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28 avril 2025
Sports
GANA GUEYE A EVERTON
Idrissa Gana Guèye devrait sortir du chômage technique et retrouver la compétition. Mais, pas au PSG. Plutôt à Everton. Le milieu de terrain sénégalais ayant trouvé un accord avec le club anglais, selon L’Equipe.
Idrissa Gana Guèye devrait sortir du chômage technique et retrouver la compétition. Mais, pas au PSG. Plutôt à Everton. Le milieu de terrain sénégalais ayant trouvé un accord avec le club anglais, selon L’Equipe.
Le journal français ne donne aucun détail sur la forme du transfert. Prêt avec ou sans option d’achat ? Transfert sec ? La source s’est bornée à préciser que Gana Guèye attend juste la validation du PSG pour pouvoir se rendre en Angleterre.
Si l'opération aboutit, ce sera une sorte de délivrance pour le champion d’Afrique. Le joueur formé à Diambars était placé sur la liste des indésirables du club parisien. Relégué dans le groupe B de l’effectif, avec d’autres indésirables et des jeunes, à l’écart du groupe de performance.
Gana Guèye a déjà évolué à Everton de 2016 à 2019. Il rejoindra par la suite le PSG où il est sous contrat jusqu’en juin 2023.
Le joueur de 32 ans avait clamé son intention de rester à Paris pour se battre et gagner sa place. Mais ses dirigeants ne l'entendaient pas de cette oreille.
LA CAF LANCE LA SUPER LIGUE AFRICAINE
À l’occasion de sa 44ème assemblée générale organisée en Tanzanie, la Caf a officialisé, mercredi dernier, le lancement de sa première Super Ligue africaine pour août 2023. Cette nouvelle compétition qui va regrouper l’élite continentale
À l’occasion de sa 44ème assemblée générale organisée en Tanzanie, la Caf a officialisé, mercredi dernier, le lancement de sa première Super Ligue africaine pour août 2023. Cette nouvelle compétition qui va regrouper l’élite continentale devrait changer radicalement la face du football africain.
Ce qui avait créé un véritable tremblement de terre sur la scène européenne, il y a quelque temps, fait son apparition de l’autre côté de la Mer Méditerranée. Lors de la 44ème assemblée générale ordinaire organisée à Arusha (Tanzanie), la Confédération africaine de football (Caf) a annoncé le lancement de sa Super Ligue. La première édition est prévue en août 2023. Ce nouveau projet rentre dans le plan d’action 2021-2025 de l’instance continentale. Et contrairement à la Super League européenne, elle devrait permettre de changer le visage et la compétitivité de la Caf et du football africain. « La Caf s’engage à adhérer et à se conformer aux meilleures pratiques mondiales en matière de gouvernance, d’audit, d’éthique, de transparence, de finances et de gestion. Nous sommes enthousiastes pour la Super Ligue africaine de la Caf et convaincus qu’elle changera le visage et la compétitivité de la Caf et du football africain ». Le Comité exécutif de la Caf a pris la décision de lancer la Super Ligue africaine de la Caf en août 2022. Le coup d’envoi officiel de cette ligue sera donné en août 2023», a déclaré le président Patrice Motsepe au sortir de l’assemblée générale.
Dans sa vidéo de présentation de cette nouvelle compétition, la Caf a tenu à se montrer transparente quant aux objectifs. D’abord, la Super League africaine rassemblera 24 clubs (issus de trois zones) de plus de 16 pays différents, représentant ainsi plus d’un milliard d’habitants du continent. Côté calendrier, 197 matches seront disputés en 10 mois (entre août 2023 et mai 2024 pour la première édition), soit 21 rencontres disputées maximum par équipe. Ajoutons à cela un prize money de 100 millions de dollars américains (environ 64 milliards de FCfa), dont 11,5 millions de dollars (environ 7 milliards de FCfa) reversés au vainqueur.
La finale du tournoi est présentée comme un nouveau « Super Bowl », confirmant la volonté de développer la visibilité du football africain à travers le monde. En plus d’être supervisé par la Caf et la Fifa, cet évènement veut se donner les moyens de devenir l’une des meilleures compétitions continentales du ballon rond : les 54 fédérations du continent recevront chacune 1 million de dollars (près de 642 millions de FCfa) provenant des bénéfices de cette compétition, qui serviront à développer les infrastructures sportives et soutenir les finances des clubs locaux.
De plus, la portée de ce tournoi va au-delà du sportif. En effet, la Caf va également allouer un fonds de solidarité de 50 millions de dollars (plus de 32 milliards de FCfa) « pour le développement du football des jeunes et des femmes et pour toutes ses autres compétitions, afin de s’assurer qu’elles soient compétitives au niveau mondial », a informé le dirigeant sud-africain.
Un nouveau coup de boost, non seulement pour le football masculin, mais également pour les équipes féminines, notamment grâce à l’engouement remarqué lors de la dernière Coupe d’Afrique des Nations féminine au Maroc.
SEED ACADEMY «SHOOT» DANS UN PANIER D’EXCELLENCE
La 20ème édition de Seed Academy a été célébrée cette semaine entre Dakar et Thiès. Un moment de communion, de partage, mais aussi de prospection vers le futur avec le projet de construction du Centre d’Excellence de Sandiara.
La 20ème édition de Seed Academy a été célébrée cette semaine entre Dakar et Thiès. Un moment de communion, de partage, mais aussi de prospection vers le futur avec le projet de construction du Centre d’Excellence de Sandiara.
Comme on dit, 20 ans, ça se fête. Un nombre tout rond et plein de promesses et résolument tourné vers l’avenir. A 20 ans, on a dépassé le cap de la majorité et on commence à s’émanciper. En somme, on a la vie devant soi. Pour la présente édition du Hoop Forum, le centre de basket Seed Academy n’a pas dérogé à la règle pour un anniversaire riche en couleurs et en émotions. Surtout après une interruption de deux années d’inactivité marquées par la pandémie du Covid-19.
Entre Dakar et Thiès, la présente édition aura été l’occasion de retracer les énormes progrès réalisés, les résultats enregistrés sur les plans sportif, éducatif et managérial, moment aussi de communion et de partage. Mais surtout, se projeter sur l’avenir afin de voir plus grand pour ne pas dire vers l’excellence.
Au-delà du parquet, une conférence sur le «Sport business et le développement» aura permis de mettre sur scène des experts venus de divers endroits. Le All Star Game, disputé dimanche à l’Inter¬national School of Dakar, aura été le dernier acte de la 20ème édition du Hoop Forum.
Gallo Fall : «On continue sur le chemin de l’excellence…»
Une occasion pour le fondateur de Seed Academy, par ailleurs président de la Basketball Africa League (Bal), de tirer un bilan satisfaisant. «On ne peut que se réjouir quand on voit ces anciens pensionnaires de Seed Academy venir pour inspirer leurs frères et sœurs. Sur le terrain, c’est pareil. Nous avons des expertises locales et il y a un vivier. C’est tout ce qu’on souhaitait», s’est félicité Amadou Gallo Fall. Suffisant pour dire que «le bilan est très positif. Nous félicitons Isd (International School of Dakar) pour avoir ouvert leurs portes et nous permettre d’organiser ce All Star dans ce beau gymnasium. Dans l’ensemble, c’est un bilan très satisfaisant surtout quand on voit les résultats dans les salles de classe avec du 9/10 au Bac, 8/9 au Bfem, je crois qu’on continue sur le chemin de l’excellence. Mais c’est vrai aussi qu’il y a beaucoup à faire».
D’ailleurs, concernant l’avenir, «le gros projet, c’est le campus qu’on va construire à Sandiara. Cela ne veut pas dire que Thiès n’existerait plus, ça va être un centre d’excellence qui va s’ajouter à ce qui se fait en ce moment», a confié le fondateur de Seed Academy qui souligne que le projet va s’étendre sur le continent : en Tanzanie, en Gambie, au Ghana ou encore au Cameroun.
Kabir Pène : «des projets concrets avec la Fédération sur la petite catégorie»
Nouveau Manager général de Seed Academy, Kabir Pène, abonde dans le même sens. «On est satisfait naturellement, même si dans tout projet il y a des choses à améliorer. Je suis très content de la mobilisation de Alumini de Seed», a confié l’ancien international sénégalais.
Pour l’avenir, le nouveau manager compte surfer sur la vision du fondateur avec une collaboration avec l’instance fédérale. «Il va falloir voir comme impacter des projets concrets avec la Fédération, notamment sur la petite catégorie», souligne Kabir Pène. Au delà, ajoute-t-il, «il y a le projet de Sandiara. C’est vraiment un projet futuriste avec une ouverture sur l’Afrique. A cela, il faut ajouter les projets au quotidien».
«C'EST LE MANQUE D'INFRASTRUCTURES QUI A PLOMBÉ NOTRE BASKET...»
Après une carrière bien aboutie au cours de laquelle elle a tout remporté aussi bien au plan national qu’en Afrique, l’ancienne basketteuse Ndeye Séne a décidé de ranger la balle orange pour s’intéresser à la politique.
Youssoupha Ba et Mawdo Malick Diop. |
Publication 16/08/2022
Après une carrière bien aboutie au cours de laquelle elle a tout remporté aussi bien au plan national qu’en Afrique, l’ancienne basketteuse Ndeye Séne a décidé de ranger la balle orange pour s’intéresser à la politique. C’est sa ville natale de Saint-Louis qu’elle a choisie pour se lancer dans cette activité qu’elle considère comme étant très noble. Directrice de campagne aux dernières locales, elle a été investie à la deuxième position sur la liste majoritaire de Aar Sénégal. Dans l’entretien qu’elle nous a accordé, la quadruple Reine du basket et double championne d’Afrique de basket (2009-2015) revient sur sa carrière sportive et sa vision sur la politique tout en lançant un appel fort aux nouveaux élus qui vont siéger à l’Assemblée nationale.
Pouvez-vous revenir sur votre carrière sportive ?
J’ai débuté le basket à Saint-Louis au centre Mborika. J’ai fait mes gammes des minimes jusqu’aux seniors. J’ai été sacrée quatre fois reine du basket dont trois avec Saint-Louis Basket Club et une fois avec la Ville de Dakar. Après quelques années passées à Saint-Louis, je me suis dit pourquoi ne pas aller dans la capitale pour conquérir d’autres titres. Une fois à Dakar, j’ai choisi le club de Ville de Dakar. J’ai quitté ce club où j’ai gagné des titres comme la Coupe de la Ligue, la Coupe du Maire, le Championnat, pour atterri au DUC. Ensuite, j’ai fait une carrière professionnelle en Espagne avant de revenir au Sénégal à l’ISEG.
Si vous aviez un message à lancer aux jeunes qui pratiquent le basket ? Lequel serait-il ?
Le sport de façon générale et le basket en particulier est une activité très sérieuse. On ne peut pas le réussir dans la tricherie. Je conseille aux jeunes d’avoir une bonne hygiène de vie, d’écouter les conseils des parents et des dirigeants. Nous, on était disciplinées et travailleuses. Mais ce n’est plus le cas avec la nouvelle génération.
Quelle politique les autorités doivent-elles mener pour que le Sénégal retrouve son leadership en Afrique ?
Effectivement, le niveau du basket a baissé. Cela est dû au manque de la formation depuis la base. Il y a aussi l’absence des infrastructures. Si nous voulons élever le niveau de notre basket, il faut faire comme aux États-Unis où il y des terrains un peu partout. Cela va motiver les jeunes car ils n’auront pas à faire des kilomètres pour s’entraîner. Actuellement, on a que Dakar Aréna et la salle Marius Ndiaye. C’est très insuffisant.
Du sport à la politique. Qu’est-ce qui vous a motivé à vous engager en politique ?
Permettez-moi de dire que suis toujours dans le milieu du basket. C’est une activité pour laquelle je ne peux me départir. Pour ce qui est de la politique, c’est M. Cissé qui m’a initiée étant jeune. Il me disait qu’un jour, elle te servira à quelque chose. Quand j’ai commencé à la pratiquer, c’était avec l’aide de Moussa Diop, candidat à la mairie. J’étais sa directrice de campagne. Mais lors des dernières législatives, c’est lui qui était tête de liste à Saint-Louis et moi deuxième sous la bannière de Aar Sénégal conduite au plan national par Thierno Alassane Sall.
Vous êtes allée à la rencontre des populations en battant campagne. Quels enseignements vous avez tiré de cette rencontre avec le peuple ?
Nous sommes très satisfaits des résultats que nous avons obtenus. Sur les huit listes qui étaient en compétition, il y a trois qui ont eu un seul député dont la nôtre. Donc cela veut dire qu’il y a une partie du peuple qui nous a écoutés. Maintenant, il faut que ceux qui vont nous représenter à l’Assemblée Nationale soient de vrais députés du peuple. Ils ont la responsabilité de nous écouter pour savoir nos préoccupations et les défendre à l’hémicycle. Je pense que nous pouvions avoir plus de voix que ce que nous avons eu. Ce qui nous a le plus pénalisé, c’est la déclaration de Ousmane Sonko qu’il a annoncé qu’à part Yewi et Wallu, toutes les autres listes travaillaient pour Macky Sall.
Maintenant que les élections sont derrière nous. Quel message avez-vous à l’endroit des nouveaux élus ?
J’attends de nos députés qu’ils soient de véritables représentants du peuple et de l’intérêt du Sénégal. Durant la campagne, nous avons proposé quatorze points importants que nous souhaitions faire appliquer une fois élus. Mais comme c’est Yewi et Wallu qui ont remporté l’essentiel des sièges de l’opposition, nous pensons qu’ils vont pleinement jouer leur rôle à l’assemblée nationale.
Est-ce que vous avez tiré une expérience dans l’activité politique ?
J’ai acquis beaucoup d’expérience grâce à la politique. J’ai mal quand je vois certains assimiler cette activité noble à des mensonges. Je les comprends dans un sens puisque beaucoup s’y sont intéressés pour se faire de l’argent en essayant de tromper le peuple. Mais je pense que petit à petit, les gens commencent distinguer ceux qui en font une sacerdoce à ceux qui sont de mauvaise foi et qui ne sont là que pour leur propre intérêt. J’invite les sénégalais à s’intéresser à la politique pour comprendre comment les choses se passent et avoir leur mot à dire dans les instances de décision. Chacun a des idées à faire prévaloir. La politique vous donne l’occasion de les exprimer. Mais que tout se fasse dans la discipline et la conviction.
LA BELLE VOLÉE DE KOULIBALY, LA VAR FRUSTRE SADIO, BUT INÉDIT DE SENY DIENG
Sadio Mané et Kalidou Koulibaly ont terminé le week-end avec une bonne note dans les championnats d’Angleterre et en Bundesliga allemande.
Sadio Mané et Kalidou Koulibaly ont terminé le week-end avec une bonne note dans les championnats d’Angleterre et en Bundesliga allemande. Si le double Ballon d'Or africain devra attendre pour marquer son premier but devant le public Allianz Arena après celui qui lui a été refusé ce dimanche 14 août, lors du match entre le Bayern et Wolfsburg (2-0), son partenaire en sélection et défenseur de Chelsea, lui, a été plus en réussite s’offrant un coup de canon du pied droit contre Tottenham (2-2). Un «bijou» qui lui permet d’ouvrir son compteur but dés son deuxième match en Premier League. En championship, le gardien Seny Timothy Dieng fait sensation avec un but inédit de tête qui offre le point du nul à son équipe.
Titularisé pour deux fois dans la défense de Chelsea, Kalidou Coulibaly a démontré ses grandes qualités au public de Stamford Bridge.
Arrivé cet été en Premier League, l’international senegalais a déjà réussi à poser ses marques dans la défense des Blues où il a pris le relais de Rudiger parti au Real Madrid. Et dans le derby londondien contre Tottenham, le capitaine des Lions a été au four et au moulin en démontrant encore sa solidité. Mais plus que dans son secteur, c’est en attaque que le capitaine des Lions s’est illustré. Les Blues ont pu compter sur leur nouvelle recrue concrétiser leur domination dès la 19e minute.
A la réception d’un corner vers le second poteau par l’Espagnol, le capitaine des Lions a enchaîné avec une puissante volée du droit qui ne laissera aucune chance au portier Hugo Lloris. Ce qui permettait à la bande à Edouard Mendy de repartir avec ce court avantage à la mi-temps. Le défenseur sénégalais réussi sa première réalisation sous ces nouvelles couleurs. Si les Blues ont repris l’avantage grâce à un but de Reece James (77e), ils vont par contre abdiquer et se feront rejoindre en toute fin de match par les hommes de Antonio Conte.
Outre Rhin, son compère Sadio Mané devrait lui attendre pour pouvoir célébrer son premier but à Allianz Arena. Face à Wolfsbourg , dans le cadre de la 2e journée de la Bundesliga, le Bayern Munich s’est pourtant imposé sur la marque de (2- 0). Auteur de l’ouverture du score après seulement 21 minutes, le Sénégalais s’est vu refuser son but, après consultation de la Var, pour une position hors jeu. Sur corner et un service de la tête de Müller, le double ballon d’Or africain va jaillir à la 74e minute en reprenant une tête arrêtée à la limite de la ligne. But ou pas but, l’arbitre va l’invalider pour encore une position de horsjeu du Sénégalais
En championship (D2 anglaise), c’est le gardien des Lions, Seny Dieng qui est sorti l’ombre avec un but inédit qui a permis aux Queens Park Rangers d’arracher le match nul face à Sunderland (2-2). Mais aussi d’enchainer un deuxième match sans défaite après 3 journées. Alors que son équipe était menée, le gardien des champions d’Afrique est monté et a réussi au bon moment à marquer de la tête. «Claquer un coup de tête n’est pas quelque chose que je pratique beaucoup, j’utilise généralement mes mains. J’ai donc dû monter. Quand nous avons eu un corner, j’ai pensé : « si ce n’est pas maintenant, alors quand ce sera ?» Je suis monté en espérant botter d’une manière ou d’une autre. C’était un bon centre et j’ai mis ma tête dessus avec une belle réussite. C’était un grand moment », confiait le gardien sénégalais.
PAR Farid Bathily
SERENA WILLIAMS OU LA DIFFICULTÉ DE CONCILIER MATERNITÉ ET CARRIÈRE SPORTIVE
La super star mondiale, multiple championne de tennis, a annoncé la fin prochaine de sa carrière professionnelle. Une décision douloureuse, dit-elle, motivée par le désir de donner naissance à un deuxième enfant
En 25 ans dédiés au tennis, Serena Williams a tout gagné. Elle, la native de Compton en Californie, modeste quartier de la banlieue de Los Angeles, a brisé bien des barrières dans ce sport longtemps réservé aux Blancs.
Malgré son expérience couronnée de 73 titres dont 23 du Grand Chelem, soit le deuxième meilleur total de l’histoire du tennis, il y a des défis que ne saurait surmonter cette "briseuse de barrières". Parmi ces derniers figure celui d’être à la fois mère et athlète professionnelle.
À bientôt 41 ans, l’ex-numéro un mondiale du tennis a décidé d’abandonner définitivement la raquette au plan professionnel. Elle a informé l’opinion, via un long texte publié mardi 9 août 2022 dans l‘édition de septembre du magazine américain de mode Vogue, de sa "décision déchirante", motivée par le désir de son couple d’élargir leur famille avec un enfant de plus.
Expérience traumatisante
"Je ne veux absolument pas être enceinte à nouveau en tant qu'athlète", indique-t-elle. Sa première grossesse d’il y a cinq ans, fût une expérience traumatisante et qui a bien failli lui coûter la vie.
Serena Williams avait souffert d’une embolie pulmonaire en 2017, au lendemain de l’accouchement par césarienne de sa fille, Olympia. "La cicatrice de ma césarienne s’est ouverte à cause de l’intense toux provoquée par mon embolie. J’ai dû retourner au bloc pour une nouvelle opération destinée à empêcher que des caillots de sang atteignent mon poumon", racontera-t-elle quelques mois plus tard dans une tribune.
Celle qui se considère comme une miraculée n’a certainement plus envie de revivre un tel épisode. D’autant qu’elle avait joué étant enceinte et avait remporté notamment l’Open d’Australie, son dernier trophée du Grand Chelem, à ce jour. Elle avait huit semaines de grossesse. "J'ai joué pendant l'allaitement. J'ai joué pendant la dépression post-partum", fait-elle savoir.
Contraste masculin
De toutes évidences, il s’agit là de problèmes et de traumatismes qui sont inconnus des hommes dans le monde du sport. Rafael Nadal, le tennisman espagnol dont la femme est actuellement enceinte, a récemment déclaré que cet événement ne devrait "rien changer dans sa vie professionnelle". Son grand rival, Roger Federer, reste sur les courts malgré ses 41 ans.
La situation pour les femmes est bien différente. Elles sont souvent contraintes de mettre leur carrière entre parenthèses pour les besoins de maternité, sans assurance d’un retour à niveau après l’accouchement.
" Je n'ai jamais voulu avoir à choisir entre le tennis et la famille. Je ne pense pas que ce soit juste. Si j'étais un homme, je n'aurais pas écrit cela, car je serais en train de jouer pendant que ma femme s’occuperait du travail physique d’agrandir notre famille ", a-t-elle notamment indiqué dans Vogue.
SAMUEL ETO'O, DU GAMIN CLANDESTIN À LA GLOIRE
Samuel Eto’o s’est fait connaître en Espagne. Mais avant de signer au Real Madrid, il a vécu quelques semaines en France, dans des conditions rocambolesques
Jeune Afrique |
Alexis Billebault |
Publication 14/08/2022
Certains clubs français doivent encore s’en mordre les doigts. À plusieurs reprises, ils ont laissé filer l’un des meilleurs attaquants de sa génération, Samuel Eto’o. Les opportunités n’ont pourtant pas manqué de faire signer le Camerounais, né à Nkon, dans la banlieue de Yaoundé, et animé d’une volonté sans faille de rejoindre l’Europe pour s’y imposer.
À 15 ans, le futur capitaine des Lions indomptables, qui évolue alors en Division 2, à l’Union Camerounaise des Brasseries de Douala, obtient un visa de courte durée pour la France. Objectif : participer à un camp d’entraînement agrémenté de plusieurs matches amicaux et organisé près d’Avignon par Joseph-Antoine Bell, l’ancien gardien du Cameroun.
Recalé par Le Havre
Dans le Vaucluse, Eto’o se fait remarquer en marquant de nombreux buts, et décide, alors que son équipe doit reprendre l’avion pour Douala depuis Paris, de s’évaporer dans la nature, à la faveur d’un quartier libre accordé par les encadrants. Le jeune Camerounais trouve refuge chez une tante, en Seine-Saint-Denis. Son visa expiré, Eto’o devient clandestin et c’est après neuf mois qu’il se décide à rentrer dans son pays.
Il change de club et est engagé par la Kadji Sports Academy, un centre de formation jouissant d’une bonne réputation, partenaire du club français du Havre. Une nouvelle fois, le talent d’Eto’o saute aux yeux de nombreux formateurs. Il est invité à se rendre en Normandie pour y passer des tests. Mais il ne donne pas le meilleur de lui-même et Jean-Marc Nobilo, le directeur du centre de formation du Havre, n’est pas emballé par l’attaquant camerounais. À Cannes, puis à Saint-Étienne, il échouera également à convaincre les recruteurs.
« Un phénomène »
Paradoxalement, alors que des clubs français d’envergure secondaire ne s’attardent pas sur le potentiel du Camerounais, il retient l’attention du Real Madrid. Le club madrilène, qui dispose d’un solide réseau d’informateurs, notamment en Afrique, apprend qu’un certain Samuel Eto’o mérite le coup d’œil. Les Espagnols l’invitent pour passer des tests, et Eto’o se fait très vite remarquer. Vicente del Bosque, directeur du centre de formation madrilène, est surpris par sa vitesse, sa précision devant le but, mais aussi sa forte personnalité. Le technicien le qualifie de « phénomène ». C’est donc au prestigieux Real Madrid qu’Eto’o signera, en 1996 et à seulement 15 ans, son premier contrat sur le Vieux-Continent.
Lors de la saison 1997-1998, le Real le prête à Leganès, en Ligue 2. Il y marque 4 buts, revient à Madrid, qui l’expédiera en 1999 à l’Espanyol Barcelone puis au Real Majorque, en 2002, où il sera définitivement transféré. Celui-ci, après avoir trouvé un accord financier complexe avec le Real, en achetant pour 7,2 millions d’euros 50 % des droits du joueur, ne se doute pas qu’il a sans doute réalisé la meilleure opération de son histoire. Eto’o y empile les buts (64 en 152 matches) et remporte la Coupe d’Espagne en 2003. L’Olympique lyonnais approche l’attaquant cette même année. Il réclame un salaire mensuel de 150 000 euros, une somme jugée trop élevée par Jean-Michel Aulas, le président rhodanien.
ONE ALL SPORTS, NOUVEL ÉQUIPMENTIER DE LA SÉLECTION NATIONALE DU CAMEROUN
Le Cameroun vient d’annoncer avoir retenu la société One All sports (marque américaine) dans le cadre de l’appel d’offres international pour un nouvel équipementier de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot).
Le Cameroun vient d’annoncer avoir retenu la société One All sports (marque américaine) dans le cadre de l’appel d’offres international pour un nouvel équipementier de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). « Celle-ci et l’équipementier vont s’engager dans une convention d’une durée de trois ans », précise le communiqué du Directeur Marketing et Communication de la Fecafoot, Benjamin Pondy.
Ainsi, la marque américaine prend le relai du Coq sportif (français) dont le contrat a été rompu par fédération dirigée par Samuel Eto’o.
Le document ajoute que dans le cadre de l’exécution de cette convention, « qui a été d’ores et déjà approuvée par le Comité exécutif de notre instance », le nouvel équipementier s’engage à verser à la Fecafoot une somme annuelle « largement supérieure » à celle proposée par les autres prétendants ».
Le partenariat comporte également un engagement à fournir chaque année des équipements destinés aux sélections nationales et un bus de standing Vip pour les Lions indomptables du Cameroun. L’équipementier s’engage aussi à rendre disponible, à « des prix raisonnables » des équipements destinés aux fans des équipes nationales.
« Il s’agit du contrat équipementier le plus lucratif jamais conclu par le Cameroun », exulte Pondy.
TENNIS, VERS L’ÉRECTION D’UNE ACADÉMIE AUX NORMES INTERNATIONALES À DIAMNIADIO
Une académie de tennis aux normes internationales va voir le jour au Sénégal. Ce complexe sera érigé à Diamniadio sur un terrain de 7 hectares octroyé par l’Etat du Sénégal à la Fédération sénégalaise du tennis
Le tennis sénégalais va se redéployer avec une nouvelle Académie qui sera implantée sur un site de 7 h octroyé par l’Etat du Sénégal, à Diamniadio. Le président de la Fédération sénégalaise de tennis Issa Mboup, qui a fait l'annonce hier, vendredi 12 août, indique que le complexe sportif devra répondre aux normes internationales. Ce projet bénéficiera de l'appui de la Fédération française dans le cadre d’un accord de coopération signé entre le Sénégal et la France en perspectives des Jeux olympiques et paralympiques de Paris2024 et ceux de la Jeunesse de Dakar2026.
Une académie de tennis aux normes internationales va voir le jour au Sénégal. Ce complexe sera érigé à Diamniadio sur un terrain de 7 hectares octroyé par l’Etat du Sénégal à la Fédération sénégalaise du tennis. Le président de la Fédération de tennis (FST), qui en fait l'annonce hier, vendredi 11 août, indique le complexe sportif répondra aux exigences et aux normes du sport de haut niveau. "Pour cette académie, je voudrai remercier le gouvernement du Sénégal qui a mis à notre disposition une assiette foncière de 7 hectares à Diamniadio. Ce que nous voulons avec la Fédération Française de tennis bâtir des courts de tennis. Nous voulons en mettre quatorze terres battues. Le complexe sera labélisé par Rolland Garros (tournoi de tennis sur terre battue qui se tient annuellement). Il est important de le préciser», a-t-il déclaré lors de son point de presse.
Le président Mboup soutient, qu'il est important par le biais du ministère des Sports que l’Etat s’implique davantage dans le sport particulièrement le tennis en tant que sport ayant besoin de moyens, de terrains et d’infrastructures. «Nous avons perdu plusieurs dizaines de courts dans la région de Dakar alors qu’on en a besoin pour faire la promotion de ce sport en ayant des terrains et du matériel pour développer cette discipline», renseigne-t-il.
En perspective de la mise en place de l'Académie, le président Mboup rappelle que de la Fédération sénégalaise de tennis (FST) a signé un accord de coopération avec celle de la France en perspectives des Jeux olympiques et paralympiques de Paris2024 et ceux de la Jeunesse de Dakar2026. Selon lui, il est prévu dans le cadre de la convention signée avec la Fédération française de tennis (FFT), des renforcements de capacités, le partage de son savoir-faire en matière de sélection et d’entretien de la terre battue pour l’académie de Diamniadio. «Dans la convention que nous avons signé, la Fédération française a décidé de nous envoyer des experts pour nous former dans tout ce qui est terre battue au Sénégal. C'était donc extrêmement important. Nous avons amené le Comité national olympique sportif sénégalais qui est le comité d'organisation des JOJ pour tout ce qui est besoin en matière de management au cours des grands événements, qu'on pourra bénéficier de l'expertise française. Ça c'est déjà acté", a fait savoir Issa Mboup avant de préciser : «Nous allons également envoyer nos membres qui vont aller se former et revenir former les ramasseurs de balles et former des athlètes».
M. Mboup a profité pour relever et saluer la victoire qui vient de décrocher le tennis sénégalais lors du tournoi de la Coupe Davis du Groupe IV Afrique qui s’est tenue au Cameroun du 27 au 30 juillet. Le Sénégal s'était imposé en finale en dominant le Burundi.
ALCOOL, TENUE, LOGEMENTS, RAPPORTS SEXUELS… CE QUI ATTEND LES SUPPORTERS AU QATAR
Le Mondial 2022 débutera le 20 novembre au Qatar et se terminera le 18 décembre à Doha. A 100 jours de la cérémonie d’ouverture et du match inaugural, RMC Sport détaille le périple qui attend les supporters pendant la compétition.
Le Mondial 2022 débutera le 20 novembre au Qatar et se terminera le 18 décembre à Doha. A 100 jours de la cérémonie d’ouverture et du match inaugural, RMC Sport détaille le périple qui attend les supporters pendant la compétition.
UN PAYS FERME PENDANT LE MONDIAL
La plupart des pays qui accueillent un événement international en profitent pour essayer de séduire les touristes du monde entier. Mais avec une superficie totale de 11. 571 km² (celle de la France est de 543.940 km²), le Qatar a choisi de faire les choses différemment pour sa Coupe du monde. C’est simple, l’accès au territoire qatarien ne sera pas autorisé aux personnes non détentrices de billet ou d’accréditation pour un match du Mondial. Pour visiter le Qatar pendant le tournoi, une famille devra par exemple s’assurer que tous ses membres ont chacun une place pour une rencontre. Un membre de cette famille n’a pas de billet, l’accès au territoire lui sera interdit selon les éléments confirmés à RMC Sport par les organisateurs. Les tickets achetés par les supporters sont tous reliés aux informations des acheteurs avec leur hôtel et leur Fan ID. Un contrôle qui permet de gérer à la personne près le nombre de ressortissants étrangers sur le territoire pendant les 28 jours de compétition. Au micro de RMC Sport, un supporter de l’équipe de France a partagé sa joie et son impatience de découvrir le Qatar… même s’il craint d’en avoir rapidement fait le tour en marge des trois matchs de poule des Bleus. "Aujourd’hui tout est bouclé. On a les billets de matchs, l’hébergement, même si ça a été compliqué tout est bouclé et les billets sont réservés. On a qu’une envie c’est de partir, glisse Yannick Vanhee, qui assistera à sa septième Coupe du monde. [Un Mondial différent ?] Oui parce qu’il n’y a pas grand-chose à faire dans le pays déjà. On va essayer d’aller dans les pays à proximité. L’aspect alcool c’est sur la voie publique. Nous à la maison on aura tout ce qu’il faudra, on fera des barbecues entre copains, on prendra l’apéro."
L’ALCOOL AUTORISE UNIQUEMENT DANS CERTAINES ZONES
A l’image de ce fan de l’équipe de France, de nombreux supporters ont exprimé leur inquiétude à l’idée de ne pas pouvoir boire d’alcool pendant la Coupe du monde au Qatar afin de respecter la loi islamique en vigueur dans le pays. Afin de s’en tirer avec ce dossier bouillant, les autorités ont donc montré une certaine souplesse. C’est une certitude, les fans pourront consommer de l’alcool dans le pays mais pas n’importe où et certainement pas dans les rues de Doha. L’alcool sera disponible dans les bars et restaurants des hôtels ainsi que dans les fan zones mises en place dans le pays "afin de respecter la culture et les traditions qataris". En 2019, lors de la Coupe du monde des clubs à Doha avec près de 45.000 supporters, les boissons alcoolisées étaient disponibles aux prix moyen 6,20 € pour un verre dans les fan zones. Le Comité Suprême travaille encore avec la FIFA et toutes les parties prenantes à des solutions qui assureront un approvisionnement pour tous. Certains éléments restent en attente de confirmation dans les prochaines semaines.
TENUE "DECENTE" EXIGEE MAIS PAS DE VOILE IMPOSE
Les autorités qatariennes devraient se montrer plus conciliantes avec les supporters pendant le Mondial qu’avec ses habitants le reste de l’année. Mais si la loi en vigueur dans le pays n’impose pas un code vestimentaire stricte, il existe des "directives" gouvernementales liées à la "décence commune". Des normes qui risquent donc fort d’être mises à mal par l’arrivée massive de fans internationaux et habitués à s’habiller comme bon leur semble. En clair, sauf mauvaise surprise ou excès de zèle, oui il sera possible de porter un débardeur moulant ou des crop tops si l’on se rend au Qatar. De la même manière, et contrairement à un cliché qui perdure sur les états où règnent la loi islamique, le port du voile n’est obligatoire pour les femmes au Qatar. Pour ceux qui en doutaient, les récents barrages intercontinentaux Pérou-Australie et Costa Rica-Nouvelle Zélande l’ont bien rappelé.
LES RELATIONS SEXUELLES NE SERONT PAS SURVEILLEES
Parmi les autres motifs d’inquiétude pour les supporters, celle sur les relations sexuelles hors-mariage ont déclenché une vive polémique ces derniers mois. Mais rapidement, les organisateurs ont lancé des contrefeux pour apaiser les choses. Certes, dans la loi du Qatar, il est inscrit que deux personnes non-mariées n’ont pas le droit de coucher ensemble et risquent alors 7 ans de prison. Mais la réalité est très différente. Les autorités répètent en boucle cette phrase: "En novembre, venez comme vous êtes". Interrogés à ce sujet par RMC Sport courant 2022, la plupart des habitants de la capitale ont la même réaction: ils dégainent leur téléphone portable pour montrer les applications de rencontre. Une preuve, selon eux, de l’ouverture du pays et du changement progressif des mentalités. "On ne va pas venir ouvrir votre chambre et lever la couette", confie un réceptionniste d’un hôtel de Doha. De son côté, la FIFA assure que le Qatar "respectera la vie privée" des supporters. Le pays, qui veut surfer sur la vague Coupe du Monde pour devenir une destination touristique au Moyen-Orient, sait que l’erreur lui est interdite lors de ce Mondial 2022.
LES SUPPORTERS LGBTQ+ BIENVENUS, PAS LEURS REVENDICATIONS
A l’image de l’Australien Josh Cavallo, devenu un symbole de la cause LGBTQ+ dans le sport après son coming-out, certains homosexuels ont partagé leur inquiétude à l’idée de se rendre au Qatar. Si l’homosexualité constitue un délit passible de peines de prison. Mais là encore, le pays du Golfe pourrait profiter de la Coupe du monde pour faire preuve d’une plus grande tolérance. Nasser al-Khater, le directeur de Qatar 2022, a même affirmé que le petit émirat "s'est engagé à ce que le tournoi soit ouvert à tout le monde, quels que soient sa religion, sa race, son genre et son orientation sexuelle". Interrogé par l'agence Associated Press début avril, le responsable de la sécurité de Qatar 2022, le général Abdullah alAnsari, avait évoqué la promotion d'orientations sexuelles et d'identités de genre non-normatives pendant le Mondial. "Si un supporter brandit un drapeau arc-en-ciel dans un stade et qu'on le lui enlève, ce ne sera pas parce qu'on veut l'offenser, mais le protéger, a-t-il dit. Si on ne le fait pas, un autre spectateur pourrait l'agresser. Si vous souhaitez manifester votre point de vue concernant la cause LGBT, faites-le dans une société où cela sera accepté [...] mais ne venez pas insulter toute une société avec ça."
130.000 LOGEMENTS ESPERES AU QATAR
Enfin, et c’est certainement l’ultime dossier majeur à régler pour les organisateurs: comment loger dizaines voire centaines de milliers de supporters pendant la Coupe du monde. A 100 jours de l’ouverture du Mondial, 100.000 places sont déjà disponibles pour l’hébergement des fans venus du monde entier. Un total qui devrait atteindre 130.000 places d’ici le début de la compétition en novembre selon les éléments avancés par le Comité Suprême à RMC Sport. "Le problème sur cette Coupe du monde c’est qu’il y a très peu de communication. Les gens ont eu peur. La vente de billets de match a eu lieu en avril et les gens ne savaient pas s’ils allaient pouvoir être logés, a encore expliqué Yannick Vanhee qui fera le voyage pour soutenir les Bleus au Qatar. Beaucoup de gens ont donc jeté l’éponge alors qu’on a réussi à avoir des tarifs à peu près normaux. Le Qatar a bloqué les tarifs donc on ne s’en sort pas si mal. C’est 80 euros par personne la nuit." Afin de digérer au mieux les flux de supporters pendant la Coupe du monde, le Qatar veut surtout s’appuyer sur ses voisins afin d’augmenter sa capacité hôtelière. Plus de 150 liaisons quotidiennes avec les pays voisins. Reste à savoir si les fans de football seront prêts à ne rester que quelques jours sur place, dans une ambiance coupe du Monde, avant de rejoindre une autre destination. Une vraie modification des habitudes