La Confédération africaine de football a dévoilé, via un courrier, la date retenue pour le tirage au sort des éliminatoires de zone de la Women’s Cham¬pions League (Maroc 2022).
Championne du Sénégal, l’Union des Parcelles Assainies (Uspa), qui représentera le pays aux éliminatoires de zone de la deuxième édition de la Ligue des Champions féminine de la Caf, sera fixée ce mercredi 20 juillet 2022, à l’issue de la cérémonie de tirage au sort qui aura lieu au Complexe Moham¬med VI de Rabat. Elle débutera à 12h 00 heure locale (11h Gmt).
Dans la zone A de l’Union des fédérations ouest-africaines de football (Ufoa), les Parcelloises vont tenter de faire mieux que Dakar Sacré-Cœur, qui n’avait pas pu accéder à la phase finale de la première édition, en terminant deuxième de son groupe derrière la formation malienne de l’As Mande.
A noter que les tournois zo¬naux sont programmés en août-septembre à travers le continent et le Maroc accueillera en octobre prochain la compétition.
Pour l’édition inaugurale disputée l’an dernier en Egypte et remportée par Hasaacas Ladies du Ghana, on a vu la participation de Wadi Degla Fc (Egypte/Unaf), Asfar (Ma¬roc/Unaf), Malabo Kings Fc (Guinée équato-riale/Unif¬fac), Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud/Cosafa), Vihi¬ga Queens (Kenya/Cecafa), As Mandé (Mali/Ufoa A) et Rivers Angels (Nigeria/Wafu B).
Notons que le tirage au sort de la Women’s Champions League sera suivi du tirage au sort des qualifications zonales de la Coupe d’Afrique des nations U17 et U20 2023 pour l’Unaf (Zone Nord). La Coupe d’Afrique des nations U17 se déroulera en Algérie en 2023, tandis que la Coupe d’Afrique des nations U20 devrait se dérouler en Egypte.
LE PRÉSIDENT IRAMA DJIBA PLAIDE POUR UNE RÉFECTION RAPIDE DU STADE ALINE SITHÔÉ
Pour que le Casa-sport y joue la ligue des champions
Jean Diatta correspondant permanent à Ziguinchor |
Publication 20/07/2022
Irama Djiba, le président de la Ligue régionale de football de Ziguinchor a adressé un fort plaidoyer au ministère des Sports pour une réfection urgente du stade Aline Sithôé de Ziguinchor pour permettre au Casa-Sport d’y recevoir ses matchs africains. Il a fait ce plaidoyer à l’occasion d’une rencontre avec la presse pour faire le bilan de la saison qui vient de s’achever.
‘’C’est par rapport à la Ligue des champions africaine et par rapport au Casa-Sport qui doit recevoir des équipes, après le tirage au sort, c’est demander... C’est vrai l’annonce de la réhabilitation du stade Aline Sithôé Diatta a été faite. Nous profitons de l’occasion pour dire de manière exceptionnelle, à situation exceptionnelle, il faut des mesures exceptionnelles, que le public ziguinchorois, casamançais attend avec impatience la réfection du stade Aline Sithôé, nous souhaitons que cela se fasse de la manière la plus rapide pour que vraiment le Casa-Sport puisse y accueillir les matchs de la coupe d’Afrique des champions. Si tel est le cas, le public casamançais l’aura mérité parce que ce public s’est donné corps et âme pour ce club’’ plaide t-il avant d’indiquer qu’il serait inadmissible que l’équipe de Ziguinchor se voit obligée de recevoir ses adversaires hors de Ziguinchor. ‘’Aujourd’hui que le Casa-Sport s’apprête à recevoir ses matchs de coupe d’Afrique des champions au Sénégal, il serait incompréhensible et inadmissible qu’on aille recevoir ailleurs’’, confie Irama Djiba’’, insiste t-il.
Faisant le bilan de la saison écoulée, il présente d’abord la structure qu’il dirige. À ce sujet, il indique que la Ligue de Ziguinchor compte 29 clubs au total. Et parmi ces clubs, 19 évoluent en championnat régional sénior, 4 clubs sont en national 2, un en national 1, un en Ligue 1 professionnelle et les quatre autres en football féminin. Il renseigne que le championnat régional senior, avec 18 clubs en lice, s’est joué sur toute l’étendue de la région avec deux poules de 5 et deux autres de quatre. Cela a occasionné un nombre de 71 matchs pour 151 buts marqués, 17 cartons rouges et 45 jaunes. Ces matchs ont mobilisé 213 arbitres et 71 superviseurs. Ces différentes rencontres ont engendré une somme de 704 500f de frais de délégation.
Il ajoute : ‘’Le Casa-Sport en ligue 1 professionnelle a rendu fière toute la ligue de Ziguinchor en remportant le championnat national de football professionnel et la coupe du Sénégal et les Gazelles de Bignona en national 2 nous ont gratifié d’une montée en national 1 en rejoignant l’Olympique de Ziguinchor dans cette catégorie. Le Casa-Sport, en foot féminin, a retrouvé la D1, après avoir survolé la D2 où elle a séjourné juste que cette saison sportive 2022. Il faut noter aussi la descente en D2 de l’ASACO d’Oussouye en foot féminin, y rejoignant ainsi l’Olympique de Ziguinchor Au niveau des petites catégories (U20, U17 et U15), nos sélections sont en train de faire de très bons résultats’’.
Évoquant l’aspect économique, Irama signale que beaucoup de millions de francs ont été dépensés par la ligue et par les clubs pour leurs fonctionnements respectifs. Concernant l’aspect social, il informe que sa ligue a reçu beaucoup de demandes de soutien de la part des associations ou de groupes de personnes.
«ON A BEAUCOUP APPRIS DANS CETTE CAN»
Responsable du foot féminin sénégalais au niveau de la Fédération sénégalaise de football (Fsf), Seyni Ndir Seck a dressé un bilan positif de la participation des Lionnes du foot à la 14e édition de la CAN féminine au Maroc
Responsable du foot féminin au sein de Fédération sénégalaise de football (FSF), Seyni Ndir Seck s’est réjouie du travail accompli par l’équipe nationale féminine lors de la 14ème Can de football féminin. L’ancienne footballeuse internationale a tiré un bilan positif et dégagé les perspectives de la sélection après une cinquième place et une qualification historique aux Barrages du Mondial féminin de 2023.
Responsable du foot féminin sénégalais au niveau de la Fédération sénégalaise de football (Fsf), Seyni Ndir Seck a dressé un bilan positif de la participation des Lionnes du foot à la 14e édition de la CAN féminine au Maroc avec en prime une historique 5ème place. Mais également une qualification qui sera tout aussi glorieuse aux barrages du Mondial Australie–Nouvelle Zélande 2023. «Le bilan est positif dans la mesure où l’on a atteint notre objectif numéro 1 qui était de passer le premier tour. Notre objectif numéro 2 était de se qualifier à la Coupe du monde. Malheureusement, nous ne sommes pas passées. Mais, ce n’est que partie remise si l’on sait que l’on a décroché un ticket qui nous permet de jouer les barrages. Donc, le bilan est positif», a-t-il souligné.
L’ancienne footballeuse internationale a également dégagé les perspectives de la sélection féminine en vue d’une première participation au Mondial. «On a beaucoup appris dans cette CAN. Nous allons analyser sereinement le bilan de cette CAN pour voir quels sont les points faibles et les points forts et pouvoir les améliorer les années à venir. On a un groupe jeune. Je pense que si on continue à travailler, comme nous l’avons toujours fait, on pourra décrocher cette qualification», soutient-elle, avant d’ajouter : «C’est un travail que l’on a commencé depuis trois ans. Depuis le tournoi de l’UFOA, nous n’avons pas arrêté. Nous sommes en regroupements constants. Je crois que le meilleur reste à venir. Il faut juste continuer sur cette lancée».
A rappeler que le tournoi de barrage intercontinental qui se tiendra du 18 au 23 février 2023 en Nouvelle-Zélande, ouvre la voie à la phase finale de la Coupe du monde féminine 2023. Dix sélections participeront à ce tournoi et seront réparties en trois groupes sous le format demi-finale puis finale et le vainqueur de chaque poule se qualifiera pour le Mondial.
POURQUOI JE NE SUIS PAS INTERESSÉ PAR UN POSTE AU SEIN DES DIFFÉRENTES SÉLECTIONS
Considéré comme le défenseur central sénégalais le plus talentueux, Roger Mendy préfère travailler dans la formation au sein de l'académie KN Foot, loin des sélections nationales du Sénégal. Un choix qu'il explique dans cet entretien. ENTRETIEN
Considéré comme le défenseur central sénégalais le plus talentueux, Roger Mendy préfère travailler dans la formation au sein de l'académie KN Foot, loin des sélections nationales du Sénégal. Un choix qu'il explique dans cet entretien téléphonique avec IGFM.
"Les sélections nationales ne m'intéressent pas. Si on m'appelle pour des conseils, je peux travailler mais je ne suis pas demandeur. Je ne demande pas et je n'ai même pas l'habitude de demander. Quand on me consulte sur une affaire, si je peux, je le ferai."
"Occuper un poste parce que j'ai un nom, cela ne m'intéresse pas"
"S'il s'agit d'être dans l'équipe nationale parce que j'ai un nom ou je veux quelque chose ou encore je dois y figurer, cela ne m'intéresse pas. Je me dis que je peux travailler là où je suis. Je suis un formateur de métier. Je travaille avec KN Foot qui se trouve à Fatick."
"Je me plais dans la formation à KN Foot"
"Je m'épanouis beaucoup plus avec les jeunes que sur le banc d'une équipe. J'ai toujours voulu qu'on m'expliqué mais je ne l'ai jamais eu. A chaque fois, je demandais ou je suivais pour pouvoir capter cela. Je me dis que cela ne suffit pas. Maintenant que je ne suis plus jeune, je me suis dit si je devais choisir un métier d'entraîneur, ce serait l'enseignement des jeunes, donner tout mon savoir à ces jeunes que d'entraîner. Avec les jeunes, tu arrives à tout donner. Donc, c'est pour cette raison que j'ai choisi la petite catégorie. Tout se passe bien et je m'y plais."
SADIO A UN STATUT DE JOUEUR DE CLASSE MONDIALE
Au Bayern, on apprécie l’arrivée de Sadio Mané. En provenance de Liverpool, le champion d’Afrique a rejoint le club bavarois, le mois dernier. Son nouveau co-équipier, Manuel Neuer ne tarit pas d’éloges à son endroit.
Au Bayern, on apprécie l’arrivée de Sadio Mané. En provenance de Liverpool, le champion d’Afrique a rejoint le club bavarois, le mois dernier. Son nouveau co-équipier, Manuel Neuer ne tarit pas d’éloges à son endroit. Selon le gardien de but allemand, l’international sénégalais a fini de prouver son statut de joueur de classe mondiale. « Sadio Mané est là depuis le début de la préparation. Il ne se cache pas. Nous l’avons vu à chaque séance jusqu’à présent. Il a la bonne attitude. Nous allons beaucoup profiter de l’avoir au Bayern au cours des prochaines années », a déclaré le portier.
BAMBA EN LIGNE DE MIRE
Le profil de Bamba Dieng, l’attaquant sénégalais de 22 ans et champion d’Afrique avec les Lions du Sénégal, intéresse Fribourg. D’après L’Équipe, le club allemand a discuté avec la direction de l’Olympique de Marseille (OM) à propos de la pépite.
Le profil de Bamba Dieng, l’attaquant sénégalais de 22 ans et champion d’Afrique avec les Lions du Sénégal, intéresse Fribourg. D’après L’Équipe, le club allemand a discuté avec la direction de l’Olympique de Marseille (OM) à propos de la pépite. La source évoque une offre de huit millions d’euros, soit plus de cinq milliards F CFA. Un montant en deçà de la demande phocéenne évaluée entre 12 (plus de sept milliards F CFA) et 15 millions d’euros (plus de neuf milliards F CFA).
Rappeler que Bamba Dieng (7 buts, 3 passes décisives en L1 en 2021-2022) est sous contrat avec les phocéens jusqu’en 2024.
Affaire à suivre.
DOMMAGE
Édouard Mendy regrette le départ de Sadio Mané pour la Bundesliga, le championnat allemand.
Édouard Mendy regrette le départ de Sadio Mané pour la Bundesliga, le championnat allemand. L’ex-attaquant des Reds (Liverpool) a rejoint le Bayern (Allemagne) dernièrement. Actuellement en tournée aux Etats-Unis avec les Blues de Chelsea, le gardien des Lions a réagi, déplorant une grosse perte pour la Premier league.
« Je pense que c’est une grande perte pour la Premier League en termes de joueur de qualité et de personne. Nous avons perdu quelqu’un de grand et j’espère pour lui qu’il appréciera la Bundesliga. Il est également une grande perte [pour Liverpool] en raison de sa qualité, de l’impact qu’il a et aussi parce que, pour les jeunes joueurs, il est un exemple. Quand vous perdez quelqu’un comme ça, cela peut avoir un impact énorme », a ainsi glissé le champion d’Afrique et meilleur gardien du monde.
«JE ME SENS MIEUX EN TURQUIE QU'EN BELGIQUE»
Après une aventure passée en Belgique, l’ancien sociétaire du Port Autonome de Dakar, Mamadou Fall, a signé un nouveau contrat depuis janvier 2022 avec Kasimpasa (Belgique), celui-ci court jusqu’en 2024.
Youssoupha BA et Mawdo Malick DIOP |
Publication 19/07/2022
Après une aventure passée en Belgique, l’ancien sociétaire du Port Autonome de Dakar, Mamadou Fall, a signé un nouveau contrat depuis janvier 2022 avec Kasimpasa (Belgique), celui-ci court jusqu’en 2024. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, il revient sur ses difficultés avec son dernier club belge Charleroi, parle de ses nouveaux défis et son souhait de retrouver la tanière.
Comment s’est passé ta dernière saison à Charleroi en Belgique?
Ce n’était pas facile du tout avec l’arrivée du nouveau coach qui est venu avec son système. Dès son arrivée, il a mis en place un schéma dans lequel je ne me retrouvais pas du tout malgré que je fusse meilleur buteur dans les matchs de préparation. Mais je me disais que mon interlocuteur c’était le président du club. Quand je suis allé le voir, je lui ai fait savoir qu’il y a des clubs qui m’ont contacté et il n’était pas question que je continue à rester sur le banc. Il a tout fait pour me convaincre de rester. Mais moi aussi, j’ai mon avenir à gérer. Jusque-là, je n’avais pas pris une décision définitive. Mais c’est lorsque lors de la première journée de championnat que le coach m’a mis sur le banc et m’a envoyé dans les tribunes pour la journée suivante, que j’ai décidé de rompre mon contrat avec Kasimpasa. Le président du club a voulu me faire signer à Chypre, j’ai refusé catégoriquement. C’est comme ça que j’ai quitté pour un nouveau contrat avec Charleroi jusqu’en 2024.
Et pourquoi avoir porté ton choix sur le championnat turc?
C’est un championnat que j’ai choisi car il est très suivi et beaucoup de sénégalais y évoluent. Quand j’ai signé à Kasimpasa, il y a eu beaucoup de commentaires sur mon choix. Les gens ne comprenaient pas pourquoi j’ai opté d’évoluer dans une équipe qui était très mal classée au championnat. Mais à force de travailler, on a réussi à quitter la 18eme place pour nous retrouver à la 11eme position et assurer le maintien. Donc je n’ai rien regretté. Je voudrais au passage remercier tout le club qui m’a bien accueilli et facilité mon intégration.
Quelle différence y a-t-il entre les deux Championnats?
Il y a une différence à plusieurs niveaux : l’ambiance dans les stades, la passion que les turcs ont pour le football ce n’est pas comparable à la Belgique. Ici, il y a de très grands joueurs mondialement reconnus mais aussi de très grands clubs. C’est aussi un championnat très physique où il faut être prêt pour s’imposer. On ne lâche rien comme on dit. Donc, comparé à celui de la Belgique, je pense que le championnat turc est plus relevé.
Quels sont tes prochains défis?
Tant que je joue dans le haut niveau, je penserai toujours à l’équipe nationale. Le Mondial s’approche et il faut cartonner le maximum possible pour espérer faire partie du groupe qui va défendre nos couleurs nationales au Qatar. Je travaille pour ça et j’espère me donner à fond lors des matchs de championnat pour décrocher ma sélection. Je compte aussi faire une excellente saison avec mon club. Et j’ai bon espoir y parvenir.
Le mot de la fin?
C’est d’exprimer tout mon plaisir à retrouver en Turquie des compatriotes sénégalais comme Famara, Mame Thiam, Alassane Ndaw et tant d’autres qui font de très belles choses avec leur club. Ensuite, je souhaite que le Sénégal réussisse son Mondial de la plus belle des manières. Autrement dit, qu’il puisse aller jusqu’en finale et rentrer avec le trophée.
UN PANIER À PLUSIEURS ÉQUATIONS !
Basket, Une saison qui tire en longueur, c’est devenu le sport favori de la Fédération sénégalaise de basket. Avec comme conséquences : des salaires impayés et des présidents de club qui jettent l’éponge.
Une saison qui tire en longueur, c’est devenu le sport favori de la Fédération sénégalaise de basket. Avec comme conséquences : des salaires impayés et des présidents de club qui jettent l’éponge.
La gestion d’un club sportif au Sénégal reste toujours un véritable casse-tête pour les dirigeants. D’ailleurs, le mal est quasi unanime dans toutes les disciplines. Au basket comme au football, en passant par le handball ou le volleyball, le mal devient de plus en plus profond au point de pousser certains à jeter l’éponge en pleine saison. La démission du président du Dakar université club (Duc), El Hadji Mapathé Touré, qui a récemment quitté son club de cœur, faute de pouvoir supporter les nombreuses charges, en dit long. Et comme à chaque fois, l’une des raisons est à chercher dans le domaine financier.
Après des mois de salaires impayés, dus aux joueurs, ce dernier a finalement jeté l’éponge. Et cela, à seulement quelques mois de la fin d’une saison qui ne cesse de tirer en longueur. Une situation qui ne serait pas seulement propre au club mythique du Duc. Tout dernièrement, les mêmes problèmes de salaires ont secoué certains clubs comme Iseg ou encore Sibac. Au point de pousser les joueurs à crier leur ras-le-bol et déclencher un mouvement de grève. En attendant certainement les prochains sur la liste, car dans certains clubs, à la place du salaire, on parle plutôt d’un simple titre de transport. Une tache sombre sur le tableau de l’une des disciplines les plus titrées au Sénégal et qui aspire à devenir semi-professionnelle, pour ne pas dire professionnelle. D’où l’importance de prendre un temps mort afin de se pencher sur les failles de ce «système de jeu» mis en place. En effet, il urge de poser le problème et de trouver le schéma tactique idéal. Si certains semblent être épargnés par cette crise financière, d’autres ont pu trouver la bonne formule pour réguler le mal. Entre une maîtrise du calendrier national, le management ou encore la disponibilité du Stadium Marius Ndiaye, les propositions ne manquent pas.
Maîtriser le calendrier des compétitions nationales
Le premier facteur serait lié à une maîtrise du calendrier des compétitions nationales. «Il faut comprendre que si le championnat tire trop en longueur, il y a des conséquences. Certains clubs ont du mal à payer leurs joueurs. Et c’est surtout valable pour ceux qui ne bénéficient pas d’une subvention. Même ceux qui en bénéficient ont des problèmes, c’est le cas du Duc. Il y a des clubs où la subvention est arrêtée en juillet. Du coup, si le championnat se poursuit jusqu’en août ou septembre, c’est au président du club de trouver des alternatives pour payer les salaires. Quand on a deux équipes, la charge devient trop lourde», souligne un dirigeant de club, sous le couvert de l’anonymat. Une position que certains ne semblent pas partager. «C’est déjà énorme de bénéficier d’une subvention. Il y a des clubs qui n’en ont pas. Donc, pour le reste de la saison, même si le championnat tire en longueur, on doit pouvoir trouver des solutions et payer les salaires pendant deux à trois mois. Surtout que d’autres le font toute la saison», embraie cet autre encadreur. En guise de solutions, certains présidents de club optent pour le parrainage de leurs joueurs. «Dès le début de la saison, on cherche des parrains pour les joueurs. On trouve des bonnes volontés, cela peut être des anciens joueurs, qui acceptent de payer le salaire du joueur pendant toute la saison», ajoute un de nos interlocuteurs.
Formule du championnat
Pour pallier ces impairs d’une saison qui tire en longueur, ce qui pourrait causer des problèmes de trésorerie au sein des clubs, d’autres estiment qu’il faudra revoir la formule du championnat. «Il est difficile de jouer dans une poule unique et espérer finir à temps la saison. Par contre, si on avait deux poules, on pourrait aller directement aux Play-offs et avoir une maîtrise du calendrier», propose un des fédéraux, chargé de la programmation des matchs. Et ce dernier d’ajouter : «Il y a aussi le calendrier international. A chaque fois que les joueurs locaux sont sélectionnés, il est difficile de programmer des matchs.»
Disponibilité du stadium
L’autre grosse équation concerne la disponibilité du Stadium Marius Ndiaye. Avec le problème de la salle du Dakar Arena, jugée trop coûteuse pour l’organisation des compétitions nationales, l’instance fédérale ne dispose que de Marius Ndiaye. Mais problème : le vieux temple de la balle orange ouvre ses portes aux autres disciplines en manque d’infrastructures. A l’image des arts martiaux ou encore des événements religieux. «Quand on doit partager le stadium avec les autres disciplines ou les cérémonies religieuses, cela devient de plus en plus compliqué pour terminer tôt le championnat. A partir de là, il est très difficile d’avoir une maîtrise du calendrier des compétitions nationales», déplore le fédéral. Autant d’impairs et d’inconvénients pour la famille de la balle orange qui risquent de plomber davantage une discipline appelée à devenir professionnelle. Autrement dit, le chemin est encore long pour réussir un shoot primé.
«MON OBJECTIF, C’EST DE GAGNER TOUS LES TITRES POSSIBLES AVEC CE GRAND CLUB»
Présent en tournée avec sa nouvelle formation, Sadio Mané a décliné ses objectifs avec son nouveau club du Bayern Munich
En tournée avec son nouveau club du Bayern Munich, Sadio Mané a affiché ses ambitions et les défis qui l’attendent. Au micro de Sky Sports, l’attaquant sénégalais présenté aux supporters bavarois ce samedi 16 juillet, a dit sa volonté de gagner tous les titres possibles avec ce grand club.
Présent en tournée avec sa nouvelle formation, Sadio Mané a décliné ses objectifs avec son nouveau club du Bayern Munich. Interrogé par Sky Sports, l’ancienne star de Liverpool espère remporter tous les titres convoités cette saison par le club bavarois. «Mon objectif est simple…, c’est de gagner tous les titres possibles avec ce grand club. Déjà quand on joue pour un club comme le Bayern Munich, on se doit de gagner des titres. Je suis chanceux de faire partie de cette équipe et bien sûr, nous voulons gagner tous les titres possibles», a indiqué le champion d’Afrique.
Recruté en ce mercato estival en provenance de Liverpool, Sadio Mané été officiellement présenté ce samedi 16 juillet, aux supporters des champions en titre d’Allemagne ainsi qu’au reste du groupe bavarois. Le Ballon d’Or africain a eu droit à un accueil exceptionnel de la part du public bavarois et particulièrement des supporters sénégalais qui ont tenu à encourager l’enfant de Bambali avec des chants en wolof.
Après une séance d’entraînement devant son public de l’Allianz Arena, l’attaquant des «Lions» du Sénégal devrait disputer la première rencontre amicale de la pré-saison ce 20 juillet contre DC United.