Ligue 1: Ajaccio-Sochaux, le match de la peur

<p>Ajaccio, dernier, reçoit Sochaux, avant-dernier, dans un match de la peur qui condamnerait quasiment le perdant à la relégation, samedi lors de la 22e journée de Ligue 1.</p><p>Les Corses, qui n'ont que 9 points, ont déjà un pied en L2, tandis que les Sochaliens, qui en comptent 11, sont à peine mieux lotis.</p><p>Éliminés piteusement en 16e de finale de la Coupe de France mardi, respectivement à domicile par Caen (L2) et à Angers (L2), l'ACA et le FCSM vont tenter de réagir pour garder un mince espoir de maintien dans l'élite.</p><p>La mission s'annonce très compliquée pour les Corses qui n'ont gagné qu'un match cette saison et qui restent sur cinq défaites de suite en L1 malgré une meilleure qualité de jeu depuis la reprise.</p><p>"Le contenu de nos deux derniers matches de championnat a paru satisfaisant. Gagner permettrait d’effacer cette spirale négative, de reprendre un peu de confiance", a expliqué l'entraîneur ajaccien Christian Bracconi.</p><p>Sochaux essaie aussi de trouver des motifs d'espoir, malgré une série peu reluisante de sept défaites dans ses neuf dernières rencontres de L1.</p><p>"À Angers, nous avons prouvé qu’il y avait une bonne base. Cela peut basculer même si ce sera dur. Nancy et Troyes avaient 12 et 13 points l’an dernier au même moment et sont descendus de peu", a rappelé l'entraîneur sochalien Hervé Renard.</p><p>'Pensées positives'</p><p>Cette confrontation, qui oppose les deux plus mauvaises attaques (14 buts marqués pour Ajaccio, 15 pour Sochaux) et les deux plus mauvaises défenses (38 buts concédés pour l'ACA, 43 pour le FCSM), devrait permettre de voir des buts si les deux équipes parviennent à régler leur problème d'efficacité.</p><p>"Il faut être plus réaliste. La physionomie d’un match change si nous sommes plus efficaces", a insisté Renard.</p><p>"Nous manquons d’efficacité et c’est le lot des équipes qui doutent et qui sont mal classées", a estimé Bracconi.</p><p>Les deux entraîneurs, qui seront encore privés de plusieurs pièces maîtresses samedi, reconnaissent que la situation est grave mais refusent de considérer le maintien comme impossible.</p><p>"Nous essayons d’avoir des pensées positives. Il ne faut pas vivre dans le noir. Il n’y a pas une minute où nous ne pensons pas à notre situation. Les joueurs aussi s’inquiètent", a assuré Renard.</p><p>"La situation se complique mais pas question de lâcher. Tant que ce sera jouable mathématiquement, nous serons présents, pas question de fausser la compétition. C’est aussi une question d’orgueil et de fierté. Pour le maintien, nous ferons le point après les trois prochains matches (Sochaux, Evian, Rennes)", a martelé Bracconi.</p><p>Mais quoi qu'il arrive samedi sur la pelouse du stade François-Coty, la fin de saison risque d'être très longue à Ajaccio et à Sochaux.</p>