LES BREVES DU SOLEIL DE CE LUNDI 24 FEVRIER

La section Médecine du Saes exige des négociations sincères avec le Sames
La section Médecine, Pharmacie et Odontologie du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur, (Saes Campus de Dakar) encourage et soutient le Syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames) dans sa lutte pour de meilleures conditions de travail des médecins du Sénégal qui contribuent à l’amélioration de la santé des populations sénégalaises.
Elle l’a fait savoir dans un communiqué dont copie nous est parvenue. C’est ce qui justifie leur débrayage les 20 et 21 février derniers en guise de soutien au Sames qui avait décrété une grève de 48H.
La section Médecine, Pharmacie et Odontologie, soutenue par la coordination Saes du Campus de Dakar, « fustige l’attitude des autorités qui, en lieu et place de négociations sincères, tentent d’opposer les médecins du Chu aux autres médecins de la fonction publique à travers des louvoiements et des amalgames savamment entretenus », lit-on dans le document.
Cette attitude, selon la même source, « se traduit par le refus des autorités de reconnaître le statut de spécialistes aux universitaires après l’avoir accordé, suite à la lutte farouche du Sames, à ceux qui ont été formés par ces mêmes médecins du Chu ». Ainsi, elle appelle l’Etat à ouvrir des négociations sincères avec le Sames.
Dénonçant cette situation qu’elles assimilent à une « hérésie », la section et la Coordination Saes du Campus de Dakar se donnent « le droit d’utiliser toutes les voies légales pour amener l’Etat à corriger rapidement cette injustice à travers des actions conjointes avec le Sames ».
Elles rappellent aussi que les médecins du Chu, outre leurs charges d’enseignement et de recherche à l’Université, assurent des soins ainsi que l’encadrement des étudiants à l’hôpital. Sur ce, ils ont le droit de bénéficier de l’indemnité de spécialité médicale au même titre que les spécialistes qu’ils ont formés.
PROMOTION DE LA SANTE
Des soins gratuits aux habitants de Yoff
Pour répondre aux préoccupations « de santé primaire » des populations de Yoff, Abdoulaye Diouf Sarr de l’Apr a organisé dans ladite commune une consultation médicale gratuite. Ainsi, les populations ont reçu des soins en pédiatrie, diabétologie, chirurgie dentaire, cardiologie...
« Aujourd’hui, l’évaluation des besoins des populations nous a conduit à découvrir que la problématique de la santé est importante. Les populations sont préoccupées par leur santé. A ce niveau, nous avons voulu coller avec la vision du chef de l’Etat avec la Couverture maladie universelle », a précisé M. Sarr.
Ces consultations ont concerne toutes les couches de la population de Yoff. « Nous avons demandé aux médecins qui sont dans la convergence des cadres républicains et dans les structures de l’Etat, à nos amis et aux bonnes volontés de venir nous accompagner dans ce processus pour que cette opération soit une réussite », a-t-il renchéri.
Interpellé sur des actions futures en faveur des populations, M. Sarr a soutenu qu’au-delà, l’Etat comme les collectivités locales doivent se préoccuper de la mise en place d’un cadrage économique favorable à l’épanouissement et à l’entreprenariat féminin.
Des lycées spécialisés pour promouvoir les filières scientifiques.
Dans le volet consacré à l’éducation et à la formation dans le Pse, le gouvernement compte mettre l’accent sur les sciences et techniques dans le cycle fondamental et les lycées, ainsi que sur la professionnalisation des filières, notamment à travers les partenariats public-privé.
C’est dans ce cadre que s’inscrit la création de nouveaux lycées professionnalisés et spécialisés avec des filières mieux articulées aux potentialités économiques des localités. Pour matérialiser l’option de créer « l’école de la seconde chance », des programmes de formation duale « lycées-entreprises » seront développés.
Non sans oublier la mise en place du Plan stratégique pour l’éducation et la formation, dénommé Programme d'amélioration de la qualité, de l'équité et de la transparence, (Paquet 2013-2025), qui est le socle de la politique nationale en matière d’éducation et de formation.
Il traduit la stratégie d’émergence avec comme objectifs d’atteindre un taux brut de scolarisation (Tbs) de 50 % en 2025 au niveau du préscolaire, de mettre en place un cycle fondamental de 10 ans (primaire, moyen, secondaire)...