LE CRI DE DÉTRESSE DES FEMMES DE LA LOCALITÉ
ABSENCE D’INFRASTRUCTURES DE BASE A JAXAAY

Les femmes des cités Jaxaay vivent dans le calvaire. C’est en tout cas l’avis de ces dernières qui organisaient une rencontre en préparation à la journée du 8 mars dédiée aux femmes.
Devant leur maire, Mor Sarr Bâ, elles ont étalé les besoins leur permettant d’avoir des conditions d’existence plus descentes. De l’avis de Fatoumata Diagne dite Fifi, coordinatrice du Réseau des femmes de la localité, outre la pauvreté qui sévit dans la zone, les infrastructures de base sont quasi absentes.
«Il n’y a aucune activité à faire dans la zone. Nous avons demandé au maire de nous doter d’une maison de la femme pour que les femmes puissent subir des formations leur permettant de s’adonner à des activités génératrices de revenus.
Même un moulin à mil, il n’y en a pas ici. Les femmes sont obligées de se rendre jusqu’à Keur Massar. Nous n’avons même pas de marché», dira la porte-parole des femmes de Jaxaay. Sur le plan sanitaire, elle fait remarquer qu’il y a un déficit énorme. En effet, signale-t-elle, «sur le plan sanitaire, nous avons d’énormes problèmes.
Il n’y a qu’un seul poste de santé. La nuit, si quelqu’un tombe malade, on est obligé d’aller jusqu’à Keur Massar ou Thiaroye pour la faire soigner». A Jaxaay, plusieurs quartiers n’ont ni eau ni électricité.
C’est l’avis d’Aminta Sène pour qui, «il y a des gens, surtout des femmes qui vivent le calvaire. Cela est beaucoup plus accentué par l’absence d’une structure de santé digne de ce nom. Les accouchements se font ailleurs».
Toujours dans la lutte contre la pauvreté qui frappe la junte féminine de Jaxaay, Fatoumata Diagne est ses camarades ont demandé au premier magistrat de la localité de leur trouver des zones cultivables et faire aussi de la transformation de produits locaux et de céréales.