Barbara Banda a été exclue de la Can féminine. La Caf a évoqué des raisons médicales sans donner le moindre détail. La star de l’Equipe zambienne présenterait un taux de testostérone élevé, raison pour laquelle elle n’a pas disputé la Can au Maroc. L’attaquante de 22 ans prend pourtant actuellement part à la Cosafa Cup féminine.
Pour son entrée en lice, la capitaine des Cooper Queens a même signé un doublé contre la Namibie (2-0). Auteure d’une performance XXL, elle a été même désignée «Femme du match» bien qu’elle n’ait pas terminé la rencontre en raison d’une blessure à la 78e minute. Grâce à Banda, la Zambie occupe la tête du Groupe B avant de croiser le Lesotho, tombeur de l’île Maurice (3-0).
Avec Barbara Banda, la Zambie pouvait au moins se qualifier pour la finale de la Can féminine. Mais la Caf en a décidé autrement. L’instance a exclu la joueuse, le jour du coup d’envoi. La raison ? Des problèmes médicaux. Et la Caf s’en est arrêtée là, sans donner le moindre détail.
La véritable raison est que Banda présenterait un taux de testostérone très élevé. L’infor¬mation a été donnée d’ailleurs par le président de la Fédéra-tion zambienne de football (Faz), Andrew Kamanga. «Toutes les joueuses ont dû subir une vérification de leur sexe, une exigence de la Caf, et malheureusement, elle n’a pas répondu aux critères fixés par la Caf.»
Elle a pourtant disputé les Jo avec la Zambie où elle a claqué deux triplés.
L’attaquante de 22 ans est même devenue la première footballeuse à réaliser une telle performance dans l’histoire de ce tournoi. De quoi susciter des interrogations. La Caf a voulu par la suite s’en laver les mains. L’instance a même soutenu que sa Com¬mission médicale n’était pas au courant du cas «Barbara Banda». Ce qui avait mis le président de la Faz dans une colère noire. «C’était une déclaration grossièrement injuste de la Caf parce que toutes les fédérations participant à ce tournoi (Can) ont été soumises aux règles qui ont été fixées par la Caf.
A cet égard, nous avons été obligés de traiter des exigences médicales dans le cadre de l’admissibilité des joueuses. Que la Caf se retourne et dise qu’elle n’était pas au courant est malheureux», s’était-il indigné.
Malgré un parcours impressionnant aux Jo et une saison assez réussie en Chine, le nom de Barbara Banda ne figurait pas sur la liste des 30 nominées pour le titre de la joueuse africaine de l’année. Hallucinant !
POURQUOI BAMBA DIENG N’A PAS QUITTÉ MARSEILLE
Le Mercato a baissé ses rideaux en France jeudi dans la soirée. Annoncé à Nice dans les dernières heures du Mercato, Bamba Dieng va devoir revenir à Marseille. Il n’a pas satisfait les exigences de la visite médicale niçoise.
Le Mercato a baissé ses rideaux en France jeudi dans la soirée. Annoncé à Nice dans les dernières heures du Mercato, Bamba Dieng va devoir revenir à Marseille. Il n’a pas satisfait les exigences de la visite médicale niçoise.
Dans la journée de Bamba Dieng, on n’était plus à ça près. Après des dernières heures complètement hallucinantes, qui l’ont fait aller de Marseille à Lorient, puis à Leeds et finalement à Nice, l’international sénégalais devrait finalement rester dans la Cité phocéenne. Bamba Dieng était au centre d’entraînement de l’OGC Nice pour finaliser les détails du transfert. Un accord a été trouvé entre toutes les parties pour un transfert de Bamba Dieng à Nice contre 12 millions d’euros, plus des bonus. Mais à la dernière minute, transfert du sénégalais à Nice n’a pas eu lieu pour problème à la visite médicale.
Tudor aura besoin de tout le monde
En conséquence, Igor Tudor va devoir faire avec lui pour au moins les prochains mois de compétition, sachant que la Coupe du Monde pointera aussi le bout de son nez à partir de la mi-novembre. Avec, pour le moment, l’absence de vrai numéro neuf à l’OM, Bamba Dieng aura-t-il l’occasion de renverser la vapeur ? C’est bien entendu une question qui devrait se poser dans les prochaines semaines alors que le club phocéen va entamer un marathon de match à partir de l’entrée en lice contre Tottenham, mercredi prochaine, pour la Ligue des Champions. Igor Tudor aura besoin de tout le monde. Et même de Dieng.
MBAYANG SOW REJOINT ENFIN L’OM
Foot féminin :Bloquée depuis plusieurs semaines par des problèmes administratifs, Mbayang Sow va enfin s’engager avec l’Om, informe wiwsport.
Bloquée depuis plusieurs semaines par des problèmes administratifs, Mbayang Sow va enfin s’engager avec l’Om, informe wiwsport.
La défenseure internationale sénégalaise de 29 ans était dans l’attente de l’obtention du visa pour pouvoir rallier la Cité Phocéenne, afin de signer officiellement son contrat le liant avec l’Om.
C’est désormais chose faite. L’ancienne joueuse de l’Union Sportive des Parcelles Assainies, qui va garder le no8, rejoint ses compatriotes, Mama Diop et Ndèye Awa Diakhaté, également arrivées à l’Om cet été.
PABLO LONGORIA ANNONCE LE RETOUR DE BAMBA DIENG À L'OM !
Après l'échec de la visite médicale avec l'OGC Nice jeudi soir, l'attaquant sénégalais a passé de nouveaux tests hier, vendredi 2 septembre, révèle RMC Sport. Cependant, ceux-ci se sont avérés infructueux une nouvelle fois, mettant ainsi fin au transfert de Bamba Dieng de rejoindre les Aiglons. Pablo Longoria s'est d'ailleurs chargé lui-même de mettre fin à cette affaire en annonçant en conférence de presse que le joueur de 22 ans était désormais à la disposition du coach.
Pour rappel, Igor Tudor avait choisi de ne pas sélectionner Dieng pour aucune des cinq premières rencontres de championnat. «On prend des décisions tous ensemble, président, coach et propriétaire. On n'a jamais pris la décision de mettre un joueur à l'écart. Dieng est bon joueur. Le coach décide des choix techniques, c'est ma vision du football [...] La réalité c'est que c'est un joueur sous contrat avec l'OM. Il y avait des accords entre club mais il n'a pas été acté et il est sous contrat avec l'OM et il doit continuer avec notre effectif. Et après, ce sera au coach de décider s’il le fait jouer ou pas. Mais aujourd'hui, c'est un joueur de l'OM », a expliqué le président olympien.
«NOTRE RÊVE, C’EST QUE L’EXPERTISE AFRICAINE SOIT VALORISÉE»
Le sélectionneur Aliou Cissé s'exprime ce mois-ci dans les colonnes du numéro de Onze Mondial. L'occasion pour le sélectionneur du Sénégal de se prêter au jeu de l'instant tactique
Le sélectionneur Aliou Cissé s'exprime ce mois-ci dans les colonnes du numéro de Onze Mondial. L'occasion pour le sélectionneur du Sénégal de se prêter au jeu de l'instant tactique.
SA VOCATION DE COACH
«Oui, c’était une vocation, quelque chose à quoi je pensais durant ma carrière de joueur. Automatiquement, avant même d’arrêter parce que je pouvais continuer, physiquement, j’avais encore la force de jouer deux ans, j’ai décidé d’arrêter ma carrière pour passer mes diplômes d’entraîneur. Il y a beaucoup de choses que j’absorbais sans comprendre les raisons quand je jouais, là, j’avais besoin de savoir quelles étaient ces raisons. Quand tu es footballeur, tu n’as pas la même approche que quand tu es entraîneur. Quand tu es entraîneur, tu dois connaître les raisons du « comment » et du « pourquoi ». On gagne, il y a des raisons à cela, on perd, il y a des raisons aussi. La différence, c’est que lorsque tu es footballeur, tu n’es centré que sur toi-même, tu ne penses pas à autre chose qu’à tes performances individuelles. Alors que moi, l’entraînement est une chose, mais après l’entraînement, c’est là que tout mon travail commence. Tu dois te soucier de 23 joueurs, un staff technique, un staff médical, les journalistes, les conférences de presse, tout ça fait que vous ne pouvez pas avoir la même mentalité et la même approche en tant que joueur. C’est véritablement un autre niveau. »
LE FAIT D'ETRE UN MODELE
« Je ne sais pas si aujourd’hui je suis un exemple. Oui, on a gagné la CAN, mais en 2019, quand on a perdu, peut-être que personne ne voulait s’inspirer de ce que nous faisions. Donc, nous restons humbles. Gagner ne veut pas dire qu’on est le meilleur entraîneur au monde. Gagner, c’est bien, mais nous continuons à progresser parce que nous sommes aussi de jeunes entraîneurs. Ce n’est pas parce que l’on a gagné que l’on se prend pour ce que nous ne sommes pas. On a cette humilité et c’est ce qui fera qu’à un moment donné, on avancera. Maintenant, bien sûr que nous sommes là pour ce continent. Quand ce continent a besoin de nous, nous sommes là pour donner notre savoir-faire, ce que nous pensons du football africain et du style africain comme cela peut exister pour le style espagnol, portugais, allemand, français. Je pense qu’aujourd’hui, à travers moi, à travers Florent Ibenge, à travers Djamel Belmadi, il y a quelque chose qui est en train de se passer au niveau des entraîneurs sur le continent africain. Notre rêve, c’est que l’expertise africaine soit valorisée aussi, que les gens comprennent qu’en Afrique, il y a de très bons entraîneurs et que nous sommes capables d’avoir une réciprocité, un respect mutuel, et de savoir qu’un entraîneur occidental peut venir entraîner en Afrique parce qu’il a la compétence, mais aussi qu’un entraîneur africain qui a gagné, qui a fait de très bonnes choses en Afrique est capable d’exister sur les championnats français, espagnol, anglais et allemand. Il y a combien d’entraîneurs africains en Europe ? (Silence) Voilà. C’est le débat. C’est là où il faut qu’on aille. En France, il y a combien d’entraîneurs issus des minorités ? En Angleterre, il y en a combien ? Au Portugal ? En Allemagne ? Quel est le problème ? C’est aux décideurs de nous dire. »
SES INSPIRATIONS
« Les entraîneurs que j’ai eus quand j’étais jeune. J’ai eu de très, très bons formateurs, de très, très bons entraîneurs. Très vite, j’ai eu la chance de m’entraîner avec Jean Fernandez à Lille qui m’a amené avec l’équipe première alors que j’avais 16, 17 ans. J’ai appris la rigueur du football professionnel, j’ai appris à être prêt physiquement, à être « esclave » de ce métier-là. La rigueur, la compréhension du jeu, avec Jean Fernandez, j’ai appris beaucoup de choses. Hervé Gauthier a été aussi quelqu’un de très inspirant dans ma formation, Bruno Metsu, Philippe Bergeroo, Luis Fernandez... En Angleterre, j’ai rencontré des entraîneurs comme Harry Redknapp, Steve Bruce et avec chaque coach, j’ai pu apprendre, car chacun avait un style de jeu, une identité de jeu et une vision du football différents. En France, les entraîneurs ont une vision différente, il faut prendre ce qui est bon chez les Anglais dans leur mentalité de gagneurs, dans leur fighting-spirit, dans l’agressivité qu’ils mettent, mais aussi cette qualité organisationnelle à la française. Avec tout ça, on arrive à avoir un background assez intéressant. Donc, c’est l'occasion pour moi de remercier tous ces entraîneurs avec qui j’ai appris car c’est grâce à eux que je suis là où je suis aujourd’hui. Ces dernières années, les entraîneurs allemands m’ont impressionné. »
LES «LIONS» ÉCARTENT LE SYLI ET RETROUVENT L’AFRIQUE
Les «Lions» locaux sont finalement venus au bout du Syli national de la Guinée. Rattrapés au score (0-1), les hommes de Pape Thiaw ont attendu l’épreuve des tirs au but pour s’imposer (5TAB4)
L’équipe du Sénégal a décroché hier, vendredi 2 septembre, son ticket pour la 7ème édition du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) Algérie 2003. Les «Lions» locaux sont finalement venus au bout du Syli national de la Guinée. Rattrapés au score (0-1), les hommes de Pape Thiaw ont attendu l’épreuve des tirs au but pour s’imposer (5TAB4). Éliminé par la Guinée lors des précédentes qualifications au Championnat d’Afrique des nations, le Sénégal prend ainsi sa revanche et retrouve onze ans après sa dernière participation, la compétition réservée aux joueurs évoluant sur le continent.
Les «Lions» locaux ont mis fin à une malédiction qui les poursuit en décrochant hier, vendredi 2 septembre, la qualification au CHAN 2023. Après leur court avantage obtenu, il y a une semaine lors de la phase aller au stade Abdoulaye Wade (1-0), l’équipe du Sénégal est venue au bout de celle de la Guinée à l’issue de la séance des tirs au but. Les «Lions» ont pourtant mal embarqué cette seconde manche disputé au stade du 26 mars de Bamako où le Syli local a reçu ce match retour, faute de stade homologué en Guinée.
En effet, les poulains de l’entraîneur Lappé Bangoura ont réussi, en l’espace d’une minute, à refaire rapidement son retard. Sur une frappe contrée à l’entrée de la surface par un défenseur sénégalais, Ousmane Dramé ouvre le score et remet en selle son équipe. Le Syli local va rentrer au vestiaire avec une avance d’un but. En manque de réussite devant des occasions franches de marquer, les protégés de Pape Thiaw butent sur un excellent portier guinéen. Après une égalité parfaite sur l’ensemble des deux matchs, Les «Lions» et le Syli ont dû passer par la séance des tirs au but pour se départager. Le gardien Alioune Badara Faty, champion d’Afrique avec les «Lions» parviendra à arrêter un pénalty guinéen et permet en même temps à son équipe de s’ouvrir la voie de qualification en l’emportant (5-4).
L’équipe du Sénégal réussit à vaincre le signe indien, en s’imposant devant le voisin guinéen devenu, leur bête noire dans la course à cette compétition réservée aux joueurs évoluant sur le continent africain. Après avoir sorti le Syli local lors des qualifications de la première édition en 2009, le Sénégal s’est vu barrer la route par le même adversaire lors des trois dernières éditions (2016, 2018 et 2020). Le Sénégal ne s’était d’ailleurs plus qualifié depuis 2011.
L'AFFAIRE DROIT TV FAIT ECHO
Le différend Emedia-New World et l’attribution des droits Tv à la Rts fait le tour du monde. Et c’est Jeune Afrique (JA) qui en parle en long et en large. L’hebdomadaire panafricain s’interroge sur l’opérateur togolais qui a tout driblé.
Le différend Emedia-New World et l’attribution des droits Tv à la Rts fait le tour du monde. Et c’est Jeune Afrique (JA) qui en parle en long et en large.
L’hebdomadaire panafricain s’interroge sur l’opérateur togolais qui a dribblé toutes les grandes concurrences. Avec la saisine du Tribunal arbitral suisse, JA écrit : « Devant le tribunal arbitral de Zurich, outre le litige commercial entre les deux entités, une question fondamentale permettra sans doute d’éclairer d’un jour nouveau la question qu’une poignée de médias internationaux (dont JA) ou spécialisés (comme le site Josimar) se sont posés au cours des tout derniers mois : comment le petit poucet des chaînes africaines francophones, New World TV, qui affiche une centaine de milliers d’abonnés et une diffusion jusque-là limitée au territoire togolais, a-t-il pu toucher le jackpot de la Coupe du monde et d’autres compétitions sportives de premier plan au nez et à la barbe des poids lourds du secteur ? » Et ce n’est pas fini.
« Selon plusieurs sources interrogées par JA, des jeux d’influence entre la Fifa et la Caf expliqueraient l’irruption inopinée de New World TV dans le ‘’grand bain’’ des institutions internationales du football », ajoute l’hebdo.
PAR Farid Bathily
VIOLENT CAMBRIOLAGE AU DOMICILE DE PIERRE-EMERICK AUBAMEYANG
L’ex-international gabonais a subi la loi des brigands à son domicile espagnol, dans la nuit du dimanche 28 au lundi 29 août 2022. Conséquence : une blessure à la mâchoire et des objets volés
Grosse frayeur pour Pierre-Emerick Aubameyang après la large victoire de son équipe du FC Barcelone contre le Real Valladolid (4-0), dimanche, 28 août 2022, dans le cadre de la troisième journée de la Liga. Resté sur le banc tout le long du match, le Gabonais a en effet reçu quelques heures plus tard, la visite de cambrioleurs à sa résidence située à Castelldefels, une ville de la province catalane.
Selon la presse espagnole, au moins quatre individus ont pénétré dans la maison vers une heure du matin, armés de fusils et de barres de fer. Ils ont menacé le joueur, son épouse, ses enfants et une autre personne identifiée par le quotidien El Pais comme Babanzila Meshak, jeune footballeur gabonais évoluant en seconde division.
Blessure à la mâchoire et affaires dérobées
Les agresseurs sont repartis avec des objets dérobés dans le coffre-fort d’Aubameyang. Leur valeur n’a pas été communiquée. On ignore également les conditions dans lesquelles l’attaquant du Barça s’est cassé la mâchoire lors de l’incident, ainsi qu’il l’a lui-même déclaré sur Twitter.
"Des individus ont fait irruption chez moi, menaçant ma famille, juste pour voler quelques affaires. Ils m’ont blessé à la mâchoire, mais je vais me rétablir très vite. Ce sentiment d’insécurité dans notre propre demeure est difficile à comprendre", a-t-il notamment écrit sur le réseau social.
C’est en effet la deuxième fois en quelques mois que des voleurs s’en prennent à l’ancien capitaine des Panthères du Gabon depuis son transfert in extremis au FC Barcelone en provenance d’Arsenal, fin janvier 2022. À en croire les médias espagnols, il n’était pas présent chez lui lors du premier cambriolage.
Forfait pour quelques matchs
L’enquête confiée à la police se poursuit afin de retrouver les auteurs du forfait. La blessure à la mâchoire de Pierre-Emerick Aubameyang devrait l’éloigner des terrains durant quelques matchs.
Les footballeurs font régulièrement l’objet de vols. Cette situation suscite des interrogations sur l’efficacité des mesures de sécurité déployées à grands frais par les joueurs en relation directe avec leur club. Plusieurs coéquipiers ou ex-coéquipiers d’Aubameyang au Barça tels que Gerard Piqué, Jordi Alba, Samuel Umtiti, Ansu Fati ont, eux aussi, été victimes de cambriolages ces dernières années.
LES «LIONS» EN OPÉRATION COMMANDO À BAMAKO
Quelques jours après sa courte victoire au stade du président Abdoulaye Wade (1-0), l’équipe locale du Sénégal affronte ce vendredi 2 septembre à Bamako, celle de la Guinée en match retour du dernier tour des éliminatoires du CHAN) 2003 en Algérie
Quelques jours après sa courte victoire au stade du président Abdoulaye Wade (1-0), l’équipe locale du Sénégal affronte ce vendredi 2 septembre à Bamako, celle de la Guinée en match retour du dernier tour des éliminatoires du championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2003 en Algérie. Face au Syli local, les Lions sont appelés à confirmer ce résultat positif obtenu à domicile et signer leur retour dans cette compétition réservée aux joueurs locaux évoluant sur le continent. Mais, surtout vaincre le signe indien qui poursuit le Sénégal face à ce pays voisin et «bête noire» qui lui a barré la route lors des trois dernières éditions du Chan.
L ’équipe nationale locale du Sénégal va aller chercher à Bamako le ticket qualificatif pour la prochaine édition du Championnat d’Afrique des nations (Chan). Après avoir arraché, il y a quelques jours, la première manche sur la plus petite des marques (1-0), les partenaires Malèye Diagne vont tenter de confirmer ce résultat positif au retour prévu ce vendredi 2 septembre à Bamako où le Syli a délocalisé ses rencontres en raison de la non homologation de ses stades. Ce sera donc la 5ème fois que Sénégal et le Syli de la Guinée se disputent le dernier ticket qualification pour cette compétition.
Après avoir sorti, le Syli local lors des qualifications de la première édition en 2009, le Sénégal s’est vu barrer la route par le même adversaire lors des trois dernières éditions (2016, 2018 et 2020). Le Sénégal ne s’était d’ailleurs plus qualifié depuis 2011. Il s’agit aujourd’hui d’exorciser le sort qui le poursuit ou encore réparer cette anomalie au moment où le football sénégalais a repris l’ascenseur avec une place de finaliste à la CAN 2019 et le trophée remporté en 2022. Se qualifier pour le CHAN sera très important pour l’image et la promotion du football local. Quoiqu’il en soit, ces retrouvailles s’annoncent périlleuses et auront des allures d'opération commando pour les Lions. La configuration du match aller, ne permettra, en effet pas, aux Lions d’aborder confortablement et aisément la partie.
Sans vouloir tomber dans l’euphorie, le sélectionneur des Lions Pape Thiaw en est conscient. Il sait que le plus dure reste à faire face à leur voisin guinéen. Autant dire une opération commando. Surtout que le Sénégal est aujourd’hui contraint de se priver de l’attaquant du Jaraaf, Bouly Junior Sambou, nouvellement engagé par le WAC du Maroc. Le technicien n’en espère pas mettre toutes les chances de son côté. «Le plus important, c’est la qualification. Un match entre le Sénégal et la Guinée n’est jamais facile, il faut donc s’attendre à un match très difficile. Aujourd’hui, c’est bien de partir avec un avantage. On restera sur nos bases qui consistent à ne pas prendre de but. Ça, c’est très important ! Après, on va voir si on peut scorer et les mettre en difficulté», a-t-il avancé.
Avant de rallier Bamako, la Guinée n’a pas manqué de se renforcer avec l’arrivée de l’attaquant du Horoya AC Alseny Soumah «Chamakal» meilleur joueur et meilleur buteur de la West Africa champions Cup, appelé par le sélectionneur guinéen.
LES SÉNÉGALAIS CONVIES À UN MOMENT DE BONHEUR
Le Ministre des Sports Matar Ba s’est exprimé sur l’arrivée du trophée de la Coupe du monde 2022, à Dakar les 6 et 7 septembre prochain. Face à la presse, Matar Ba a déclaré qu’on aura un fait inédit : le séjour du trophée mondial et africain à Dakar.
Le Ministre des Sports, Matar Ba, s’est exprimé sur l’arrivée du trophée de la Coupe du monde de la FIFA, à Dakar les 6 et 7 septembre prochain. Face à la presse, Matar Ba a déclaré qu’on aura un fait inédit : le trophée mondial et africain séjourneront au Sénégal. « Les Sénégalais auront l’honneur de recevoir le trophée, c’est des moments extrêmement importants. Enjeu de consolidation de la communication et consolidation de la culture de paix. Le Sénégal est le 3e pays de l’Afrique de l’ouest. C’est un moment de consécration de la politique du chef de l’État en termes d’infrastructures et de palmarès avec la CAN qui a été dignement fêtée jusque dans les régions », a-t-il dit aux journalistes. Avant de poursuivre pour dire que : « c’est un programme en trois étapes : accueil et réception du trophée à l’aéroport, présentation du trophée à Macky Sall au Palais et présentation au grand public au Grand théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose", informe Matar Ba. "Tous sont invités à savourer ces moments de bonheur, de communication, de communion....Je renouvelle ma reconnaissance qui nous accompagne dans cette aventure, en premier lieu les Forces armées, les ministres de l’Intérieur et des Finances, du Tourisme, de la Cluture... ».
Comme pour la précédente édition, il souhaite que l’arrivée du trophée soit un évènement populaire à la hauteur de l’intérêt et de l’espérance que nous plaçons aux Lions. « Le Mondial, pour nous, démarre le 6 septembre. Et il faut gagner le match de la mobilisation. Ce sera le premier acte et je pense que le dernier sera son retour à la fin de la Coupe du monde », a également dit le ministre des sports.