"NOUS ÉCRIVONS EN FRANÇAIS, MAIS NOUS NE NOUS EXPRIMONS PAS"
Il y a une limite politique et esthétique à écrire dans la langue d'autrui - Mon livre le plus complet est Doomigolo - Je ne suis pas spécialement fier de mon Grand prix littéraire d'Afrique Noire - RENCONTRE AVEC BOUBACAR BORIS DIOP

De passage à Bruxelles pour la rentrée littéraire" Raconte moi Cheikh Anta Diop" des Lingeer Belgique en janvier dernier, Boubacar Boris Diop a été reçu à la Radio Campus pour une balade littéraire exceptionnelle. Le journaliste, écrivain et disciple de Cheikh Anta Diop, est notamment revenu sur sa décision d'écrire en langue nationale (le wolof en l'occurence). Une initiative certes difficile, avoue-t-il, mais d'une absolue necessité. " Ecrire en français offre un public plus diversifié mais pas forcément important. Nous ne devons pas nous priver de notre culture pour la simple raison de communiquer entre nous", lance l'éditorialiste de SenePlus à l'endroit de ses pairs écrivains d'Afrique et d'ailleurs.
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