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30 avril 2025
Sports
OMAR DAF EN LICE POUR LE TITRE DE MEILLEUR COACH DE LA SAISON EN LIGUE 2
Auteur d’une belle saison en club, le technicien de 45 ans figure sur la liste des 5 entraîneurs nominés par l’Union Nationale des Footballeurs Professionnels de France (Unfp) pour être élu
Les prestations de Omar Daf à la tête de Sochaux ne sont pas passées inaperçues en Europe. Grâce à son travail, le technicien sénégalais fait partie des cinq entraîneurs nominés pour le prix du meilleur coach de la saison par l’union nationale des Fotballeurs Professionnels de France (unfp) en Ligue 2.
Omar Daf continue d’écrire sa propre histoire avec Sochaux. A la tête de cette équipe depuis longtemps, le technicien sénégalais ne cesse de porter ce club vers le haut du classement de la Ligue 2 française.
Auteur d’une belle saison en club, le technicien de 45 ans figure sur la liste des 5 entraîneurs nominés par l’Union Nationale des Footballeurs Professionnels de France (Unfp) pour être élu meilleur entraîneur de la saison en Ligue 2 française.
L’ancien adjoint d’Aliou Cissé sera en lutte avec Philippe Montanier (Toulouse), Thierry Laurey (Paris FC), Olivier Pantaloni (Ajaccio) et Didier Tholot (Pau). Avec ses choix et ses tactiques dans le jeu, l’ancien défenseur des Lions est un sérieux candidat pour ce trophée. Cette année, le Sénégalais est en course pour la première fois de son histoire.
À deux journées de la fin du championnat de la saison, son équipe occupe la 4ème place avec 67 points derrière Auxerre (68 points), Ajaccio (71 points) et Toulouse (76 points, déjà assurée de monter en Ligue 1).
Grâce à un travail colossal effectué avec le club sochalien, l’ancien latéral droit de l’équipe nationale du Sénégal a déjà qualifié son équipe pour les Play-offs d’accession en Ligue 1 la saison prochaine. Une récompense à juste titre pour le technicien du FC Sochaux-Montbéliard.
A noter que le vainqueur sera connu le dimanche 15 mai au lendemain de la 37ème journée de Ligue 1, lors de la 30ème édition de la cérémonie des Trophées UNFP du football.
LIVERPOOL EN FINALE EN FINALE DE LIGUE DES CHAMPIONS
Liverpool s’est qualifiée pour une finale de Ligue des champions durant laquelle le club anglais affrontera le vainqueur de Real-Madrid-Manchester City, le 28 mai à Saint-Denis. Les Reds ont gagné 3-2 après avoir été menés 2-0 par Villarreal, ce 3 mai
Liverpool s’est qualifiée pour une finale de Ligue des champions durant laquelle le club anglais affrontera le vainqueur de Real-Madrid-Manchester City, le 28 mai à Saint-Denis. Les Reds ont gagné 3-2 après avoir été menés 2-0 par Villarreal, ce 3 mai 2022 en Espagne, en demi-finale retour.
Liverpool disputera donc sa dixième finale de C1 et visera un septième sacre dans la plus prestigieuse des coupes d’Europe de clubs de football, le 28 mai 2022 à Saint-Denis. Les Reds retrouveront soit le Real Madrid, comme en 1981 et 2018. Soit leurs rivaux de Manchester City pour une finale 100% anglaise.
Mais cette finale aurait aussi pu être 100% espagnole. Car ce 3 mai 2022, Villarreal a bien failli punir Liverpool en demi-finale retour de la Ligue des champions. Décevant au match aller (0-2), le club ibère s’est montré nettement plus à son avantage, devant son public.
Un Villarreal transformé
Dès la 3e minute, sur un centre puissant venu de la gauche, le Français Etienne Capoue remise le ballon presque involontairement vers Boulaye Dia. L’attaquant sénégalais en profite pour inscrire son premier but dans cette compétition : 1-0.
À la 37e minute, le gardien de but de Liverpool Alisson Becker se jette dans les pieds de Giovani Lo Celso et déséquilibre le milieu de terrain argentin. Mais l’arbitre ne siffle pas penalty. Peu importe pour Villarreal : dans la foulée, le milieu de terrain français Francis Coquelin venge le club espagnol en propulsant de la tête un ballon centré par Etienne Capoue (2-0, 41e).
Les jambes tremblantes de Geronimo Rulli
Touchés dans leurs orgueils, les visiteurs réagissent après la pause. Après une frappe du latéral anglais Trent Alexander-Arnold, qui est déviée sur la transversale, ils réduisent le score. Ils sont bien aidés en cela par le gardien adverse Geronimo Rulli. À la 62e minute, le ballon passe entre ses jambes sur une frappe certes sèche, mais pas imparable du milieu de terrain brésilien Fabinho : 2-1.
Les jambes de Rulli sont également trop écartées sur un coup de tête piqué de l’attaquant colombien Luis Diaz (2-2, 67e). Le portier argentin vit un supplice. À la 74e minute, sa sortie aussi lointaine que hasardeuse ne perturbe pas Sadio Mané, lancé en profondeur sur une passe aérienne. L’attaquant sénégalais le dribble aisément puis prend le temps d’ajuster sa frappe : 2-3.
Symbole de ce changement radical dans le déroulement du match : le Français Etienne Capoue, passeur décisif sur les deux buts de Villarreal, est exclu après un deuxième avertissement (85e). La belle aventure du sous-marin jaune, surnom du club espagnol, s’arrête en demi-finale.
SANCTION FIFA CONTRE LE SENEGAL, UN SPÉCIALISTE DU DROIT DU SPORT CONSEILLE À LA FSF DE FAIRE APPEL
L’avocat Moustapha Kamara, spécialiste du droit du sport, suggère à la Fédération sénégalaise de football (FSF) de faire appel des sanctions prises à son encontre par la Fifa, à la suite des incidents ayant émaillé la rencontre Sénégal-Egypte
Dakar, 3 mai (APS) - L’avocat Me Moustapha Kamara, spécialiste du droit du sport, suggère à la Fédération sénégalaise de football (FSF) de faire appel des sanctions prises à son encontre par la Fifa, à la suite des incidents ayant émaillé la rencontre Sénégal-Egypte du 29 mars dernier, comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2022.
"Moi, je conseillerais à la Fédération d’interjeter appel parce qu’elle peut brandir beaucoup de circonstances atténuantes dans cette affaire", a dit Me Kamara, auteur de plusieurs ouvrages sur les questions du droit du sport.
La Fifa a sanctionné le Sénégal d’une amende de 112 millions de francs CFA et d’une rencontre à huis clos, à la suite des incidents ayant eu lieu au stade Abdoulaye-Wade de Diamniadio, à l’occasion de la manche retour du dernier tour de qualification au Mondial 2022.
La manche aller, jouée au Caire, avait été remportée (1-0) par l’Egypte. Le Sénégal a pris sa revanche sur le même score, à Dakar, avant de se qualifier à l’issue de la séance des tirs au but (3-1).
L’instance dirigeante du football mondial a invoqué, à l’appui de sa décision, "la non-application des règles de sécurité existantes et le non-respect de l’ordre public dans le stade", lors de cette manche retour à Dakar.
Elle a aussi pointé "l’envahissement du terrain de jeu, les jets d’objets, l’allumage de feux d’artifice, l’utilisation de pointeurs laser et d’objets pour transmettre un message qui n’est pas approprié pour un événement sportif et une bannière offensante".
Me Kamara considère que le Sénégal peut invoquer des circonstances atténuantes liées au fait que cette enceinte sportive flambant neuve accueillait pour la première fois une compétition officielle.
"Nous savons que la Fédération avait essayé de tenir une rencontre test, un match Guédiawaye FC-AS Pikine pour se tester mais finalement, ça n’a pas pu se tenir", a-t-il argumenté, sans compter que le Sénégal n’est pas connu selon lui comme "une destination à problèmes" pour les adversaires.
Me Moustapha Kamara pense que la Fédération aurait dû se plaindre après les incidents du match aller, quand les spectateurs égyptiens avaient fait usage de lasers et avaient copieusement insulté les joueurs sénégalais.
"On aurait des sanctions moins lourdes", a-t-il commenté, estimant que le public a réagi par rapport à ce qui s’est passé au Caire (Egypte).
Il reste selon lui que les sanctions écopées par le Sénégal "sont très lourdes", a poursuivi Me Moustapha Kamara, insistant sur la nécessité de faire appel de cette décision de la FIFA.
Il note toutefois qu’une telle décision peut être de nature à "perturber la préparation de l’équipe nationale", d’autant qu’à part les sanctions pécuniaires et le match à huis clos, la Fifa a validé le résultat acquis sur le terrain.
Il laisse entendre que l’essentiel réside dans le fait que Sénégal s’est qualifié à la Coupe du monde 2022, et les sanctions prises ne remettent pas en question le résultat acquis sur le terrain.
Me Moustapha Kamara, avocat au barreau de Marseille, prévient qu’en cas d’appel, "la sanction peut être réduite mais elle peut aussi être majorée".
Me Moustapha Kamara enseigne le droit du sport à l’Ecole des agents de football (EAJF) de Paris, à l’institut EDGE et à l’Ecole des métiers du sport (EMS) de Dakar.
Il est diplômé en droit privé et sciences criminelles de l’université de Reims Champagne (France) depuis 2006, avec comme spécialité les opérations de transfert des footballeurs professionnels.
CAN 2027, LA CAF PRECONISE UNE CANDIDATURE UNIQUE BOTSWANO-NAMIBIENNE
Le président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe, a encouragé le Botswana et la Namibie à réfléchir à une candidature unique pour l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) masculine en 2027.
Dakar, 3 mai (APS) - Le président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe, a encouragé le Botswana et la Namibie à réfléchir à une candidature unique pour l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) masculine en 2027.
Selon des médias locaux, le président de la CAF a encouragé les intéressés à s’inscrire dans cette perspective, lors d’une rencontre avec le ministre botswanais des Sports, du Genre, de la Jeunesse et de la Culture, Tumiso Rakgare, et des responsables de la Botswana Football Association (BFA).
Le Botswana et la Namibie, deux pays de la région australe de l’Afrique qui n’ont jamais organisé une phase finale de CAN, sont en concertation pour une candidature commune à l’organisation de la CAN prévue en 2027, selon les mêmes sources.
Patrice Motsepe, cité par les mêmes médias, pense que cette candidature a une chance d’être couronnée de succès, bien qu’elle soit
susceptible de faire face à des défis de la part de pays tels que le Burkina Faso, le Maroc et le Sénégal.
"Il n’y a absolument aucune raison pour que vous n’organisiez pas la phase finale de la CAN", a déclaré le président de la CAF.
De son côté, Papa Massata Diack, ancien conseiller marketing de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), suggère aux autorités sportives nationales sénégalaises de s’engager avec la Guinée pour une co-organisation de la CAN 2025, plutôt que de viser une candidature dans les années à venir.
Pour étayer sa thèse, Massata Diack avait avancé, dans un entretien avec l’APS, que "politiquement, il serait difficile pour la CAF d’accorder une organisation de la CAN dans les 10 ans à venir à un pays de la zone ouest-africaine et francophone".
Il rappelle qu’après le Cameroun, en 2022, la compétition est attendue en Côte d’Ivoire en 2023 et en Guinée en 2025, soit deux pays de la zone ouest-africaine et qui plus est francophones.
Massata Diack, présent au sein des comités d’organisation des CAN 1996 (Afrique du Sud) et 2000 (Nigeria), considère que le président de la CAN, Patrice Motsepe, va réfléchir plusieurs fois avant de désigner un candidat.
Sans compter que "politiquement, il n’est pas interdit que ce dernier pense à un pays de la zone de l’Afrique australe, qui a été son premier soutien lors de sa candidature à la présidence de la CAF", avait-il avancé.
La première, et jusque-là seule qualification du Botswana à la Coupe
d’Afrique des nations masculine remonte à 2012, alors que la Namibie compte trois participations dont la dernière date de 2019.
L’Afrique australe n’a plus organisé la Coupe d’Afrique des nations
depuis l’édition 2013, qui s’était déroulée en Afrique du Sud.
SANCTIONS FIFA CONTRE LE SENEGAL, LE PLAN D'ACTION DE LA FEDERATION
Lourdement sanctionné, le Sénégal devrait faire appel, mais cela passe d'abord par une concertation des membres du Comité Exécutif de la Fédération sénégalaise de football (FSF).
iGFM (Dakar) Récemment réunie, la commission de discipline de la FIFA a annoncé ce lundi toute une série de sanctions suite aux barrages de la Coupe du monde 2022 en Zone Afrique. Lourdement sanctionné, le Sénégal devrait faire appel, mais cela passe d'abord par une concertation des membres du Comité Exécutif de la Fédération sénégalaise de football (FSF).
Selon un membre fédéral contacté par IGFM, "à l'heure actuelle, rien n'est encore décidé. Vous savez avec la fête, il n'y a pas encore de concertation. Mais nous sommes au courant de cette sanction", a-t-il fait savoir, avant de préciser que l'instance devrait faire appel au niveau de la FIFA afin que ces sanctions jugées lourdes, soient allégées.
Pour rappel, la sanction infligée au Sénégal suite à l’attitude jugée hostile du public lors du match retour contre l’Egypte au Stade Abdoulaye Wade de Diamniadio qui a permis aux Lions de se qualifier pour le Mondial 2022 au Qatar, est d'un match à huis clos et d'une amende de 175 000 francs suisses (environ 112 millions FCFA) pour «non-application des règles de sécurité existantes et absence de maintien de l’ordre dans le stade, envahissement du terrain, jet de projectiles, allumage de feux d’artifice, utilisation de pointeurs laser et utilisation d’objets destinés à transmettre un message non approprié à un événement sportif (bannière offensante).»
Quant à l’Egypte, qui réclamait sa qualification sur tapis vert en raison de ces incidents, elle repart donc bredouille mais n’échappe pas à une amende de 6 000 francs suisses en raison du comportement de ses joueurs à l’aller. Du coup, la qualification du Sénégal est confirmée.
NOUS NOUS ATTENDIONS À UNE SANCTION, MAIS PAS AUSSI LOURDES
Suite à la lourde sanction que la FIFA a infligé au Sénégal, le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Me Augustin Senghor n'a pas tardé à réagir.
Suite à la lourde sanction que la FIFA a infligé au Sénégal, le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Me Augustin Senghor n'a pas tardé à réagir.
Récemment réunie, la commission de discipline de la FIFA a annoncé ce lundi toute une série de sanctions suite aux barrages de la Coupe du monde 2022 en Zone Afrique. L'instance mondiale a lourdement sanctionné le Sénégal suite à l’attitude jugée hostile du public lors du match retour contre l’Egypte au Stade Abdoulaye Wade de Diamniadio qui a permis aux Lions de se qualifier (1-0, TAB 3-1) pour le Mondial au Qatar. Le patron du football sénégalais a réagi sur la RFM.
Des manquements reconnus même si l'Egypte avait utilisé des lasers à l'aller
"On nous reproche des jets de projectiles, l'utilisation de banderole qu'on a considéré comme étant déplacée. Mais aussi l'utilisation de lasers et un comportement inaceptable de la part du public. Donc, nous savions qu'il y avait eu quelques manquements notamment aussi l'envahissement du terrain à la fin du match. Nous avions plaidé que nous étions dans un contexte particulier et aussi nous devions bénéficier de circonstances atténuantes du fait que le Sénégal n'est pas habitué d'avoir ce comportement. Nous avions mis en relation le fait que l'Egypte avait le même comportement à l'aller."
Une possibilité de faire appel
"Nous nous attendions plus ou moins à une sanction, mais estimons que la sanction est assez lourde. Nous allons analyser avec notre département juridique les possibilités de faire un appel ne serait-ce que partiel pour que les sanctions soient allégées."
Pour rappel, la sanction infligée au Sénégal suite à l’attitude jugée hostile du public lors du match retour contre l’Egypte au Stade Abdoulaye Wade de Diamniadio qui a permis aux Lions de se qualifier pour le Mondial 2022 au Qatar, est d'un match à huis clos et d'une amende de 175 000 francs suisses (environ 112 millions FCFA) pour «non-application des règles de sécurité existantes et absence de maintien de l’ordre dans le stade, envahissement du terrain, jet de projectiles, allumage de feux d’artifice, utilisation de pointeurs laser et utilisation d’objets destinés à transmettre un message non approprié à un événement sportif (bannière offensante).»
Quant à l’Egypte, qui réclamait sa qualification sur tapis vert en raison de ces incidents, elle repart donc bredouille mais n’échappe pas à une amende de 6 000 francs suisses en raison du comportement de ses joueurs à l’aller. Du coup, la qualification du Sénégal est confirmée.
APRES LE SENEGAL ET L'EGYPTE, ALGERIE, LA RDC ET D'AUTRES PAYS AFRICAINS AUSSI SANCTIONNES
Récemment réunie, la commission de discipline de la FIFA a annoncé ce lundi toute une série de sanctions suite aux barrages de la Coupe du monde 2022 en Zone Afrique.
iGFM (Dakar) Récemment réunie, la commission de discipline de la FIFA a annoncé ce lundi toute une série de sanctions suite aux barrages de la Coupe du monde 2022 en Zone Afrique.
Un match à huis clos aussi pour la RDC pour «jets d’objets, envahissement du terrain, manquement au maintien de l’ordre dans le stade et à la bonne organisation du match» face au Maroc. En raison du comportement de leurs supporters à l’aller et au retour, les Léopards écopent d’un total de 125 000 francs suisses d’amende. Qualifiés pour le Mondial, les Marocains devront eux s’acquitter de 30 000 francs suisses d’amende pour «jets de projectiles, utilisation de feux d’artifice et escaliers bloqués» au retour.
Après l’élimination face au Ghana et l’envahissement du terrain qui s’en est suivi, et qui a causé le décès d’un officiel de la Confédération africaine de football, le Nigeria n’échappera pas à un match à huis clos lui non plus ainsi qu’à une amende de 150 000 francs suisses d’amende.
Les Fennecs attendent une autre décision de la FIFA…
Alors qu’elle attendait une toute autre décision de la FIFA, l’Algérie écope elle aussi de 3 000 francs suisses d’amende en raison du comportement de ses supporters à Blida face au Cameroun («jets de projectiles et utilisation de feux d’artifice»). Rappelons que les Fennecs ont saisi la commission d’arbitrage suite à «l’arbitrage scandaleux» de Bakary Gassama dixit la Fédération algérienne, et cet organe n’a pas encore rendu son verdict.
SANCTIONS FINANCIÈRES ET MATCH À HUIS CLOS CONTRE LE SÉNÉGAL
La Fifa a sanctionné le Sénégal d’une amende de 112 millions de francs et d’une rencontre à huis clos à la suite des incidents qui ont émaillé le match éliminatoire de la Coupe du monde 2022 ayant opposé les Lions aux Pharaons d’Egypte
Dakar, 2 mai (APS) – La Fifa a sanctionné le Sénégal d’une amende de 112 millions de francs et d’une rencontre à huis clos à la suite des incidents qui ont émaillé le match éliminatoire de la Coupe du monde 2022 ayant opposé les Lions aux Pharaons d’Egypte, le 29 mars dernier au stade Abdoulaye-Wade de Diamniadio.
Dans un courrier publié sur son site officiel, l’instance dirigeante du football mondial a évoqué ‘’la non-application des régles de sécurité existantes et le non-respect de l’ordre public dans le stade’’.
La Fifa a aussi pointé du doigt ‘’l’envahissement du terrain de jeu, les jets d’objets, l’allumage de feux d’artifice, l’utilisation de pointeurs laser et d’objets pour transmettre un message qui n’est pas approprié pour un événement sportif et une bannière offensante’’.
Pour toutes ces raisons, la Fifa a infligé une amende de 175.000 francs suisses soit (112 millions de francs) et un match à huis clos.
L’Egypte quant à elle doit payer une amende de 6000 francs suisses.
La Fédération égyptienne de football selon son président, avait demandé que les Lions qui se sont qualifiés sur le terrain soient disqualifiés au profit de Pharaons selon les médias locaux.
Le Sénégal a été logé dans le groupe A avec les Pays Bas, le Qatar et l’Equateur.
BOXE, L'ULTIME DÉFI DE FRANCIS NGANNOU
Le Camerounais, roi de l’Ultimate Fighting Championship (UFC), veut s’affirmer dans le monde de la boxe en détrônant le Britannique Tyson Fury, un des meilleurs athlètes de la discipline
Après l’UFC, Francis Ngannou va-t-il conquérir la boxe ? Le double-champion du monde en titre d’arts martiaux mixtes (MMA) rêve de s’illustrer sur le ring. Et son adversaire désigné n’est autre que Tyson Fury, champion du monde en titre des poids lourds.
Le Britannique de 33 ans qui a brillamment conservé sa couronne en WBC, samedi 23 avril 2022 à Wembley contre Dillian Whyte, n’a jamais perdu en 33 combats disputés sur le ring.
Ce palmarès retentissant n’effraie pas le Camerounais qui a réitéré sa détermination à en découdre avec lui. "Il y a 70% de chances que ce soit mon prochain adversaire et pour lui, 90% de chances que ce soit moi", a-t-il pronostiqué dans l’émission "The MMA Hour", prenant ainsi date pour l’année prochaine.
Vieille rivalité
Ce choc dont les contours restent à définir – les MMA n’obéissant pas aux mêmes règles que la boxe anglaise – sera peut-être l’occasion de trancher enfin la vieille rivalité que nourrissent les deux hommes. Depuis plusieurs années, en effet, le natif de Batié, dans l’Ouest du Cameroun, et celui de Wythenshawe se lancent des piques à travers les réseaux sociaux.
Ngannou avait même indiqué en 2019, sur Twitter, qu’il s’entraînerait avec son idole Mike Tyson en perspective de cet affrontement qui promet déjà d’être une des plus alléchantes affiches de combat. Le Camerounais est déterminé à gagner le pari de faire chuter Tyson Fury surnommé "Gypsy King" dans son arène. Lui qui rêvait plus jeune d’une carrière dans la boxe. Seulement, c’est plutôt grâce à l’UFC, la plus prestigieuse ligue de MMA, qu’il a pu montrer la force de son poing en se débarrassant de ses adversaires un par un depuis ses débuts en 2013.
Jusqu’au titre suprême de champion du monde des poids lourds décroché en mars 2021 à Las Vegas face à l’Américain Stipe Miocic, qui l’avait battu trois ans plutôt. Il a depuis réaffirmé sa suprématie le 23 janvier 2022 en infligeant au Français Ciryl Gane, la première défaite de sa carrière.
Sauts d’obstacles
À 35 ans, bientôt au crépuscule de sa carrière, "The Predator" (le Prédateur) espère une réussite aussi impressionnante sur le ring que dans l’octogone. Le basculement sans être inédit, reste délicat. Et l’adversaire qu’il s’est choisi pour la circonstance est l’un des plus redoutables de sa génération. Les bookmakers le donnent d’ailleurs d’ores et déjà perdant dans ce duel.
C’est peut-être sous-estimer la force de résilience de ce combattant de 119 kg, dont la vie se résume à une succession de sauts d’obstacles. De son enfance douloureuse hors du cocon familial à sa traversée du désert en tentant, sans papiers, de rallier l’Europe. Il lui reste cependant trois préalables à régler avant de se lancer dans l’aventure : sa situation contractuelle avec l’UFC, son rétablissement de sa blessure du genou contractée lors de son dernier combat et surtout convaincre Fury de retarder sa retraite.
VERS LA REVALORISATION DU CONTRAT D'ALIOU CISSÉ
Selon le vice-président de la Fédération sénégalaise de football, le sélectionneur des Lions "mérite largement de la nation pour tout ce qu’il a fait"
La Fédération sénégalaise de football (FSF) a engagé des discussions avec le sélectionneur des Lions, Aliou Cissé, pour le renouvellement et la revalorisation de son contrat a révélé son deuxième vice-président, Abdoulaye Sow.
"Oui, nous sommes en discussions avec lui. L’Etat et la Fédération de football, avec sa bonne santé financière, doit pouvoir faire quelque chose dans ce sens", a-t-il dit au cours d’une émission diffusée sur la chaîne de télévision privée ITV.
Selon le vice-président de la Fédération sénégalaise de football, Aliou Cissé "mérite largement de la nation pour tout ce qu’il a fait".
"Il est bon que son salaire soit revalorisé à la hauteur du travail qu’il a fait", a insisté Abdoulaye Sow, en langue nationale wolof.
Le sélectionneur des Lions, en poste depuis mai 2015, "n’a jamais été demandeur d’une augmentation de son salaire. Il aurait pu le faire mais Aliou Cissé a un engagement patriotique à servir son pays", a ajouté le responsable fédéral.
"Nous sommes dans une dynamique de discussion et nous devons continuer dans ce sens", a poursuivi Abdoulaye Sow, par ailleurs ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique.
Il a souhaité que la dynamique entourant depuis quelques temps la sélection nationale puisse se poursuivre.
Abdoulaye Sow a aussi invité le public à maintenir le soutien dont l’équipe nationale bénéficie de sa part, en perspective de la Coupe du monde 2022.
Les Lions du football, vainqueurs de la CAN 2021, joueront dans le groupe A de la Coupe du monde Qatar 2022 (21 novembre-18 décembre), en compagnie des Pays Bas, du Qatar et de l’Equateur.