"LE SILENCE DE L’ÉCRIVAIN PEUT ENTRAINER LE DRAME D’UN PEUPLEÉ
ALIOUNE BADARA BÈYE, PRÉSIDENT DE L’AES

Président de l’Association des écrivains du Sénégal (Aes), Alioune Badara Bèye épouse l’idée que «le silence de l’écrivain peut entraîner le drame d’un peuple».
Alioune Badara Bèye, président de l’Association des écrivains du Sénégal (Aes), pour montrer l’importance de l’écriture dans la gestion d’un pays, a dit: «Le silence de l’écrivain peut entraîner le drame d’un peuple». Car, pour lui, «l’écrivain est un guide pour son peuple». C'était hier, à l’occasion de la célébration de la 22e édition de la Journée internationale de l’écrivain Africain, tenue au siège de l’Aes avec, cette année, comme thème : «Littérature et Francophonie».
Le président de l’Aes rappelle que cette journée décrétée par l’Union africaine est un moment pour honorer l’écrivain africain, qui est confronté à d'énormes difficultés. Le choix du thème est une contribution de l’Aes au 15è Sommet de la Francophonie prévue à Dakar, selon M. Bèye. Mbagnick Ndiaye, ministre de la Culture et de la Communication, qui a présidé la cérémonie de soutenir que «cette journée est célébrée au moment où le Président Macky Sall essaye de relancer l’édition du livre et la lecture. Au cours d’un Conseil des ministres, en 2013, il a eu à donner des instructions et des orientations pour que le livre retrouve sa vraie valeur dans le système éducatif. Car étant irremplaçable et jamais égalé dans l’enseignement », a expliqué le ministre.