DOUBLE CONFRONTATION SENEGAL MAROC, LA LISTE DES JOUEURS DEJA DISPONIBLE
En perspectives de la double confrontation Maroc/Sénégal, à Rabat, lors de la prochaine fenêtre FIFA du 19 au 27 septembre, le coach de la sélection U23 du Sénégal, Demba Mbaye, vient de publier une liste de 23 joueurs dont 5 locaux seulement.

En perspectives de la double confrontation Maroc/Sénégal, à Rabat, lors de la prochaine fenêtre FIFA du 19 au 27 septembre, le coach de la sélection U23 du Sénégal, Demba Mbaye, vient de publier une liste de 23 joueurs dont 5 locaux seulement. Il a expliqué que « choisir, c’est exclure ». Et qu’à son niveau, « être joueur local, ce n’est pas un critère de sélection ». Il a rappelé qu’en termes d’ambition, « le premier défi », c’est de passer le cap des deux tours de qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de la catégorie prévue en 2023. Débrief !!!
« Choisir, c’est exclure »
« Ce n’est jamais facile de sélectionner. Parce que quand on choisit, on exclut. C’est un peu difficile d’exclure des gens. Par contre, nous avons procédé de façon très méthodique. C’est-à-dire que nous avons utilisé diverses plateformes, qui nous permettent d’avoir un suivi statistique des joueurs. Donc, on a tracé l’ensemble des joueurs sénégalais qui étaient en mesure de répondre à une convocation. Donc là, à notre grande surprise, il y a eu beaucoup de joueurs. Le joueur sénégalais s’exporte partout dans le monde. Nous avons passé trois mois à recueillir des données pour pouvoir aujourd’hui présenter une première liste qui nous parait cohérente. Sans doute certains diront qu’ils manquent un tel mais ce qu’il faut savoir, c’est quand sélection, le travail c’est de choisir les joueurs qui vont répondre aux attentes vis-à-vis du modèle de jeu. »
5 joueurs locaux
« Il y a de très bons joueurs dans le championnat sénégalais, auquel j’ai participé, en entraînant deux équipes (Niary Tally, 2017-2018, et Génération Foot, 2018-2019). Donc, je connais la qualité des joueurs locaux. Cependant, on est en sélection, notre travail, c’est de répondre à certaines exigences notamment celle de l’efficacité et celle de la capacité à atteindre des objectifs. Vous, vous voyez qu’il n’y a que cinq joueurs locaux. Moi, je dis, que ce n’est pas un critère de sélection. C’est-à-dire, le plus important aujourd’hui, c’est d’être sénégalais. Je ne fais pas de différence entre les Sénégalais qui jouent dans le championnat local et (ceux) qui jouent dans les championnats extérieurs. »
Matchs amicaux
« Ces deux matchs de préparation en vue des prochaines échéances qui sont les deux tours qualificatifs pour la CAN U23 qui aura lieu en 2023, au Maroc. L’objectif de ce premier stage, c’est de pouvoir rassembler et évaluer les joueurs qui jouent à l’extérieur. On est sur une fenêtre Fifa, donc, ça nous permet de rassembler les joueurs ciblés à l’extérieur. Ça nous permet de créer une dynamique de groupe, les (joueurs) profiler aussi sur le plan technique, physique et mental. Mais aussi de voir sur le plan de la motivation, voir si ces joueurs vont correspondre à ce qu’on attend d’eux. Là, on est au niveau international, c’est le top niveau. Donc, bien évidemment, on aura des exigences bien précises vis-à-vis de ces joueurs. Les premières conversations que nous avons eues avec eux montrent déjà qu’ils sont contents d’être en sélection (nationale), fiers et déterminés. »
La limite d’âge
« Il s’agit des joueurs nés, dans la tranche d’âge 2001-2005. Effectivement, c’est une catégorie un peu compliquée. Nous avons des disparates de niveaux de compétition. C’est-à-dire certains d’entre eux, nés en 2001, sont déjà titulaires dans des championnats professionnels en Europe, d’autres en Afrique. Donc, il va falloir trouver un point pour juguler l’ensemble des attentes et exigences, pour que les joueurs puissent s’y retrouver et fournir collectivement un effort commun. »
Les objectifs visés
« En termes d’ambition, je pense clairement que nous devons regarder loin. Le premier défi, c’est déjà de faire deux très bons matchs au Maroc. Derrière, nous avons deux tours de qualification pour la CAN. Le premier aura lieu entre le 20 et le 30 octobre. L’idée, c’est de bien se préparer. L’adversaire qu’on aura face à nous, ce sera le vainqueur de la confrontation entre le Burkina Faso et la Gambie. Deux adversaires qui ont démontré, ces dernières années, leurs capacités à avoir de très bonnes équipes de jeunes. Ce sera des matchs très disputés. Mais, je pense que nous serons prêts. Parce qu’aujourd’hui, c’est un enjeu majeur pour le Sénégal que de se qualifier dans un premier temps pour la CAN, mais aussi dans un second temps, pour les Jeux olympiques (JO). Pour ce faire, nous devrons être très pragmatiques et aborder les matchs les uns après les autres. Dans chaque match, il faudra que nous soyons déterminés et qu’en termes d’identité de jeu, que cela corresponde à notre propre qualité de jeu. L’identité de jeu, c’est une question fondamentale, sur laquelle l’ensemble de la DTN (Direction technique nationale) a travaillé. Nous avions à notre tête, le sélectionneur national, Aliou Cissé, et le DTN, Mayacine Mar. On a eu beaucoup de réunions et beaucoup de travaux qui abordaient ces sujets-là ».En perspectives de la double confrontation Maroc/Sénégal, à Rabat, lors de la prochaine fenêtre FIFA du 19 au 27 septembre, le coach de la sélection U23 du Sénégal, Demba Mbaye, vient de publier une liste de 23 joueurs dont 5 locaux seulement. Il a expliqué que « choisir, c’est exclure ». Et qu’à son niveau, « être joueur local, ce n’est pas un critère de sélection ». Il a rappelé qu’en termes d’ambition, « le premier défi », c’est de passer le cap des deux tours de qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de la catégorie prévue en 2023. Débrief !!!
« Choisir, c’est exclure »
« Ce n’est jamais facile de sélectionner. Parce que quand on choisit, on exclut. C’est un peu difficile d’exclure des gens. Par contre, nous avons procédé de façon très méthodique. C’est-à-dire que nous avons utilisé diverses plateformes, qui nous permettent d’avoir un suivi statistique des joueurs. Donc, on a tracé l’ensemble des joueurs sénégalais qui étaient en mesure de répondre à une convocation. Donc là, à notre grande surprise, il y a eu beaucoup de joueurs. Le joueur sénégalais s’exporte partout dans le monde. Nous avons passé trois mois à recueillir des données pour pouvoir aujourd’hui présenter une première liste qui nous parait cohérente. Sans doute certains diront qu’ils manquent un tel mais ce qu’il faut savoir, c’est quand sélection, le travail c’est de choisir les joueurs qui vont répondre aux attentes vis-à-vis du modèle de jeu. »
5 joueurs locaux
« Il y a de très bons joueurs dans le championnat sénégalais, auquel j’ai participé, en entraînant deux équipes (Niary Tally, 2017-2018, et Génération Foot, 2018-2019). Donc, je connais la qualité des joueurs locaux. Cependant, on est en sélection, notre travail, c’est de répondre à certaines exigences notamment celle de l’efficacité et celle de la capacité à atteindre des objectifs. Vous, vous voyez qu’il n’y a que cinq joueurs locaux. Moi, je dis, que ce n’est pas un critère de sélection. C’est-à-dire, le plus important aujourd’hui, c’est d’être sénégalais. Je ne fais pas de différence entre les Sénégalais qui jouent dans le championnat local et (ceux) qui jouent dans les championnats extérieurs. »
Matchs amicaux
« Ces deux matchs de préparation en vue des prochaines échéances qui sont les deux tours qualificatifs pour la CAN U23 qui aura lieu en 2023, au Maroc. L’objectif de ce premier stage, c’est de pouvoir rassembler et évaluer les joueurs qui jouent à l’extérieur. On est sur une fenêtre Fifa, donc, ça nous permet de rassembler les joueurs ciblés à l’extérieur. Ça nous permet de créer une dynamique de groupe, les (joueurs) profiler aussi sur le plan technique, physique et mental. Mais aussi de voir sur le plan de la motivation, voir si ces joueurs vont correspondre à ce qu’on attend d’eux. Là, on est au niveau international, c’est le top niveau. Donc, bien évidemment, on aura des exigences bien précises vis-à-vis de ces joueurs. Les premières conversations que nous avons eues avec eux montrent déjà qu’ils sont contents d’être en sélection (nationale), fiers et déterminés. »
La limite d’âge
« Il s’agit des joueurs nés, dans la tranche d’âge 2001-2005. Effectivement, c’est une catégorie un peu compliquée. Nous avons des disparates de niveaux de compétition. C’est-à-dire certains d’entre eux, nés en 2001, sont déjà titulaires dans des championnats professionnels en Europe, d’autres en Afrique. Donc, il va falloir trouver un point pour juguler l’ensemble des attentes et exigences, pour que les joueurs puissent s’y retrouver et fournir collectivement un effort commun. »
Les objectifs visés
« En termes d’ambition, je pense clairement que nous devons regarder loin. Le premier défi, c’est déjà de faire deux très bons matchs au Maroc. Derrière, nous avons deux tours de qualification pour la CAN. Le premier aura lieu entre le 20 et le 30 octobre. L’idée, c’est de bien se préparer. L’adversaire qu’on aura face à nous, ce sera le vainqueur de la confrontation entre le Burkina Faso et la Gambie. Deux adversaires qui ont démontré, ces dernières années, leurs capacités à avoir de très bonnes équipes de jeunes. Ce sera des matchs très disputés. Mais, je pense que nous serons prêts. Parce qu’aujourd’hui, c’est un enjeu majeur pour le Sénégal que de se qualifier dans un premier temps pour la CAN, mais aussi dans un second temps, pour les Jeux olympiques (JO). Pour ce faire, nous devrons être très pragmatiques et aborder les matchs les uns après les autres. Dans chaque match, il faudra que nous soyons déterminés et qu’en termes d’identité de jeu, que cela corresponde à notre propre qualité de jeu. L’identité de jeu, c’est une question fondamentale, sur laquelle l’ensemble de la DTN (Direction technique nationale) a travaillé. Nous avions à notre tête, le sélectionneur national, Aliou Cissé, et le DTN, Mayacine Mar. On a eu beaucoup de réunions et beaucoup de travaux qui abordaient ces sujets-là ».