Une deuxième victoire sur le Cap-Vert (86-55) hier, après celle enregistrée mercredi, permet au Sénégal de réaliser le carton plein. Avant de faire cap sur Monastir aujourd’hui, pour le compte de la 4e fenêtre des éliminatoires du Mondial 2023.
L’Equipe nationale masculine peut aborder la prochaine fenêtre des éliminatoires avec plus de sérénité. Victorieux du Cap-Vert (89-72) mercredi dernier en amical, les Lions ont encore une fois pris le dessus sur les Requins Bleus (86-55) hier au Stadium Marius Ndiaye.
Un match que la bande à Gorgui Sy Dieng (4 pts) a abordé de la meilleure des manières, en remportant le premier quart-temps (12-22). Face à une équipe capverdienne moins agressive, absente au rebond et souvent prise en contre. Contrairement au premier match, l’équipe sénégalaise va facilement plier le match à la pause. Ajouté à l’adresse insolente à trois points du meneur, Branco Badio (19 pts), et son compère, Jean-Jacques Boissy, les Lions s’offrent un écart considérable de 17 points à l’issue des deux premiers quarts-temps (47-30).
A noter que pour ce match, Coach Desagana Diop a préféré laisser sur le banc, le capitaine de l’équipe, Youssou Ndoye, mais aussi Pape Moustapha Diop, qui avaient pris part au premier match.
Le réveil de Lamine Samb
En revanche, on a eu droit à une bonne prestation des autres jeunes de la Tanière, comme Mbaye Ndiaye (8 pts) ou encore Khalifa Diop (11 pts). Ajouté au réveil de l’un des cadres de l’équipe, Lamine Samb (14 pts), totalement transparent lors du premier match.
De retour des vestiaires, les Lions vont contrôler le match pendant les deux derniers quarts-temps avec la même envie de produire du beau jeu, en étant agressifs en défense et efficaces en attaque. Ce qu’ils vont réaliser avec merveille.
D’ailleurs, à l’issue du troisième quart-temps, l’écart va atteindre les 26 points (70-44). Du coup, ce sera finalement au banc de finir le job dans les 5 dernières minutes, avec Babacar Sané, Khalifa Diop (11 pts), Jean-Jacques Boissy (2 pts), Amar Sylla (6 pts), Bamba Diallo (5 pts) et Mamadou Faye (6 pts).
Les Lions vont ainsi maintenir le tempo en s’offrant une deuxième victoire d’affilée (86-55) face aux Capverdiens. De quoi booster le moral des hommes de Desagana Diop qui quittent Dakar aujourd’hui pour Tunis.
Avant d’entamer le tournoi de Monastir, le staff technique pourra encore peaufiner son groupe avec un dernier match amical contre l’Egypte, prévu ce lundi.
Logé dans le Groupe F, le Sénégal disputera son premier match contre le Sud Soudan, le 26, puis la Tunisie, le 27, et le Cameroun, le 28. Classés 5es, les Lions ont besoin de faire un bon résultat en terre tunisienne, pour conserver leurs chances de qualifications pour le Mondial 2023.
LES PHASES NATIONALES SUSPENDUES
Ce vendredi, Dakar sera privée des matchs de phases nationales. Il n'aura pas d'arbitres officiels pour cette journée, apprend-on.
Ce vendredi, Dakar sera privée des matchs de phases nationales. Il n'aura pas d'arbitres officiels pour cette journée, apprend-on.
En effet, tout a commencé suite à une radiation des arbitres de la CRA (sous-commission régionale des arbitres) de Dagana depuis l'année dernière. Et ces derniers n'ont pas respecté la sanction, en affichant un niet catégorique. Faute de quoi, la commission nationale chargée des arbitres et dirigée par Malang Diédhiou impose son veto et demande l'arrêt immédiat des phrases nationales.
Une décision mal appréciée par les arbitres qui s'érigent en bouclier afin de soutenir les siens. Ce bras de fer risque de gâcher la compétition des phrases nationales.
Malgré ce désaccord, des voix se lèvent partout pour renouer le fil du dialogue afin de trouver une solution.
FRAUDE SUR L’AGE, ARRÊTONS DE JOUER AVEC L’AVENIR DE NOS JOUEURS
Coup de théâtre au tournoi UFOA A U15 (Liberia 2022) avec le retrait de la Mauritanie hier, jeudi 18 août. La Ffrim protesterait contre la fraude sur l’âge à l’issue du match ayant opposé sa sélection à celle du Sierra Leone
Coup de théâtre au tournoi UFOA A U15 (Liberia 2022) avec le retrait de la Mauritanie hier, jeudi 18 août. La Fédération de football de la République islamique de la Mauritanie (Ffrim) protesterait contre la fraude sur l’âge à l’issue du match ayant opposé sa sélection à celle du Sierra Leone. Prenant prétexte de ce nouveau scandale, Sud Quotidien publie un article déjà paru dans ses colonnes le 3 mai 2021.
«La fraude sur l’âge est pire que le dopage», dixit Saer Seck. Le président de l’Institut Diambars, non moins président de la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP) et 1er vice-président de la Fédération sénégalaise de football ne savait pas si bien dire, tellement la triche sur l’âge est en passe de devenir systémique. Le comble, c’est que plusieurs professionnels et/ou responsables de clubs ou de Fédérations semblent s’accommoder de cette situation qui gangrène le football africain et jette l’opprobre sur le talent de ses athlètes. En témoigne le séisme que la sortie de Nguirane Ndaw avait provoqué dans l’écosystème footballistique sénégalais voire africain. «Comme tous les Sénégalais, j’ai triché sur mon âge pour être professionnel. En Afrique, je ne dis même pas au Sénégal, le joueur qui ne diminue pas son âge ne pourra pas être professionnel. C’est une réalité, qu’on le veuille ou non. Au Sénégal, 99 % des joueurs ont diminué leur âge», avait balancé, tout de go, l’ancien international. Un tel fléau dépasse nos frontières, qui touche plusieurs pays africains au Sud du Sahara. De Dakar à Mogadiscio; de Ndjamena à Gaborone, il ne semble épargner aucun pays.
L’AFFAIRE GUELOR KANGA
Le coup d’envoi de la CAN Cameroun 2021 est déjà lancé avant l’heure par ce qu’il est désormais convenu d’appeler l’affaire Guelor Kanga où certains pourront accuser les Congolais de «mauvais perdants». Après leur cuisante défaite (0-3) devant la bande à Pierre-Emerick Aubameyang, les Léopards de la RD Congo étaient rétrogradés à la 3ème place et éliminés de la CAN camerounaise. Sauf que le Gabon qui avait dans ses rangs, Guelor Kanga, risque de tout perdre. Et pour cause ! La fédération de la RDC a déposé une plainte à la CAF concernant l’actuel joueur de l’Étoile rouge de Belgrade (SuperLiga, Serbie) originaire de la RDC et qui aurait été naturalisé par le Gabon quand il était «adolescent». Sauf qu’il serait né à Kinshasa sous le nom de Kiaku-Kiaku Kanga. Pis, il aurait en réalité 35 ans, au lieu des 30 ans déclarés. Guelor Kanga, le Gabonais ou Kiaku-Kiaku Kanga, le Congolais mentirait sur son âge, son nom, son lieu de naissance. Il aurait même poussé l’outrecuidance avec la complicité des autorités gabonaises jusqu’à changer de parents. Diantre ! Pris en flagrant délit, le Gabon risquerait tout bonnement de suivre la CAN à la télévision. Même si le président de la Fédération gabonaise Pierre Alain Mounguengui garde sa sérénité en indiquant sur les colonnes de Gabon Media Time que «Guelor Kanga n’a jamais porté les couleurs de la RDC quelle que soit la catégorie des équipes nationales. Mieux, le Congo ne dispose d’aucun élément qui pourrait mettre en mal la nationalité du milieu de terrain gabonais qui compte une quarantaine de sélections avec les Panthères du Gabon».
LA GUINEE ET LA CAN TANZANIENNE U-17
Ce qui vient d’arriver au Gabon est peut être inédit. Toutefois, cette triche est loin d’être l’apanage de la Fédération gabonaise de football. Les souvenirs de la CAN des Cadets en Tanzanie sont encore vivaces dans nos mémoires. Eliminé sur le terrain suite à un score vierge face à la Guinée, le Sénégal sera pourtant autorisé à danser la «Samba» au Brésil à la place du Syli, coupable d’avoir triché sur l’âge réel de deux de ses joueurs : Aboubacar Conté et Ahmed Tidiane Keïta. Ces deux «cadets» du Syli national avaient changé leur date de naissance entre le tournoi “Dream Club” abrité par le Japon en 2017 et la CAN des U17 qui a pris fin le 28 avril de la même année à Dar-Es Salam (Tanzanie). La CAF qui a longtemps louvoyé sur le dossier, finira par reconnaître la fraude suite aux documents fournis par la Fédération nippone. Ainsi, le jury disciplinaire de la Confédération africaine de football (CAF) va déclarer la Guinée coupable de tricherie sur les joueurs susmentionnés.
BRILLER CHEZ LES CADETS ET DISPARAITRE
Ce fléau risque de tuer le football africain, particulièrement le football local. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que la plupart des sélections nationales africaines sont peuplées de Binationaux. Surtout quand les équipes nationales sont dirigées par des techniciens étrangers qui doutent toujours de l’âge des joueurs nés sur le continent. La sortie de Jose Mourinho, alors coach du Chelsea sur Samuel Eto’o Fils en dit long sur l’état d’esprit de nos «Sorciers Blancs». A tort ou à raison ! Mais les faits sont têtus. Le continent brille chez les petites catégories. Surtout chez les Cadets et les Juniors. La Gambie n’a-t-elle été sacrée championne d’Afrique en 2005 et 2009. Les Baby Scorpions avaient rejoint les Blacks Starlettes, vainqueurs de la CAN en 1995 et 1999 et les Golden Eaglets du Nigeria en 2001 et 2007. Mieux, le Ghana et le Nigeria, qui dominent les débats africains chez les U-17, totalisent à eux deux, sept couronnes mondiales et cinq titres de vice-champions en 18 éditions de la coupe du monde des Cadets depuis la première édition en République populaire de Chine en 1985, jusqu’à la dernière au Brésil en 2019. Mais deviennent ces jeunes ?
La première déperdition est à constater chez les Juniors. Seul le Ghana parviendra à monter sur la plus haute marche du podium dans la catégorie U-20. C’était lors de la 17ème édition organisée en Egypte avec la génération d’Andre Ayew, Samuel Eboue Inkoom, Johnathan Mensah, Emmanuel Agyemang Badu que l’on retrouvera tous chez les Blacks Stars (senior). L’attaquant Dominic Adiyiah, sacré ballon d’or et soulier d’or de l’édition, évolue présentement à Arsenal Kiev dans le championnat ukrainien, après être passé par la Serie A notamment au Milan AC et Reggina.
Quant au Nigeria, on retiendra Kelechi Iheanacho, ballon d’or Addidas en 2013 lors du Mondial U-17 aux Emirats Arabes Unis. Pourtant la liste des jeunes africains ayant éclaboussé de leur talent des CAN U-17, U-20 voire des Coupes du monde de football des mêmes catégories est très loin d’être exhaustive. Paradoxalement, ils disparaissent comme par enchantement dans la nature, sans laisser aucune trace. Souvent à cause des agents, sans scrupules. Ou encore parce que tout simplement ils sont rattrapés par la TVA qui leur rappelle que leur âge réel ne rime pas avec les exigences du haut niveau. Ils finissent en Chine, en Malaisie, en Singapour, dans le golfe, etc. Pendant ce temps, leurs complices se contentent de toucher honteusement quelques subsides.
TOUT LE MONDE EST COUPABLE, MAIS PERSONNE N’EST RESPONSABLE
Et dire que le diagnostic est fait. Depuis très longtemps même. Le rapport révèle que c’est toute une chaine. De la naissance non déclarée à l’agent de l’état civil qui falsifie les extraits sans occulter les audiences foraines qui servent d’opportunités pour «renaitre». Le tout, avec l’accord des présidents des clubs, des parents et du joueur lui-même. La fin justifie les moyens! Pourtant, rien que le gabarit impressionnant de certains Cadets, des poils aux aisselles, à la barbe et à la poitrine devraient intriguer plus d’un. «Mes jeunes sont souvent opposés à leurs oncles», avait ironisé Saer Seck dans la même interview qu’il avait accordée à Sud Quotidien. Pourtant l’Afrique gagnerait à arrêter l’hémorragie pour mettre un terme à cette stigmatisation que subissent nos joueurs à chaque compétition internationale. D’autant plus que les tests IRM sont loin d’être une panacée. Surtout chez les juniors ! Le Sénégal n’avait-il apporté trois changements à son équipe qui l’a représenté à la Coupe des Nations U-17 en avril 2019 ?
En effet, le milieu de terrain El Hadji Gueye et les attaquants Meleye Diagne et Ousmane Diallo - qui faisaient partie de cette équipe en Tanzanie - ont tous été écartés par l’entraîneur Malick Daf. Ils ont été remplacés par Mamadou Aliou Diallo, Mbaye Ndiaye et Ibrahima Sy. Ça s’appelle avoir le sens de l’anticipation pour ne pas être la risée du monde comme ce fut le cas avec notre sélection féminine de basket U-18. Il est temps qu’on arrête de jouer avec l’avenir de nos joueurs !
UN SECOND TEST POUR CONFIRMER
Le Sénégal retrouve ce soir le Cap-Vert pour une seconde confrontation qui entre dans le ca dre de la préparation de la 4ème fe nêtre des éliminatoires du Mon dial 2023 prévues du 26 au 28 août à Monastir, en Tunisie.
Après le match remporté Sénégal (89-72), l’équipe du Sénégal aborde hier, vendredi 19 août (19h) au stadium Marius Ndiaye, son second duel face au Cap-Vert dans le cadre de la préparation de la 4ème et dernière fenêtre des éliminatoires du Mondial 2023 prévues du 26 au 28 août prochain à Monastir (Tunis). S’il est satisfait de la prestation de ses protégés, le coach Desagana attend confirmer avec cette fois un esprit plus «tueur» avant de s’envoler ce samedi pour la Tunisie.
Le Sénégal retrouve ce soir le Cap-Vert pour une seconde confrontation qui entre dans le ca dre de la préparation de la 4ème fe nêtre des éliminatoires du Mon dial 2023 prévues du 26 au 28 août à Monastir, en Tunisie. Un bon test pour Ngagne Desagana Diop, qui faisait son baptême du feu en tant que coach titulaire sur le banc des Lions. Après l’éviction de Boniface Ndong, l’ancien pensionnaire de la Jeanne d’Arc était chargé de redonner un nouvel élan à une équipe sénégalaise littéralement lors de la dernière fenêtre disputée en juillet en Egypte. Pour ses débuts, le test a été réussi au stadium Marius Ndiaye. Pour ce premier match, les Lions se sont imposé sur le score de 89 à 72.
Absent de la dernière fenêtre à Alexandrie, Brancou Badio a réussi un excellent retour. Le meneur des Lions a été désigné meilleur joueur du match avec 24 points. Là où le pivot Gorgui Sy Dieng alignait 22 points. Globalement satisfait de la prestation de ses joueurs, le coach Desagana Diop attend une équipe plus «tueur» lors de ce second acte face aux Cap-Verdiens. «Cela fait longtemps qu’ils sont ensemble, et ça se voit dans le jeu, ils prennent leur temps pour bien préparer leurs actions. Ils nous ont dominé comme ça, par moment en réussissant à calmer le jeu et dérouler leur jeu… Nous allons visionner le match et rectifier nos erreurs pour ne pas avoir des surprises à Monastir. Physiquement, l’équipe est au point même si on a été un peu fatigué. J’ai dû un moment sortir des joueurs comme Gorgui. L’équipe a bien travaillé défensivement», explique-t-il.
«IL FAUT ÊTRE PLUS TUEUR»
Se basant sur la troisième mi-temps moins maîtrisée, le technicien sénégalais s’attend à une équipe plus «tueur». «Maintenant, il faudra avoir un esprit «killer» (tueur) parce qu’on est jamais à l’abri en fin de match. Les Cap-verdiens seront sans doute plus frais lors de ce second match et apporteront plus d’intensité. Nous en avons aussi besoin», souligne-t-il.
A noter qu’à l’issue de cette dernière confrontation au Stadium Marius Ndiaye (19 heures), la délégation sénégalaise devra quitter Dakar ce samedi pour la Tunisie. Les Lions vont disputer un dernier match de préparation contre l’Egypte le 22 août. Logés dans le Groupe E, le Sénégal (5e place) est à la quête d’un des cinq places qualificatives pour la Coupe du monde 2023. Pour cette dernière fenêtre, les Lions débutent face au Sud-Soudan le 26 août avant d’affronter la Tunisie (26 août) et le Cameroun (28 août).
AFFAIRE VIOL, BENJAMIN MENDY ENFONCÉ
Ne le dis à personne et tu pourras revenir ici toutes les nuits": le jury au procès de Benjamin Mendy au Royaume-Uni a entendu jeudi le poignant témoignage d’une victime présumée, qui a affirmé avoir été violée plusieurs fois par l'international français
"Ne le dis à personne et tu pourras revenir ici toutes les nuits": le jury au procès de Benjamin Mendy au Royaume-Uni a entendu jeudi le poignant témoignage d’une victime présumée, qui a affirmé avoir été violée plusieurs fois par l'international français malgré ses refus répétés.
Dans un enregistrement diffusé au procès à Chester, près de Liverpool, la jeune femme de 20 ans a raconté avoir rencontré Mendy et des amis dans un bar à proximité de la maison du footballeur, en octobre 2020, et avoir accepté de s'y rendre ensuite.
Sur place, alors qu'elle consultait son téléphone, Mendy s'en est emparé, l'accusant d'avoir pris des photos de lui, selon elle.
Elle l'a alors poursuivi dans la maison, jusqu'à sa chambre dont l'ouverture se déclenchait par empreinte digitale. La porte s'est refermée derrière eux.
"Écoute, je veux mon téléphone, je ne sais pas à quoi tu penses. Je ne veux pas faire l'amour avec toi", s'est-elle rappelé avoir dit. La réponse du joueur, selon elle: "de toutes façons, la porte est fermée à clé".
De même source, Mendy l'a ensuite forcée à se déshabiller et l'a violée trois fois en une vingtaine de minutes, malgré ses refus répétés: "je ne veux pas faire ça (...) il faut que je parte".
"Mon corps était si tendu, j'avais très mal", s'est-elle souvenu, disant avoir saigné après ces rapports contraints.
Elle a assuré que Mendy, après les viols, l'avait traitée de "timide", s'était vanté d'avoir eu des rapports avec "10.000 femmes" et avait essayé d'obtenir son silence en échange d'un retour les jours suivants.
"Comme si cela avait été un privilège de venir tous les soirs faire ça avec lui", a ajouté la jeune femme.
- "J'ai dit non" -
"J'ai dit non plein de fois, c'est ça qui me met vraiment en colère", a ajouté celle qui a porté plainte trois semaines plus tard, après avoir parlé à ses proches et à des professionnels spécialistes de l'accueil des victimes de violences sexuelles.
Le lendemain des viols dont elle accuse Mendy, la jeune femme a dit avoir reçu un message Snapchat du joueur, avec une série de points d'interrogation.
Benjamin Mendy est jugé au côté d'un autre homme, Louis Saha Matturie - sans rapport avec l'ancien footballeur Louis Saha -, poursuivi pour huit viols et quatre agressions sexuelles sur huit femmes entre juillet 2012 et août 2021. Comme Mendy, il a plaidé non coupable.
La victime présumée entendue jeudi a affirmé que Matturie, membre de l'entourage de Mendy, lui avait aussi écrit le lendemain via message sur son téléphone: "Est-ce que tu vas bien? Appelle-moi, qu'on discute".
Elle n'a pas répondu mais pris des captures d'écran, avant de bloquer les numéros, selon elle.
Âgé de 28 ans, le défenseur français, suspendu depuis un an par Manchester City, comparaît pour huit viols, une tentative de viol et une agression sexuelle contre sept femmes.
L'accusation l'a présenté comme un "prédateur" ayant abusé de victimes "vulnérables, terrifiées et isolées".
Les dix chefs d'accusation retenus contre lui concernent des faits qui se seraient déroulés entre octobre 2018 et août 2021 à son domicile de Prestbury, dans le Cheshire. Il risque la prison à perpétuité.
Le procès très médiatisé qui se déroule à la Crown Court de Chester doit durer plus de trois mois.
LE SENEGAL RASSURE FACE AU CAP-VERT
Le Sénégal s’est imposé hier face au Cap-Vert (89-72), dans le cadre de la préparation des éliminatoires du Mondial 2023, prévues du 26 au 28 août prochain en Tunisie.
Le Sénégal s’est imposé hier face au Cap-Vert (89-72), dans le cadre de la préparation des éliminatoires du Mondial 2023, prévues du 26 au 28 août prochain en Tunisie. Une victoire rassurante pour la bande à Gorgui Sy Dieng, après la déroute en Egypte lors de la dernière fenêtre.
L’Equipe nationale masculine de basket a remporté son premier match amical face au Cap-Vert (89-72), hier au Stadium Ma¬rius Ndiaye. C’est dans le ca¬dre de la préparation de la 4e fe¬nêtre des éliminatoires du Mon-dial 2023, prévues à Mo¬nastir, en Tunisie (du 26 au 28 août).
Classé deuxième dans le Grou¬pe E, le Cap-Vert reste un bon test pour une équipe sénégalaise totalement méconnaissable lors de la dernière fenêtre en Egypte où elle a essuyé deux défaites et remporté une seule victoire.
Au-delà des joueurs, ce match avait une saveur particulière pour Desagana Diop, qui dirigeait son premier match en tant que coach titulaire des Lions. Auteur d’une bonne entame, les Lions ont remporté le premier quart-temps (26-22) avec quatre points d’écart. Malgré une adresse des Cap-verdiens sur les extérieurs, les Lions trouvent la faille par une bonne agressivité défensive, mais aussi une précision et un jeu rapide en attaque. De quatre points, ils vont s’offrir 11 points (33-22) juste au début du second quart-temps. Mais avec la rotation opérée par le coach Desagana, les Cap-verdiens vont parvenir à réduire le score juste avant la pause (46-40).
Moins agressifs, les Lions vont pécher dans le troisième quart-temps et encaisser 16 points après en avoir mis seulement 5 (51-56 à 2.46). Il aura fallu trois tirs primés dont un au buzzer, du jeune meneur, Jean Jacques Boissy, pour permettre aux Lions d’être menés que d’un point (62-63).
Dans le dernier quart-temps, l’autre meneur, Branco Badio, va, à son tour, rééditer le même exploit avec deux shoots primés successifs pour redonner l’avantage à ses coéquipiers (70-65 à 6.15). Devant au score, la bande à Gorgui Sy Dieng va parvenir à conserver son avance et s’offrir une victoire précieuse (89-72) pour la suite de la préparation.
A noter que les deux équipes se retrouvent demain pour une dernière confrontation. Ce sera toujours au Stadium Marius Ndiaye à 19 heures.
La délégation sénégalaise doit quitter Dakar ce samedi pour rallier Tunis. Sur place, les Lions vont disputer un dernier match de préparation con¬tre l’Egypte, le 22 août, avant de livrer leur premier match de cette fenêtre des éliminatoires du Mondial contre le Sud Soudan le 26, puis la Tunisie, le 27, et le Cameroun, le 28.
Logé dans le Groupe E, le Sénégal occupe la 5e place et aura besoin de faire un bon résultat en Tunisie, pour conserver ses chances de qualification pour le Mondial 2023.
VERS LA FIN DE LA COLLABORATION ENTRE L’OM ET DIAMBARS
Après deux ans de collaboration, Diambars et l’Olympique de Marseille se séparent. Le contrat qui se termine au mois de septembre prochain ne sera pas renouvelé.
C’est la fin de la collaboration entre Diambars et l’Olympique de Marseille. D’après La Provence, l’accord qui existait entre le centre de formation et le club français prendra fin en septembre. Selon la même source, les sommes allouées pour le partenariat, ajoutées au transfert du central de Diambars Mikayil Ngor Faye, mal apprécié par le club phocéen, seraient la cause de la rupture. Cet accord signé en 2019 prévoyait un échange de compétences techniques et la formation de joueurs performants pour le club phocéen.
Après deux ans de collaboration, Diambars et l’Olympique de Marseille se séparent. Le contrat qui se termine au mois de septembre prochain ne sera pas renouvelé. Une situation qui planait depuis quelques semaines avec le supposé conflit entre l’Académie et le club phocéen sur l’affaire du transfert de Bamba Dieng, écarté par le coach Tudor et invité à partir par la direction marseillaise.
Le président fondateur de l’Institut Diambars, Saër Seck, a expliqué à La Provence que cette situation compliquée pour l’ancien pensionnaire de l’Académie de Saly ne serait pas liée au désaccord entre Diambars et l’OM. «Bamba Dieng ? Aujourd’hui, c’est un problème entre l’OM, le joueur et son agent. Diambars n’est pas au milieu de cette affaire», a-t-il expliqué.
Il affirme également n’avoir pas eu écho d’une décision de Pablo Longoria et qu’une rencontre est prévue dans les prochains mois. D’après la même source, on estime au sein de l’OM que le coût annuel sur le partenariat Diambars-Olympique de Marseille, évalué par le club entre 700 000€ (plus de 455 millions F CFA) et 800 000€ (plus de 520 millions F CFA), est trop élevé par rapport au nombre de joueurs finalement recrutés selon La Provence. Le président marseillais et ses associés estimeraient que la somme allouée à ce projet et dépensées par an représentent trop par rapport aux retours et devrait être utilisée pour le scoutisme sur tout le continent africain.
Le faux bond de Mikayil Ngor Faye, défenseur de 18 ans qui devait rejoindre l’OM en provenance de Diambars mais qui a préféré aller s’entraîner avec le Dinamo Zagreb sans donner de nouvelles aux deux clubs, serait également mal passé auprès de la direction.
BOULAYE DIA EN ITALIE
Annoncé à Nice, en France, Boulaye Dia file en Italie plus précisément à Salernitana pour un prêt d’un an, avec une option d’achat de 12 millions d’euros, soit 7,8 milliards F CFA
Annoncé à Nice, en France, Boulaye Dia file en Italie plus précisément à Salernitana pour un prêt d’un an, avec une option d’achat de 12 millions d’euros, soit 7,8 milliards F CFA, a appris Emedia.
Le club de Série A versera une indemnité d’un million d’euro au club espagnol, Villarreal, où évoluait le champion d’Afrique. D’ailleurs, il ne reste que quelques détails à régler sur des clauses pour qu’il puisse voyager et signer son contrat.
Poussé vers la sortie, l’attaquant sénégalais sous contrat jusqu’en juin 2026 trouve un point de chute à trois mois de la Coupe du monde Qatar 2022.
ÇA BOUGE CHEZ LES CINQ MONDIALISTES AFRICAINS DE FOOT
Le Mondial 2022 arrive à grands pas. C’est en effet dans trois mois que le monde du football va se donner rendez-vous au Qatar. Niveau préparation chez les 5 Mondialistes africains, ça bouge !
Le Mondial 2022 arrive à grands pas. C’est en effet dans trois mois que le monde du football va se donner rendez-vous au Qatar. Niveau préparation chez les 5 Mondialistes africains, ça bouge !
Sénégal : le Paraguay avant l’Iran ?
Comme rappelé dans l’une de nos éditions, le Sénégal, dans le cadre de son plan de préparation pour le Mondial 2022, joue l’Iran le 27 septembre en Autriche. Mais avant cette rencontre amicale, le sélectionneur national, Aliou Cissé, veut jouer un premier match entre le 23 et le 24 du même mois, toujours en terre autrichienne.
Dans un entretien chez nos confrères de L’Obs, le week-end dernier, le vice-président de la Fédération sénégalaise de football, Abdoulaye Sow, a révélé que c’est le Paraguay qui est choisi comme premier sparring-partner que les champions d’Afrique doivent jouer le 23 ou le 24 septembre. D’ailleurs la même équipe du Paraguay joue le Maroc le 27 septembre, à Séville.
En attendant la finalisation de ce match de préparation contre une équipe au profil identique à celui de l’Equateur, Cissé va devoir prier afin que certains de ses joueurs retrouvent, soit un club soit du temps de jeu.
Maroc : deux amicaux en Espagne
Opposé à la Croatie, la Belgique et au Canada dans le groupe F de la Coupe du monde 2022, le Maroc, qui vient de limoger Vahid Halilhodzic, va mettre à profit les dates Fifa de septembre pour poursuivre sa préparation en disputant deux matchs amicaux contre des sélections issues d’un autre continent, l’Amérique du Sud en l’occurrence. La Fédération marocaine de football a ainsi officialisé deux rencontres qui auront lieu en septembre en Espagne : d’abord le vendredi 23 septembre contre le Chili à Barcelone, puis le mardi 27 septembre face au Paraguay à Séville. Aucune de ces deux nations n’est parvenue à se qualifier pour le Mondial.
Le Maroc a déjà disputé un match de préparation en juin dernier, avec un lourd revers face aux Etats-Unis (0-3).
Tunisie : le Brésil en septembre
Selon le site brésilien ge.globo.com, au cas où il sera décidé qu’il n’y aura pas de nouveau match entre le Brésil et l’Argentine, la sélection brésilienne affrontera la Tunisie en amical avant le Mondial 2022.
Ce sera en septembre et dans un pays européen (France ou Angleterre). Ce match pourra voir le jour puisque la Fédé brésilienne (Cbf) a accepté un accord proposé par la Fifa et la Fédé argentine pour ne pas jouer le match en septembre. La décision a été annoncée sur le site Internet de la Cbf. L’instance faîtière brésilienne devrait démarcher un autre adversaire africain, entre le 22 et le 27 septembre. La Tunisie est dans le même groupe que la France, le Danemark et l’Australie.
Ghana : un adversaire inédit en novembre
Dans le cadre de sa préparation à la Coupe du monde 2022, le Ghana a annoncé ce mercredi qu’il affrontera la Suisse le 17 novembre en match amical à Abu Dhabi, aux Emirats Arabes Unis. Cette rencontre sera la première de l’histoire entre les deux sélections. Ce galop d’essai interviendra juste avant le Mondial qui verra les Black Stars affronter successivement le Portugal (24 novembre), la Corée du Sud (28 novembre) puis l’Uruguay (2 décembre) dans le groupe H. De son côté, la Suisse préparera face aux Ghanéens, son premier match du groupe G face au Cameroun (24 novembre). Reste à savoir si les hommes de Otto Addo parviendront également à programmer des matchs amicaux en septembre puisque cette fenêtre vient de se libérer suite au report des 3e et 4e journées des éliminatoires de la Can 2023.
Cameroun : le Nigeria en octobre
La Fédération nigériane de football a confirmé, le 4 août dernier, que les Super Eagles vont jouer le Cameroun en amical pendant la trêve hivernale. «Le match contre le Cameroun est un tournoi sur invitation qui devrait avoir lieu en octobre, bien que les discussions soient toujours en cours en ce qui concerne la date», a précisé l’instance dirigeante. Qui informe dans la même foulée que le Nigeria, pas qualifié pour le Qatar, va aussi jouer le 17 novembre, le Portugal, adversaire du Ghana au Mondial. En attendant l’officialisation d’autres matchs, la Fécafoot, le staff technique et son président Samuel Eto’o ont effectué le mois dernier, une visite de repérage à Oman, le site devant accueillir l’Equipe nationale du Cameroun dans le cadre de sa préparation de la Coupe du monde. Un stage calé du 10 au 19 novembre. Rappelons que les Lions Indomptables partagent le même groupe avec le Brésil, la Suisse et la Serbie.
DERRICK ROSE REND VISITE AUX LIONS
En visite au Sénégal depuis quelques jours, la star de la NBA, Derrick Rose, a rendu visite aux Lions du basket en préparation pour la quatrième fenêtre en vue du prochain Mondial
En visite au Sénégal depuis quelques jours, la star de la NBA, Derrick Rose, a rendu visite aux Lions du basket en préparation pour la quatrième fenêtre en vue du prochain Mondial.
La séance d’entraînement d’hier des lions du basket s’est transformée en une cérémonie et pas des moindres. En effet, c’est une grande sommité du basket mondial, en la personne de Derrick Rose de la NBA, l’actuel meneur des Knicks de New York, qui a fait un déplacement à Dakar Aréna pour rendre visite aux joueurs de l’équipe nationale du Sénégal. Il a été chaleureusement accueilli par Me Babacar Ndiaye, président de la Fédération Sénégalaise de Basketball, qui avait à ses côtés celui de la Ligue de Dakar et quelques membres de la FSBB.
Après avoir assisté à toute la séance, l’ancien sociétaire de des Chicago Bulls a adressé des mots d’encouragement et des conseils aux joueurs sénégalais en pleine préparation pour la 4ème fenêtre des éliminatoires de la prochaine Coupe du Monde. Avant de quitter la très moderne salle de basket de Dakar Arena, le président Babacar Ndiaye lui a offert un tee-shirt à l’effigie du Sénégal.
Auparavant, le basketteur américain s’était rendu à Kébémer sur invitation de son ami Gorgui Sy Dieng pour la pose de la première pierre d’un hôpital que ce dernier compte construire. Profitant de son passage dans la ville natale de la star sénégalaise du basket, il a aussi pris part à un camp de basket pour 100 jeunes garçons et filles qui a vu aussi la présence de Joakim Noah, autre basketteur de la NBA. Ce mardi, le tout nouveau sélectionneur des lions de la balle orange, Ngagne Desagana Diop, va tenir un point de presse à 14h à Dakar Aréna.
Au cours de cette rencontre avec les journalistes, il abordera les deux rencontres amicaux contre le Cap-Vert prévues le 17 et le 19 août au Stadium Marius Ndiaye et évoquera le prochain match des lions du 22 août face à l’Égypte à Monastir dans le cadre de la 4ème fenêtre pour le prochain Mondial.