PLANS LOCAUX DE DÉVELOPPEMENT
PLAIDOYER POUR UNE INTÉGRATION DE LA PROBLÉMATIQUE CLIMAT

Ndangane Sambou, 11 nov (APS) - Les collectivités locales doivent de plus en plus penser à intégrer la problématique des changements climatiques dans leurs plans d’actions et programmes de développement, a plaidé mercredi à Ndangane Sambou, Djidiack Faye, directeur de l’Agence régional de développement (ARD) de Fatick.
’’Depuis plus de cinq ans, au niveau de la planification locale, à l’instar de toutes les actions, ou de programmes de développement, il est question de prendre en compte l’atténuation et l’adaptation aux changements climatiques’’, a-t-il dit.
Il présidait un atelier de deux jours sur la planification locale et le changement climatique organisé par la direction l’environnement
et des établissements classés en rapport avec l’ARD de Fatick et le PAFA.
Selon lui, ’’il est pertinent de prévoir dans ces documents des actions liées à ces questions de climat parce que les véritables actions d’adaptation aux changements climatique devront se passer au niveau des territoires’’..
’’Aujourd’hui , il s’agit d’évaluer l’utilisation et la maitrise de ces outils d’intégration des changements climatique en essayant d’évaluer au niveau de ces plans même, le contenu, le volume de ces actions d’adaptation aux changements climatique’’, a indiqué M. Faye.
’’La planification locale a un principe fort qui s’appelle la participation des populations. Ce sont les populations elles-mêmes qui priorisent les actions à mener après avoir fait le diagnostic. Il devient important d’intégrer les changements climatiques dans les des actions de planification’’, a t-i expliqué.
Le colonel Momar Talla Diagne, chef de la division régionale de l’environnement et des établissements classés de Kaolack, a pour sa part souligné qu’il est essentiel de préparer les collectivités locales.
M. Diagne estime qu’’il ’’est important que la dimension changement climatique soit vraiment prise en compte dans la planification’’.
’’La problématique des changements climatique est une réalité au Sénégal. Partout ailleurs, il y a dégradation des sols, dégradation des ressources forestières, salinisation, baisse des rendements agricoles, bref beaucoup de problèmes liés au climat’’, a déploré le chef de division régionale de l’environnement et des établissements de Kaoalck.
Il a aussi évoque un ’’un troisième élément’’ du contexte à savoir l’Acte 3 de la décentralisation qui ’’voudrait que l’on prenne en compte les changements climatique dans nos outils de planification’’.