MACKY SALL EN APPELLE A LA RESPONSABILITE DE TOUS
L’hécatombe enregistrée dimanche dernier sur la plage de Malika avec la mort de dix jeunes a mis sous le choc les populations ainsi que les autorités étatiques.

L’hécatombe enregistrée dimanche dernier sur la plage de Malika avec la mort de dix jeunes a mis sous le choc les populations ainsi que les autorités étatiques. Demandant aux collectivités locales de prendre des mesures urgentes pour stopper ce fléau, le Président Macky Sall en appelle également à la responsabilité de tous les citoyens.
Les nombreux cas de décès par noyade notés en ce début de période estivale inquiètent fortement les populations dakaroises. D’ailleurs, l’affaire des dix jeunes qui ont péri dimanche dernier à la plage de Malika a fait réagir le Président Macky Sall. Sur les réseaux sociaux, le chef de l’Etat a demandé au gouvernement et aux collectivités territoriales de prendre des mesures adéquates pour stopper ce fléau. Il a également aux parents de prendre leurs responsabilités afin d’éviter de tels désastres. «Je demande au gouvernement et aux Collectivités territoriales de prendre les mesures idoines et urgentes pour une meilleure sécurisation des plages. J’invite aussi les parents à plus de vigilance en cette période estivale. J’en appelle à la responsabilité de tous», a indiqué le Président Sall.
Par ailleurs, il urge de signaler que la plage de Malika où ont péri 10 jeunes est interdite de baignade. Elle fait partie des onze plages qui sont interdites sur les vingt-six plages de la presqu’île de Dakar. N’empêche, les populations n’hésitent pas à braver cette interdiction, risquant ainsi leur vie. Selon l’adjudant Maguette Wade de la Brigade Nationale des sapeurs-pompiers, les plages interdites sont dépourvues de roches et les courants y sont forts.
Ainsi, en cas de retour de vague, ceux qui ne savent pas nager sont prise au piège. Pour éviter de tels accidents, l’adjudant Wade préconise «le balisage de zone de baignade dans les plages dites interdites comme c’est le cas de la plage de la Bceao». Ainsi, les populations pourront les fréquentent sans danger de mort. En plus de cela, les collectivités locales ne prennent aucune mesure pour assurer la sécurité des populations qui fréquentent les plages interdites de baignade. Conséquences ?
Les vagues ont fait plus d’une vingtaine de morts en ce début d’été. Et le bilan risque de s’alourdir d’ici les grandes vacances scolaires, période de forte fréquentation des plages. Interpellé sur la question, Ibrahima Fall, président de l’association des maîtres-nageurs indique que les plages sont très fréquentées en cette période de l’année. «Ces lieux de détente doivent donc être sécurisés pour assurer la protection de toutes personnes qui les fréquentent. Il faut y déployer des professionnels aptes à surveiller et à secourir en cas de problème», souligne Ibrahima Fall