NDOUMBE SAKHO BA RACONTE SON PREMIER HAJJ
Pour son premier pèlerinage en terre sainte de l’islam, Ndoumbé Sakho Ba ne voulait pas que cette expérience tombe dans l’oubli. Et pour garder les souvenirs de cette quête de spiritualité, elle a écrit un livre intitulé Mon Premier Hajj.

Il y a des moments dans la vie qui ne s’effacent jamais. Pour Ndoumbé Sakho Ba, son premier Hajj aux lieux saints de l’islam reste une expérience indélébile. Pour aider les pèlerins qui veulent sacrifier à ce 5e pilier de l’islam, elle relate ses émotions et son expérience à travers son premier ouvrage. «Mon premier Hajj» a été publié aux Editions l’Harmattan.
Pour son premier pèlerinage en terre sainte de l’islam, Ndoumbé Sakho Ba ne voulait pas que cette expérience tombe dans l’oubli. Et pour garder les souvenirs de cette quête de spiritualité, elle a écrit un livre intitulé Mon Premier Hajj. Ce premier essai de 161 pages relate les péripéties du voyage et l’émotion vécue en accomplissant ce 5e pilier de l’islam en 2024. Au départ de cette aventure spirituelle, l’idée ne lui était pas venue d’en faire un ouvrage. «Je ne pensais pas que j’allais écrire un livre sur mon voyage spirituel», confie-t-elle en présentant l’ouvrage devant un parterre d’invités. «Les préparatifs spirituels, logistiques, le départ du Sénégal, l’arrivée à Médine, la gestion des émotions, la découverte de Masjid Al Nabawi, le recueillement, la communion avec le Prophète Muhammad, la sacralisation, la découverte de Masjid Al Haram, de la Kaaba, la pratique du Tawaf, du Safa al marwah, les prières devant de la Kaaba, les jours de fixation à Mina, Arafah, Muzdalifa, Jamrah.» A travers ces lignes, l’autrice nous fait une description détaillée de son voyage à La Mecque, une aventure à la fois spirituelle et émotionnelle que Ndoumbé Sakho Ba partage avec ses lecteurs, de la prise de décision d’accomplir le Hajj au retour sur Dakar avec le titre de «Hadja».
Elle n’oublie pas non plus les formalités administratives, sanitaires et religieuses, le séjour dans la plus belle ville du monde, Médinatoul Mounawara.
L’autrice est revenue également sur les préparatifs d’avant-Hajj, le sport qui est fortement recommandé, le choix des tenues les plus adéquates, les différents effets personnels que chaque pèlerin pouvait avoir, la visite des mosquées. Enfin, elle met en exergue la vie à Médine et à La Mecque. «J’ai tellement appréhendé la période de sacralisation très symbolique et solennelle. J’ai toujours été émue de voir les pèlerins en tenue de sacralisation, surtout chez les hommes. Car c’est à travers eux qu’on peut vraiment le percevoir. Chez la femme, n’importe quelle tenue propre et décente est utilisée en période de sacralisation. Nous avons tenu une dernière réunion la veille de notre départ, où les guides sont revenus sur la signification de chaque type de Hajj. Lors de cette séance, je n’ai pu retenir mes larmes qui coulaient toutes seules», explique-t-elle.
«J’ai commencé à écrire 3 à 4 semaines après mon retour, alors que les étapes étaient encore fraîches dans ma tête», dit-elle, en évoquant «un devoir de sensibilisation de toutes les personnes désireuses d’y aller». Avant de revenir sur les temps forts de ce voyage riche en enseignements. «Au fur et à mesure que j’écrivais, je passais de 5, 20, 50, 80, 100, 120 à 160 pages sans compter les illustrations. Un contenu beaucoup trop dense pour que je le garde jalousement dans un ordinateur», a-t-elle raconté. Le souhait de l’autrice aujourd’hui est que ce livre serve de guide, de source d’inspiration et de compagnon de route pour les futurs pèlerins qui veulent accomplir pour la première fois le 5e pilier de l’islam, à savoir le Pèlerinage à La Mecque.