LES FORCES DE L’ORDRE SENEGALAISES RAPATRIENT DE GAMBIE DU BOIS VOLE
Une importante quantité de bois frauduleusement coupé et stocké à Jarra Bureng, en Gambie, a été ramenée de force au Sénégal

Une importante quantité de bois frauduleusement coupé et stocké à Jarra Bureng, en Gambie, a été ramenée de force au Sénégal par les forces de défense et de sécurité en application des recommandations du dernier conseil présidentiel conjoint entre le président Macky Sall et son homologue gambien Adama Barrow. Avec cette nouvelle possibilité de la traque des délinquants de la forêt casamançaise, l’espoir renait sur les propensions à préserver les derniers massifs de forêts encore debout.
Selon la British broacasting cooperation (BBC) citée par Seneweb, un droit de poursuite est désormais exercé par le Sénégal jusqu’en territoire gambien pour traquer les trafiquants de bois en provenance de la Casamance. Cette commune volonté a été manifestée entre le président Macky Sall et son homologue de la Gambie Adama Barrow, lors du dernier conseil présidentiel sénégalo-gambien en mars 2018. La même source d’indiquer que mercredi dernier, des forces de l’ordre sénégalaises ont mené une opération jusqu’à Jarra Bureng, en Gambie, réputé être une plaque tournante du vol de bois.
Une importante quantité de bois frauduleusement coupé en Casamance est saisie dans la région du Bas-fleuve de Gambie et rapatriée au Sénégal. Les forces de l’ordre sénégalaises étaient prêtes à en découdre avec toutes formes de résistance de la part des délinquants réaffirmant l’engagement du président Sall à mettre fin au pillage des ressources forestières dans le sud du Sénégal. A rappeler que, lors de ce dernier conseil présidentiel conjoint, le chef de l’Etat Macky Sall avait déclaré avec fermeté que « le trafic illicite de bois n’est pas seulement une violation de la loi mais il est aussi et surtout une source d’instabilité pour la société et l’Etat ». Avec cette nouvelle brèche en faveur de la traque des délinquants de la forêt casamançaise, l’Etat du Sénégal se donne plus de marge de manœuvre à renforcer la surveillance sentinelle de ses ressources forestières en péril.