UNE TENDANCE POSITIVE NOTEE
Le Comité national de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (CN-ITIE) a rendu public le quatrième numéro de son bulletin «le point Itie »

Le Comité national de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (CN-ITIE) a rendu public le quatrième numéro de son bulletin «LE POINT ITIE ». Dans ce document, l’Itie est revenu entre autres, sur les évolutions des productions et exportations des ressources extractives, les évolutions technologiques dans le secteur de l’industrie minière avec les pratiques liées à l’automatisation, à la robotisation et la volatilité des cours mondiaux des matières premières.
Dans le 4ème numéro de son bulletin «Le point Itie», publié ce mois, l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives note globalement une tendance positive des exportations des produits issus du secteur extractif. En effet, ledit rapport indique que les principaux produits exportés par le Sénégal durant le mois de juillet 2020 sont : l’or non monétaire (53,2 milliards de FCFA), les poissons frais de mer (18,1 milliards de FCFA), les produits pétroliers (10,0 milliards de FCFA), le titane (7,1 milliards de FCFA) et le ciment hydraulique (6,4 milliards de FCFA). Toujours selon la même source, les principaux clients du Sénégal ont été la Suisse (15,1%), l’Australie (15,0%), le Mali (9,5%), l’Inde (7,0%) et la Côte d’Ivoire (5,0%). Les exportations sont exprimées en valeur FAB (Franco A Bord, coût de la marchandise à son point de sortie du Sénégal).
Par ailleurs, l’Itie a fait remarquer que l’exploitation minière tend à devenir une industrie complexe, utilisant les technologies de pointe. Ces dernières ont entrainé une baisse des besoins en main-d’œuvre (notamment non qualifiée). Dans certains cas, ces mêmes technologies ont également permis d’améliorer la sécurité.
En effet, malgré la pandémie de la Covid-19, l’étude souligne que les mines automatisées ont continué à fonctionner. Mais, les experts prédisent que la pandémie pourrait accélérer le rythme d’adoption de nouvelles technologies. La crise sanitaire a entrainé une crise économique dont les soubresauts rejaillissent sur les prix de vente/achat des matières premières. D’après le bulletin de l’Itie, la volatilité des cours mondiaux des matières premières tient en haleine les investisseurs et les gouvernements. «Le mois d’août a été celui des contrastes, les cours du métal jaune en hausse, contre un tableau des prix en dents de scie pour les cours de pétrole brut.
En effet, durant la période, l’or a dépassé la barre des 2.000 dollars l’once (1 once = 31,1 grammes d’or), soutenu par son statut de valeur-refuge sur fond de baisse du dollar, de taux réels négatifs aux Etats-Unis, et d’anticipations de nouvelles mesures de soutien de la part des banques centrales et des gouvernements », rapporte la source.