LES CAE CONVOQUENT UNE AUDIENCE

Quelques semaines de l’ouverture du procès de Hissein Habré, les Chambres africaines extraordinaires (Cae) s’activent de plus en plus. pour le moment, elles sont dans les derniers réglages. ainsi, une audience de mise en état est prévue, lundi prochain. elle servira à établir un planning du déroulement du procès qui verra le passage des historiens ainsi que des journalistes.

Les Chambres africaines extraordinaires (Cae) sont dans les derniers réglages pour la tenue du procès de Hissein Habré. Selon nos  informations, la Cour d’assises desCae a convoqué une audience, le 29 juin prochain, pour une mise en état du dossier. Cette audience était prévue pour demain 25 juin, mais finalement les magistrats de la Cour ont l’repoussée jusqu’à lundi prochain à 10 heures à la salle 4 du Palais de Justice Lat-Dior.

Cette audience de mise en état sera l’occasion d’établir un planning du déroulement du procès. Mais selon des sources proches du dossier, le procès de l’ancien Président tchadien est programmé entre juillet et octobre, précisément entre le 20 juillet et le 24 octobre prochain. L’audience va démarrer sur une sorte d’historique du Tchad avec le passage de plusieurs experts. Des journalistes sont également convoqués en  qualité de témoins.

Par ailleurs, Hissein Habré maintient toujours sa décision de ne pas se présenter à l’audience parce qu’il ne reconnaît pas la cour qui, dit-il, n’est pas motivée par la justice. Cependant, comme lors de la dernière audience consacrée à la désignation des avocats et à laquelle l’ancien dictateur tchadien avait refusé de comparaître, la Cour d’assises des Cae peut faire usage de la force pour le contraindre à se présenter en activant les forces d’élites de l’administration pénitentiaire. 

Hissein Habré risque donc d’être conduit de force à l’audience. Mais selon des proches de Habré, la cour perd son temps à l’obliger à venir comparaître surtout qu’elle ne tirera rien du tout de l’ex-président tchadien. Comme il l’a promis, Habré s’abstiendra de répondre aux questions qui lui seront posées. À rappeler que l’ancien président du Tchad est poursuivi pour crime de torture, crime contre l’humanité et crime de guerre.