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30 avril 2025
Sports
LE SÉNÉGAL ENCHAÎNE AVEC UNE DEUXIÈME VICTOIRE FACE AU GHANA (2-1)
Tennis- Coupe Davis, Le Sénégal a effectué sa deuxième sortie à la Coupe Davis, ce jeudi, après son succès lors de la première journée face au pays hôte, le Cameroun.
Le Sénégal a effectué sa deuxième sortie à la Coupe Davis, ce jeudi, après son succès lors de la première journée face au pays hôte, le Cameroun. Les Lions se sont imposés sur le score de 2 à 1 face au Ghana.
Et comme lors de la première sortie, le Sénégal a assuré les deux matchs en simples face au Ghana. Pour le premier match en Simples, Nicolas JADOUN du Sénégal a gagné en 2 sets 6/3, 6/1. Bon début pour la journée. Deuxième match : Seydina André a gagné 2/6, 6/3, 6/3.La paire Yannick et Hassimiyou a perdu en 2 sets 3/6, 2/6 pour céder le point au Ghana et porter le score du match à 2 à 1. Il faut dire que le Sénégal n’a pas encore remporté de matchs en doubles. Lors de la rencontre d’ouverture, la paire Jadoun-Yannick a été battue par celle camerounaise.
Demain vendredi, le Sénégal jouera son troisième match du groupe B contre l’Ethiopie (qui a perdu ses 2 premiers matchs contre le Ghana et le Cameroun).
A noter que le Sénégal est pratiquement qualifié en finale pour samedi contre le Burundi (qui a battu le Nigeria dans le troisième match décisif 6/1,4/6 et 6/4, le Double).
KREPIN FAIT SON COME BACK
Après 250 jours d’absence due à une blessure au genou, Krepin Diatta a rejoué. C’était lors d’un match amical face au club anglais Southampton. Il est entré en jeu à moins de 15 minutes de la fin alors que son équipe était menée par 2 buts à 1.
Blessé face à Lille le 19 novembre 2021 sur un choc avec le latéral gauche Domagoj Bradaric (2-2) après avoir réduit l’écart (son premier but en Ligue 1 cette saison), Krépin Diatta avait consulté le chirurgien Bertrand Sonnery Cottet du centre orthopédique Paul Santy de Lyon. L’attaquant sénégalais de l’AS Monaco Krépin Diatta (22 ans), avait été opéré d’une lésion du ligament antérieur du genou gauche.
Après 250 jours d’absence due à une blessure au genou, Krepin Diatta a rejoué. C’était lors d’un match amical face au club anglais Southampton. Il est entré en jeu à moins de 15 minutes de la fin alors que son équipe était menée par 2 buts à 1. A moins d’une semaine de son 3e tour préliminaire de Ligue des champions face au PSV Eindhoven, l’AS Monaco s’est incliné face à Southampton pour son dernier match de préparation (3-1). Les joueurs de Philippe Clément avaient pourtant ouvert le score par Alexsandr Golovin (39e), mais ils ont coulé dans une seconde période à sens unique, à cause notamment d’un doublé d’Armstrong. La bonne nouvelle pour les monégasques c’est qu’ils ont pu récupérer l’attaquant sénégalais.
«AUJOURD’HUI, AU NIVEAU DU FOOTBALL FEMININ, ON EST RESPECTÉ SUR LE CONTINENT»
Bassouaré Diaby revient sur la prestation des Lionnes du foot à la Can
Recueillis par Woury DIALLO |
Publication 28/07/2022
Le football féminin, il le connaît bien pour avoir été l’un des précurseurs au Sénégal. Ancien sélectionneur des Lionnes et présent au Maroc, Bassouaré Diaby analyse la prestation historique des Filles de Mame Moussa Cissé à la Can.
Quel bilan tirez-vous de la participation des Lionnes du foot à la Can au Maroc, avec au bout une qualification aux barrages du Mondial 2023 ?
Le bilan devait être fait normalement par l’entraîneur et son staff. On est venus juste pour apporter un peu notre expérience, notre vécu dans le football féminin. En tant qu’un des responsables du football féminin depuis des années et maintenant responsable au niveau de la Direction technique nationale, on peut dire que cela a été une très bonne campagne pour le Sénégal. Même si l’objectif minimal qu’on s’était fixé, c’est-à-dire qualifier directement l’équipe à la Coupe du monde, n’a pas été atteint. Mais quand même, le Sénégal a montré un très beau visage et les résultats le montrent. Aujourd’hui, on est respecté sur le continent, au niveau du football féminin.
Vous faites partie de l’un des pionniers du football féminin au Sénégal, avez vous été surpris par la prestation de cette équipe ?
J’étais un peu loin de l’équipe quand même. Quand je suis venu au début au Maroc, j’ai été impressionné par le niveau atteint, sans même que la compétition ne commence. Quand j’ai suivi les entraînements et les matchs amicaux en derrière phase de préparation, j’ai vu qu’il y avait un truc et qu’on peut vraiment faire quelque chose. Connaissant les autres pays, on sait que le Ghana n’est pas présent, le Nigeria n’est plus ce foudre de guerre qu’on connaissait, c’est une équipe vieillissante. Il n’y avait, pour moi, que l’Afrique du Sud qu’on pouvait attendre. Ils ont une politique bien élaborée au niveau du football féminin et qui commence depuis l’élémentaire jusqu’au niveau du lycée, à l’Université. C’est une réalité là-bas. Il y a une vraie politique qui est mise en place là-bas avec beaucoup d’équipes qui jouent. Donc, je ne suis pas surpris des résultats de l’Afrique du Sud. Mais pour le Sénégal, je les ai vu venir, à partir du moment où je les ai suivies en dernière phase de préparation. Cela s’est confirmé au fil des matchs. On pouvait aller beaucoup plus loin, mais je pense que le Sénégal a fait un excellent résultat au Maroc.
Qu’est-ce qui a fait la force de cette équipe sénégalaise ?
C’est d’abord la préparation. Si on ne travaille pas, on n’avance pas. Quand on avait l’équipe, c’était difficile d’avoir autant de jours de regroupement.
Aujourd’hui, les filles se regroupent pendant quatre à cinq mois. On a nos centres et la Fédération met plus de moyens pour que les filles jouent. Ensuite, on a une bande d’expatriées à qui on peut faire appel comme on veut. De mon temps, il n’y avait que Mamy Ndiaye. Maintenant, on a une dizaine de joueuses qui jouent en France notamment, et à qui on peut faire appel à tout moment. Il y a aussi le fait qu’au niveau africain, les équipes ont été augmentées. Ce n’est plus 8, mais 12 équipes qui vont en phase finale de Coupe d’Afrique. Avec aussi, une excellente organisation du Maroc.
Dans quel secteur il faudra mettre l’accent pour que l’équipe joue un rôle au niveau africain ?
Je crois qu’il faut parler des expatriées qui quittent le Sénégal avec un bon niveau, mais malheureusement, on n’a pas eu la chance de les voir jouer à un très grand niveau. Elles jouent, pour les meilleures, en deuxième division. Il y a un bon paquet qui joue en division d’honneur. Donc, ce n’est pas un niveau qui peut les faire progresser. Il faut qu’elles travaillent davantage pour celles qui sont ciblées pour l’Equipe nationale.
Le résultat obtenu par les filles lors de cette Can devrait booster le football féminin sur le plan national également…
Bien sûr ! D’ailleurs, avant qu’on ne quitte là-bas, il y a des filles qui ont été contactées par des clubs qui veulent les engager pour une carrière professionnelle. C’est une bonne chose pour le football féminin. Ensuite, il faut faire encore plus au niveau de notre championnat. Le dernier élément qui, pour moi, est très important, il faut que les clubs soient beaucoup plus forts. Aujourd’hui, on a des clubs qui disparaissent. Il y a quelques années, c’étaient les Gazelles qui étaient les pionnières, après Médiour de Rufisque qui était l’une des meilleures équipes. Toutes les autres équipes pataugent dans des difficultés pour renouveler les effectifs. Il faut qu’on commence à faire un travail à la base. On n’oublie pas l’école, on n’oublie pas l’Université. Il faut que le football féminin soit dans ces structures-là où on trouve beaucoup de jeunes pour pouvoir faire un maillage de tout cela. Mais aussi, avoir une bonne politique au niveau de la Direction technique nationale (Dtn).
A ce niveau, c’est une responsabilité de la Dtn, de la Fédération, mais aussi du ministère des Sports…
Effectivement, c’est l’ensemble. Aujourd’hui, quand tu prends des pays comme l’Afrique du Sud, c’est depuis le début. Il y a tout le monde qui les surveille. Il y a un travail à la base qui se fait. Il est difficile de renouveler les effectifs au niveau des clubs. C’est pourquoi, certains clubs arrivent à disparaître. Ensuite, il y a deux ou trois clubs qui commencent à payer les joueuses. Je crois que c’est une bonne chose. Malheureusement, les autres n’arrivant pas à le faire, on retrouve les meilleures joueuses dans ces clubs-là. Et dans les autres, il n’y a rien. Il faudrait que les gens réfléchissent sur tous ces problèmes pour pouvoir avancer.
Est-ce que l’Uassu ne devrait pas être la solution au problème de notre sport, surtout pour le football féminin ?
En effet. Je vois d’ailleurs que dans les écoles, ils commencent à faire des championnats. Cette année, la Caf a initié un tournoi scolaire où des représentants de certains pays participent à des compétitions internationales. Tout cela, ce sont de bonnes choses. Maintenant, il faut qu’il y ait une bonne politique pour qu’on puisse avancer parce qu’on a le potentiel, aussi bien chez les garçons que chez les filles.
Comment aborder cette fenêtre des barrages ?
Il faut forcément avoir des matchs amicaux. Il faut que le travail continue. Il ne faut pas se leurrer, cela ne sera pas facile. D’après les informations, il y aura trois poules dont deux de trois et une de quatre. Il faudra mettre le paquet, continuer le travail, voir si on peut avoir d’autres joueuses qui peuvent nous apporter quelque chose. Je sais que le staff est très dynamique. Ils feront tout pour voir comment améliorer l’effectif. Ce sera à l’entraîneur de faire des descentes en Europe pour voir les matchs.
WEST HAM SE POSITIONNE POUR ABDOU DIALLO
Actuellement au Japon pour les besoins de la présaison avec le Paris Saint-Germain (Psg), Abdou Diallo attire les convoitises.
Placé sur la liste des transferts par les dirigeants du Psg, Abdou Diallo est surveillé par plusieurs clubs européens. Après Rennes et Naples, c’est au tour de West Ham de se renseigner sur le défenseur âgé de 26 ans. Du côté de la France, Sochaux a refusé l’offre de Toulouse pour le transfert de Rassoul Ndiaye.
Actuellement au Japon pour les besoins de la présaison avec le Paris Saint-Germain (Psg), Abdou Diallo attire les convoitises. Annoncé dans un premier lieu du côté de l’Italie, le défenseur sénégalais pourrait rebondir en Angleterre. Capable de jouer dans l’axe tout comme latéral gauche, le pensionnaire du PSG intéresse les dirigeants de West Ham. Peu utilisé la saison dernière par Mauricio Pochettino à cause de la forte concurrence au sein du club de la capitale, le champion d’Afrique est aujourd’hui à la recherche d’un temps de jeu afin de mieux préparer la Coupe du monde qui s’annonce à grands pas. Sous contrat jusqu’en juin 2024 avec le club de la capitale, le champion d’Afrique a encore une belle cote sur le marché des transferts. Malgré le statut de remplaçant de leur élément, les responsables du Paris Saint-Germain réclament la somme de 25 millions d’euros pour le laisser filer. Le défenseur central a été recruté pour 32 millions d’euros en provenance du Borussia Dortmund en juillet 2019. La saison précédente, il n’a disputé que 16 matchs toutes compétitions confondues avec le Paris Saint-Germain. A 26 ans, Abdou Diallo a déjà connu une aventure à l’étranger puisqu’il a porté les couleurs de Zulte Waregem (Belgique), Mayence et le Borussia Dortmund (Allemagne).
TROYES SUR LES PAS DE DEMBA SECK
Demba Seck de Torino (Serie A) pourrait rejoindre la Ligue 1. En effet, l’attaquant sénégalais est devenu une priorité pour Troyes. Le club français mise sur la venue du Sénégalais pour étoffer son secteur d’attaque. Arrivé cet hiver en provenance de SPAL (Serie A) pour 3,5 millions d’euros, le jeune Sénégalais dispose d’un contrat jusqu’en juin 2026. Les dirigeants de l’ESTAC auraient formulé une première offre que Torino a refusée. Le club italien n’a aucune intention de laisser partir son ailier gauche sénégalais, D’autant que le joueur de 21 ans, convoqué dernièrement en équipe nationale, réalise une présaison prometteuse.
SOCHAUX REFUSE L’OFFRE DE TOULOUSE POUR RASSOUL NDIAYE
De retour en Ligue 1, le Toulouse Football Club tente de construire un effectif taillé pour se maintenir. Le TFC s'active donc pour densifier son effectif et lorgne sur le prometteur Rassoul Ndiaye. Une offre de transfert a bien été transmise à Sochaux. Selon la presse française, elle a été tout simplement refusée par les dirigeants sochaliens. Pour le transfert de Rassoul Ndiaye, Sochaux attend 4 millions d'euros. Toulouse devra donc doubler la mise pour envisager une issue favorable dans ce dossier.
PAPE MATAR SARR, ITINÉRAIRE D'UN TALENT PUR
Lors des CAF Awards de jeudi passé, l’Afrique a découvert le talent de jeunes sénégalais parmi lesquels Pape Matar Sarr, lauréat du prix meilleur jeune joueur de l’année.
Lors des CAF Awards de jeudi passé, l’Afrique a découvert le talent de jeunes sénégalais parmi lesquels Pape Matar Sarr, lauréat du prix meilleur jeune joueur de l’année.
Alors qu’il n’avait que 17 ans, son entraîneur du club Génération Foot, convaincu de son talent, l’avait surclassé pour le faire évoluer en équipe première de la Ligue1 sénégalaise lors de la saison 2017-2018. En prenant cette décision, Balla Djiba était sûr de faire un bon choix. Celui de donner l’occasion au jeune espoir d’exprimer ses potentialités sur le terrain : sa technique, sa bonne lecture de jeu et ses frappes redoutables. Ce flair, Aliou Cissé l’a aussi eu très tôt en lui faisant confiance malgré son jeune âge. Lors de la dernière CAN au Cameroun, même s’il n’était pas titulaire, le fils d’un ancien international du Sénégal, a fait son apparition en demi-finale contre le Burkina Faso dans les treize dernières minutes. Qu’importe, le coach continuait à lui faire confiance en rappelant qu’il fait partie des tous prochains cadres de l’équipe nationale sénior. En éliminatoires de la prochaine Coupe d’Afrique contre le Bénin et le Rwanda à Dakar, Pape Matar Sarr démarre ces rencontres et le public sénégalais découvre les potentialités du natif du 14 septembre 2002. A moins de vingt ans, il fait parler son talent et donne des arguments. Jouant sans complexe, il anime le jeu au milieu. Sa mobilité, ses pénétrations, ses dribbles, ses passes avaient convaincu le public de Diamniadio. Un potentiel technique qu’il n’a fait que répéter après l’avoir exprimé en 2019 au Mondial des U17 au Brésil où il a fait bonne impression en amenant le Sénégal jusqu’en quart de finale.
De grands clubs sous son charme...
Sous le charme du club de Metz, le petit Sarr arrive en France en 2020 pour signer un contrat de 5 ans avec les grenats. Malgré ses débuts difficiles avec son nouveau club contre Brest et l’Olympique Lyonnais dus à des problèmes d’acclimatation, il parvient à trouver très vite ses marques au point de s’imposer dans l’équipe type. Séduit par sa polyvalence à évoluer devant la défense, en meneur et en relayeur, l’entraîneur de Metz, Frédéric Antonetti, tient à protéger celui en qui il voit une future star du football. Ce, suite aux nombreuses sollicitations de grands clubs comme chealsea, Manchester United, City, Aston Villa et Everton lors du dernier Mercato. «Laissez Pape Sarr tranquille. Laissez le grandir. Il a encore beaucoup de progrès à faire dans tous les domaines. Il a un gros potentiel pour faire une grande carrière. Tout le monde reconnaîtra qu’il a un grand talent. C’est un gamin qui a quitté ses parents. Laissez le grandir. Il ne faut pas le perturber. Il n’a que 18 ans.» avait-il prédit. Un message qui traduit sa ferme volonté à protéger le nouveau lauréat de la CAF mais surtout à le conserver. Mais face à la proposition de Tottenham évaluée à 30 millions d’euros, un record pour le club messin (dont d’aucuns disent la meilleure opération de son histoire), parvenir à le retenir relèverait du miracle. Et le départ était alors inévitable. Avec son tout nouveau club anglais, Pape Matar va évoluer dans l’un des championnats les plus durs où évoluent de grandes figures du football. C’est un nouveau challenge pour lui qui aime franchir des obstacles. Il en a le talent et la volonté. Après avoir séduit le jury des CAF Awards, PMS, le tout nouveau Prince du milieu du Sénégal, est en quête d’une nouvelle aventure en Liga. A lui de prouver….
MBAYE NIANG A TROUVÉ UN ACCORD AVEC L’AJ AUXERRE
Selon L’Equipe, bien que l’AJA négocie actuellement l’arrivée de l’amiénois Aliou Badji, il se pourrait que M’Baye Niang retrouve les deux anciens bordelais que sont Benoit Costil et Théo Pellenard.
Comme rapporté précédemment, l’international sénégalais, M’Baye Niang, a l’intérêt de deux clubs de Ligue 1 Ajaccio et l’AJ Auxerre. Il semblerait que celui qui soit sous contrat jusqu’en 2024 avec les Girondins de Bordeaux soit proche du club de Jean-Marc Furlan.
Selon L’Equipe, bien que l’AJA négocie actuellement l’arrivée de l’amiénois Aliou Badji, il se pourrait que M’Baye Niang retrouve les deux anciens bordelais que sont Benoit Costil et Théo Pellenard. « L’AJA s’est mise sur la piste du Bordelais M’Baye Niang.
Intéressé par le projet, l’international sénégalais (27 ans) a trouvé un accord autour d’un contrat de deux ans. Bordeaux et l’AJ Auxerre ont négocié les conditions d’un départ (basées uniquement sur des bonus) ». Une manière pour les Girondins de Bordeaux de se séparer d’un joueur à gros salaire, tout en s’assurant, peut-être un jour, une petite rentrée d’argent. Mbaye Niang est arrivé libre du Stade Rennais, consentant vraisemblablement des efforts sur son salaire. Mbaye Niang a signé tardivement en Gironde et a mis plusieurs semaines/mois à revenir physiquement.
A l’arrivée de David Guion, ce dernier comptait sur lui afin d’aider le club au scapulaire à se maintenir. Il y eut de bonnes rencontres, mais surtout un discours étrange, M’Baye étant sûr que les Girondins allaient se maintenir… On connait la suite. Et puis, il y eut cet épisode du Futsal où avec Yacine Adli, Abdel Medioub et Mehdi Zerkane, il se mit à la faute. Il fera, comme ses coéquipiers du terrain indoor, comme ceux de Ligue 1, toujours partie de ceux qui ont fait descendre le FCGB en Ligue 2. Et heureusement, uniquement en Ligue 2…
LES 3E ET 4E JOURNÉES REPOUSSÉES EN MARS
Un gros ouf de soulagement pour les mondialistes africains. Les deux prochaines journées, 3e et 4e, comptant pour les éliminatoires de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN) prévue en Côte d’Ivoire, se joueront finalement au mois de mars 2023.
Un gros ouf de soulagement pour les mondialistes africains. Les deux prochaines journées, 3e et 4e, comptant pour les éliminatoires de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN) prévue en Côte d’Ivoire, se joueront finalement au mois de mars 2023. Elles étaient initialement programmées pour septembre prochain. Le report vient d’être entériné par la Confédération africaine de football (CAF).
"La préparation pour la Coupe du monde, on ne l’a pas encore commencée. C’est ça la vérité", avait lâché, au terme de la 2e journée, le sélectionneur national des Lions du Sénégal, Aliou Cissé.
Le Maroc a déjà annoncé deux matchs de préparation face au Chili, le 23 septembre, et contre le Paraguay, le 27 du même mois.
Du côté du champion d’Afrique, rien n’est encore officialisé. Mais, en marge des Caf awards 2022, le président de la Fédération sénégalaise de football (Fsf), Me Augustin Senghor, renseignait que le Sénégal est "en pourparlers avec des pays" pour livrer des matchs amicaux suivant le profilage de sa poule (Qatar, Pays Bas et Équateur). C’est des pays asiatiques comme la Corée ou l’Iran. C’est aussi des pays sud-américains comme le Costa Rica".
MAME DIARRA GACKOU SAVOURE ET REMERCIE SES ENCADREURS
Mame Diarra Gackou est revenue des Mondiaux de Paris 2022 de Viet Vo Dao, ce dimanche soir, avec dans ses valises deux médailles d’Or, remportées avec l’Equipe du Sénégal
Mame Diarra Gackou est revenue des Mondiaux de Paris 2022 de Viet Vo Dao, ce dimanche soir, avec dans ses valises deux médailles d’Or, remportées avec l’Equipe du Sénégal. Accrochée par Le Quotidien, la double-championne du monde s’est dit pas surprise d’une telle performance.
«Je m’y attendais», a fait savoir d’emblée celle qui s’est distinguée dans la catégorie +73 kg où elle est sortie victorieuse face à une combattante française.
«Ce fut quand même un combat très dur. Parce que je faisais face à une combattante qui dominait sa catégorie en France. Mais j’ai fini par avoir le dernier mot», fait remarquer la pensionnaire de l’Académie Club de Yoff qui s’est parée d’une seconde médaille d’Or en self-défense et d’une médaille d’Argent en technique synchronisée.
Mame Diarra tire la couverture à ses encadreurs, à savoir Me Abdoulaye Guèye de l’Académie Club de Yoff où elle évolue, Me Gérard, l’entraîneur de l’Equipe nationale de Viet Vo Dao, et Me Bousso Guèye son adjoint, qui ont tous contribué dans une large mesure à cette consécration.
«Lorsque j’ai gagné les médailles, ma pensée s’est tournée vers le Sénégal et vers Me Abdoulaye Guèye, mon encadreur. Il n’a eu cesse de me dire : «Tu peux le faire, tu en es capable.» Le même discours nous a été tenu par Me Gérard, Me Bousso Guèye… Et cela m’a motivée pour remporter la compétition. Je dirais que les entraînements auxquels nous étions soumis pour nous préparer ont été beaucoup plus durs que les combats que nous livrions. Ce qui nous a rendu la tâche facile», se félicite la jeune combattante de 25 ans qui est par ailleurs secouriste de son état.
Augmenter le nombre de combattants
Malgré les dures conditions, souligne-t-elle, Me Makham Kâ, (président du Cng de Viet Vo Dao) a mis l’Equipe nationale du Sénégal dans d’excellentes conditions de participation à ces Championnats du monde. «Les dirigeants ont mis la main à la poche pour nous mettre dans les meilleures conditions de performance. Ils ont rempli leur part du contrat. Je remercie l’ancien ministre, Diouf Sarr, et mon parrain, Mame Ousmane Ndoye, pour avoir mobilisé des cars pour convoyer des supporters à l’accueil à l’aéroport», soutient Mame Diarra Gackou qui fait un plaidoyer pour que les autorités aident davantage la discipline afin de pouvoir «rafler toutes les médailles» lors des prochaines échéances.
«Le Sénégal a déplacé le plus petit nombre combattants. C’est ce qui fait que nous étions obligés d’être alignés sur quatre tableaux. Je me suis alignée en combat, en self-défense, en technique solo et en technique à deux. Et les compétitions s’enchaînaient. Tous les combattants ont eu à se plier à cette exigence au moment où les autres combattants, comme les Français, n’étaient alignée que sur un seul tableau. Il fallait voir la Belgique avec une trentaine de combattants», indique-t-elle.
Le Sénégal qui s’est déplacé avec 9 combattants, est revenu des Mondiaux de Paris avec 22 médailles. A raison de 9 or, 9 argent, 4 bronze.
Mame Diarra Gackou, qui fait la fierté de Yoff, aura droit à un Sargal de son parrain Mame Ousmane Ndoye, à une date qui reste à fixer.
LE SILENCE BRUISSANT DE MATAR BA !
Curieusement, on n’entend pas, pour le moment, le ministre des Sports qui est pourtant interpellé, surtout sur le choix de l’itinéraire du voyage des Lions en Egypte.
La polémique au sein du basket sénégalais, suite à l’échec d’Alexandrie suivi du limogeage du sélectionneur, enfle toujours avec cette nouvelle sortie de Boniface Ndong chez nos confrères de la Tfm, dimanche dernier. Curieusement, on n’entend pas, pour le moment, le ministre des Sports qui est pourtant interpellé, surtout sur le choix de l’itinéraire du voyage des Lions en Egypte.
Dans notre édition du 12 juillet dernier, nous avions relevé le fait que certaines interpellations de l’ex-coach des Lions, n’avaient toujours pas trouvé réponses auprès de la Fédération sénégalaise de basket et du ministère des Sports.
Si par la suite, le président Babacar Ndiaye a réagi ; par contre aucune réaction pour le moment venant de la tutelle. Prompt à intervenir sur des questions liées aux autres fédérations, Matar Ba est toujours attendu sur cette grosse polémique au sein du basket sénégalais au sortir de la contre-performance des coéquipiers de Gorgui Sy Dieng à Alexandrie, et qui hypothèque du coup leur espoir de disputer le Mondial 2023.
Si le patron du sport sénégalais a apporté des éclairages sur les difficultés rencontrées par la délégation sénégalaise pour le visa d’entrée en Egypte, des réponses sont attendues par rapport aux interpellations de Boniface Ndong, dans son communiqué musclé. Et pour ne pas arranger les choses, ce dernier en a d’ailleurs rajouté une couche lors de l’émission Sports à la Une de la Tfm, dimanche dernier.
9 heures d’escale sans hôtel pour des joueurs qui doivent «compétir»
En effet, le désormais ex-coach des Lions est revenu sur l’escale de 9 heures à l’aéroport de Casablanca. «Je me suis posé la question : comment peut-on laisser des joueurs faire une escale de 9 heures sans leur permettre de se reposer dans un hôtel ?», s’est-il interrogé.
L’autre problème évoqué par Boniface, c’est le choix de l’escale d’Istanbul pour rallier Alexandrie, avec comme lourde conséquence pour les joueurs : une nuit passée en plein aéroport.
Et justement, concernant l’étape de la Turquie, il y a certaines bizarreries. En effet, beaucoup d’observateurs s’étonnent du choix d’Istanbul.
Accroché par Le Quotidien, un chef d’Agence de voyages, toujours dans notre édition du 12 juillet, s’est dit surpris et explique. «Si tout était sérieusement planifié, ils auraient dû étudier les options, via Paris ou via Casablanca ou via Tunis ou Alger. En l’occurrence, choisir l’option la plus courte pour permettre à l’équipe d’arriver au moins 3 à 4 jours avant le début de la compétition. Mais encore une fois, cela suppose avoir une réelle stratégie dès le départ. Tout est une question de planification», argumente notre interlocuteur. Qui s’étonne qu’on attende «le dernier moment pour acheter des billets (plus chers) alors que tout le monde connaissait le programme des Lions des mois avant».
Et justement, concernant les billets d’avion, les Lions, dans leur «pétition d’Alexandrie», approuvée mais pas signée, ont émis des doléances dans ce sens en insistant que l’on «envoie les billets d’avion des joueurs et du staff au moins un mois avant le début de chaque regroupement ou compétition». De même, les coéquipiers de Gorgui Sy Dieng ne veulent plus de «billets d’avion avec plus de deux escales…». Ils ont aussi émis le souhait d’une revalorisation de leurs primes.
Pour toutes ces questions, le ministre Matar Ba, en pleine campagne électorale, est très attendu.
PAR Farid Bathily
LA MENSTRUATION RESTE UN TABOU DANS LE MONDE SPORTIF, AU MÉPRIS DES JOUEUSES
Le sport de haut niveau a toujours du mal, malgré ses avancées, à s’accommoder de la physiologie féminine. Le récent débat sur l’incommodité des athlètes à compétir en pleine période menstruelle au Royaume-Uni et en France en est une illustration
"Ce sont des trucs de filles", déclarait la joueuse de tennis Zheng Qinwen, le 30 mai dernier, au terme d’une expérience désagréable en huitième de finale de Roland-Garros. Après le gain du premier set 7-6 face à la Polonaise Iga Swiatek, la Chinoise de 19 ans s’est totalement liquéfiée sur le court, perdant les deux dernières manches 6-0, 6-2.
Le match aurait pu connaître une tout autre issue si la 47ème joueuse mondiale n’avait pas foulé la terre ocre du tournoi parisien en période menstruelle.
"Le premier jour est toujours difficile. J’ai mal et en plus je dois pratiquer du sport. Je ne pouvais pas aller contre ma nature. J'aimerais pouvoir être un homme sur le court afin de ne pas avoir à souffrir de ça", a regretté la native de Shiyan, évoquant des crampes menstruelles contre lesquelles elle a dû lutter à partir du second set.
Tabou tenace
Ce témoignage est symptomatique du peu d’importance encore accordée par les instances sportives à la santé reproductive des femmes athlètes. Les menstruations, en l’occurrence, restent enveloppées d’un tabou tenace, y compris dans le rang des principales concernées. Les termes utilisés par Zheng Qinwen pour évoquer son mal-être sont à cet effet révélateurs.
La science a pourtant fait d’énormes progrès sur le sujet. Les symptômes de la dysménorrhée (douleurs survenues lors des règles), allant des crampes au mal de tête entre autres, sont assez connus et documentés. De même que l’inconfort qu’ils peuvent susciter chez certaines femmes.
Le milieu sportif ne semble manifestement pas en prendre la mesure. En plus de devoir entrer en compétition dans cette période d’extrême difficulté pour leur bien-être, certaines sportives sont aux prises avec l’inconvenance d’arborer une tenue blanche sur le court de tennis en plein cycle menstruel.
Monde masculin
C’est notamment le cas au tournoi de tennis de Wimbledon au Royaume-Uni où la question a refait surface cette année. Beaucoup se sont en effet levés contre la rigidité du code vestimentaire de cette compétition qui prescrit aux participants le port d’une tenue blanche, au mépris de la possible survenance des règles chez les femmes. Une situation d’inconfort et de grande anxiété, selon beaucoup de témoignages.
Monica Puig, ancienne tenniswoman portoricaine, a ainsi révélé que nombre de femmes vivent, durant les deux semaines du Grand Chelem britannique, dans la hantise quotidienne de devoir s’habiller en blanc sachant qu’elles pourraient avoir leurs règles.
Cette préoccupation a motivé l’équipe de foot féminin du Royaume-Uni à demander récemment à l’équipementier américain Nike l’abandon du short blanc, en marge de la Coupe d’Europe en cours dans le pays. "Les shorts blancs ne sont tout simplement pas faits pour les joueuses de football", avait déclaré l’Écossaise Sophie Howard en 2020.
Deux ans plus tard, le débat reste d’actualité. Au grand dam de la présentatrice de tennis Catherine Whitaker: "Il y a longtemps que cette tradition aurait changé si elle affectait les hommes", a-t-elle notamment lancé en juin dernier à propos du blanc exigé à Wimbledon.