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5 mai 2025
Sports
YOUSSOUPH DABO LACHE SES 20 LIONCEAUX
Youssouph Dabo a publié une liste de 20 Lionceaux pour a deuxième édition du tournoi sous régional UFOA – Zone A des moins de 20 ans qui aura lieu du 24 novembre au 8 décembre 2019 à Conakry en Guinée.
Youssouph Dabo a publié une liste de 20 Lionceaux pour a deuxième édition du tournoi sous régional UFOA – Zone A des moins de 20 ans qui aura lieu du 24 novembre au 8 décembre 2019 à Conakry en Guinée.
Cette liste confectionnée par le sélectionneur national du Sénégal et rendue publique hier, vendredi 22 novembre, allie le talent mais aussi l’expérience de joueurs dont la majorité évoluent dans les académies et centre de formation. Le technicien a en effet fait appel de quelques joueurs clés de la sélection U 17 qui avait réussi à hisser le Sénégal en 8èmes de finale du Mondial U20 disputée au Brésil il y a quelques semaines. A côté de Pape Matar Sarr, meilleur buteur des Lionceaux et un des grands artisan de cette première qualification du Sénégal à un mondial de la catégorie, on peut également citer la présence du percutant et prometteur attaquant Souleymane Faye, de Cheikh Omar Ndiaye et de Birame Diaw.
Ces cadets seront associés dans la Tanière à d’autres joueurs qui capitalisent déjà une bonne expérience dans les compétitions internationales. Il s’agit notamment de Dion Lopy d’ Oslo Academy, de Ousseynou Niang et Ibrahima Dramé de Diambars, élément clé de la derrière Coupe d’Afrique des Nations U20 au Niger et au Mondial U20.
Le Sénégal est logé dans poule A de la Guinée, le pays organisateur, de la Mauritanie et de la Sierra Leone.
Liste des 20 Lionceaux
Boubacar Fall (Espoir de Guédiawaye) ; Alioune Badara Ba (Ndangane FC), Mamadou Thiam (Project SPES de Thiès), Moussa Sogue (US Gorée), Mouhamed Ndiaye (Oslo FA Dakar), Abdoulaye Niahate Ndiaye (Dakar Sacré Cœur ), Biram Diaw (Galaxy FA de Dakar) ; Mamadou Lamine Camara (AF Darou Salam Dakar), Cheikhou Omar Ndiaye (Génération Foot Dakar), Libasse Gueye (Demba Diop de Mbour), Dion Lopy (Oslo FA Dakar), Abdou Seydi ( Casa Sport Ziguinchor), Bakary Goudiaby (Stade de Mbour), Pape Matar Sarr (Génération Foot Dakar), Ibrahima Dramé (Diambars FC Saly), Ousseynou Niang (Diambars FC Saly), Saliou Guèye (AS Douanes),Souleymane Faye (Galaxy FA de Dakar), Omar Diouf (AF Darou Salam Dakar), Mamadou Coly (Olympique de Ziguinchor).
TAPHA TINE, LE LUTTEUR REDOUTÉ
La carrière du ‘’Géant du Baol’’ a pris un coup d’arrêt. Ses potentiels adversaires l’évitent depuis 2017, malgré ses performances dignes d’un Vip de l'arène sénégalaise
La carrière du ‘’Géant du Baol’’ a pris un coup d’arrêt. Ses potentiels adversaires l’évitent depuis 2017, malgré ses performances dignes d’un Vip de la lutte sénégalaise. Le manque de popularité est aussi un handicap pour l’auteur du slogan ‘’Takk ci rip’’.
Tapha Tine, auteur d’une année blanche en 2018-2019, risque de se retrouver dans la même situation cette saison. Le chef de file de l’écurie Baol Mbolo ne manque pour autant pas d’adversaires. Il est quasiment le seul lutteur qui peut croiser tous les ténors de l’arène, grâce à son parcours honorable. Le surnommé ‘’Takk ci rip’’ était dans l’ombre, avant ses victoires contre Tiek en 2010 et Elton en 2011. Ces deux succès lui ont permis d’accéder au cercle des Vip et d’affronter le B52 de Mbour en 2012. Tapha Tine avait usé de sa force de frappe pour battre Bombardier sur décision médicale.
Mais son élan a été freiné l’année suivante par le ‘’Lion de Guédiawaye’’. Balla Gaye 2, Roi des arènes à l’époque, avait malmené le ‘’Géant du Baol’’, avant de le terrasser en moins de 3 minutes.
Après avoir raté la couronne royale, Tapha Tine avait tenté de se racheter dans le tournoi Tnt (Télévision numérique terrestre). Mais les choses sont devenues plus complexes pour lui. Le natif de Réfane (arrondissement de Lambaye, département de Bambey) a terminé 2e dans cette compétition. Il a été devancé par Ama Baldé qui l’a battu lors de la 2e journée. Le leader de l’écurie Baol Mbolo avait néanmoins dominé Zoss et Gouy Gui. Mais ses deux victoires ne lui ont pas suffi pour défier les grosses cylindrées comme Lac de Guiers 2, Bombardier, Balla Gaye 2, Gris Bordeaux ou Modou Lo.
Ces derniers refusent de l’affronter, depuis trois ans. Et pourtant le tombeur d’Elton avait des arguments pour défier les Vip. Le B52 de Mbour devait le croiser à nouveau pour effacer la défaite qu’il lui avait infligée en 2012. Le fils de Double Less devait accorder une revanche au ‘’Géant du Baol’’ en 2018, après ses deux revers enregistrés contre Bombardier en 2015 et Emeu Sène en 2016. Modou Lo et Lac de Guiers 2 étaient aussi dans le viseur du Diourbellois, entre 2017 et 2019. Mais le premier a gagné des galons. Le leader de l’écurie Rock Energie est devenu le Roi des arènes, grâce à sa victoire sur Eumeu Sène qu’il a détrôné cette saison. Le second reste son potentiel adversaire pour 2019-2020. Le puncheur de l’écurie Walo avait battu Tapha Tine en 2007, dans le cadre du championnat de lutte avec frappe (Claf).
Le manque d’aura, un autre handicap
Le maitre du ‘’Takk ci rip’’ peut également défier Eumeu Sène et Gris Bordeaux. Ces deux ténors peuvent lutter cette saison avec lui. Eumeu et Gris, mal-en-point, ont l’opportunité de croiser l’enfant de Réfane pour une première fois, dans le but de se relancer. La carrière du chef de file de l’écurie Baol Mbolo est en dents-de-scie, à cause de l’évitement dont il est victime depuis quelques années. Il n’a livré qu’un seul combat entre 2017 et 2019. C’était le 1er janvier 2018 contre Yékini Junior qu’il a dominé sans surprise.
L’autre facteur bloquant du lutteur originaire de la région de Diourbel, c’est son impopularité. Il n’est pas capable de mobiliser des milliers de supporters comme Balla Gaye 2, Modou Lo, Eumeu Sène, Ama Baldé, etc. C’est pourquoi les promoteurs ne se précipitent pas pour monter ses combats.
Tapha Tine est donc victime, quelque part, de son manque d’aura. Le retard noté dans sa carrière n’encourage pas également les espoirs de l’antichambre des Vip de descendre dans l’arène avec lui. Un simple calcul de leur part montre qu’il ne gagne pas grand-chose à battre le ‘’Géant du Baol’’, là où une victoire contre n’importe lequel des autres ténors leur ouvre grande la porte des Vip.
Ainsi, les lutteurs de l’antichambre des Vip ont en ligne de mire des lutteurs Lac de Guiers 2, Balla Gaye 2, Modou Lo, Eumeu Sène...
D’autant que Papa Sow et Boy Niang ont fait leur examen de passage et échoué devant le leader de l’écurie Walo qui les a battus. Donc, le jeu n’en vaut pas la chandelle.
Palmarès de Tapha Tine
17 combats
12 victoires
Malaw Séras, Sa Cadior 2, Talla Gaïndé, Yékini Jr, El Hadj Diouf, Boy Sèye, Abdou Diouf, Tiek, Elton Bombardier, Zoss, Gouy Gui, Yékini Junior.
5 défaites
Issa Pouye (Thiaroye-sur-Mer), Lac de Guiers 2, Bazooka, Balla Gaye 2, Ama Baldé.
DES OBSERVATEURS S’INTERROGENT SUR L’ABSENCE DU SÉNÉGAL
Des entraîneurs et des observateurs présents à la CAN des moins de 23 ans (U23), qui prend fin vendredi soir, au Caire, s’interrogent sur l’absence du Sénégal de cette compétition qualificative aux Jeux olympiques 2020.
Des entraîneurs et des observateurs présents à la CAN des moins de 23 ans (U23), qui prend fin vendredi soir, au Caire, s’interrogent sur l’absence du Sénégal de cette compétition qualificative aux Jeux olympiques 2020.
"Après avoir éliminé la Guinée, qui avait sorti le Sénégal, un pays qui fait de très bons résultats dans les petites catégories, nous savions que nous étions attendus à cette compétition", a dit l’entraîneur de l’équipe de la Côte d’Ivoire, Souhailo Haidara.
"Le Sénégal a le même niveau que le Nigeria, ces dernières années. Donc les équipes qui l’éliminent doivent être de bon niveau et doivent faire de bons résultats", a souligné le technicien ivoirien, dont les joueurs vont affronter l’Egypte en finale de la CAN des U23.
Les Eléphants de Côte d’Ivoire ont obtenu leur ticket qualificatif aux JO 2020 en même temps que les Pharaons olympiques.
Le Sénégal a été éliminé dès le premier tour des qualificatifs de la CAN des U23 par la Guinée (1-2 et 0-0), qui a été sortie à son tour par la Côte d’Ivoire (1-0 et 2-1).
Faisant un bilan de la CAN des moins de 23 ans, l’ancien arrière gauche de la RD Congo, Herita Ilunga, s’interroge, lui aussi, sur l’absence du Sénégal à cette compétition.
"On s’attendait objectivement à voir le Sénégal à la CAN des 23 en raison de ses bons résultats chez les U17 et les U20, ces dernières années", a dit l’ancien joueur, aujourd’hui observateur technique de la Confédération africaine de football (CAF).
"Cela veut dire qu’aucune équipe ne doit se relâcher sous peine de se faire dépasser", a conclu l’ancien joueur du Toulouse FC et de l’AS Saint-Etienne (France).
Evoquant l’élimination de son équipe dès le premier tour, Fanyéri Diarra, l’entraîneur des Aigles du Mali, a invoqué "le manque de chance" et "la qualité de la compétition", à laquelle ont pris part les huit meilleures nations africains de la catégorie.
"De grandes nations dans les petites catégories, comme le Sénégal, ne sont pas présentes. Donc il faut savoir relativiser et aller travailler davantage pour rebondir lors des prochaines compétitions", a dit le technicien malien.
"En football, ça va vite", a-t-il fait remarquer, regrettant que le Mali n’ait pas pu faire venir tous les joueurs ciblés en raison de la programmation de la CAN des U23 hors des dates FIFA.
Le Mali, qui a remporté deux éditions de la CAN des U17, en 2015 et 2017, a été champion de la CAN des U20 en 2019.
UN ANCIEN U20 SÉNÉGALAIS ÉVOQUE LE NIVEAU DE LA LIGUE ÉGYPTIENNE
L’attaquant sénégalais Talla Ndiaye, qui évolue pour la deuxième saison consécutive en Egypte, en attendant de rallier un jour les grosses écuries européennes, juge le niveau de la ligue égyptienne ’’très élevé’’
L’attaquant sénégalais Talla Ndiaye, qui évolue pour la deuxième saison consécutive en Egypte, en attendant de rallier un jour les grosses écuries européennes, juge le niveau de la ligue égyptienne ’’très élevé’’, en comparaison des autres championnats par lesquels il était passé dans ses pérégrinations pour rejoindre l’Europe.
"J’ai joué au Sénégal, au Ghana et au Liban mais il n’y a pas photo entre ces Ligues et celle d’Egypte où le niveau est très élevé", a expliqué l’ancien attaquant de Niary Tall et ex pensionnaires des U20 du Sénégal.
"En plus du niveau, les infrastructures (entraînement et compétitions) sont au top et le footballeur peut donner libre cours à sa passion du jeu", a expliqué l’attaquant de Tela El Giesh, club de l’armée égyptienne.
Pour donner une idée sur le niveau du championnat égyptien, Talla Ndiaye rappelle que tous les joueurs de la sélection U-23 et plusieurs de la sélection A égyptienne évoluent dans des clubs locaux.
"C’est un championnat de 18 équipes’’ dans lequel "les cadors que sont Al Ahly et Zamalek sont fortement concurrencés" désormais, a indiqué l’ancien joueur de Niary Tally.
"Quand vous regardez la sélection U-23, beaucoup de joueurs viennent d’équipes moins connues sur le plan international, dans mon club, le sélectionneur a retenu un footballeur", a-t-il dit.
De même, a-t-il souligné, plusieurs joueurs des U23 d’Egypte évoluent en équipe A. "Il n’y a pas seulement des internationaux égyptiens qui évoluent dans ce championnat mais il y a ceux venant des autres pays du Maghreb comme la Tunisie mais aussi le Gabon, Madagascar, l’Ouganda", a-t-il signalé.
Sur un plan général, malgré les renforts venus de l’étranger pour les autres sélections, lors de ce tournoi, l’Egypte a selon lui plané sur ses autres adversaires sur le plan tactique, technique et physique.
Talla Ndiaye, 26 ans, ambitionne de poursuivre sa carrière en Europe et dans ce sens veut profiter de la grande exposition médiatique de la Ligue égyptienne.
"Il y a le niveau sur le plan technique, tactique et physiquement, il faut être fort pour soutenir la comparaison", a-t-il dit, soulignant qu’il est fort possible de s’adapter à d’autres championnats étrangers en quittant l’Egypte.
Il a donné l’exemple de l’ancien attaquant de la Linguère et du Jaraaf, Ibrahima Ndiaye qui, après l’Egypte, a poursuivi sa carrière en Suisse.
Parmi les joueurs sénégalais évoluant dans des clubs de l’élite égyptienne, il a cité Bamba Kane, un ancien de Diambars, et Alassane Diouf, un ex joueur de Teungueth FC. Talla Ndiaye a précisé n’avoir pas encore rencontré ce dernier, "j’ai tout juste entendu parler de sa présence ici", a-t-il dit.
CES INCERTITUDES QUI VONT ACCOMPAGNER ALIOU CISSE EN 2020
Treize matches, dix victoires, un nul et deux défaites. L’année 2019 aura été faste pour l’équipe d’Aliou Cissé avec en toile de fond un statut de vice-champion d’Afrique.
Treize matches, dix victoires, un nul et deux défaites. L’année 2019 aura été faste pour l’équipe d’Aliou Cissé avec en toile de fond un statut de vice-champion d’Afrique. Tout n’a cependant pas été rose pour le sélectionneur national qui va faire avec un certain nombre d’incertitudes à l’orée de la nouvelle année qui se profile.
Les remplaçants au tandem Koulibaly – Sané
Avec un duo Salif Sané – Kalidou Koulibaly indéboulonnable depuis la préparation de la Coupe du monde et qui a rassuré durant cette année 2019. Les suppléants crédibles à ce poste de défenseur central continuent de susciter des interrogations. Appelé à dépanner dans un registre qu’il a plus joué depuis son passage à Anderlecht, Cheikhou Kouyaté est loin d’avoir convaincu les férus du ballon rond. A l’image des buts encaissés contre l’Algérie en finale de la CAN et tout dernièrement contre l’Eswatini, le capitaine déchu des « Lions » pêche souvent dans son positionnement et apparait limité dans la relance. Des griefs qui ne l’empêchent pas de continuer à bénéficier toujours de la confiance du technicien aux dreadlocks. Mais cette polyvalence peut-elle finir par être un handicap aussi bien pour Kouyaté que pour l’équipe ? Le sociétaire de Crystal Palace apparait intouchable surtout quand on regarde la forme de Pape Abou Cissé blessé pour encore un moment. Le néo international Naby Sarr peut prétendre bousculer la hiérarchie s’il est aligné par Cissé. Quant à Moussa Ndiaye, Pape Djibril Diaw, Kara Mbodji et aux autres défenseurs centraux, ils sont encore plus loin.
Le désert derrière Sabaly à gauche
Absent de l’après-CAN 2019, Youssouph Sabaly ne devrait pas éprouver de difficultés à retrouver son poste d’arrière gauche de l’équipe nationale du Sénégal, lui le droitier. En effet derrière lui, c’est le quasi désert. Il y avait pourtant quelque chose à faire à ce poste de latéral gauche face à un Sabaly qui a repris les entrainements avec Bordeaux depuis moins d’une semaine. Un début de saison gâché pour le Bordelais qui ne devrait pas lui être fatal. L’occasion était belle pour des concurrents de performer en club et d’ainsi acquérir du crédit pour bousculer le joueur formé au Paris Saint-Germain. Mais c’est raté. En cette année 2019, Racine Coly aura disputé trois matches sans pour autant être rassurant et loupant même la CAN. Convoqué lors de cette compétition continentale, Saliou Ciss n’aura disputé qu’un seul match profitant de la blessure de Sabaly. Même s’il a relativement assuré, le joueur de Nancy manque de constance depuis ses débuts avec les A. Si Pape Djibril a également pu être aligné à ce poste contre le Mali en amical, il semble destiné pour le moment, à rester dans l’axe. Aliou Cissé devra ainsi se remuer pour trouver un gaucher pur à ce poste. Abdallah Ndour (Strasbourg), Pape Ndiaye Souaré (Troyes), Lansana Faye (Vitesse Arnhem) voire même Malang Sarr, s’il se décide à jouer pour le Sénégal, sont des profils intéressants pour ce secteur.
La sentinelle devant la défense
Cette équation semblait réglé depuis l’avènement d’un Pape Alioune Ndiaye qui a assuré et rassuré lors de la CAN 2019. Mais les dernières sorties de l’équipe nationale ont ramené le doute dans ce secteur vital de l’équipe qui est comme la moelle épinière. Le peu de rythme de PAN a poussé à essayer de nouveaux profils à ce poste avec plus ou moins de réussite. Cheikhou Kouyaté s’est contenté du strict minimum en amical contre le Brésil tandis que son remplaçant, Sidy Sarr ne s’est pas particulièrement distingué. Ce dernier s’est en revanche bien débrouillé contre le Congo à un poste où il n’est pas forcément prédestiné à cause de ses réactions lentes dans les gestes défensifs et sa tendance à trop garder la balle. Son compère Mamadou Loum Ndiaye ne s’est en revanche guère illustré contre l’Eswatini où il était en manque de rythme. Convoqué mais pas aligné, Ousseynou Thioune n’a pas dit son dernier mot. Aliou Cissé devra rapidement trouver son essuie-glace devant la défense au risque de continuer à chambouler son groupe. Pape Alioune Ndiaye semble être le meilleur candidat mais il va falloir espérer qu’il retrouve toutes ses dispositions.
Les coups de pied arrêtés
Redoutables sur les coups de pied arrêtés défensifs, friables sur les offensifs ? Tel est le constat d’une formation qui a du mal à scorer sur les coups francs et corners. La convocation d’Henri Saivet à la CAN n’aura pas permis de panser une plaie qui touche l’ensemble du football sénégalais. Il est vrai qu’être dangereux sur phase arrêtée est forcément intéressant et peut s’avérer décisif dans des matches fermés. Les coups de pied arrêtés sont peu ou presque jamais travaillés. Cela se ressent lors des matches avec des tireurs qui se cherchent et l’absence de combinaisons. Ce qui n’a cependant pas empêché à la bande à Sadio Mané de remporter 10 de leurs 13 matches de cette année civile 2019. Mais avec la présence de beaucoup de joueurs de gabarit et d’un Krépin Diatta qui s’affirme de plus en plus à l’image de ce corner déposé sur la tête de Famara Diedhiou contre les Swazis, il est néanmoins légitime de s’attendre à plus de rendement de la part d’une équipe qui veut être la meilleure d’Afrique.
FEDERER LA JEUNESSE DU MONDE AUTOUR DES VALEURS DU SPORT
En perspective des Jeux Olympiques de la Jeunesse de Dakar 2022 et des jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, les comités nationaux olympiques sénégalais et français ont concluent ce mois de novembre à Paris d’un accord de partenariat
En perspective des Jeux Olympiques de la Jeunesse de Dakar 2022 et des jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, les comités nationaux olympiques sénégalais et français ont concluent ce mois de novembre à Paris d’un accord de partenariat en vue de contribuer à la parfaite organisation et à la réussite de ces évènements majeurs ainsi qu’une meilleure coopération entre les fédérations des deux pays, informe un communiqué conjoint parvenu à la Rédaction de Sud Quotidien.
Dakar2022 ! Paris2024 ! Pour réussir ces deux événements majeurs du Comité international olympique (CIO), le président du CNO Mamadou Diagna Ndiaye et son homologue français Denis Masseglia ont apposé leurs signatures au siège du CNOSF sur un ambitieux protocole de coopération, informe un communiqué parvenu à la Rédaction de Sud Quotidien.
Selon l’édit, ce protocole vise notamment «à développer les échanges bilatéraux et la coopération dans le domaine du sport afin de renforcer l’amitié et la compréhension entre les peuples sénégalais et français».
Le développement des principes fondamentaux et des valeurs essentielles de l’olympisme conformément à la charte olympique, la lutte contre le dopage et la promotion de l’éthique du sport sont également, entre autres, des points majeurs de la coopération entre les deux institutions.
Mamadou Diagna Ndiaye et Denis Masseglia se sont entendu sur la nécessité d’intensifier ce type de collaboration en faveur de la pratique du sport, notamment dans les domaines de l’éducation physique, du sport pour tous et du sport de haut niveau.
«Le sport peut être un moyen important d’encourager la jeunesse africaine à s’investir davantage dans le continent au lieu de braver les voies souvent dangereuses vers des aventures incertaines» a affirmé Mamadou Diagna Ndiaye qui était accompagné de Monsieur Ibrahima Wade, coordonnateur général des JOJ de Dakar 2022.
LA CAN SUSPENDUE A LA METEO
L’instance faîtière du football africain, soutient qu’en «raison des conditions météorologiques», les dates seront décidées conjointement par la CAF et le pays hôte, le Cameroun.
Le Comité Exécutif de la CAF a tenu hier, jeudi 21 novembre, au Caire sa deuxième réunion statutaire de 2019, sous la présidence de Ahmad. On peut retenir deux grosses informations. En effet, le CHAN va se dérouler du 04 au 25 avril 2020 au Cameroun. Quant à la CAN 2021, l’instance faîtière du football africain, soutient qu’en «raison des conditions météorologiques», les dates seront décidées conjointement par la CAF et le pays hôte, le Cameroun. Par la même occasion, le COMEX informe que les trois premiers de la Ligue des champions pour la saison 2020/2021 vont prendre part à la coupe du monde des clubs, prévus en juin 2021.
En ouvrant la séance, le président de la CAF a félicité le Comité Local d’Organisation, ainsi que l’Association Égyptienne de Football (EFA), pour la réussite de l’organisation de la CAN U-23, Egypte, informe l’édit.
Le Comité Exécutif a par la suite observé une minute de silence à la mémoire de Ahmed Amr Ateya, un volontaire de 23 ans de la Coupe d'Afrique des Nations U-23, récemment décédé. Le président de la CAF a exprimé ses condoléances et celles du Comité Exécutif à la famille et aux amis du défunt.
LE COMITE D’URGENCE RESILIE LE CONTRAT CAF/LAGARDERE SPORTS
Au cours de cette réunion, le Comité Exécutif de la CAF a pris les décisions suivantes: Le règlement de la CAF sur la Sécurité et la Sureté a été ratifié ainsi que la décision du Comité d’urgence de résilier le contrat CAF / Lagardère Sports ; Le nouvel organigramme ainsi que le projet de réforme de l'administration et de l'arbitrage ont été approuvés ; Les listes des commissions permanentes de la CAF ont été approuvées ; Trois nouvelles catégories de prix, pour les CAF Awards 2019, à savoir: le meilleur joueur interclubs africain, le meilleur président de club africain et un prix social de reconnaissance ont été approuvées ; Les projets sous financement du FIFA Forward pour 2020 ont été approuvés.
LE CHAN AURA LIEU DU 04 AU 25 AVRIL 2020
Concernant les compétitions, les recommandations sur la localisation des sites d’entraînement et d'hébergement des équipes pour le CHAN Cameroun 2020 ont été approuvées. Les dates de la phase finale CHAN Cameroun 2020 ont été approuvées (04 au 25 avril 2020). La Super Coupe de la CAF aura lieu le 14 février à Doha, Qatar. Les représentants africains de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA 2021 sont les trois premiers de la Ligue des champions pour la saison 2020/2021.
LA CAN CHERCHE SES DATES
Les nouveaux formats des compétitions des jeunes et des femmes basés sur 12 équipes ont été approuvés. Concernant la CAN féminine 2020, un appel à la candidature sera lancé incessamment, informe la CAF. En raison des conditions météorologiques, les dates de la CAN 2021 seront décidées conjointement par la CAF et le pays hôte. Mieux, ajoute le communiqué, «dorénavant pour toutes les compétitions de la CAF, l’administration décidera des dates, des heures et du lieu des matchs après avoir analysé les avis des équipes concernées».
FATMA SAMOURA PRESENTE SA FEUILLE DE ROUTE
Lors de la réunion, Fatma Samoura, Secrétaire Générale de la FIFA et Déléguée Générale pour l'Afrique, a présenté aux membres du COMEX un aperçu de la feuille de route commune de la FIFA et de la CAF sur les réformes en cours et qui portent sur la gestion financière, la bonne gouvernance, l'organisation efficace et professionnelle des compétitions et le développement du football africain.
Le Président de la CAF a remercié Fatma Samoura, ainsi que l'équipe d'experts de la FIFA qui conseille et assiste la CAF dans son processus de réforme, pour son engagement à élever le football africain au plus haut niveau. Les membres du Comité Exécutif se sont associés unanimement aux remerciements du Président de la CAF.
ETO’O, L’INVITE D’AHMAD AU COMEX
À la fin de la réunion, Samuel Eto’o, Conseiller spécial du Président, a été invité par Ahmad Ahmad à présenter une nouvelle proposition concernant la création de la Fondation CAF. Dans son allocution, il a déclaré: «Nous connaissons tous le rôle unique que joue le football en Afrique et la manière dont il peut unir les peuples et les pays. Je pense qu'il a le pouvoir de changer des vies. Je suis ravi d’avoir l’occasion de partager l’idée de la Fondation CAF avec les membres du Comité Exécutif aujourd’hui et j’espère que vous partagez ma conviction pour cet important projet.»
À la suite de sa présentation, un accord de principe a été conclu pour donner le feu vert à une réflexion plus approfondie sur la création de la Fondation CAF.
Les membres du Comité Exécutif ont été informés des préparatifs de la 28ème édition des CAF Awards, un événement annuel célébrant les footballeurs africains et les personnalités qui se sont distinguées en 2019 dans le football, qui se déroulera en Égypte le 7 janvier 2020 avec le partenaire officiel de l'événement, le groupe hôtelier PickAlbatross.
La date et le lieu de la prochaine réunion du Comité Exécutif de la CAF seront communiqués ultérieurement.
ONANA DÉPLORE LE FAIBLE NOMBRE DE GARDIENS NOIRS EN EUROPE
"Des clubs ne font pas confiance aux gardiens noirs, estime le joueur de 23 ans.On doit souvent voir que les gardiens noirs manquent de concentration..."
RMC Sports |
JA avec Saber Desfarges |
Publication 21/11/2019
Andre Onana, le gardien de l'Ajax, s'est confié devant les caméras de RMC Sport. Le Camerounais de 23 ans, qui a évoqué pour Footissime le fabuleux parcours de son équipe en Ligue des champions la saison dernière, regrette le faible nombre de gardiens noirs dans les meilleurs clubs européens.
Le football européen a-t-il un problème avec les gardiens noirs? La question est soulevée par André Onana, le gardien camerounais de l'Ajax, que l'équipe de Footissime a pu rencontrer. "Des clubs ne font pas confiance aux gardiens noirs, estime le joueur de 23 ans. C'est une réalité. On n'a qu'à regarder. Ce n'est pas moi qui le dis. (...) Je suis pas spécialiste en entraînements. Ils ont leurs raisons. On doit souvent voir que les gardiens noirs manquent de concentration..."
"Je ne vois pas la différence"
À l'Ajax depuis 2014, après avoir été formé durant quatre années par le FC Barcelone, André Onana est l'un des rares gardiens noirs au sein des meilleurs clubs européens. En mai dernier, il s'était déjà exprimé sur ce sujet auprès de la BBC: "Je ne vois pas la différence entre les gardiens de but blancs et noirs. Ce sont les mêmes, ils font des erreurs. Je fais des erreurs, tout le monde en fait. Mais les gardiens noirs doivent bien se préparer, car ce n'est pas facile pour nous".
Outre la question du racisme, André Onana s'est également confié au micro de RMC Sport sur le fabuleux parcours de l'Ajax en Ligue des champions la saison passée, son enfance et sa formation en Catalogne, son avenir et le soutien des supporters. Un entretien à retrouver en intégralité vendredi soir, sur RMC Sport 1.
QUALIFICATION POUR LA CAN 2021, CE QU’IL FAUT RETENIR DES PREMIERS MATCHS
Quatre mois après le sacre de l’Algérie en Coupe d’Afrique des nations, les sélections du continent sont tournées vers la prochaine édition, qui se déroulera au Cameroun.
Les choses sérieuses pour la prochaine Coupe d’Afrique des nations de football (CAN), prévue en 2021 au Cameroun, ont commencé avec le début, mercredi 13 novembre, des qualifications, qui s’étireront jusqu’en novembre 2020. Si certaines sélections (Algérie, Sénégal, Madagascar, Nigeria) ont commencé par un sans-faute, d’autres, parmi les plus huppées, ont connu des débuts beaucoup plus poussifs. Et les inévitables surprises, incarnées notamment par les Comores et l’Ethiopie, sont au rendez-vous.
L’ALGERIE CONFIRME SON STATUT
Les titres sont parfois difficiles à digérer. Pas pour l’Algérie. Champions d’Afrique en juillet lors de la CAN 2019 en Egypte, les Fennecs n’ont rien perdu de leur puissance depuis la conquête du deuxième sacre continental de leur histoire. Ils l’ont une nouvelle fois montré lors de leurs matchs contre la Zambie et le Botswana, dans un groupe qui comprend également le Zimbabwe. Cela a commencé par un retentissant succès contre les Zambiens à Blida (5-0), avec notamment un doublé de Baghdad Bounedjah, l’inusable buteur des Fennecs. Puis, grâce à une seconde victoire au Botswana (1-0), l’Algérie a encore un peu plus dégagé son horizon vers la phase finale de la CAN 2021. Djamel Belmadi, son sélectionneur, s’appuie sur le groupe qui avait remporté la victoire au Caire, même s’il commence à l’ouvrir à d’autres joueurs.
LE SENEGAL EST TOUJOURS LA
Le Sénégal, seule grande nation du football africain dont le palmarès reste désespérément vierge, a fait de la CAN 2021 son objectif prioritaire. Les Lions de la Teranga, vice-champions d’Afrique 2019, ont parfaitement réussi leur entrée en matière dans leur groupe qualificatif en remportant leurs deux premiers matchs. Emmenés par leurs stars Kalidou Koulibaly et Sadio Mané, ils ont dominé le Congo (2-0) à Thiès, puis l’Eswatini à Manzini (4-1) lors d’une rencontre interrompue par des pluies diluviennes et où Mané a fait l’objet d’un traitement particulièrement brutal de la part des défenseurs adverses. Comme Belmadi en Algérie, Aliou Cissé fait confiance à l’ossature qui a failli offrir au Sénégal son premier titre. Même si de nouveaux visages apparaissent, comme ceux de Racine Coly, Mamadou Loum N’Diaye ou Habib Diallo, afin, déjà, de préparer l’avenir.
LA SENSATION COMORIENNE
Affiliées à la FIFA depuis 2005, les Comores, qui avaient récemment accroché le Cameroun (1-1) et le Maroc (2-2), ne cessent de progresser depuis quatre ans. Et leurs deux premiers matchs qualificatifs pour la CAN 2021 en apportent une preuve supplémentaire. Classés à la 142e place du classement FIFA, les insulaires, entraînés par le Franco-Comorien Amir Abdou, ont réalisé deux grosses performances : d’abord en s’imposant face au Togo (1-0), puis en tenant en échec l’Egypte – certes privée de Mohamed Salah – à Moroni (0-0). Les Cœlacanthes, qui n’ont jamais participé à une phase finale de CAN, peuvent désormais y songer sérieusement. Avec un mélange de joueurs évoluant dans des championnats de seconde zone (Roumanie, Serbie, Suède), en Ligue 2 française et même dans des divisions semi-professionnelles, cette sélection semble marcher dans les pas de son voisin malgache, qui a réussi à sortir de l’anonymat lors de la CAN 2019, malgré des moyens limités.
LE REBOND DU GABON
En mars, le Gabon était au bord de la déprime après avoir été privé de la phase finale de la CAN 2019 par le Burundi. Daniel Cousin, le sélectionneur, avait été limogé et certains joueurs, dont le capitaine Pierre-Emerick Aubameyang, s’interrogeaient sur leur carrière internationale, sur fond de conflit avec la fédération. La nomination de Patrice Neveu, l’été dernier, a totalement relancé une équipe moribonde. Le technicien français a rencontré individuellement ses joueurs, élaboré des règles de vie collective stricte et un plan de jeu bien défini. Et après seulement deux journées, les Panthères sont bien parties pour se qualifier, grâce à un match nul obtenu en République démocratique du Congo (0-0) et un succès face à l’Angola (2-1), deux résultats venus confirmer ceux du mois d’octobre en matchs amicaux et notamment une spectaculaire victoire au Maroc (3-2). A Libreville, l’optimisme est revenu et Aubameyang ne se pose plus de questions sur sa relation avec la sélection.
LA COTE D’IVOIRE EN PLEIN DOUTE
Cela faisait cinquante et un ans que l’Ethiopie n’avait pas battu la Côte d’Ivoire. Mardi à Bahir Dar, les Eléphants ont chuté à la surprise générale (1-2) face à un adversaire relativement modeste (137e au classement FIFA), alors que Madagascar, dans l’autre match du groupe, rossait le Niger à Niamey (6-2). Bien sûr, les quart-de-finalistes de la dernière CAN ont protesté contre l’accueil des Ethiopiens, à qui ils ont reproché un comportement tatillon et une escale de plus de quatre heures à Addis-Abeba la veille de la rencontre. Mais la défaite des Ivoiriens, déjà à la peine face au Niger lors de la première journée (1-0), vient rappeler que depuis la CAN 2015 remportée en Guinée équatoriale, leurs performances ne sont pas vraiment à la hauteur de leur potentiel, incarné par Serge Aurier, Max-Alain Gradel, Wilfried Zaha, Nicolas Pépé ou Maxwel Cornet.
Lemonde.FR
QUEL BILAN POUR LES LIONS EN 2019 ?
L’année avait débuté tout d’abord avec le renouvellement du contrat du sélectionneur national, Aliou Cissé, qui devait prendre fin au mois de mars dernier.
L’équipe nationale du Sénégal de football vient de boucler 2019 avec deux derniers succès sur le Congo Brazza et l’Eswatini. Marquée par la finale de la CAN perdue face à l’Algérie ou récemment le match historique bien qu’amical face au Brésil, Wiwsport survole cette année civile plus ou moins positive au regard des chiffres qui font le bilan de la Tanière durant cette période.
L’année 2019 avait débuté tout d’abord avec le renouvellement du contrat du sélectionneur national, Aliou Cissé, qui devait prendre fin au mois de mars dernier. Le coach des Lions a été conforté dans son fauteuil jusqu’en 2021, et s’était vu soulager de toute pression avant le dernier tournant pour les qualifications à la CAN 2019. A la date du 23 mars 2019, les Lions devaient accueillir à Thiès pour leur première sortie en 2019, Madagascar pour le compte de la 6ème et dernière journée des éliminatoires de la CAN 2019.
Accrochés à Antananarivo quelques mois plus tôt, Aliou Cissé et ses poulains devaient battre les Baréas à domicile et confirmer leur première place du groupe. Les Lions vont finalement s’imposer sur le score de 2 buts à zéro. Ce match marquait aussi, la première apparition de Krépin Diatta en équipe nationale A du Sénégal. Une grande première réussie puisque le jeune joueur avait séduit par sa classe et son talent.
Outre le sociétaire du FC Bruges, Aliou Cissé a lancé pour cette année 2019, les carrières internationales des jeunes comme Mamadou Loum Ndiaye, Sada Thioub, Habib Diallo, Sidy Sarr. Si ces derniers ont été les seuls à être utilisés par le sélectionneur, des joueurs comme Mame Baba Thiam, Naby Sarr, Dialy Kobaly Ndiaye, Moussa Ndiaye, ont été appelés en équipe nationale du Sénégal pour la première fois. Des jeunes talentueux qui sont venus annoncer la relève dans la Tanière même s’ils n’ont pas eu l’opportunité de ne disputer aucune minute. Après le match amical remporté face au Mali quelques jours après la victoire sur Madagascar, l’équipe nationale se dirigeait vers la Coupe d’Afrique des Nations, Egypte 2019. Sorti d’une belle année 2018, le Sénégal ouvrait ainsi celle de 2019 avec deux succès en deux rencontres. Bien que l’ossature soit bien en place depuis un bon bout de temps, Aliou Cissé a, à plusieurs reprises, varié son onze de départ.
Entre matchs amicaux et matchs officiels, le sélectionneur n’a pas trouvé l’équipe type pour développer son jeu. Mais on notera que Kalidou Koulibaly a clôturé cette année en devenant le nouveau capitaine des Lions du Sénégal. Si seuls Pape Abou Cissé et Abdoulaye Diallo n’ont pu jouer une seule minute à la CAN 2019 parmi les 23 sélectionnés, Aliou Cissé a utilisé dans son onze de départ 30 joueurs lors des 12 matchs toutes compétitions confondues durant cette année 2019. Un changement récurrent qui n’a pourtant jamais perturbé sa solidité défensive. En effet, le Sénégal n’a encaissé que trois buts en matchs officiels en 2019, toutes compétitions confondues, pour 16 buts marqués. En deux matchs amicaux joués sur la même période, les Lions ont concédé 2 buts et en ont inscrit 3.
Un 100% gâché par les Fennecs d’Algérie, nouvelles bêtes noires des Lions
En 10 rencontres officielles, Aliou Cissé et ses protégés sont 8 fois sortis vainqueurs de leurs adversaires pour seulement deux défaites, concédées toutes à la Can 2019, face à l’Algérie. Les Fennecs ont été à deux reprises, la seule formation à marquer contre les Lions sans encaisser de but. Pour les deux matchs amicaux, le Sénégal a dominé le Mali, le 26 mars 2019, au stade Léopold Sédar Senghor, sur le score de 2 buts à 1. Ce but face aux Aigles sera le seul avec celui concédé lors du match nul face au Brésil, en match amical, au mois d’octobre dernier, à Singapour (1-1). Un bilan de cette année 2019 qui est donc positif dans l’ensemble pour Aliou Cissé et sa troupe. A près de 80% de victoires sur cette année, seul l’échec en finale de la Can aura été la tache noire de la note d’Aliou et les Lions. Ces belles performances vont sûrement permettre au Sénégal de terminer une deuxième année consécutive sur le toit de l’Afrique au niveau du classement FIFA, après celle de 2018.
Sadio Mané et Famara Diedhiou terminent meilleurs buteurs de l’année
Au cours de cette année Sadio Mané et Famara Diedhiou ont terminé meilleurs buteurs avec chacun quatre réalisations. Famara Diedhiou et Sadio Mané ont été les buteurs les plus prolifiques avec l’équipe nationale du Sénégal en 2019. Chacun des 2 a scoré à 4 reprises. Sadio Mané a marqué contre le Mali (2-1, 23 mars 2019), il a réalisé un doublé contre Kenya (3-0, 1er juillet 201) et inscrit un autre but face à l’Ouganda (1-0, 5 juillet 2019) à la Can. Famara Diedhiou a, quant à lui, frappé contre le Brésil (1-1, 10 octobre 2019), avant de réaliser un triplé retentissant contre l’Eswatini (4-1, 17 novembre 2019). Mbaye Niang avait réalisé un doublé face à Madagascar (2-0, 23 mars 2019). Idrissa Gana Gueye compte aussi 2 buts inscrits face au Nigeria (1-0, 16 juin 2019) en amical et le Benin (1-0, 10 juillet 2019) à la Can 2019. Moussa Konaté (contre Mali), Keita Baldé contre (Tanzanie), Krepin Diatta (contre Tanzanie), Ismaila Sarr (contre Kenya) Sidy Sarr (contre Congo), Habib Diallo contre (Congo) et Pape Alioune Ndiaye (contre Eswatini) comptent chacun 1 but en 2019.
Avec wiwsport.com
Liste des 30 joueurs utilisés par Aliou Cissé en 2019 :
Sadio Mané, Krépin Diatta, Habib Diallo, Famara Diédhiou, Mbaye Niang, Mbaye Diagne, Ismaïla Sarr, Lamine Gassama, Moussa Wagué, Mamadou Loum Ndiaye, Sada Thioub, Kalidou Koulibaly, Salif Sané, Saliou Ciss, Youssouf Sabaly, Pape Alioune Ndiaye, Sidy Sarr, Cheikhou Kouyaté, Diao Baldé Keïta, Edouard Mendy, Alfred Gomis, Moussa Konaté, Idrissa Guèye, Henri Saivet, Alfred Ndiaye, Cheikh Ndoye, Santy Ngom, Racine Coly, Pape Djibril Diaw, Pape Abou Cissé.