« Je pense que pour le début du match, on avait beaucoup parlé et on a déroulé une stratégie qui, malheureusement n’a pas fonctionné et on a concédé un but matinal et évidemment, cela nous a posé des problèmes. On sait que le Sénégal par la qualité des joueurs allait faire la pression dès le début du match. Mais, quand on a réussi à s’accommoder dans le terrain, on a eu des situations. La Bolivie a pu générer des situations des buts et je pense que les deux buts encaissés étaient des erreurs que nous avons commises. Evidemment, on n’est pas content du résultat mais on comprend aussi que l’équipe à la quelle qu’on a fait face à de très bon joueurs du Sénégal».
UN MATCH COMPLIQUÉ ATTEND LE SÉNÉGAL FACE À L’EQUATEUR
«Je pense que la supériorité du Sénégal était évidente et on savait que le Sénégal allait chercher le but des les premières minutes avec son public au Sénégal. Néanmoins, on a conscience que le premier but était dû à notre erreur en sortant le bloc défensif. Après les premières vingt minutes notre équipe s’est améliorée un peu et on a généré quelques occasions de but. On pu avoir une idée de jeu. C’est clair que le Sénégal se prépare pour la coupe du Monde et nous aussi, on est dans un processus de reconstruction pour les prochaines qualifications de la Coupe du Monde. Le match sera très dur contre l’Equateur. Ce sont deux équipes similaires concernant l’état physique de ses joueurs. Pour Sadio Mané, il n’y a rien à découvrir. C’est un de meilleurs joueurs du monde. C’est bien d’avoir la chance de jouer contre lui. C’est très motivant pour la suite. On pense qu’on a obligé le Sénégal à commettre des erreurs. Chaque sélection a une différence caractéristique. Les buts sont des erreurs et ce ne sont pas des situations créées par le Sénégal qui a des joueurs qui évoluent dans de meilleures ligues au monde. On les respecte bien. La Bolivie a pu bien s’installer dans le terrain et on a fait mal au Sénégal par moment. Nous sommes en préparation pour les prochaines éliminatoires. C’est le début d’un nouveau processus. On a conscience qu’on doit améliorer beaucoup de choses. Ce genre de match avec des sélections comme le Sénégal nous aident beaucoup à s’améliorer. C’est impossible d’être content quand on perd surtout de la façon dont nous avons encaissé les deux buts. Mais, on est conscient que, quand on apprend, il y a le prix et aujourd’hui, on est en train de payer ce prix».
«MON REGRET, C’EST DE N’AVOIR PAS MARQUÉ PLUS DE BUTS»
Aliou Cissé a encore faim. La démonstration de son équipe ponctuée par une victoire nette (2-0) devant une sélection bolivienne presque inexistante, n’a pas ébranlé le coach des Lions. Au contraire !
Recueillis Par Abdoulaye THIAM (Envoyé Spécial) |
Publication 26/09/2022
Aliou Cissé a encore faim. La démonstration de son équipe ponctuée par une victoire nette (2-0) devant une sélection bolivienne presque inexistante, n’a pas ébranlé le coach des Lions. Au contraire ! Il regrette même que ces joueurs n’aient pas davantage marqué des buts. Par ailleurs, l’ancien capitaine de l’équipe nationale du Sénégal, a soutenu «nous n’avons pas le droit de commettre l’erreur que nous avons commise en 2018. Nous ne la commettrons pas».
(ORLEANS, FRANCE) – «Je suis très heureux de cette victoire. C’est toujours important de gagner. Le fait de gagner renforce la confiance. Et quand vous gagnez des matchs comme ça, c’est de bon augure pour la Coupe du monde. J’ai beaucoup aimé. Dans les positions, on a eu deux voire 3 transitions. Si on pouvait les jouer mieux que ça, je pense qu’on aurait scorer et marquer beaucoup plus. Cette efficacité offensive là, c’est sûr et certain que nous devons nous améliorer là dessus par rapport aux ratio d’occasions qu’on crée. Quand les matchs sont difficiles, il faut être capable de les tuer. Mon regret, c’est de n’avoir pas marqué plus de buts. Mais, je ne vais pas faire la fine bouche. Dans l’ensemble, ça a été un bon match».
CHAMBOULEMENT DE L’ÉQUIPE
«Par rapport à la composition de l’équipe, on a changé le groupe. On a essayé des choses depuis un bon bout de temps comme Moustapha Name à droite. Il était impossible dans ce match de ne pas voir des garçons comme Pape Matar Sarr ou encore Pape Gueye. Leur comportement est satisfaisant. C’est aussi le cas de Fodé Ballo Touré qui a été assez costaud et solide en défense sans oublier Pathé Ciss qui a fait un gros boulot d’équilibre dans le milieu. Je félicite l’ensemble de l’équipe. Je crois que quand le Sénégal joue en équipe, c’est là qu’on est performant. J’ai eu ce sentiment là. Les joueurs voulaient jouer en équipe. Ils voulaient attaquer ensemble et défendre ensemble. Et je crois que c’est dans cette direction là qu’on pourra atteindre les ambitions».
LA BOLIVIE EN DESSOUS DE L’IRAN ?
«Effectivement, l’Iran c’est un autre gabarit. C’est une équipe qualifiée à la coupe du Monde. C’est une équipe qui vient de battre l’Uruguay. Donc, cela veut dire qu’ils sont en totale confiance. En cette période, c’est ce genre de match là que nous cherchons. L’Iran un cran au-dessus de la Bolivie ? On peut le penser même si pour le match d’aujourd’hui (samedi, Ndlr), on a eu une assez bonne maîtrise en première période où on a trouvé dans notre animation offensive et défensive beaucoup plus de solidité de certitude avec de bonnes relations à l’intérieur et l’extérieur du jeu».
TEMPS DE JEU FAMÉLIQUE EN CLUB DE PAPE MATAR SARR, BAMBA DIENG ET NAMPALYS MENDY
«Pour le moment, ce n’est pas un véritable problème. En venant à ce regroupement, on savait déjà les situations de nos joueurs. On savait que certains ont eu des transferts assez tardifs. D’autres, sont dans des groupes de performance mais ne jouent pas beaucoup. C’est toutes ces difficultés là, sans compter les blessures, qu’on a enregistré dont celles de Youssouf Sabaly, Bouna Sarr. Tout cela est effectivement très compliqué. Si vous regardez sur le onze de départ, on a essayé des choses du fait qu’on a été déséquilibrés sur les côtés. Maintenant, quand ils arrivent en sélection et qu’ils ne jouent pas, je ne suis pas là pour leur faire subir une double sentence. C’est-àdire de ne pas les faire jouer en club et ils arrivent en sélection aussi pareille. Nous, au Sénégal, on ne va pas y gagner. Ce qui est important, c’est que les garçons quand ils arrivent, il va falloir qu’on leur donne du temps de jeu sur ces deux matchs là. En début de stage, c’est d’ailleurs ce que j’ai expliqué à mes joueurs. Pour leur faire comprendre qu’il y aura deux équipes : Une face à la Bolivie et une autre face à l’Iran. Cela nous permettra de leur faire bénéficier du temps de jeu même si c’est difficile».
MANQUE DE TRANCHANT EN ATTAQUE
«On a des purs attaquants. Bamba Dieng en est un. Boulaye Dia, Ilimane Ndiaye, Sadio Mané aussi sont des attaquants. Comme je vous l’ai dit, dans le football, le plus difficile, c’est de marquer des buts. Maintenant, par rapport à l’adversité, je dirai non. On n’est pas tombé sur plus faible. Je demanderai plutôt est ce que ce n’est pas le Sénégal qui a maîtrisé son sujet ? Mais, en réalité, quand vous regardez le Sénégal jouer sur une pelouse digne de ce nom, on est capable d’aligner des passes malgré les critiques qu’il y a eu quand on est sur le continent africain, sur des terrains super compliqués où il est très difficile de sortir le ballon. Mais quand vous voyez que le terrain est bon et qu’il y a de l’espace, en un moment, on est capable de jouer. Je crois que je suis un entraîneur pragmatique. Je m’adapte à une situation par rapport aux terrains et aux adversaires. Et à partir de là, on essaie de décliner notre plan de jeu. C’est difficile de jouer sur un terrain cabossé tous nos matchs d’éliminatoires sur le continent africain. Il faut s’adapter à cette réalité là. Mais à chaque fois qu’il s’agit des compétitions ou des phases finales, notre jeu change de posture. On arrive à être beaucoup plus fluide. Je n’ai jamais été inquiet sur notre fond de jeu. Des gens ne savent pas ce qu’on endure sur certains terrains».
CHOIX DES 26 JOUEURS POUR LE MONDIAL
«En réalité, personne n’a douté du réservoir du football sénégalais. Personne n’a jamais douté de la qualité de nos joueurs qui évoluent un peu partout sur le continent africain, et partout en Europe. Je préfère avoir ce problème là que le contraire. Pas plus tard qu’hier (vendredi, Ndlr), je disais en conférence de presse que l’objectif pour nous, c’est de constituer une équipe équilibrée, homogène, qui fera en sorte qu’on peut exister dans cette Coupe du monde là. Quand on choisit, on élimine. Et je sais que quand je vais donner la liste, je ferai des malheureux mais aussi des heureux. Mais ce qui est important, c’est surtout que le Sénégal soit prêt. Que l’équipe soit compétitive et qu’on aille pour représenter dignement le Sénégal et le continent africain».
SITUATION SADIO MANÉ AVEC LE BAYERN MUNICH
«Sadio Mané n’est plus à présenter. Il fait partie des plus grands joueurs de ce continent et de ce monde là. Dans la vie de tous les jours, parfois, il y a des hauts et des bas. Je n’ai jamais été inquiet. Je sais qu’il retrouvera son meilleur niveau dans les semaines à venir, les mois à venir. Je n’ai aucun souci par rapport à cela. C’est vrai que chez nous, on lui donne un peu plus de liberté. L’équipe joue et tourne au tour de lui. Il arrive aussi à travailler avec l’équipe. Il fait partie de nos meilleurs joueurs. Nous voulons le protéger. Quand il est là en sélection, il est heureux. Nous l’encourageons».
LE 4-3-3, LE SYSTÈME FAVORI
«On a des joueurs qui sont capables de jouer en 3-5-2. D’ailleurs en club, certains d’entre eux jouent avec ce système là. Cela faisait 4 matchs que j’avais testé ce schéma. Mais à deux mois de cette compétition, il est important de rester cohérent. De ne pas tout chambouler. De faire une révolution mais surtout de faire évoluer. Sur ce système de 4-3-3 ou 3-5-2, ça peut être une variante. Dans un match on a eu à le faire. Commencer par notre système favori et au cours du match, évoluer dans ce système. Nous le préparons à l’entraînement mais nous ne l’avons pas encore mis en place dans un match. On verra. Mais pour le moment, je préfère rester avec les certitudes qui nous ont fait gagner la Can et décrocher une qualification à la Coupe du monde».
OBJECTIF DU SÉNÉGAL AU MONDIAL
«On est 5 pays africains qualifiés pour la Coupe du monde. On représentera l’Afrique. Et tous ces 5 là, auront leur chance. Que ce soit la Tunisie, le Cameroun, le Sénégal, le Maroc, on a toutes nos chances dans cette Coupe du monde. Nous sommes en train de bien préparer ce mondial. Maintenant, si des connaisseurs ou des spécialistes pensent qu’aujourd’hui, de toutes ces équipes africaines, nous sommes la plus outillée, cela me fait plaisir mais, ça ne nous change pas. Nous sommes humbles. Cette Coupe du monde sera ma troisième. Une en tant que joueur (2002) et deux comme entraîneur de l’équipe du Sénégal (2018 et 2022). Et, je sais que le niveau n’est pas le même. C’est un autre niveau. À nous de nous préparer en conséquence avec beaucoup d’humilité. Mais, nos ambitions restent les mêmes. D’abord, prendre les matchs les uns après les autres. La dernière coupe du monde, on était éliminés au bout de trois matchs. L’objectif sera de sortir de ces poules là. À partir du moment où on sortira de ces poules là, oui, on sait que c’est des matchs à élimination directe. Dans ce cas, on a du vécu et de l’expérience. On aura notre mot à dire. Pour l’instant, il faut s’attaquer à ces matchs de poule avec beaucoup de sérénité parce que, rien n’est fait. Les gens sont en train regarder les 8ème et quart de finale. Mais nous, notre philosophie, c’est match après match. La Bolivie est finie, nous nous attaquons à un autre match (contre l’Iran en Autriche). Ce sera aussi un autre match très compliqué pour nous. On avance petit à petit mais sûrement avec nos certitudes».
SON APPORT À L’ÉQUIPE
«Décidément, ça ne cessera jamais. La pression sera toujours sur le Sénégal. Cette pression veut tout simplement dire que le travail est bien fait. Aujourd’hui, on s’est donné les moyens de nos ambitions Je suis en place depuis 7 ans. Et pratiquement 10 ans dans cette direction technique. Il nous a fallu 10 ans pour constituer une équipe capable de pouvoir respecter ces ambitions. Maintenant ce que je peux apporter de plus à cette équipe, c’est mon expérience en tant qu’ancien footballeur. Et comme je l’ai dit tantôt, j’en serai à ma troisième coupe du monde. Et quand on sait que la Coupe du monde, c’est l’expérience qui est importante. L’erreur que nous avons commise en 2018, on ne la commettra pas et on n’a pas le droit de la commettre. Mais souvent, quand je parle d’expérience, les gens pensent que c’est sur le plan sportif. C’est plutôt l’expérience de l’organisation. Et comme vous le savez, une Coupe du monde demande une grosse organisation. Et je pense que ce soit les fédéraux, les sportifs, l’État du Sénégal, tout le monde fait de son mieux pour que l’équipe fasse une bonne préparation et soit dans les meilleures conditions pour bien aborder la Coupe du monde».
IL NOUS FAUT D'ABORD SORTIR DES POULES
L’objectif du Sénégal en Coupe du monde est de sortir, dans un premier temps, de la phase de poules, a déclaré le sélectionneur des Lions du football, Aliou Cissé
L’objectif du Sénégal en Coupe du monde est de sortir, dans un premier temps, de la phase de poules, a déclaré le sélectionneur des Lions du football, Aliou Cissé.
"Lors de la dernière Coupe du monde, on a été éliminés au bout de trois matchs, pour celle-ci, l’objectif sera d’abord de sortir de cette poule", a-t-il dit.
Le sélectionneur des Lions s’exprimait lors d’une conférence de presse, samedi à Orléans (France), peu après la victoire du Sénégal sur la Bolivie, 2-0, en match amical international préparatoire au prochain Mondial de football.
"Après, du moment où on sortira de cette poule, on sait que ce sera des matchs à élimination directe, dans ce cas-là, on a du vécu et de l’expérience, donc on aura notre mot à dire", a-t-il indiqué.
"Mais avant, il faudra attaquer ces matchs de poules avec beaucoup de sérénité, certains nous voient en huitième de finale, quarts de finale, mais notre philosophie est de prendre match après match", a assené le technicien sénégalais.
Selon lui, tous les représentants africains à la Coupe du monde, que sont le Cameroun, le Ghana, le Maroc et la Tunisie, en plus du Sénégal auront leur chance lors de cette compétition.
"La Coupe du monde, c’est l’expérience’’, a-t-il noté, avant d’ajouter : ’’Peut-être qu’on ne commettra pas les mêmes erreurs commises en 2018", s’agissant de l’équipe du Sénégal.
"Moi, quand je parle d’expérience, je parle également de l’organisation et pas seulement l’expérience sur le terrain ou sur le sportif. Une Coupe du monde demande une grosse organisation. Aujourd’hui, tout le monde pousse pour que l’équipe se prépare le mieux possible pour être dans les meilleures conditions’’, a-t-il dit.
Aliou Cissé a salué la victoire de son équipe sur la Bolivie pour ce premier match de préparation, mais se projette déjà sur l’Iran que le Sénégal va jouer mardi, également en match amical international.
"Ce sera un match très important mais compliqué, on avance petit à petit mais avec nos certitudes", a-t-il souligné.
Le sélectionneur de la Bolivie, Pablo Escobar, a pour sa part reconnu que son équipe a fait face à un adversaire supérieur.
"Le fait d’avoir encaissé très tôt nous a mis plus en difficulté, nous savions que le Sénégal, avec la qualité de ses joueurs, allait mettre la pression dès l’entame du match", a-t-il dit.
Il a toutefois fait observer que son équipe a réussi à se créer des occasions après avoir retrouvé ses repères.
SENEGAAL 2 – BOLIWII 0
Ca Orleyã (Orléans), Farãs, la joŋanteb Senegaal-Boliwii bi doon ame. Ci tàkkusaan gi (17i waxtu ci ngoon) la door. Ab 4-3-3 la Aliw Siise tegoon.
Ekibu nasiyonalu Senegaal bu futbal a ngi ci waajtaayu Kub di mond bi war ame ca Qataar. Joŋante bu mag boobu nag, daanaka ay fan kesee ci des. Nde, dibéer 20i fan ci nowàmbar lay door, Senegaal ak Olànd war a futbal joŋanteb ubbite bi, bu 16i waxtu jotee. Ngir waajal ndaje mu mag moomule nag, tëggalees na Aliw Siise ak i ndawam ñaari joŋantey xaritoo ci weeru sàttumbaar wile. Li ñu ko dugge mooy nattu, xool fu seen doole tollu ak li ñu war joyyanti balaa mbir miy door. Ñaari joŋante yooyu nag, Boliwii ak Irã lañ koy sékkal. Démb, ci gaawu gi, lañ doon futbal mats bu njëkk bi ak Boliwii, fale ca Farãs, daldi koy dóor 2i bal ci 0.
Ca Orleyã (Orléans), Farãs, la joŋanteb Senegaal-Boliwii bi doon ame. Ci tàkkusaan gi (17i waxtu ci ngoon) la door. Ab 4-3-3 la Aliw Siise tegoon. Alfred Gómis moo nekkoon ci kã yi. Fóode Balóo Ture, Abdu Jàllo, Kaliidu Kulibali (kàppiten bi) ak Mustafaa Naam ñoo taxawoon ci defãs bi. Ci digg bi, Paap Mataar Saar moo taxawoon ci kanami Paap Géy ak Paate Siis mu bees mi. Ci kow, Saajo Maane, Bulaay Ja ak Kerepeŋ Jaata ñoo fa doon futbal.
Bu dee waa Boliwii, seen aji-tàggat ji tamit 4-3-3 la tegoon : Lampe moo doon góolu. Ci kanamam, Sagredo, Jusino, Quinteros ak Bejarno ñoo taxawoon. Vaca, Justniano ak Villamil res digg bi. Fernandez, Martins ak Cuellar ñoo nekkoon ataakã yi.
Ñépp a mànkoo, waxandoo ne, li Senegaal wane démb, dalagum na xel. Ndaxte, gaynde yi futbal nañ lu leer te rafet ; wane nañ jom, fulla ak faayda. Ndeke, arbit da ne piriib rekk, ñu song Boliwii, sëpp ko, ba 11i futbalkatam yépp toog ci seen i kã. Moo tax, bii bu gaaw la Senegaal dugal. Bi ñu tollee ci 4i simili la fa Bulaay Ja jot benn bal, daldi koy xaañ ci kãwu Lampe yi, mu daldi dugg. Bii bu rafet kay, Senegaal am 1, Boliwii 0. Waaye, taxul gaynde yi doyal.
Saajo Maane ak i ñoñam bàyyiwuñu benn yoon defãsu Boliwii bi mu noppalu. Dañ leen a sëpp rekk, di wut ñaareelu bii bi. Daanaka, Boliwii amul dara ci mats bi. Senegaal a futbal lépp. Paate Siis ak Paap Mataar Saar di bërëŋ bal bi ci ñaxum estaadu Orleyã bi ni mu leen neexe, ànd ceek Paap Géy. Saajo Maane, Bulaay Ja ak Kerepeŋ Jaata tamit di rëbb kãwu Boliwii bi rekk. Waaye, sooyuñu de. Ndaxte, bi ñuy waaj a mitã (43i simili), la Saajo Maane am penaaltii, daldi koy dugal. Senegaal am 2, Boliwii 0. Noonu la fay deme ba ni mitã di jotee.
Bi 22i futbalkat yi delsee tamit, Gaynde yi dañ delloo buum gi ca boy-boy ga. Waaye, waa Boliwii xawoon nañoo yeewu tuuti. Wànte, taxul ñu jàll defãsu Senegaal bi. Bii du duggaat ci ñaareelu mitã bi, donte ne ñaari way-tàggat yépp a dugaloon, bi ma mats bi soree, yeneen futbalkat.
Mënees na wax ne gaynde yi door nañu seen waajtaay bi ci anam bu rafet. Waaye, ci talaata jii nu dégmal, 27i fan ci sàttumbaar, war nañoo daje ak Irã ngir wéyal seen ug tàggatu.
SENEGAL-BOLIVIE, PATHÉ CISS, UNE BELLE SURPRISE
C’est l’un des meilleurs sinon le meilleur Lion ce soir. Sur Twitter, ils sont nombreux à applaudir la prestation du joueur du Rayo Vallecano, Pathé Ciss, qui a réussi ses débuts en sélection nationale.
C’est l’un des meilleurs sinon le meilleur Lion ce soir. Sur Twitter, ils sont nombreux à applaudir la prestation du joueur du Rayo Vallecano, Pathé Ciss, qui a réussi ses débuts en sélection nationale. « Pathé Ciss se propose, joue sans pression et n’a pas peur de demander le ballon. Un profil dont l’équipe nationale avait tant besoin », applaudit un internaute sous le pseudonyme Bira, commentant les 45e premières minutes du joueur chez les A.
« Le Sénégal tient son Busquets », renchérit Linoh.
Dans un milieu de terrain inédit, Pathé Ciss, qui fait partie des sept bleus convoqués par Aliou Cissé, pour les matchs amicaux Sénégal / Bolivie et Iran / Sénégal, a confirmé sa forme du moment. En août dernier, il a signé avec son club une prestations XXL, en allant décrocher le point du nul (0-0) au Camp Nou. Face à Robert Lewandowski, Ousmane Dembélé, Raphinha ou encore Ansu Fati, Pathé Ciss et ses coéquipiers ont réussi un véritable exploit en journée d’ouverture de LaLiga.
Titularisé par Andoni Iraola, l’ancien pensionnaire de l’Académie Diambars a réalisé un très grand match dans l’entrejeu de son équipe. Pour une première convocation, et un premier match, en sélection nationale, Pathé Cissé ne s’est pas laissé bridé par la pression. Il a surnagé dans un milieu de terrain inédit qu’il a formé avec Pape Gueye et Pape Matar Sarr, donnant un bon coup de pression aux cadres de la tanière en partance pour Qatar 2022.
Dans le but matinal inscrit dès la 4e minute par Boulaye Dia, ce samedi, il y a eu la pâte du jeune frère de Saliou Ciss. Puisque c’est lui qui a récupéré le ballon mal repoussé par la défense bolivienne, suivi d’un tir en puissance de l’attaquant du Salernitana (série A), 1-0.
À la 17e minute, il a failli alourdir la marque après une lourde frappe lointaine. Carlos Lampe, le gardien de la Bolivie, a dû se déployer de tout son long pour enrayer le danger. Malgré une large domination, le Sénégal inscrira son 2e but sur penalty, inscrit par Sadio Mané, à la 44e minute.
En seconde période, l’équipe était plus dans la gestion.
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LES LIONS S'IMPOSENT FACE À LA BOLIVIE
Le Sénégal a dominé (2-0) la Bolivie, samedi à Orléans (France), en match amical préparatoire au prochain Mondial, une rencontre globalement bien maîtrisée par les Lions et plein d’enseignements pour la suite
Le Sénégal a dominé (2-0) la Bolivie, samedi à Orléans (France), en match amical préparatoire au prochain Mondial, une rencontre globalement bien maîtrisée par les Lions et plein d’enseignements pour la suite.
Les deux buts de cette rencontre ont été marqués en première période par Boulaye Dia et Sadio Mané.
Le premier à très vite ouvert la voie du succès à son équipe par un but matinal. L’attaquant vedette des Lions a aggravé le score en transformant un penalty en fin de première mi-temps.
Il avait été accroché un peu avant alors qu’il filait au but après avoir passé en revue la défense adverse.
L’équipe du Sénégal, séduisante, a fait preuve d’intensité et de fluidité dans son jeu surtout en première mi-temps, avant de lever le pied en seconde période.
Le jeu devient moins fluide et plus haché, coïncidant avec l’entrée de nouvelles recrues dont certains comme Pathé Ciss, aligné d’entrée de jeu avant de céder sa place en deuxième mi-temps, ont donné satisfaction et pris date pour l’avenir.
Le score ne va plus bouger jusqu’au sifflet de final, l’adversaire profitant de la baisse de régime du Sénégal pour se mieux montrer et contrer davantage les Lions qui ont eu l’occasion de faire avec une très bonne opposition.
Un match en fin de compte satisfaisant pour le staff technique national qui aura matière à cogiter dans les prochains jours pour tirer les enseignements qui s’imposent.
MOUSTAPHA NAME À DROITE, RETOUR DE KRÉPIN DIATTA, PATHÉ CISS OPTION POUR LE MILIEU
S’il est contraint d’effectuer des changements avec les nombreuses absences sur la liste, le sélectionneur des Lions, Aliou Cissé, souhaite démarrer avec son système habituel sur ce premier des deux matchs amicaux, prévu à 17 heures face à la Bolivie.
S’il est contraint d’effectuer des changements avec les nombreuses absences sur la liste, le sélectionneur des Lions, Aliou Cissé, souhaite démarrer avec son système habituel sur ce premier des deux matchs amicaux, prévu à 17 heures face à la Bolivie.
Dans les buts, en l’absence d’Edouard Mendy, blessé, c’est le gardien des Queen Park Rangers qui tient la corde en solide numéro 2, après la méforme réelle d’Alfred Gomis qui a d’ailleurs perdu sa place dans le groupe de son club, à Rennes. En défense, l’axe central est sauvé de l’hécatombe de blessures. Le capitaine Kalidou Koulibaly et son coéquipier Abdou Diallo sont disponibles et vont naturellement tenir leurs places respectives. Par contre, sur les côtés, ils seront associés à des coéquipiers habituellement remplaçants.
Latéraux : la Tanière bat des ailes
À gauche, Fodé Ballo Touré, suppléant de Saliou Ciss, tentera de se racheter après ses dernières sorties plutôt ratées sous le maillot national. À droite, en l’absence de Youssouf Sabaly, Bouna Sarr et Noah Fadiga, le sélectionneur des Lions se voit obligé d’aligner un joueur à un poste qui n’est pas le sien. Ainsi, il semble que c’est l’ex milieu offensif de Paris FC, Moustapha Name, qu’il compte titulariser, comme ce fut le cas lors de 2 de ses 5 rares apparitions sous le maillot des Lions. Présent en sélection depuis le 11 novembre 2020, le nouveau joueur du Paphos FC (Chypre) compte en tout 28 minutes de temps de présence sur les pelouses avec les Lions. Lors de la fenêtre de matchs amicaux de juin 2021, respectivement face à la Zambie et au Cap-Vert, il était entré à deux reprises pour remplacer Lamine Gassama, à droite.
L’option Pathé Ciss au milieu
Au milieu, le manque de temps de jeu en club de Nampalys Mendy pourrait être une occasion pour tester, devant la défense, Pathé Ismail Ciss, en très grande forme avec son club, le Rayo Vallecano (Espagne). Le jeune frère de Saliou Ciss tiendrait ainsi une belle opportunité pour valider son ticket pour intégrer le groupe des Lions au Qatar. Dans un 4-3-3 pointe basse, il pourrait être associé à Pape Guèye ou Idrissa Gana Guèye en relayeur gauche et Pape Matar Sarr à droite.
Enfin en attaque, les derniers jours d’absence d’Ismaila Sarr pour cause de blessure empêchent la reconduction du trio avec Sadio Mané (gauche) et Boulaye Dia (pointe). Ces deux derniers seront bien évidemment de la partie, mais ils seront complétés par le revenant Krépin Diatta, de retour en sélection après près d’un an absence à cause d’une blessure au genou qui l’avait privé de la dernière CAN au Cameroun.
Le onze probable : S. Dieng – M. Name, K. Koulibaly, A. Diallo, F.B.Touré – P. Ciss, P. Guèye, P.M. Sarr – K. Diatta, S. Mané, B. Dia
«DÉGAGER UNE LISTE COHÉRENTE, ÉQUILIBRÉE ET HOMOGÈNE D’ICI NOVEMBRE»
Le sélectionneur de l’équipe nationale du Sénégal, Aliou Cissé compte mettre à contribution les matches amicaux internationaux, Sénégal-Bolivie (ce soir au stade La Source d’Orléans) et le 27 septembre contre l’Iran pour «dégager un groupe cohérent
Recueillis Par Abdoulaye THIAM (Envoyé Spécial) |
Publication 24/09/2022
(ORELANS, France) – Le sélectionneur de l’équipe nationale du Sénégal, Aliou Cissé compte mettre à contribution les matches amicaux internationaux, Sénégal-Bolivie (ce soir au stade La Source d’Orléans) et le 27 septembre contre l’Iran pour «dégager un groupe cohérent, équilibré et homogène d’ici novembre». Il a fait cette révélation hier, vendredi 23 septembre, lors d’une conférence de presse.
Coach, sur quoi allez-vous vous baser pour départager vos joueurs en vue de la publication de la liste de la coupe du Monde ?
C’est vrai que l’équipe nationale est faite d’une porte d’entrée et d’une porte de sortie. Mais comme vous l’avez suivi aussi, depuis quelques temps nous avons gardé quand même l’ossature de ce groupe. 90 ou 95% de l’effectif est là depuis le début de cette aventure là. Peut-être que ce sont des garçons qui sont blessés comme Krépin (Diatta) qui revient encore dans le groupe et d’autres garçons qu’on a vu et qui sont intéressants qui viennent le renforcer. Mais en réalité, l’ossature de cette équipe du Sénégal est là depuis pratiquement 5 ou 6 ans. En revanche, c’est vrai quand on regarde la semaine qu’on a faite, mais cela ne nous étonne pas. S’ils sont venus en sélection c’est qu’ils ont de la qualité. Donc, sur ces entraînements là ils confirment tout simplement le bien qu’on pense d’eux. M a i n t e - nant, il restera encore des séances d’entraînement. Ce qui est i m p o r t a n t aussi c’est ce qu’on sera capable de faire dans un match et demain on aura justement l’occasion idéale pour pouvoir donner du temps de jeu à ces garçons là que le public sénégalais n’a pas l’habitude de voir jouer. Tout ça pour qu’à la fin de ce stage, on puisse faire le point et dégager un groupe plus équilibré et plus homogène possible.
Qu’est-ce qui explique le choix de la Bolivie ?
C’est un choix bien réfléchi. On a pensé en tout cas qu’il fallait avant cette coupe du monde, jouer et faire face à une équipe d’Amérique du Sud. On a l’occasion de le faire avec la Bolivie. Quand on connaît les équipes sud-américaines, c’est souvent des équipes bien organisées qui mettent de l’intensité et de l’agressivité dans leur jeu. Demain (ce soir, Ndlr) on s’attend à un match qui sera tout sauf amical, un match de préparation avec donc beaucoup d’intensité. C’est ça la mentalité du football sud-américain. Et à travers ce match là, on peut imaginer que l’Equateur amènera cette même intensité même si au niveau tactique ce n’est peut-être pas les mêmes dispositions. Mais, je pense que le fil conducteur qui est le gain du ballon, la récupération du ballon, l’agressivité sur le porteur du ballon sera de rigueur. Et je pense que ce sont des oppositions comme ça qu’on attend aussi.
Quid du style de la Bolivie ?
Ce qu’on cherche dans ce match, c’est d’abord de jouer. Parce que c’est important, on est en période de date Fifa. Il est important qu’on puisse jouer. On a deux matches, avec deux styles différents. La Bolivie c’est un style, l’Iran un autre. Je penses que c’est très intéressant p o u r nous de c o n t i - nuer à n o u s améliorer sur notre fond de jeu mais aussi tactiquement sur le plan défensif. Mettre en place notre projet de jeu et continuer sur la dynamique que nous sommes depuis quelques temps. Maintenant, au delà gagner, même si c’est très important, c’est aussi de donner du temps de jeu puisqu’on a un groupe de 26 joueurs. Donner la possibilité à ces garçons là de s’exprimer pour que justement au mois de novembre on puisse avoir une liste cohérente et homogène. Voilà un peu les objectifs de ces deux matches là.
Est-ce que votre 11 est choisi en fonction du vécu du joueur ou de son temps de jeu ?
Les deux me vont. Justement, je pense que dans les périodes où nous sommes il faut allier les deux. Il faut à la fois la forme du moment mais aussi le vécu de cette équipe là. Donc, ce qui est important ce n’est pas de faire une révolution, mais de faire évoluer et ouvrir l’équipe mais en même temps garder l’ossature. Ça permettra à ces nouveaux là qui sont inexpérimentés de pouvoir apprendre aux côtés des anciens et de mieux s’exprimer ensuite. Donc, les deux aspects seront très importants pour ces matches là. Vous verrez des joueurs qui ont du vécu et d’autres qui en ont moins. Les joueurs qui ont du vécu, c’est parce qu’ils ont commencé et ont joué pour avoir ce vécu là. Par rapport au timing, la coupe du monde c’est bientôt, il faut essayer d’évoluer. Sinon on n’aura jamais l’occasion de pouvoir le faire.
Pouvez-vous vous considérer comme un exemple parfait pour les autres entraîneurs africains ?
C’est une question qu’on me pose souvent. Un modèle pour les techniciens africains, je ne le crois pas. Je crois que je suis juste un jeune entraîneur qui essaye de percer dans ce milieu là. Maintenant, cette longévité ce n’est pas le fruit du hasard. Si vous restez longtemps dans un poste c’est parce que vous faites du bon travail. Ce n’est pas un cadeau qu’on me fait. Et croyez-moi au Sénégal si vous avez cette longévité là c’est parce que vous avez fait du bon boulot. Moi, j’en suis fier, je suis content. C’est un travail d’ensemble. J’en profite aussi pour féliciter les joueurs parce que c’est grâce à eux que je suis là. La Fédération, le staff, tous ces gens là qui travaillent très dur pour que ce football là continue à avancer. En revanche, c’est vrai que si à travers ce que le football sénégalais est en train de faire à travers moi, d’autres fédérations veulent le faire avec des fils de leur pays, je les encouragerais. Parce qu’une équipe nationale aussi, au-delà de la connaissance technique et tactique, c’est la connaissance des réalités du pays. Le fait de connaître mon pays, d’y avoir grandi, d’y avoir joué et avoir été capitaine de mon pays, les gens n’en parlent pas beaucoup, mais c’est un plus pour moi, dans mon background.
N’avez-vous pas imaginé de jouer en 3-5-2 afin d’expérimenter autre chose ?
Oui, le système peut tout à fait évoluer. Les connaisseurs, les gens qui débattent sur le football aujourd’hui dans notre pays et ailleurs savent que nous avons le potentiel et les joueurs pour ça. Et d’ailleurs la plupart de nos joueurs défensifs jouent dans ce système à trois dans leur club. C’est un système que j’ai essayé au moins 4 fois depuis que je suis à la tête de cette sélection. Oui, ça peut être une évolution mais en réalité à deux ou trois mois de la coupe du monde, il est très difficile de pouvoir faire ce genre de chamboulement sur le plan tactique. C’est mieux d’aller avec des certitudes même si c’est vrai que nous sommes en déséquilibre sur certains postes. On a essayé des choses à l’entraînement depuis un bon bout de temps qu’on aimerait essayer dans ces deux matches là. Nous savons qu’il y aura une équipe qui jouera le premier match et une deuxième qui jouera l’autre. Donc, pour moi, on va rester fidèle à ce que nous savons faire. Rester sur la stratégie et la tactique qui ont fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui. Ce qui nous a fait gagner la Coupe d’Afrique et nous a fait qualifier à cette coupe du monde. Maintenant, au fur et à mesure que le match se déroule, on pourra d’évoluer sur le plan tactique. C’est une possibilité.
Avez-vous suivi les prestations de la Hollande et du Qatar qui ont joué hier ?
C’est des résultats que j’ai entendus, mais je ne me focalise pas trop sur ça. Pour moi, il y a deux matches que le Sénégal va jouer dans un contexte difficile. Nous nous concentrons d’abord sur ces deux matches là, bien les négocier en espérant que tout ce que nous avons fait comme travail cette semaine là qu’on puisse le voir sur le terrain. Après, tout le monde connaît la Hollande. On connaît leurs valeurs et leurs forces. Mais chaque chose en son temps. On va prendre les matches les uns après les autres. Pour l’instant, c’est la Bolivie, on se concentre sur la Bolivie, après ce sera l’Iran. Et on verra ce qui se passera au Mondial.
Que retenez-vous de votre préparation à Orléans ?
La semaine s’est plutôt bien passée. On a eu une visite surprise de la Fifa pour le contrôle antidopage. Une visite inopinée (rires). Lundi, on a eu une séance l’après-midi, qui s’était bien déroulée. On a doublé le mardi et le mercredi. Hier (jeudi, Ndlr) c’était surtout un travail dirigé poste par poste, secteur par secteur. Aujourd’hui (hier, Ndlr) on est à la veille du match, les conditions sont bonnes, les terrains dans un bon état. Je tiens à remercier la ville d’Orléans, la mairie et tous les gens qui ont œuvré pour qu’on soit dans ces conditions là. Merci au nom de l’équipe nationale et au nom du peuple sénégalais.
SÉNÉGAL-BOLIVIE, 20 ANS APRÈS
Dans leur antre du stade Senghor plein comme un œuf, les poulains de Feu Bruno Metsu avaient battu leurs hôtes sur la marque de 2 buts à 1.
(ORLEANS, France) – Le 27 mars 2002, les Lions du Sénégal, vice-champions d’Afrique à la CAN malienne, en partance pour la coupe du monde asiatique Japon-Corée du Sud avaient affronté au stade Léopold Sédar Senghor, La Verde de la Bolivie dans une rencontre amicale.
Dans leur antre du stade Senghor plein comme un œuf, les poulains de Feu Bruno Metsu avaient battu leurs hôtes sur la marque de 2 buts à 1. Feu Pape Bouba Diop qui avait fini de renvoyer Pape Sarr sur le banc, avait ouvert la marque à la 44ème minute.
Au retour des vestiaires, la Bolivie de Jorge Habegger (coach argentin) va égaliser par l’entremise de Diégo Bengolea à la 48ème minute. Mamadou Niang, pour son baptême de feu va offrir la victoire aux Lions à la 64ème minute de jeu. Ils vont ensuite s’envoler pour l’Arabie Saoudite pour continuer à peaufiner leur préparation. La suite est connue de tous. Le Sénégal pour sa première participation à une phase finale de la coupe du monde, va atteindre la barre des quarts de finale et égaler le record du Cameroun (1990).
20 ans après, les «Lions» qualifiés pour la 3ème fois de leur histoire, vont affronter la sélection de la Bolivie à Orléans pour préparer la coupe du monde encore en Asie (Qatar 2022). Aliou Cissé, capitaine d’alors, va conduire sa troupe face à Pablo Escobar. L’histoire va-t-elle se répéter. Wait and see !
LES «LIONS» AU TESTEUR D’«EL TRICOLORE» AVANT L’IRAN
Les «Lions» vont affronter ce samedi 24 septembre 2022 la sélection de la Bolivie dans une rencontre amicale internationale au stade La Source de Orléans (France). à 17 heures GMT
(ORLEANS, France) - Les «Lions» vont affronter ce samedi 24 septembre 2022 la sélection de la Bolivie dans une rencontre amicale internationale au stade La Source de Orléans (France). Un match devant permettre au Sénégal de préparer l’Equateur (El Tricolore) qu’il affronte le 29 novembre 2022 lors de la 3ème journée de la poule A comptant pour la coupe du monde Qatar 2022. Un test grandeur nature face à un football latino-américain qui est loin d’être un inconnu pour Aliou Cissé.
Les Lions au testeur de la Bolivie surnommée La Verde (La Verte). Ce sera ce samedi 24 septembre à partir de 17 heures GMT au stade La Source de Orléans (France). Les poulains de Aliou Cissé auront en face d’eux un bon client pour mieux préparer l’Equateur qu’ils rencontrent le 29 novembre prochain pour la compte de la 3ème journée de la poule A comptant pour la coupe du monde de football prévue du 20 novembre au 18 décembre 2022 au Qatar.
Face à La Verde (La Verte) surnom de la sélection bolivienne, prête à démontrer que son absence à la prochaine de football n’est autre qu’un accident, les Lions devraient retrousser les manches pour éviter le piège. Le coach uruguayen de cette sélection, Pablo Escobar, a déjà averti Aliou Cissé sur les qualités du football latino-américain. «Nous avons un football technique et tactique. Nous avons des individualités», a-t-il déclaré en conférence de presse d’avant match hier, vendredi 23 septembre, non sans préciser qu’il n’a aucune prétention pour donner des conseils à Aliou Cissé qui selon lui, devrait visionner le jeu des équipes, comme tout le monde.
Toutefois, il faut relever que ce football n’est étranger au Sénégal. D’ailleurs la meilleur match des Lions sous l’ère Aliou Cissé sera celui qui s’est déroulé à Singapour face à la Seleção du Brésil emmené par un certain Neymar Jr. Il s’était soldé par un nul (1-1). Le Brésil avait ouvert la marque dès la 9eme minute avec Roberto Firmino. Famara Diedhiou va égaliser à la 45eme sur penalty provoqué par Sadio Mané. Même s’il faut aussi le relever, ces sélections latino-américaines ne réussissent pas souvent au Sénégal.
En 2002, l’Uruguay avait donné des sueurs froides aux Sénégalais. Après avoir été menés (3- 0) à la mi-temps grâce à Khalilou Fadiga (20ème sur penalty) et Pape Bouba Diop (26eme et 38eme minutes), La Céleste avait réussi à égaliser par l’entremise de Morales 46eme minute, Diego Forlan (69ème minute et Alvaro Recoba (88ème minute sur penalty).
En 2018, c’est Yeri Mina de la Colombie d’une tête rageuse va renvoyer le Sénégal à la maison alors qu’un match suffisait aux Lions pour composter leur ticket à 15 minutes de la fin du temps réglementaire. Le Sénégal va quitter la Russie à cause des cartons jaunes. Chez les petites catégories, Aliou Cissé, mené (2-0), avait réussi un exploit en tenant tête à la Colombie (2-2) grâce à Moussa Konate (47ème minute) et Cheikh Ndoye (52ème minute).
C’était le 31 mai 2014 au stade Pedro-Bidegain. Les Lions avaient fini le match à 10 suite l’expulsion d’I. Seck avait vu rouge à la 67ème minute. Mais ce soir, le Sénégal va affronter la Bolivie dans un autre contexte.
ÉQUIPE PROBABLE :
Seyni Dieng ; Fode Balo Touré, Kalidou Koulibaly (Capitaine), Abdou Diallo, Moustapha Name ; Krepin Diatta, Pape Gueye, Pathe Ismalia Ciss; Sadio Mane, Krepin Diatta, Boulaye Dia