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25 avril 2025
Sports
SADIO MANÉ ET LE BAYERN, UN MARIAGE À CONSOLIDER
Arrivé en grande pompe à Munich mais moins efficace dernièrement, Sadio Mané doit encore se fondre dans le jeu bavarois pour faire oublier Lewandowski. Le sénégalais en a l'opportunité dès mardi en C1, face au FC Barcelone de "Lewy"
Arrivé en grande pompe à Munich mais moins efficace dernièrement, Sadio Manédoit encore se fondre dans le jeu du Bayern pour faire oublier Robert Lewandowski. L'attaquant sénégalais en a l'opportunité dès mardi en Ligue des champions, face au FC Barcelone de "Lewy" (21h00).
A Munich, l'été est bien terminé. A la Säbener Strasse, le camp d'entraînement du Bayern, le ciel bleu azur et les températures au-dessus des 30 degrés ayant accompagné les débuts bavarois de Mané ont laissé la place à un ciel gris d'automne.
Une météo au diapason des performances du Sénégalais, buteur dès ses débuts avant de marquer un peu le pas dernièrement, loin des attentes générées par l'ancien attaquant de Liverpool (30 ans), arrivé en Bavière pour 40 millions d'euros environ.
"Ce que j'attends de Sadio, c'est qu'il transmette toute son expérience en Ligue des champions aux autres joueurs de l'équipe", a expliqué l'entraîneur Julian Nagelsmann avant la victoire inaugurale de Bayern sur la pelouse de l'Inter Milan (2-0), la semaine dernière. "Qu'il les tire vers les haut, qu'il se montre dangereux devant le but, qu'il marque, qu'il fasse des passes décisives."
Après des débuts tonitruants en Supercoupe d'Allemagne (un but), puis trois réalisations (dont un doublé) sur les trois premières journées de Bundesliga, le Bayern pensait avoir trouvé en Sadio Mané le remplaçant de la machine à buts Lewandowski.
- Adopté par le public -
La belle mécanique s'est toutefois quelque peu grippée, entraînant avec elle une baisse de l'efficacité de Mané, vainqueur avec le Sénégal de la Coupe d'Afrique en début d'année 2022.
Julian Nagelsmann espère voir l'ancien Messin adopter à l'avenir un rôle de "leader".
Son expérience des matches à haute intensité en Ligue des champions, lui qui a disputé trois finales de C1 (2018, 2019 et 2022), avec un sacre en 2019, doit permettre au Bayern de passer avec succès son premier gros test mardi contre le Barça, martyrisé il y a un an en phase de groupes à l'Allianz Arena (3-0) et au Camp Nou (3-0).
"Il a le bon caractère pour diriger le groupe", a ajouté Nagelsmann.
Discret avec les médias depuis son transfert, il n'a en revanche pas ménagé ses efforts pour se faire adopter du public munichois, avec un franc succès. Il a ainsi passé près d'une heure à signer des autographes lors d'un entraînement ouvert au public à deux jours du début de la saison européenne du Bayern il y a une semaine.
Et début août, il n'a pas boudé son plaisir en rejoignant, mégaphone à la main, le parcage des supporters du Bayern ayant fait le déplacement à Francfort (victoire 6-1) pour l'ouverture de la Bundesliga.
Positionné en pointe de l'attaque munichoise à Milan mercredi dernier, il s'est englué dans la défense interiste, mais la diversité offensive munichoise a permis au Bayern de s'en sortir, grâce cette fois à une prestation de classe de Leroy Sané, double buteur.
Laissé au repos sur le banc du Bayern samedi contre Stuttgart, Mané est rentré pour les dix dernières minutes, impuissant pour empêcher un troisième match nul consécutif en Bundesliga, le plus mauvais départ munichois en championnat depuis douze saisons.
Face au Barça, dans la compétition reine du foot européen, Sadio Mané est attendu au tournant: sera-t-il le digne successeur de Lewandowski ? Réponse mardi, avec un duel direct face au buteur polonais.
DOUBLE CONFRONTATION SENEGAL MAROC, LA LISTE DES JOUEURS DEJA DISPONIBLE
En perspectives de la double confrontation Maroc/Sénégal, à Rabat, lors de la prochaine fenêtre FIFA du 19 au 27 septembre, le coach de la sélection U23 du Sénégal, Demba Mbaye, vient de publier une liste de 23 joueurs dont 5 locaux seulement.
En perspectives de la double confrontation Maroc/Sénégal, à Rabat, lors de la prochaine fenêtre FIFA du 19 au 27 septembre, le coach de la sélection U23 du Sénégal, Demba Mbaye, vient de publier une liste de 23 joueurs dont 5 locaux seulement. Il a expliqué que « choisir, c’est exclure ». Et qu’à son niveau, « être joueur local, ce n’est pas un critère de sélection ». Il a rappelé qu’en termes d’ambition, « le premier défi », c’est de passer le cap des deux tours de qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de la catégorie prévue en 2023. Débrief !!!
« Choisir, c’est exclure »
« Ce n’est jamais facile de sélectionner. Parce que quand on choisit, on exclut. C’est un peu difficile d’exclure des gens. Par contre, nous avons procédé de façon très méthodique. C’est-à-dire que nous avons utilisé diverses plateformes, qui nous permettent d’avoir un suivi statistique des joueurs. Donc, on a tracé l’ensemble des joueurs sénégalais qui étaient en mesure de répondre à une convocation. Donc là, à notre grande surprise, il y a eu beaucoup de joueurs. Le joueur sénégalais s’exporte partout dans le monde. Nous avons passé trois mois à recueillir des données pour pouvoir aujourd’hui présenter une première liste qui nous parait cohérente. Sans doute certains diront qu’ils manquent un tel mais ce qu’il faut savoir, c’est quand sélection, le travail c’est de choisir les joueurs qui vont répondre aux attentes vis-à-vis du modèle de jeu. »
5 joueurs locaux
« Il y a de très bons joueurs dans le championnat sénégalais, auquel j’ai participé, en entraînant deux équipes (Niary Tally, 2017-2018, et Génération Foot, 2018-2019). Donc, je connais la qualité des joueurs locaux. Cependant, on est en sélection, notre travail, c’est de répondre à certaines exigences notamment celle de l’efficacité et celle de la capacité à atteindre des objectifs. Vous, vous voyez qu’il n’y a que cinq joueurs locaux. Moi, je dis, que ce n’est pas un critère de sélection. C’est-à-dire, le plus important aujourd’hui, c’est d’être sénégalais. Je ne fais pas de différence entre les Sénégalais qui jouent dans le championnat local et (ceux) qui jouent dans les championnats extérieurs. »
Matchs amicaux
« Ces deux matchs de préparation en vue des prochaines échéances qui sont les deux tours qualificatifs pour la CAN U23 qui aura lieu en 2023, au Maroc. L’objectif de ce premier stage, c’est de pouvoir rassembler et évaluer les joueurs qui jouent à l’extérieur. On est sur une fenêtre Fifa, donc, ça nous permet de rassembler les joueurs ciblés à l’extérieur. Ça nous permet de créer une dynamique de groupe, les (joueurs) profiler aussi sur le plan technique, physique et mental. Mais aussi de voir sur le plan de la motivation, voir si ces joueurs vont correspondre à ce qu’on attend d’eux. Là, on est au niveau international, c’est le top niveau. Donc, bien évidemment, on aura des exigences bien précises vis-à-vis de ces joueurs. Les premières conversations que nous avons eues avec eux montrent déjà qu’ils sont contents d’être en sélection (nationale), fiers et déterminés. »
La limite d’âge
« Il s’agit des joueurs nés, dans la tranche d’âge 2001-2005. Effectivement, c’est une catégorie un peu compliquée. Nous avons des disparates de niveaux de compétition. C’est-à-dire certains d’entre eux, nés en 2001, sont déjà titulaires dans des championnats professionnels en Europe, d’autres en Afrique. Donc, il va falloir trouver un point pour juguler l’ensemble des attentes et exigences, pour que les joueurs puissent s’y retrouver et fournir collectivement un effort commun. »
Les objectifs visés
« En termes d’ambition, je pense clairement que nous devons regarder loin. Le premier défi, c’est déjà de faire deux très bons matchs au Maroc. Derrière, nous avons deux tours de qualification pour la CAN. Le premier aura lieu entre le 20 et le 30 octobre. L’idée, c’est de bien se préparer. L’adversaire qu’on aura face à nous, ce sera le vainqueur de la confrontation entre le Burkina Faso et la Gambie. Deux adversaires qui ont démontré, ces dernières années, leurs capacités à avoir de très bonnes équipes de jeunes. Ce sera des matchs très disputés. Mais, je pense que nous serons prêts. Parce qu’aujourd’hui, c’est un enjeu majeur pour le Sénégal que de se qualifier dans un premier temps pour la CAN, mais aussi dans un second temps, pour les Jeux olympiques (JO). Pour ce faire, nous devrons être très pragmatiques et aborder les matchs les uns après les autres. Dans chaque match, il faudra que nous soyons déterminés et qu’en termes d’identité de jeu, que cela corresponde à notre propre qualité de jeu. L’identité de jeu, c’est une question fondamentale, sur laquelle l’ensemble de la DTN (Direction technique nationale) a travaillé. Nous avions à notre tête, le sélectionneur national, Aliou Cissé, et le DTN, Mayacine Mar. On a eu beaucoup de réunions et beaucoup de travaux qui abordaient ces sujets-là ».En perspectives de la double confrontation Maroc/Sénégal, à Rabat, lors de la prochaine fenêtre FIFA du 19 au 27 septembre, le coach de la sélection U23 du Sénégal, Demba Mbaye, vient de publier une liste de 23 joueurs dont 5 locaux seulement. Il a expliqué que « choisir, c’est exclure ». Et qu’à son niveau, « être joueur local, ce n’est pas un critère de sélection ». Il a rappelé qu’en termes d’ambition, « le premier défi », c’est de passer le cap des deux tours de qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de la catégorie prévue en 2023. Débrief !!!
« Choisir, c’est exclure »
« Ce n’est jamais facile de sélectionner. Parce que quand on choisit, on exclut. C’est un peu difficile d’exclure des gens. Par contre, nous avons procédé de façon très méthodique. C’est-à-dire que nous avons utilisé diverses plateformes, qui nous permettent d’avoir un suivi statistique des joueurs. Donc, on a tracé l’ensemble des joueurs sénégalais qui étaient en mesure de répondre à une convocation. Donc là, à notre grande surprise, il y a eu beaucoup de joueurs. Le joueur sénégalais s’exporte partout dans le monde. Nous avons passé trois mois à recueillir des données pour pouvoir aujourd’hui présenter une première liste qui nous parait cohérente. Sans doute certains diront qu’ils manquent un tel mais ce qu’il faut savoir, c’est quand sélection, le travail c’est de choisir les joueurs qui vont répondre aux attentes vis-à-vis du modèle de jeu. »
5 joueurs locaux
« Il y a de très bons joueurs dans le championnat sénégalais, auquel j’ai participé, en entraînant deux équipes (Niary Tally, 2017-2018, et Génération Foot, 2018-2019). Donc, je connais la qualité des joueurs locaux. Cependant, on est en sélection, notre travail, c’est de répondre à certaines exigences notamment celle de l’efficacité et celle de la capacité à atteindre des objectifs. Vous, vous voyez qu’il n’y a que cinq joueurs locaux. Moi, je dis, que ce n’est pas un critère de sélection. C’est-à-dire, le plus important aujourd’hui, c’est d’être sénégalais. Je ne fais pas de différence entre les Sénégalais qui jouent dans le championnat local et (ceux) qui jouent dans les championnats extérieurs. »
Matchs amicaux
« Ces deux matchs de préparation en vue des prochaines échéances qui sont les deux tours qualificatifs pour la CAN U23 qui aura lieu en 2023, au Maroc. L’objectif de ce premier stage, c’est de pouvoir rassembler et évaluer les joueurs qui jouent à l’extérieur. On est sur une fenêtre Fifa, donc, ça nous permet de rassembler les joueurs ciblés à l’extérieur. Ça nous permet de créer une dynamique de groupe, les (joueurs) profiler aussi sur le plan technique, physique et mental. Mais aussi de voir sur le plan de la motivation, voir si ces joueurs vont correspondre à ce qu’on attend d’eux. Là, on est au niveau international, c’est le top niveau. Donc, bien évidemment, on aura des exigences bien précises vis-à-vis de ces joueurs. Les premières conversations que nous avons eues avec eux montrent déjà qu’ils sont contents d’être en sélection (nationale), fiers et déterminés. »
La limite d’âge
« Il s’agit des joueurs nés, dans la tranche d’âge 2001-2005. Effectivement, c’est une catégorie un peu compliquée. Nous avons des disparates de niveaux de compétition. C’est-à-dire certains d’entre eux, nés en 2001, sont déjà titulaires dans des championnats professionnels en Europe, d’autres en Afrique. Donc, il va falloir trouver un point pour juguler l’ensemble des attentes et exigences, pour que les joueurs puissent s’y retrouver et fournir collectivement un effort commun. »
Les objectifs visés
« En termes d’ambition, je pense clairement que nous devons regarder loin. Le premier défi, c’est déjà de faire deux très bons matchs au Maroc. Derrière, nous avons deux tours de qualification pour la CAN. Le premier aura lieu entre le 20 et le 30 octobre. L’idée, c’est de bien se préparer. L’adversaire qu’on aura face à nous, ce sera le vainqueur de la confrontation entre le Burkina Faso et la Gambie. Deux adversaires qui ont démontré, ces dernières années, leurs capacités à avoir de très bonnes équipes de jeunes. Ce sera des matchs très disputés. Mais, je pense que nous serons prêts. Parce qu’aujourd’hui, c’est un enjeu majeur pour le Sénégal que de se qualifier dans un premier temps pour la CAN, mais aussi dans un second temps, pour les Jeux olympiques (JO). Pour ce faire, nous devrons être très pragmatiques et aborder les matchs les uns après les autres. Dans chaque match, il faudra que nous soyons déterminés et qu’en termes d’identité de jeu, que cela corresponde à notre propre qualité de jeu. L’identité de jeu, c’est une question fondamentale, sur laquelle l’ensemble de la DTN (Direction technique nationale) a travaillé. Nous avions à notre tête, le sélectionneur national, Aliou Cissé, et le DTN, Mayacine Mar. On a eu beaucoup de réunions et beaucoup de travaux qui abordaient ces sujets-là ».
DEMBA MBAYE DÉVOILE SES AMBITIONS
Nommé sélectionneur de l’Equipe Nationale U23 en avril dernier, Demba Mbaye a dévoilé sa première liste pour un stage au Maroc durant la prochaine trêve internationale.
Nommé sélectionneur de l’Equipe Nationale U23 en avril dernier, Demba Mbaye a dévoilé sa première liste pour un stage au Maroc durant la prochaine trêve internationale. Au micro de la FSF, la tacticien revient sur cette convocation et évoque ses objectifs avec cette sélection.
SUR LA LISTE DES 23 JOUEURS CONVOQUÉS
Ce n’est jamais facile de sélectionner ou choisir. Quand on choisit, on exclut, et c’est un peu difficile. Mais nous avons procédé de façon méthodique. Nous avons utilisé diverses plateformes qui nous ont permis d’avoir un suivi statistique des joueurs. On a donc tracé l’ensemble des joueurs sénégalais en mesure de répondre à une convocation. Et à notre grande surprise, il y a eu beaucoup de joueurs. Nous avons passé quasiment trois mois à recueillir des données pour présenter une première liste qui me paraît cohérente. Sans doute, certains diront qu’il manque un tel joueur. Mais il faut savoir qu’en sélection, le travail consiste à choisir les joueurs qui peuvent répondre aux attentes par rapport au niveau de jeu.
SEULEMENT CINQ JOUEURS LOCAUX…
Il y a de très bons joueurs dans le Championnat local et je connais leur qualité. Cependant, notre travail est de répondre à certaines exigences, notamment celle de l’efficacité et la capacité à atteindre des objectifs. Ce n’est pas un critère de sélection de regarder qu’il y a seulement cinq joueurs locaux. Le plus important est d’être Sénégalais. Moi, je ne fais pas différence entre les joueurs locaux et les expatriés.
LES DEUX MATCHS AMICAUX CONTRE LE MAROC…
Ce sont deux matchs pour se préparer pour les prochaines échéances (les qualifications pour la prochaine CAN U23 qui se jouera au Maroc). L’objectif de ce stage est de rassembler les joueurs évoluant à l’extérieur. Ça va nous permettre de créer une dynamique de groupe et les évaluer. On aura des exigences bien précises par rapport à ces joueurs. Les contacts qu’on a eus avec eux montrent qu’ils sont contents, fiers et déterminés de venir en sélection.
SUR LA MOYENNE D’ÂGE DES JOUEURS…
Il y a une réglementation. Ce sont des joueurs qui sont nés dans la tranche d’âge 2001, 2002, 2003 voire 2004 et 2005. C’est une catégorie un peu compliquée. Certains d’entre eux sont déjà titulaires dans les Championnats professionnels en Europe et en Afrique. Il va falloir trouver un point pour juguler l’ensemble des exigences pour que les joueurs puissent y retrouver et fourni collectivement un effort commun.
SUR SES DÉFIS AVEC L’EQUIPE NATIONALE U23…
Mes défis avec cette sélection U23 ? C’est une catégorie sensible. C’est celle qui va nous permettre de construire la génération d’après. C’est très important et très intéressant. C’est aussi motivant. En termes d’ambitions, nous devons clairement regarder loin, de faire de très bons matchs au Maroc. Après, nous avons deux tours de qualification à une CAN. Il faudra bien étudier notre adversaire, le Burkina Faso ou la Gambie. Ce seront des matchs très disputés, mais nous sommes prêts. C’est un enjeu majeur pour le Sénégal que de se qualifier pour la CAN puis pour les Jeux Olympiques. Nous devrons donc être très pragmatiques en abordant les matchs un par un. Il faudra que nous soyons déterminés dans chaque match. Il faudra créer une identité de jeu.
LE CASA SPORTS PREND UNE PETITE OPTION DEVANT LA JS KABYLIE
Le Casa Sports prend une petite option pour ce premier tour des préliminaires de la Ligue des Champions en s’imposant hier, dimanche 11 septembre au stade Lat Dior, devant l’équipe de la Jeunesse sportive de JS Kabylie (1-0).
Le Casa Sports a remporté hier, dimanche 11 septembre, la manche aller du premier tour préliminaires de la Ligue africaine de la CAF. Les champions du Sénégal se sont imposé sur la plus petite des marques devant le club algérien de FC Kabylie (1-0). Une petite option que les Ziguinchorois se feront fort conforter lors de la manche retour qui s’annonce plus que périlleux.
Le Casa Sports prend une petite option pour ce premier tour des préliminaires de la Ligue des Champions en s’imposant hier, dimanche 11 septembre au stade Lat Dior, devant l’équipe de la Jeunesse sportive de JS Kabylie (1-0). Les Champions du Sénégal ont pourtant démarré le match frein en mains, voire timidement la rencontre.
Après une première période sans véritables occasions franches de part et d’autre, le club algérien a failli trouver l’ouverture à la reprise en obtenant un penalty dès la 54ème minute. Les visiteurs vont toutefois laisser passer leur chance. Le préposé au penalty va rater sa tentative de panenka et redonner un mince espoir au club ziguinchorois.
En revanche le Casa Sports réussi en effet à forcer la décision à la 66ème minute sur une lourde frappe de Yaya Sané, hors surface et déviée dans les buts par le gardien algérien (1-0). Si Aimé Tendeng, passera à deux doigts d’aggraver la marque à la 76ème, les hommes de Demba Ramata Ndiaye vont finalement cet contenter de cette courte victoire (1-0). Une petite avance qu’il faudra converser dans une semaine lors du match retour Stade du 8-Mai1945 à Sétif en Algérie pour le compte du match retour de ce 1er tour préliminaire de la C1.
REACTIONS… REACTIONS…
MOALLA WASSIM, ENTRAINEUR JS KABYLIE : «le match retour sera le déclic»
“On est venus faire un résultat positif mais on va se battre et jouer nos cartes. Le penalty raté a été le déclic”, a d’abord analysé le technicien algérien qui a assuré l’intérim après le limogeage de l’entraîneur principal quelques jours avant le match aller comptant pour le premier tour préliminaire de la Ligue africaine des Champions. On a opté pour un bloc moyen. La pression est liée au résultat en championnat. Le match retour sera le déclic pour JSK.”
DEMBA RAMATA NDIAYE, DIRECTEUR TECHNIQUE CASA SPORTS : «On ne va pas cracher sur cette victoire»
«Je suis satisfait du résultat. Vous savez, on ne va pas cracher sur cette victoire parce que l’adversaire est resté dans sa zone. Ils ont préféré jouer en défense et non sortir… Vitesse ne rime pas avec adresse. Puissance ne rime pas avec précision. Les joueurs avaient trop envie de bien faire raison pour laquelle ils ont frappé au dessus des buts à plusieurs reprises. On leur a dit que le match se gagne devant mais se perd aussi derrière. Donc, il faut marquer et gagner sans prendre de but. Ce sont les consignes qu’on avait donné aux joueurs. L’envie a joué sur leurs performances».
L’EQUATION SALIOU CISS !
Si certains Lions manquent de temps de jeu, Saliou Ciss, lui, est le seul à n’avoir pas encore de club. Une situation assez inquiétante pour le staff technique national, à trois mois du Mondial.
Si certains Lions manquent de temps de jeu, Saliou Ciss, lui, est le seul à n’avoir pas encore de club. Une situation assez inquiétante pour le staff technique national, à trois mois du Mondial.
Les deux prochains matchs amicaux contre la Bolivie, le 24 septembre, et l’Iran, le 27, respectivement en France et en Slovénie, devraient permettre au sélectionneur, Aliou Cissé, de revoir son groupe avant le grand rendez-vous de la planète du football, prévu au Qatar en novembre-décembre prochain. Des retrouvailles pour une répétition générale d’avant-Mondial que certains des champions d’Afrique risquent cependant de rater. C’est le cas de l’arrière gauche, Saliou Ciss. Titulaire indiscutable et auteur d’une excellente campagne au Cameroun lors de la Can 2022, l’ex-Nancéen, fort de son entente sur la gauche avec Sadio Mané, aura séduit et contribué au sacre des Lions pendant cette campagne historique.
Malheureusement, les réalités du football sont tout autres. En effet, malgré ses performances de haute volée, l’arrière gauche des Lions est devenu un cas spécial pour le sélectionneur, Aliou Cissé. Sans club depuis le début de la saison, Saliou Ciss risque en effet d’être pénalisé par sa situation actuelle. A l’inverse de certains joueurs qui ne disposent pas suffisamment de temps de jeu en club, comme l’attaquant de l’Olympique de Marseille, Bamba Dieng, ou encore du milieu de terrain de Leicester, Nampalys Mendy, le cas de l’ancien défenseur de Nancy, relégué en National, est plus préoccupant au vu de sa situation particulière de joueur sans club.
Annoncé sur le départ au début de la saison, Saliou Ciss n’a toujours pas trouvé de point de chute.
Pourtant les candidats ne manquent pas. A l’image de Galatasaray, qui insiste pour l’engager. Selon les informations de la presse locale, les dirigeants turcs voudraient attirer dans leurs rangs, l’international sénégalais, libre de tout contrat.
Après s’être renseigné sur le dossier du champion d’Afrique, il y a quelques semaines, Galatasaray aurait appuyé sur le bouton d’accélérateur afin de s’attacher les services du joueur sénégalais de 32 ans, qui pourrait rejoindre le championnat turc. D’après plusieurs sources, les Jaune-Rouge, pas totalement satisfaits des performances du néerlandais, Patrick Van Aanholt, cherchent à signer un nouveau latéral gauche. Une piste qui les mène directement à Saliou Ciss, auteur d’un but et une passe décisive la saison dernière, sous les couleurs de Nancy, ainsi que d’une bonne campagne lors de la dernière Coupe d’Afrique des nations avec le Sénégal. D’ailleurs, les deux parties auraient entamé les discussions. Mais problème : la fenêtre de transfert a fermé ses portes ce jeudi 8 septembre en Turquie et toujours rien concernant le cas Saliou Ciss.
Ce qui d’ailleurs risque de compromettre ses chances de figurer sur la prochaine liste contre la Bolivie et l’Iran dont la publication est calée pour le 16 septembre.
D’ailleurs, le choix porté sur l’arrière gauche de l’As Monaco, le Sénégalo-Allemand de 23 ans, Ismail Jakobs, n’est pas anodin. Une manière pour Aliou Cissé de prendre les devants pour un poste qui, jusque-là, a été l’un des maillons faibles de l’équipe. Surtout quand on sait que l’autre doublure à ce poste, Ballo Touré, ne joue pas avec le Milan Ac.
Trouver un nouveau point de chute le plus rapidement possible serait une bouffée d’oxygène pour Saliou Ciss et aussi pour son coach, qui a sur sa table un dossier très encombrant.
Dominateurs tout le long du match, les Lionceaux ne se sont pas posé de questions face au pays hôte, la Mauritanie, en demi-finale du tournoi de l’Ufoa/A des moins de 20 ans. Ils se sont imposés sur le score large de (4-1).
Grâce à cette victoire en demi-finale, les joueurs de Malick Daf décrochent le ticket qualificatif pour la finale de cette compétition, ainsi que pour la phase finale de la prochaine Coupe d’Afrique des nations de cette catégorie, en Egypte.
En finale, ce dimanche (17h Gmt), le Sénégal sera opposé à la Gambie, victorieuse du Mali (1-1, tab 4-2).
LE CASA SPORTS À L’ASSAUT DE L’AFRIQUE
Représentant le Sénégal dans les Coupes d’Afrique de cette saison, le Casa Sports engage demain dimanche 11 septembre en recevant, au stade Lat Dior, la Ligue africaine des champions.
Champion du Sénégal en titre, le Casa-Sports va entamer une nouvelle aventure en recevant, demain dimanche 11 septembre au stade Lat Dior de Thiès, la Jeunesse sportive de Kabylie d’Algérie. Unique représentant du Sénégal en compétitions interclubs, le club fanion de la ville de Ziguinchor devra sortir de ce match avec un résultat positif pour mieux aborder le match retour devant une équipe habituée à jouer les grands rôles sur la scène continentale.
Représentant le Sénégal dans les Coupes d’Afrique de cette saison, le Casa Sports engage demain dimanche 11 septembre en recevant, au stade Lat Dior, la Ligue africaine des champions. Il affronte JS Kabylie d'Algérie, pour le compte du premier tour préliminaire de la Ligue des Champions de la Confédération africaine de Football (CAF).
Les champions du Sénégal en titre espèrent passer les tours préliminaires et marcher sur les pas du Teungueth Fc et le Jaraaf qui sont les derniers représentants du Sénégal à se qualifier pour la phase de groupes. Dans cette perspective, le club ziguinchorois entend être «le porte flambeau» du football sénégalais et de porter le football local. Mais aussi marcher sur les pas de l’équipe nationale du Sénégal qui a décroché cette année, le trophée continental.
Les protégés du président Seydou Sané devront sortir le grand jeu pour venir à bout d’une équipe expérimentée et habituée à jouer les grands rôles dans la compétition africaine. La manche retour entre le club algérien et le Casa Sports, on le rappelle, se jouera le18 septembre. En qu’en cas de qualification, les Ziguinchorois vont affronter le vainqueur du match contre l’ASKO de Kara (Togo) au FC Nouadhibou (Mauritanie).
AUGUSTIN SENGHOR FAIT LE POINT DE L'ACTUALITÉ AUTOUR DES LIONS
Le président de la Fédération sénégalaise de football (Fsf) a répondu aux questions des internautes sur les pages officielles de l’instance du football
Le président de la Fédération sénégalaise de football (Fsf) a répondu aux questions des internautes sur les pages officielles de l’instance du football. Me Augustin Senghor a réagi sur différents sujets. Morceaux choisis.
A quand une boutique de la Fédération pour la vente des maillots ?
Dans peu de temps, la Fsf va déménager et nous comptons ouvrir une boutique qui sera opérationnelle. Dans la perspective, nous allons commander 5000 maillots avec Puma, mais aussi des goodies avec nos partenaires pour les commercialiser. Nous allons informer du lancement. Nous en aurons d’autres mais notre souhait est d’avoir des partenaires distributeurs avec des magasins et des sites fréquentés (aéroport, Ter, Mbour, Gorée…). Et même en Europe aussi où il y a une forte demande.
A quand la création d’une Académie fédérale à l’image de Clairefontaine ?
Aussi bien dans mon programme en 2017 que celui de 2019, nous avons toujours évoqué cette possibilité. Mais, il doit être l’aboutissement de la mise en place de centres de développement technique et centres d’excellence assez outillés pour cela. Des progrès sont actuellement faits dans les centres de Guéreo et Toubab Dialao. Nous allons les renforcer côté hébergement, parce que c’est un peu limité. Dans un mois, il y aura un bâtiment annexe pour loger certaines équipes. Construire aussi pour l’Equipe A, un hôtel fédéral qui sera à l’intérieur de nos centres, d’un standing de haut niveau, 4 ou 5 étoiles. Ce qui nous fera des économies en nous évitant les factures importantes avec les hôtels. Mais aussi leur donner un cadre idéal pour se préparer avec toutes les disponibilités nécessaires dans le centre. Et cette académie, nous y arrivons et cela se voit avec nos équipes jeunes qui sont actuellement très performantes. Parce que nos entraîneurs et les sélections sont en permanence, en regroupement. Mais pour la phase de sélection, le Dtn s’en occupe, elle va commencer bientôt pour qu’à l’horizon 2022-2023, on puisse lancer cette Académie fédérale de jeunes footballeurs qui pourront être formés, poursuivre leur éducation dans le centre et participer aux compétitions de jeunes.
Qu’est-ce qui bloque le lancement des travaux pour la réhabilitation du Stade Demba Diop ?
La Fifa a des procédures très draconiennes en matière de financement sur des investissements. Et nous sommes en train de suivre cette procédure qui prend beaucoup de temps. Il y a un audit qui est fait à tous les niveaux. Aujourd’hui, nous sommes à la dernière phase. C’est-à-dire l’étape où la Commission de développement devra statuer en ce mois de septembre sur l’acceptation de ce financement du programme Fifa Forward qui doit mettre à notre disposition, 3 millions de dollars. Et le reste, c’est nous-mêmes qui devrons chercher les moyens de le compléter. Les entrepreneurs sont choisis, il ne reste que la validation. Nous avons élaboré ce projet sur plusieurs phases. Nous allons démarrer la rénovation de la pelouse et de la tribune couverte. Une fois que cela sera fait, nous allons ouvrir une partie du stade avec le besoin urgent à Dakar. Ainsi, après, nous pourrons passer à l’autre étape qui est la réhabilitation de la tribune découverte.
LE MONDIAL DE LA DÉMESURE
Stades climatisés. Lusail (80.000) et Al Janoub (40.000) disposant d’un toit fabriqué en PTFE, un matériau protégeant du vent chaud et bloquant la poussière, tout en laissant pénétrer suffisamment de lumière pour la pelouse.
Stades climatisés. Lusail (80.000) et Al Janoub (40.000) disposant d’un toit fabriqué en PTFE, un matériau protégeant du vent chaud et bloquant la poussière, tout en laissant pénétrer suffisamment de lumière pour la pelouse. Le Qatar, premier pays arabe a abrité une coupe du monde de football, n’entend pas lésiné sur les moyens pour rentrer davantage dans l’histoire et renforcer son image sur l’échiquier international. Quelques journalistes internationaux invités à l’inauguration du Lusail Iconic stadium ce vendredi 9 septembre ont eu l’avant-goût de ce que devrait le Mondial 2022.
(DOHA, Qatar) – Le 2 décembre 2010 restera à jamais une journée historique pour le Qatar. Pour la première fois, un pays arabe a été désigné pour organiser le plus grand événement sportif, la coupe du monde de football (20 novembre au 18 décembre 2022). Le Qatar avait alors réussi à coiffer au poteau le tout puissant Etats-Unis d’Amérique au 4ème tour avec 14 voix contre 8 pour le pays de Barack Obama. L’Australie, le Japon et la Corée du Sud avaient été battus respectivement au 1er , 2ème et 3ème tours. Depuis cette date, ce micro état du Moyen-Orient d’une superficie de 11.586 km2 seulement, soit 16 fois plus petit que le Sénégal, n’arrête de travailler pour que la fête soit belle. Au total, pas moins de 7 nouveaux stades ont été construits pour l’occasion, sans compter les rénovations importantes d’une première arène.
Les 8 sites seront répartis à travers tout le pays, à moins d’une heure de la capitale. Tout, dans un rayon de 35 kilomètres seulement. Seul stade du pays qui existait avant l’attribution de la Coupe du monde de football au Qatar, le Khalifa International (Al Waab St, Doha) est l’arène la plus emblématique du pays. Construit en 1976, il pourrait presque être considéré comme archaïque comparé au reste de l’architecture locale. Par la suite le Qatar a sorti de terre Al-Bayt Stadium (60.000 places), AlJanoub Stadium (40.000 places), Education City Stadium (20.000 sièges), Al-Rayyan (bâti sur l’ancien stade Ahmed bin Ali, 40.000 places), Al-Thumama Stadium (40.000 sièges). Sans occulter, l’irréel Lusail Iconic stadium (80.000) devant accueillir la cérémonie d’ouverture et la finale le 18 décembre 2022, jour de l’indépendance du pays.
Et enfin le Ras Abu Aboud Stadium, un exploit écologique établi sur les rives du golfe Persique et surplombant Doha, situé à seulement quelques kilomètres. Fabriqué à partir de conteneurs et d’autres matériaux réutilisés, ce stade sera démantelé après la Coupe du monde 2022 et ses pièces serviront à réaliser d’autres projets dans le pays. Bâti dans un cadre exceptionnel au bord de la mer, cette arène sera une bouffée d’air frais pour les supporters, qui pourront s’y rendre rapidement en métro à partir du centre-ville de Doha, juste de l’autre côté de la baie.
CLIMATISATION ADAPTABLE A CHAQUE INDIVIDU
Sur le plan des infrastructures, le Qatar est imbattable. Le petit émirat, premier producteur du gaz liquéfié a étalé son savoir-faire pour impressionner davantage le monde et surtout les sceptiques et/ou détracteurs de sa coupe du monde. Autoroutes, ponts, autoponts, gratte-ciels, tours, métro etc., absolument rien n’a été laissé au hasard pour les fans du ballon rond. La seule et unique équation restait le climat. Dans cette partie du Moyen-Orient où la chaleur fait exploser les thermomètres, il était pratiquement pas possible de jouer au football à l’air libre. D’où d’ailleurs le glissement de la 22ème édition de juin-juillet en novembre-décembre où la température peut descendre à 40°. Face à cet état de fait et soucieux de l’état des joueurs et des fans, le Qatar a recouru à la haute technologie, aussi bien pour la régénération des pelouses que pour l’atmosphère dans les gradins. Comme pour les architectes qui ont rivalisé d’ingéniosité pour les stades, Dr Saud Abdul Ghani, Professeur à l’Université de Qatar est montré au créneau. Face à la presse internationale, il a étalé son savoir-faire. Selon lui, la température du stade Al Janoub sera adaptée en fonction de l’habillement de tout un chacun, selon qu’on soit en costume, en tee-shirt etc. «Nous maintenons cette température très confortable, parce que nous ne cherchons qu’à économiser de l’énergie. Nous ne couvrons pas tout le stade car chaque zone est contrôlée différemment. Nous avons installé environ 300 à 350 capteurs différents qui verront à distance la température dans chaque zone et donneront cette quantité d’informations. Avec un ordinateur que vous allez brancher et allumer vous allez obtenir une livraison de la température», a-t-il confié devant un parterre de journalistes africains, européens, asiatiques et latino-américains. Il ajoute que la température sera réglementée en fonction des endroits. Celle de la pelouse où sont les joueurs sera différente par exemple des fans etc. «D’ailleurs, vous pouvez voir que nous prenons soin de la pelouse d’un point de vue thermique. Nous voulions une herbe très saine, très forte et nécessitant également certaines températures et certains niveaux d’humidité», soutient-il en se moquant des Européens qui, selon lui, «ne savent pas qu’en hiver, leur pelouse se détériore à cause du manque de ventilation». «Nous simulons depuis 30 ans les données météo au Qatar, minute par minute, seconde par seconde et nous avons vu comment la conception initiale se comporterait. Nous avons deux stades ayant des règles mécaniques», ajoute l’Universitaire visiblement fier de son résultat. «Chacun de nous dégage environ 70 grammes de sueur. Et cela va entrer dans l’atmosphère et en même temps, il y a des ordinateurs portables. Ce qui va multiplier la chaleur par deux et par une personne en moyenne. Alors imaginez dans ce stade où il y aurait 40.000 personnes qui applaudissent, dansent ; des joueurs qui respirent le même air ? Qu’est-ce qu’il faut faire ?», s’interroge-t-il. Et de répondre, «il faut leur donner un air de qualité. Donc, ce n’est pas seulement une question de température, mais plutôt de l’air que nous avons dans ce stade qui refoule en même temps la poussière».
L’EGYPTE ET L’ARABIE SAOUDITE À L’HONNEUR
Exit la tension qui avait régné entre le Qatar et certains pays arabes. Pour rappel, en juin 2017, l’Arabie Saoudite, l’Egypte, les Emirats arabes unis et Bahreïn avaient rompu toutes relations commerciales et politiques avec Doha, en représailles au refus de la presqu’île de s’aligner sur leur positionnement diplomatique anti-Iran et anti-Frères musulmans. Pour faire face à ce blocus, le Qatar a dû faire preuve de résilience payant même 50 millions dollars par an à l’Iran pour survoler son territoire. Mais grâce à une médiation menée conjointement par le Koweit et les Etats-Unis, la brouille qui a duré trois ans et demi a été levée depuis le début de l’année 2021. D’ailleurs, ce vendredi soir, le monde entier va assister à l’inauguration du stade Lusail avec à la clé une finale opposant le champion d’Arabie saoudite, Al Hilal au champion d’Egypte, Zamalek, avant un concert de la star égyptienne Amr Diab. Débuté en 2017, ce joyau aura coûté la bagatelle de 662 millions de dollars (plus de 364 milliards de F CFA). L’une des particularités de ce stade est son toit, fabriqué en PTFE (un matériau protégeant du vent chaud et bloquant la poussière, tout en laissant pénétrer suffisamment de lumière pour la pelouse). C’est dire qu’au Qatar, rien, absolument rien n’est fait comme ailleurs.
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CONFLIT DROITS TV, LE SOUHAIT DE FATMA SAMOURA
Que pense la secrétaire générale de la Fifa de la polémique autour de l’attribution des droits Tv à iTv, que New World Tv a cédés finalement à la Rts ? Prudente, celle qui était au palais hier, lors de la présentation du trophée à la nation a répondu
La question couvait. Que pense la secrétaire générale de la Fifa de la polémique autour de l’attribution des droits Tv à iTv, que New World Tv a cédés finalement à la Rts ? Prudente, celle qui était au palais hier, lors de la présentation du trophée au président de la République, a répondu : « Je ne suis pas partie prenante de ce conflit. Et j’espère que des solutions vont être trouvées. Tout ce que nous voulons, c’est que tous les Sénégalais puissent regarder tous les matches de la Coupe du monde dans les meilleures conditions ».
Fatma Samoura a par ailleurs, donné des assurances quant à l’organisation de la Coupe du monde. « Le Qatar est prêt à recevoir le monde entier. Nous avons déjà vendu 2, 4 millions billets et nous attendons les 32 équipes et tous les fans du monde entier. La Russie était un couronnement, mais avec la ferveur qu’on a vue, mais également les investissements qui ont été réalisés au niveau des stades, des routes, du métro, Qatar sera la meilleure Coupe du monde de la Fifa, aucun doute là-dessus », a-t-elle conclu.