénégalais retenus pour la Coupe du monde au Qatar, a annoncé, mardi, la Fédération sénégalaise de football (FSF).
Le sélectionneur sénégalais va publier sa liste lors d’une rencontre avec la presse prévue à partir de 10 heures, à l’hôtel Good Rade, à Dakar, à moins de deux semaines du Mondial, qui se tient au Qatar (20 novembre-18 décembre).
Diao Keïta Baldé, suspendu jusqu’au 5 décembre par le Tribunal antidopage italien pour violation de la procédure de contrôle antidopage, est d’ores et déjà assuré de ne pas faire partie de la liste des Lions.
Les Lions iront également au Mondial sans le latéral droit sénégalais du Bayern Munich (élite allemande), Bouna Sarr, opéré du genou.
Une incertitude demeure concernant également Idrissa Gana Guèye, sorti sur blessure, samedi, lors du match perdu par son club Everton contre Leicester, en match comptant pour la 15e journée de la Premier League.
Le milieu sénégalais a passé un scanner dont les résultats devraient renseigner sur son état de santé.
L’équipe du Sénégal, champion d’Afrique en titre, va évoluer dans la poule A avec le Qatar, pays hôte, les Pays-Bas et l’Equateur.
Les Lions joueront leur premier match le 21 novembre contre les Pays-Bas, Quatre jours plus tard, les joueurs du Sénégal rencontreront, pour leur second match, le Qatar. Ils affronteront l’Equateur, le 29 novembre, pour leur dernier match de poule.
L’encadrement des Lions prévoit un regroupement à Paris, d’où l’équipe nationale et son staff vont rejoindre Doha, capitale du Qatar, à bord d’un vol spécial.
Le ministre des Sports, Yankhoba Diatara, avait annoncé que les Lions recevront le drapeau national des mains du chef de l’Etat, le 19 novembre, à Doha.
Samedi dernier, M. Diatara a assuré que l’Etat du Sénégal a déjà débloqué les 14 milliards de francs CFA mobilisés pour financer la participation de l’équipe nationale de football à la Coupe du monde.
«NOTRE PREMIER OBJECTIF EST DE SORTIR DE CE GROUPE»
L’équipe nationale du Sénégal va aborder la Coupe du monde avec le statut de champion d’Afrique. Éliminés prématurément lors de la campagne Russie 2018, Aliou Cissé et ses hommes veulent prendre leur revanche en terre qatarie.
L'Équipe nationale de football du Sénégal abordera la Coupe du monde avec beaucoup d’ambition. A deux semaines de cette compétition, Aliou Cissé espère que ses hommes vont écrire leur propre histoire en terre qatarie, après avoir remporté la Coupe d’Afrique des Nations (Can).
L’équipe nationale du Sénégal va aborder la Coupe du monde avec le statut de champion d’Afrique. Éliminés prématurément lors de la campagne Russie 2018, Aliou Cissé et ses hommes veulent prendre leur revanche en terre qatarie.
Logé dans le groupe A en compagnie de l’Equateur, du Qatar et des Pays-Bas, le Sénégal espère sortir des phases de poules et se qualifier pour le second tour. De l’avis du sélectionneur national, Aliou Cissé, l’objectif est de marquer leur empreinte dans cette compétition. «La Coupe du monde est synonyme d'expérience. Je pense que l'équipe nationale sénégalaise acquiert actuellement beaucoup d'expériences. Et, comme je l'ai dit, il s'agit de prendre un match à la fois. Notre premier objectif est de sortir de ce groupe. Après, on sera dans un tournoi à élimination directe, et on a assez d'expériences pour marquer cette compétition de notre empreinte», a déclaré Aliou Cissé sur le site officiel de la Fifa.
Son équipe éliminée prématurément, il y a quatre ans en Russie, le meilleur sélectionneur africain trouve que cette fois-ci, ses hommes ont plus d’expériences. «C'était très difficile de digérer ce qui s'est passé lors de la dernière Coupe du monde, car nous avons été éliminés pour plus de cartons. Mais c'était il y a quatre ans, et nous avons acquis beaucoup d'expériences depuis. Il y a aussi eu la Coupe d'Afrique des Nations. Nous sommes toujours l'une des meilleures équipes d'Afrique. Nos joueurs sont plus expérimentés maintenant», a ajouté le technicien sénégalais. Depuis la création de la Coupe du monde, aucun pays africain n’a réussi à passer le cap des quarts de finale. Mais pour le champion d’Afrique, l’heure est venue pour un pays africain de remporter la Coupe. «Les cinq nations africaines ont une grande chance à cette Coupe du monde. Si tous les spécialistes et ceux qui connaissent le football pensent que nous sommes les mieux placés parmi toutes les équipes africaines qualifiées, nous sommes ravis de l'entendre, mais cela ne nous changera pas. On ne s'emballe pas. (…)
Le but est de sortir de ce groupe. Et une fois sortis de ce groupe, on sait que ce sera un tournoi à élimination directe», dit-il. Après 7 ans passés à la tête des Lions, Aliou Cissé a été interrogé sur la pression quotidienne. En réaction, il indique qu’il a pris le temps nécessaire pour progresser. «La pression est quelque chose que vous devez gérer en tant que sportif de haut niveau. Nous avons travaillé sans relâche pour réaliser ce que nous avons. Nous avons pris le temps nécessaire pour progresser. Ce groupe a acquis beaucoup d'expériences au cours des quatre dernières années ; nous avons mûri et nous sommes maintenant mieux préparés», affirme le sélectionneur des Lions.
A propos des joueurs qui seront sélectionnés pour la Coupe du monde, Aliou Cissé affirme que certains joueurs seront déçus. «C'est important de donner au Sénégal les meilleures chances de succès à la Coupe du monde. Je suis ravi de dire que j'ai beaucoup d'options à choisir. Je vais m'asseoir avec toute mon équipe d'entraîneurs pour décider qui nous emmènerons à la Coupe du monde. Mais en vérité, tous les joueurs que j'ai utilisés méritent d'être là. Je vais rendre certains joueurs heureux et d'autres mécontents, mais c'est une décision», a-t-il conclu
SITEU ENVOIE PAPA SOW… A LA RETRAITE
Après leur combat avorté à cause d’une blessure à la tête de Papa Sow, le deuxième, tenu hier à l’Arène nationale, a finalement souri à Siteu de Lansar, qui a pris le meilleur sur l’expérimenté Papa Sow
Après leur combat avorté à cause d’une blessure à la tête de Papa Sow, le deuxième, tenu hier à l’Arène nationale, a finalement souri à Siteu de Lansar, qui a pris le meilleur sur l’expérimenté Papa Sow. Une «chute extraordinaire» qui a suscité beaucoup de commentaires auprès des chroniqueurs de lutte dont Moustapha Guèye.
L’issue est intervenue à la suite d’une longue attente. Sur la première véritable attaque qu’il a initiée, Siteu se retrouve sur ses deux appuis, il parvient à se relever et résiste à son adversaire, avant de saisir sa jambe pour le renverser. Signant ainsi sa 13e victoire.
Lors de la première partie, les deux lutteurs se sont livrés à un duel à distance avec des balancements de bras. Au finish, ils vont écoper de trois avertissements. Il faudra attendre la pause de cinq minutes pour que le lutteur de Lansar trouve enfin la solution.
Avec cette victoire, Siteu relance ainsi sa carrière après sa défaite contre Gouye Gui, en 2018. Pratiquant le Mma, il prouve à travers cette victoire qu’il a de la valeur à revendre et peut désormais revendiquer des adversaires plus cotés. D’ailleurs, les spécialistes de la lutte ne cracheraient pas sur un combat contre Lac 2.
Quant à Papa Sow de Jambaars Wrestling, les choses se compliquent davantage. Après 23 ans de carrière, celui que l’on surnommait le «Puma de Fass» est obligé de descendre d’un cran pour donner la chance aux jeunes espoirs de la lutte qui prétendent intégrer la cour des grands. Depuis sa dernière victoire en 2013 contre Baye Mandione, il enchaîne les contreperformances. C’est le troisième revers, après celui contre Lac 2 en 2015 et Ama Baldé en 2018. Pour ne pas dire qu’il est proche de la retraite.
MANÉ, ENFIN ROI DU SÉNÉGAL
Deuxième du Ballon d'Or 2022 et surnommé "Ballonbuwa" ("le sorcier du ballon"), le Sénégalais est déjà entrée dans l'histoire de son pays en gagnant sa première CAN en février. Il veut consolider son règne à la Coupe du monde (20 novembre-18 décembre)
Parti d'un petit village de Casamance, Sadio Mané est devenu roi du Sénégal en guidant les "Lions" vers une victoire en Coupe d'Afrique attendue pendant 60 ans.Il veut consolider son règne à la Coupe du monde (20 novembre-18 décembre).
Deuxième du Ballon d'Or 2022 et surnommé "Ballonbuwa" ("le sorcier du ballon"), l'idole est déjà entrée dans l'histoire de son pays en gagnant sa première CAN en février, illuminant l'équipe de son talent et transformant le tir au but décisif en finale contre l'Égypte (0-0, 3 t.a.b.à 1).
Il a porté les siens vers une nouvelle victoire mémorable aux "pénos" contre les mêmes "Pharaons", en barrages du Mondial (0-1, 1-0, 3 t.a.b.à 1).
Cette saison magnifique l'a conduit à la deuxième place du Ballon d'Or mi-octobre, meilleur classement pour un Sénégalais, et de Liverpool au Bayern Munich.
À 30 ans, pour toucher plus profondément encore les cœurs, il lui faudrait faire mieux que ses aînés de 2002, quarts de finalistes en Corée du Sud et au Japon avec pour capitaine Aliou Cissé, l'actuel sélectionneur.
Mais la prise de pouvoir de Sadio Ier sur le football sénégalais n'a pas été un long fleuve tranquille.
- Imam -
En 2017, des supporters caillassent la voiture de son oncle garée devant sa maison de Dakar parce qu'il a manqué son tir au but contre le Cameroun, futur vainqueur, en quarts de finale de la CAN-2017 (0-0, 5 t.a.b.à 4).
En 2018, on lui reproche une Coupe du monde un peu terne (un seul but contre le Japon, 2-2) et en 2019 sa finale de la CAN un peu manquée contre l'Algérie (défaite 1-0).
Mais les épreuves ne font pas peur à "Ballonbuwa"."Là où je suis né, pour devenir footballeur il faut tout sacrifier", raconte le joueur dans le documentaire de Rakuten TV "Sadio Mané, made in Senegal".
À l'âge de 7 ans, il a perdu son père, imam du petit village de Bambali, en Casamance, dans le sud du Sénégal.
Ses oncles aident sa mère à l'élever.L'un d'eux, Sana Touré, "n'aimait pas (le) voir jouer"."Pour lui, c'est les études", se souvient le joueur.
À Bambali, "on n'avait que ce terrain" en terre, poursuit Mané, avec des cages dont les bases des poteaux étaient rouillées.Les gamins jouent avec des pamplemousses, parfois, faute de ballon.
Au village, on regarde sur une mauvaise télé l'épopée du Mondial-2002, où les "Lions" battent le tenant du titre, la France (1-0), dans le match d'ouverture, et vont jusqu'en quarts de finale pour leur première participation.
- Fugue -
Mais le chemin pour passer de l'autre côté du petit écran a été tortueux.
Gamin, Mané fugue pour aller tenter sa chance dans une détection à Dakar.Il prend le bus très tôt: frontière gambienne, sans carte d'identité, juste des papiers d'étudiant, Mbour, puis la capitale."C'était vraiment un long voyage", se souvient-il.
Il est retrouvé par les siens, morts d'inquiétude."Quand je retourne au village c'est la pire journée de ma vie, j'avais la haine contre ma famille, j'ai dit OK pour étudier une année supplémentaire et c'est tout, du coup ils ont respecté ma décision", dit Mané, poursuivant son récit."C'est fini maintenant, c'est football, football, football!"
Promesse tenue, il rejoint l'école Génération Foot, "avec les chaussures du tournoi Navétanes (tournois de quartiers, NDLR), gâtées après trois mois", rigole-t-il.Mais dès le premier match il marque quatre buts, "je crois qu'ils étaient impressionnés".
Le prodige part vers le FC Metz, en plein hiver 2011."La première chose qui m'a surprise, c'est le vent", rembobine Mané.
Mais un nouvel obstacle se dresse: il débarque avec une énorme pubalgie et n'ose pas révéler sa blessure."On va me dire: +Tu retournes en Afrique+", redoute-t-il.
"Je pleurais comme un fou dans les vestiaires", confie Mané, "ça va être compliqué de réaliser mon rêve avec cette blessure, ça pouvait être la fin de ma carrière."
Mais huit mois plus tard, soigné, c'est l'envol.
Le gamin n'a pas oublié Bambali, il y a fait construire une école et un hôpital et cette implication a été saluée, lors du gala du Ballon d'Or, par le Prix Socrates du footballeur engagé.
"Il est généreux", salue Aliou Cissé, "il investit dans son pays, il crée des emplois, c'est un enfant qui a vraiment du cœur".Un cœur de Lion.
TEUNGUETH–US GOREE, LE DUEL DES EXTREMES EN ATTRACTION
La Ligue 1 aborde ce samedi 6 novembre sa 4ème journée avec en attraction le duel des extrêmes qui oppose l’Us Gorée, première équipe relégable et le leader, Teungueth Fc
La Ligue 1 aborde ce samedi 6 novembre sa 4ème journée avec en attraction le duel des extrêmes qui oppose l’Us Gorée, première équipe relégable et le leader, Teungueth Fc. Ce sera l’occasion de relancer un peu plus la course au sortir de la précédente journée où toutes les équipes se tiennent encore de près au classement.
Le championnat de Ligue 1 amorce ce samedi 6 novembre la quatrième journée avec la rencontre qui oppose au stade Fodé Wade de Saly, Diambars au Casa Sports. Deuxième au classement avec 7 points, les Ziguinchorois ont l’opportunité de doubler dès cette journée les Rufisquois de Teungueth (9 points). Ce sera face à une formation soucieuse de lancer sa saison. Au sortir d’une défaite contre l’AS Pikine (1-0), les Académiciens occupent actuellement la 11ème place (3 points). La seconde opposition de ce samedi se déroulera au stade Ibrahima Boye et opposera l’As Douanes (7e ; 4 points) et la Sonacos. Promus cette saison, les «Huiliers» de Diourbel seront en quête d’une première victoire qui sera sans doute bon pour la confiance.
La quatrième journée se poursuivra demain dimanche 7 novembre avec en attraction le duel des extrêmes entre l’Union sportive goréenne et le Teungueth Fc. Leader du championnat avec trois victoires en trois matchs, les Rufisquois voudront poursuivre leur bonne dynamique et conforter sa première place (1er, 9 points) lors du déplacement au stade Iba Mar Diop. Alors que les «Insulaires» qui n’ont pas encore remporté le moindre match, se trouvent dans l’obligation de sortir le grand jeu s’ils veulent se dégager de cette position de relégable (13ème ; 11 points). Génération foot (6e ; 4 points) accueille le Jaraaf (8e ; 4 points) dans un duel qui promet. Au sortir de sa défaite contre le leader Rufisquois (0-1), les Grenats (6e; 4 points) ont une bonne occasion de retrouver, en cas de victoire, le podium ou même s’installer à la tête du classement. Ce qui ne sera pas une mince affaire devant une formation «Vert et Blanc» qui a savouré son premier succès lors de la journée écoulée. Mais aussi engrangé, selon son entraineur Youssoupha Dabo, sérénité et confiance.
La Linguère de Saint-Louis qui a réussi le carton de la 3e journée en atomisant le Dakar Sacré -Cœur (5-0), voudra enchaîner par un deuxième succès. Ce sera lors du déplacement qu’elle effectuera sur la pelouse de Guédiawaye. La tâche ne sera pas moins ardue surtout devant une équipe banlieusarde toujours en quête d’un premier succès de la saison mais tout aussi soucieuse de s’éloigner de la zone de relégation (12ème, 2 points). Au coude à coude avec les équipes de tête, l’As Pikine (3e ; 6 points) accueillera au stade Ibrahima Boye, une équipe de Dakar Sacré-Cœur (9e ; 4 points), fortement secouée lors de son déplacement à Saint Louis. A Thiès, la lanterne rouge, le CNEPS Excellence (14e, 0 pt) tentera de mettre fin à sa série de trois défaites lors de la réception de Stade de Mbour qui pointe actuellement à la 4e place ( 4e ; 6 points).
FATMA SAMOURA «REVE» D’UN CHAMPION DU MONDE AFRICAIN
Fatma Samoura, Secrétaire générale de la FIFA aimerait qu’un des cinq représentants de l’Afrique (Maroc, Sénégal, Ghana, Cameroun et Tunisie) décroche la Coupe du Monde.
Fatma Samoura, Secrétaire générale de la FIFA aimerait qu’un des cinq représentants de l’Afrique (Maroc, Sénégal, Ghana, Cameroun et Tunisie) décroche la Coupe du Monde.
À quelques jours de la Coupe du Monde Qatar 2022 (20 novembre-18 décembre), la Secrétaire générale de la FIFA, Fatma Samoura, a été invité à commenter cette édition. «Après deux ans de Covid-19 et dans un contexte mondial difficile, la Coupe du Monde est une occasion rêvée de se réunir tous ensemble», a d’abord lancé la Sénégalaise.
Cette dernière attend avec impatience le début d’une Coupe du Monde historique. «Il s’agira de la première édition organisée au Moyen-Orient et dans le monde arabe et de la première Coupe du Monde réunissant toutes les équipes dans une même ville, ce qui permettra aux supporters du monde entier de se rencontrer, chanter et danser ensemble, le tout dans la plus belle ambiance qui soit», a lancé la SG de l’instance mondiale.
Samoura a ensuite manifesté son souhait de voir une des nations africaines repartir avec le précieux trophée: «Comme vous le savez, les Lions, champions d’Afrique en titre, seront de la partie au Qatar, tout comme le Maroc, la Tunisie, le Ghana et le Cameroun. J’adorerais, et j’en rêve tous les jours, voir le plus prestigieux des trophées, et pourquoi pas lors du mondial qatari, revenir à l’une des cinq sélections africaines représentées».
«ON N’A PAS LE DROIT DE COMMETTRE LES ERREURS DE 2018»
Aliou Cissé s’apprête à vivre sa troisième Coupe du Monde de la FIFA, sa deuxième consécutive en tant que sélectionneur du Sénégal. Quatre ans après la Russie, les Lions arrivent en terre qatarienne avec un nouveau statut : celui de champions d’Afrique.
Aliou Cissé s’apprête à vivre sa troisième Coupe du Monde de la FIFA, sa deuxième consécutive en tant que sélectionneur du Sénégal. Quatre ans après la Russie, les Lions arrivent en terre qatarienne avec un nouveau statut : celui de champions d’Afrique. Le natif de Ziguinchor surfe sur la confiance engrangée après l’obtention de ce premier titre international de l’histoire du Sénégal. Décomplexé et en confiance, Aliou Cissé parle de ses ambitions, de sa gestion du groupe et de ses motivations pour cette nouvelle campagne mondiale sur FIFA+.
FIFA+ : Quatre ans après 2018, le Sénégal est de nouveau en Coupe du Monde, mais cette fois-ci avec un nouveau statut, celui de Champions d’Afrique. Est-ce plus de pression ?
Aliou Cissé : Quand on est sportif de haut niveau, la pression est une normalité. Nous avons travaillé sans relâche pour atteindre ces résultats. Nous avons pris le temps de progresser. Depuis 4 ans, ce groupe a acquis de l’expérience, nous sommes plus matures, et donc mieux armés. Je ne dirai pas que nous avons plus de pression, nous en sommes juste conscients.
Cela fait 7 ans que vous êtes sélectionneur du Sénégal. Quelles sont les clés de votre longévité à ce poste ?
Personnellement, je ne vois pas le temps passer, j’ai toujours l’impression d’être arrivé hier. Il est vrai que nous nous sommes fixés des objectifs clairs. Nous avons évolué sereinement, bien que les impatiences se soient souvent fait sentir. Nous avons su rester concentrés sur l’essentiel. Chaque compétition nous a permis de nous rapprocher du but et la dernière nous a tous donné raison. Le travail finit toujours par payer.
Quels souvenirs gardez-vous de votre campagne en Russie en 2018 ?
La dernière Coupe du Monde a été très difficile à digérer parce qu’on a été éliminé au premier tour à cause des cartons. Quatre années se sont passées. On a gagné de l’expérience. Entre-temps, il y a eu la Coupe d’Afrique. Nous continuons sur le continent africain à figurer parmi les meilleures équipes. Nos joueurs ont gagné de l’expérience. Ils jouent dans des grands clubs et ont eu à traverser durant ces 4 ans-là des rendez-vous très importants. La Coupe du Monde, c’est l’expérience. Aujourd’hui, je pense que l’équipe du Sénégal est en train d’emmagasiner beaucoup d’expérience. Et comme je le dis, il faut prendre les matches les uns après les autres. Aujourd’hui, notre objectif c’est de sortir d’abord de cette poule. Et après, on sera dans des matches à élimination directe, on a assez d’expérience pour avoir notre mot à dire dans cette compétition.
Durant leur préparation pour la Coupe du Monde au Qatar, les Lions ont signé une victoire contre la Bolivie 2-0 et on fait un match nul 1-1 contre la RI Iran. Quel bilan faites-vous de ces deux dernières sorties ?
Que ce soit le match contre la Bolivie ou celui contre l’Iran, nous avons affiché une certaine sérénité. Contre la Bolivie, nous avons vraiment maîtrisé notre sujet. Le match contre l’Iran m’interpelle plus. Quand nous voyons les occasions que nous avons eues, que nous n’avons pas réussi à concrétiser, cela veut dire que nous devons continuer à travailler notre efficacité devant le but, être plus incisifs. Si je peux faire un mini bilan, je peux dire que le groupe est heureux d’être ensemble. Ce sont des joueurs qui se connaissent depuis un bon bout de temps. Je suis très satisfait de l’implication, de l’état d’esprit que ce groupe dégage. C’est cet amour, ce travail et ce côté professionnel qui nous font faire des résultats. Il n’y a pas de secret. Il faut qu’on continue à travailler et à tirer tous dans la même direction. C’est cette solidarité qui nous fera gagner.
À quelques jours de l’entrée en lice du Sénégal au Mondial, avez-vous les noms des 26 joueurs qui seront au Qatar ?
Avant je ne dormais pas beaucoup. Mais aujourd’hui, c’est sûr et certain que je ne dormirai plus. J’ai beaucoup aimé la mentalité durant nos deux derniers matches de préparation. J’ai beaucoup aimé le volume de travail qu’on a proposé à nos garçons et leur disponibilité. Effectivement, cela augmente le nombre de choix en ce qui me concerne. Cela apporte plus de concurrence aussi. En début de stage, nous essayerons d’avoir un groupe homogène. Un groupe équilibré, qui vit bien. C’est important aussi pour justement défendre de la meilleure façon le Sénégal au Mondial. J’ai envie de dire que c’est des choix de riche. Nous essayons de nous asseoir avec tout le staff pour pouvoir justement décider du groupe qui ira à la Coupe du Monde. Mais en réalité, l’ensemble des joueurs que j’ai utilisés mérite d’y être. Je ferai des heureux et des malheureux mais c’est un choix.
Dernièrement, le président de la Fédération camerounaise de Football Samuel Eto’o était en déplacement au Sénégal en tant qu’ambassadeur de ce Mondial. Il y a prononcé un discours : “Je pense que cela sera la Coupe du Monde idéale pour nous les Africains, nous pouvons la gagner”. Une réaction ?
Le discours du Président Eto’o témoigne du rêve de tout un continent. Il y a forcément des envies d’aller le plus loin possible ou du moins de ne se fixer aucune limite.
Beaucoup d’observateurs du football africain estiment que votre équipe est la mieux armée des écuries africaines pour le Qatar.
Croyez-moi, les cinq pays auront leurs chances pour cette Coupe du Monde. Si tous les connaisseurs ou les spécialistes pensent que de toutes les équipes africaines qualifiées nous sommes les plus outillés, ça nous fait plaisir mais ça ne nous change pas. Nous faisons preuve d’humilité. À nous de nous préparer en conséquences avec beaucoup de sagesse. Mais nos ambitions restent les mêmes : prendre les matches les uns après les autres. Lors de la dernière Coupe du Monde, on a été éliminés au bout de trois matches. L’objectif c’est de sortir de cette poule. Et à partir du moment où on sortira de cette poule, on sait que ce sont des matches à élimination directe. On aura notre mot à dire. Les gens sont en train de regarder les huitièmes de finale, les quarts de finale, mais notre philosophie c’est match après match. La Coupe du Monde c’est l’expérience. Je crois que les erreurs que nous avons commises en 2018, peut-être qu’on ne les commettra pas. Et on n’a pas le droit de les commettre. Mais souvent quand je parle d’expérience, les gens pensent que c’est seulement sur le terrain ou le sportif mais c’est aussi l’expérience de l’organisation. Et vous savez qu’une Coupe du Monde, ça demande une grosse organisation. Que ce soient les fédéraux, que ce soient les sportifs, que ce soit l’État du Sénégal, tout le monde pousse pour que l’on soit dans les meilleures conditions pour aborder cette Coupe du Monde.
KREPIN DIATTA ET ISMAIL JAKOBS PASSEURS DECISIFS EN LEAGUE EUROPA
Alors qu’il devait surtout s’imposer pour valider son ticket pour le prochain tour de Ligue Europa, le club princier a fait les choses plus sereinement au Stade Louis II.
En s’imposant contre l’Etoile Rouge hier, jeudi 3 novembre (4-1), l’AS Monaco a assuré sa qualification pour le prochain tour de Ligue Europa. Le club de la Principauté employeur des internationaux sénégalais, Krépin Diatta et Ismaïl Jakobs, n’a presque pas tremblé.
Alors qu’il devait surtout s’imposer pour valider son ticket pour le prochain tour de Ligue Europa, le club princier a fait les choses plus sereinement au Stade Louis II.
Devant une équipe qui espérait encore finir troisième de la poule et ainsi se qualifier en Ligue Europa Conférence, les Monégasques ont laissé peu de chances en s’imposant (4-1). Grâce à un but très rapide de Kevin Volland (5e) et un autre de l’attaquant international allemand, servi pour le coup par Krépin Diatta (27e), les joueurs de Philippe Clément sont repartis aux vestiaires avec un net avantage. Puis en seconde période, un but contre son camp de Milan Rodic (3-0, 50e) a tué le suspense, malgré la réduction du score de Guélor Kanga sur penalty (54e). Et pour mieux finir cette rencontre, les Monégasques se sont assurés de mettre un quatrième but par l’intermédiaire de Kevin Volland qui signe un triplé.
Après Krépin Diatta sur son deuxième but, l’Allemand s’est offert un hat-trick sur un très bon service d’Ismaila Jakobs, entré en jeu dans les cinq dernières minutes. Les Internationaux sénégalais auront donc brillé lors de cette rencontre. Ainsi, l’AS Monaco finit bien deuxième de son groupe derrière Ferencvaros et accède au prochain tour de Ligue Europa.
En terminant à cette place, Krépin Diatta, Ismail Jakobs et leurs partenaires pourraient tomber sur un gros morceau lors du tirage au sort prévu lundi 7 novembre prochain, d’autant plus qu’il y a de grosses équipes qui arrivent de la Ligue des Champions, comme le FC Barcelone et la Juventus.
PAPE GUEYE FILE A… L’ANGLAISE
Après la désillusion en Europe, cette semaine, l’Olympique de Marseille chercherait à réduire sa masse salariale et à l’occasion du prochain mercato d’hiver mettre sur le marché des joueurs.
Après la désillusion en Europe, cette semaine, l’Olympique de Marseille chercherait à réduire sa masse salariale et à l’occasion du prochain mercato d’hiver mettre sur le marché des joueurs. D'après RMC, Pape Guèye qui a visiblement perdu la confiance de son entraîneur, figure dans la liste des prochains départs. Peu utilisé depuis l’arrivée de Igor Tudor, l’international sénégalais, champion d’Afrique, tout comme son coéquipier Bamba Dieng, pourrait aller grossir les rangs des Sénégalais évoluant en Angleterre et intéresserait, selon la presse anglaise, à Leeds United et Southampton.
Après sa sortie prématurée en Ligue des Champions, l’Olympique de Marseille comptent renflouer les caisses du club et prévoit de se séparer de plusieurs joueurs dans l’espoir de toucher une somme intéressante sur chaque vente. Dans cette perspective, Pape Gueye est mis dans la liste des candidats au départ lors du prochain mercato.
Selon la radio RMC, le club phocéen aurait décidé de se séparer du milieu de terrain des Lions qui n’a fait cette saison que 8 apparitions et 1 but en L1. Pour cause, précise-t-elle, le milieu défensif des Lions est très peu utilisé depuis l’arrivée d’Igor Tudor aux commandes du banc phocéen. Sa situation en club reste une préoccupation pour nombre d’observateurs qui ne manquent pas une occasion pour épiloguer sur la situation de certains joueurs en manque de temps de jeu ou tout simplement sans club. Surtout en perspective de la publication de la liste des joueurs pour le Mondial qui s’approche en grand pas. Annoncé, il y a quelques jours du coté du FC Séville de son ancien coach à l'OM, Jorge Sampaoli, Pape Gueye pourrait ainsi prendre la direction de la Premier League.
Selon les informations de la presse britannique et relayées par Le Phocéen, Southampton et Leeds United seraient très intéressés par le profil du milieu défensif sénégalais. Ces intérêts britanniques ne déplaisent pas forcément à la direction de l’OM qui espère céder son joueur au plus offrant. Reste à savoir quel prétendant répondra favorablement aux exigences marseillaises pour son transfert.
ETO'O PERD FACE AU COQ SPORTIF
Avant même le Mondial, Samuel Eto'o subit une lourde défaite. Le tribunal du commerce de Paris a rendu ce jeudi une décision défavorable à la Fédération camerounaise de football dans le litige qui l'oppose au Coq Sportif.
Le tribunal du commerce de Paris a rendu ce jeudi une décision défavorable à la Fédération camerounaise de football dans le litige qui l'oppose au Coq Sportif.
Avant même le Mondial, Samuel Eto'o subit une lourde défaite. Le tribunal du commerce de Paris a rendu ce jeudi une décision défavorable à la Fédération camerounaise de football dans le litige qui l'oppose au Coq Sportif, nous apprend le site spécialisé Camfoot. L'équipementier avait saisi la justice suite à la rupture du contrat qui le liait à la Fécafoot, jugée abusive, le 11 juillet dernier.
Dans ses attendus, la juridiction rejette l'exception d'incompétence territoriale formée par l'instance présidée par l'ancien attaquant et « ordonne le maintien des relations contractuelles entre la société LCS International et la Fédération camerounaise de football au titre des deux contrats, contrat de partenariat équipementier et de licence conclus le 10 janvier 2020, jusqu'au terme (...), soit au 31 décembre 2023. »
Les exigences de la FIFA
A moins de trois semaines du Mondial, le maillot officiel des Lions Indomptables n'avait pas filtré. Désigné pour remplacer Le Coq Sportif, One All Sport n'avait toujours pas fourni les tenues demandées, même si l'équipe nationale locale s'entraînait déjà avec des équipements siglés au nom de la marque américaine, totalement novice en matière de football. On comprend désormais mieux pourquoi.
Voilà qui va contraindre le Cameroun à se rabattre sur le Coq Sportif, sous peine de se placer en contravention avec une décision de justice à exécution immédiate. Il s'agit aussi de se mettre en règle avec la FIFA. « Les associations membres participantes présenteront à la FIFA pour approbation un exemplaire des tenues préférentielle et alternative (...) qu’elles prévoient d’utiliser durant la compétition finale », pose le règlement du Mondial 2022 (VII, 27.3). Le Cameroun est au pied du mur.