7 MOIS DE COMMEMORATION
CELEBRATION DU CINQUANTENAIRE DU 1ER FESTIVAL MONDIAL DES ARTS NEGRES (FESMAN)

La Communauté africaine de culture Sénégal (Cacsen) célèbre le samedi 16 avril prochain, au Théâtre National Daniel Sorano, le cinquantenaire du 1er Festival mondial des arts nègres (Fesman), qui s’était tenu à Dakar, en 1966. Toujours au menu de cette commémoration, il y a le colloque des 8, 9 et 10 novembre prochain, dont le discours inaugural sera prononcé par le président de la Communauté africaine de Culture, le Nigérian Wolé Soyinka, Prix Nobel de Littérature en 1986.
Pour rendre hommage à ceux qui avaient eu l’idée de créer le premier Festival mondial des arts nègres (Fesman) en 1966 au Sénégal, la Communauté africaine de culture Sénégal (Cacsen) va célébrer le samedi 16 avril, au Théâtre National Daniel Sorano, le cinquantenaire de ce rendez-vous mondial de la culture. Placé sous le thème « 1er Festival mondial des arts nègres (1966-2016) : mémoire et actualité », l’évènement sera une occasion de faire revivre le patrimoine culturel. Au menu de cette rencontre qui réunira plusieurs hommes de culture, le communiqué en date d’hier, vendredi 8 avril parvenu à la Rédaction, précise qu’il y aura d’abord une présentation de l’évènement par le Comité scientifique, suivie de la projection du film soviétique intitulé « African Rhytmus » qui avait marqué le 1er Fesman. Le film, qui revient sur les différentes manifestations du 1er Festival Mondial des Arts Nègres de 1966 au Sénégal, avait été rapatrié par Bouna Sémou Ndiaye, acteur culturel et activiste sénégalais. Enfin, un dialogue avec le jeune public sur l’héritage de cette manifestation, mettra un terme aux activités de la rencontre.
Cette commémoration du cinquantenaire du 1er Fesman est organisée en prélude au Colloque international prévu du 8 au 10 novembre 2016 à Dakar, et dont le discours inaugural sera prononcé par le président de la Communauté africaine de culture, le Nigérian Wolé Soyinka, par ailleurs Prix Nobel de littérature en 1986.
C’est pourquoi, indique toujours le communiqué, ce lancement du cinquantenaire du Fesman, le 16 avril prochain, donnera le coup d’envoi d’une série de manifestations, d’avril à octobre, dans l’intérieur du pays, entre Thiès, Bambey, Ziguinchor, Saint-Louis, et Tambacounda.
Il faut rappeler que le premier Festival mondial des arts nègres, organisé à Dakar en 1966, avait vu la participation des pères de la Négritude, le Martiniquais Aimé Césaire, le Guyanais Léon Gontran Damas, en plus de l’écrivain et homme politique français André Malraux et le fondateur de Présence Africaine, Alioune Diop, ainsi que d'autres hommes de culture du monde noir. Ce qui avait permis au Sénégal de « vendre » son patrimoine culturel au monde entier.
La Communauté africaine de culture Sénégal organise d’ailleurs un point de presse ce jeudi 14 avril à 16h, au Centre de recherche ouest-africain (Warc). Une rencontre qui devrait permettre de répondre à cette question, parmi tant d’autres : quel intérêt y a-t-il donc «à commémorer aujourd’hui un festival vieux de cinquante ans ? »