UNE OPTION IRREVERSIBLE POUR LE DIALOGUE SOCIAL
IDENTIFICATION DES CENTRALES SYNDICALES

Le ministre de la Fonction publique, du Travail et des Relations avec les institutions reste convaincu que l’identification des organisations syndicales les plus représentatives des travailleurs constitue une « option irréversible » pour la modernisation du dialogue social. Mansour Sy s’exprimait ainsi hier, mercredi lors de la cérémonie officielle marquant l'ouverture d'un atelier d'évaluation des élections générales de représentativité des centrales syndicales de travailleurs.
Le ministre de la Fonction publique, du Travail et des Relations avec les institutions, a présidé hier, mercredi, la cérémonie officielle marquant l'ouverture d'un atelier d'évaluation des élections générales de représentativité des centrales syndicales de travailleurs qui s’étaient tenues en 2011.
Mansour Sy a souligné à l’occasion que l’identification des centrales syndicales demeure une option irréversible pour la modernisation du dialogue social.
«L’Etat du Sénégal s’est approprié l’objectif stratégique mondial du dialogue social pour rénover les relations professionnelles et donner un souffle nouveau à la négociation collective», a précisé Mansour Sy.
Cette rencontre a vu la participation des 50 membres de la Commission électorale nationale chargée de l’organisation et la coordination des opérations électorales.
Ces élections qui mettaient en lice 18 centrales syndicales en avril 2011, ont vu la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS) au premier rang, avec 22.670 voix obtenues, soit 39,61% des suffrages. L’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (UNSAS) qui avait 12.824 voix (22,41%), et la Confédération des syndicats autonomes (CSA), avec 8.080 voix (14,12%), venaient après.
Ils étaient au nombre 164.660 travailleurs inscrits sur les listes électorales. Des votes au nombre de 58.063 avaient été comptabilisés contre 839 bulletins nuls. Les suffrages valablement exprimés se chiffraient à 57.229 voix, pour un taux de participation de 35,26%.
Procédant à une détermination de la représentativité des centrales syndicales par le biais de l’expression directe des travailleurs, Mansour Sy a relevé que «le Sénégal a voulu favoriser une meilleure lisibilité du poids des forces en présence dans un contexte marqué par la multiplication des centrales et de syndicats de base non affiliés à ces dernières».
Selon lui, la première élection de travailleurs tenue en avril 2011 demeure un «moyen efficace de rationalisation de la négociation collective et d’approfondissement de la démocratie sociale».
Malgré la bonne tenue de l’élection avec le consensus autour du cadre juridique, M. Sy a fait savoir toutefois qu’il est « judicieux de réexaminer le déroulement de différentes phases du calendrier des opérations électorales et d’évaluer les moyens utilisés à cet effet ».