LES PIQUES DE L'AS DE CE LUNDI

Plainte du gouverneur de Sédhiou pour vol de matelas
Le personnel administratif de la gouvernance de Sédhiou est en train d’être auditionné par les enquêteurs de la brigade de gendarmerie de Sédhiou depuis quelques jours. Ce, à la suite d’une plainte du gouverneur de Sédhiou pour vol de 21 matelas destinés aux sinistrés des inondations de l’hivernage précédent, dans le cadre du plan Orsec. La plainte étant déposée contre X, les enquêteurs ont procédé, sur instruction de procureur, à l’audition du personnel de la gouvernance pour élucider cette affaire de matelas qui ont mystérieusement disparu du magasin où ils étaient stockés. Dans la capitale du Pakao, cette affaire est sur toutes les lèvres. Et certains même s’interrogent sur la longue durée de stockage de ces matelas qui, pourtant, étaient destinés au secours d’urgence de l’année 2020. Selon nos sources au fait de cette affaire, ces derniers jours ont été marqués par un ballet incessant du personnel de la gouvernance à la gendarmerie pour tirer au clair cette histoire de vol supposé. Pour le moment, aucune information de l’enquête n’a filtré. Et on n’en sait encore rien sur la date de disparition des matelas, encore moins sur les personnes impliquées. Certaines de nos sources émettent des doutes sur cette disparition de matelas stockés dans une pièce occupée par des éléments de la police.
Un individu meurt par asphyxie dans un puits à Sédhiou
Un quinquagénaire originaire de Diao Simacounda, un village situé à l’ouest de Sédhiou, est décédé hier dans un puits. Polygame et père de plusieurs enfants, Lansana Sané a fait une descente dans un puits contenant une forte densité de gaz qui l’a asphyxié. Le drame a eu lieu à Niassène en zone de pâturages et loin des habitations. Il est mort avant même l’arrivée des éléments de la 43e compagnie d’incendie et de secours de Sédhiou.
Kaolack : 111 personnes mortes dans des accidents
Au total, 111 personnes ont péri dans 1 356 accidents de la circulation enregistrés entre janvier et août 2021 dans la région de Kaolack, a appris l’APS de la brigade locale des sapeurs-pompiers. Selon le capitaine Sada Dia, commandant de la brigade des sapeurs-pompiers de Kaolack, ces accidents de la circulation ont occasionné 2 754 victimes et 111 pertes en vies humaines. Un chiffre en nette augmentation par rapport à 2020, une année durant laquelle 103 décès ont été comptabilisés parmi les 3 507 victimes des 1 824 accidents de la circulation enregistrés dans cette région du centre du pays, a fait savoir l’officier des sapeurs-pompiers. Il a également fait savoir que 450 incendies ayant occasionné un décès parmi les 5 victimes recensées ont été comptabilisés depuis le début de l’année dans la région. L’année dernière, 525 incendies qui avaient provoqué trois morts avaient été enregistrés. A la fin du mois août, la brigade des sapeurs-pompiers de Kaolack a effectué 3 398 interventions. Sur toute l’année dernière, ces interventions ont été de l’ordre de 4 395, selon le capitaine Dia.
Birahime Seck
Piqûre de rappel au Président Macky Sall. Le coordonnateur national du Forum Civil s’étonne de la violation des textes par la plus haute autorité du pays, dans le cadre de la tenue du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM). Birahime Seck rappelle au chef de l’Etat que la dernière réunion du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) a été tenue le 19 mai 2020. Alors que le Conseil doit se réunir au moins deux fois par an, sur convocation de son président. Il dira au Président Sall que les réunions du conseil des ministres ne sauraient être plus importantes que celles du Conseil Supérieur de la Magistrature. Il souligne que la lutte contre la corruption repose fondamentalement sur une justice crédible et en règle dans son fonctionnement, avec les dispositions légales.
Inondations à Keur Massar
La pluie d’hier a entraîné de sérieux désagréments à Keur Massar, notamment à l’Unité 03, Djidah Marine, Cité Gendarmerie et au village de Aladji Pathé Sow vers la Cité Amina. Dans ces quartiers, presque toutes les maisons sont envahies par les eaux pluviales. Et les populations, dans le dénuement total, attendent toujours les promesses de l’Etat dans le cadre du Plan d’Organisation de Secours (Orsec).
La mairie de Mbao inondée
Restons dans les zones inondées pour dire que la mairie de Mbao n’a pas été épargnée par les eaux. Comme chaque année, elle a été submergée hier par les eaux pluviales. Et aujourd’hui, le problème de la délocalisation de l’institution municipale se pose à cause de ces inondations.
Division à Wakhinane-Nimzaat
Les démons de la division ont refait surface dans les rangs de l’Alliance Pour la République (Apr) à Wakhinane-Nimzaat. Hier, le coordonnateur départemental de la Cojer de Guédiawaye, officiant actuellement au comité de direction du fonds de développement du service universel et des télécommunications (Fdsut), Mamadou Yaya Ba, a déclaré sa candidature pour la mairie de Wakhinane-Nimzaat. Il s’oppose ainsi à la candidature de l’actuel maire Racine Talla, par ailleurs directeur général de la Radiodiffusion Sénégalaise (Rts). Mamadou Yaya Ba a été investi par le mouvement «Wakhinane debout». Il justifie sa démarche par les frustrations à l’Apr à cause de la gestion de l’institution municipale par procuration. En plus, il évoque la démobilisation à la base et la mise à l’écart de certains alliés. Mamadou Yaya Ba se présente en sauveur du parti présidentiel.
Guinée : Le CNRD ne cédera à aucune pression de la Cedeao
Après les sanctions prises par la Cedeao et la venue à Conakry des Présidents ivoirien et ghanéen, vendredi dernier, la junte dirigée par le colonel Doumbouya répond par une fin de non-recevoir aux exigences de la Cedeao concernant la libération du Président déchu Alpha Condé et une transition limitée à 6 mois maximum. La junte en Guinée a affirmé hier, selon AFP, que l’ex-Président Alpha Condé, détenu depuis le putsch, restera dans son pays, et renvoyé sa réponse aux exigences des Etats ouest-africains pour l’organisation d’élections aux futures conclusions d’une «concertation nationale» et à la «volonté du peuple». «Il a été rappelé par le président de la République à ses hôtes qu’il était important que la Cedeao écoute les aspirations légitimes du peuple de Guinée», a déclaré un porte-parole de la junte, le colonel Amara Camara, lors de la première conférence de presse du CNRD au sujet du délai de six mois. «Il est aussi clair pour toutes les parties que l’ancien Président demeurera en Guinée au lieu du choix du CNRD», a précisé le porte-parole qui ajouter : «Nous ne céderons à aucune pression.» «Alpha Condé bénéficiera d’un traitement humain digne de son rang dans son pays», selon le communiqué du CNRD.
Me Aïssata Tall Sall arme les jeunes
La situation des jeunes de sa commune ne laisse pas indifférente l’édile de Podor. Me Aïssata Tall Sall a dégagé d’importants moyens pour permettre à une cinquante de jeunes de bénéficier d’une formation en conduite après celle effectuée par d’autres Podorois qui ont déjà reçu leurs permis de conduire.
Diama : La 5e candidature du maire sortant rejetée
Va-t-on vers un changement à la tête de la municipalité de Diama, dirigée depuis 26 ans par le maire Oumar Mourel Sow ? Wait end see ! Seulement, les animateurs de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby) rejettent sa cinquième candidature. Actuellement, un dialogue de sourds est noté dans cette commune entre les potentiels candidats de la mouvance présidentielle. Tout est parti de la déclaration de candidature de l’actuel maire Oumar Mourel Sow «sans concertation» avec les responsables locales des partis de la mouvance présidentielle, après 26 ans à la tête de la municipalité. Ces alliés regroupés autour de la Grande Coalition pour l’Alternance et de Développement (Gca2d) fustigent les agissements en solo de l’édile de Diama. «Cette candidature ne nous engage pas. Il a osé défier l’autorité du Président Macky Sall», ont martelé les contestataires pour qui, Oumar Mourel Sow est à l’origine de la léthargie dans laquelle se trouve la mouvance présidentielle.
Birame Faye investi candidat de BBY à la mairie de Fatick
Le directeur général de l’Agence d’Assistance à la sécurité de proximité, Birame Faye, a été investi ce samedi comme candidat au poste de maire de Fatick de la coalition Benno Bokk Yaakaar par une foule immense venue des quatre coins de la cité de Mame Mindiss. Pour mettre Fatick sur les rails de l’Emergence, beaucoup de Fatickois pensent que l’heure est venue de renouveler l’équipe municipale. Pour les militants et sympathisants de Birame Faye, les choses ne semblent pas vraiment bouger dans la cité de Mame Mindiss depuis plusieurs années. Ils misent sur M. Faye pour sortir Fatick de l’ornière. Interpellé sur ce que sera leur position si jamais le Président Macky Sall ne porte pas son choix sur leur leader, le porte-parole du jour des sympathisants de Birame Faye Seck déclare qu’ils sont des militants disciplinés qui n’iront jamais à l’encontre des choix de leur coalition. Seulement, ils restent convaincus que Birame Faye est l’homme de la situation à Fatick. A l’en croire, ce n’est pas Birame Faye qui a demandé à être investi, mais plutôt la population qui le lui a demandé. La preuve, dit-il, le directeur général de l’ASP est absent à la cérémonie de son investiture.
Résidences irrégulières à Saly : 20 interpellations
Le ministère du Tourisme a lancé une opération coup de poing à Saly pour dénicher les résidences irrégulières. Ce, après l’incendie qui a coûté la vie à un couple et à leur enfant à la résidence ‘’La Palmeraie’’. Sous la conduite de la Direction de la réglementation, une équipe composée d’agents de la Police touristique, des sapeurs-pompiers et des agents de la Sapco ont fait le tour des résidences de la station touristique de Saly. A la fin de la visite, le Directeur de la réglementation touristique Ismaïla Dione a confié à Dakaractu que dans le cadre d’une mission de contrôle de conformité, de régularité mais aussi de respect de la réglementation touristique au niveau des réceptifs hôteliers et des résidences, 15 résidences composées de 1 450 villas ont été visitées. A l’en croire, ils ont décelé des manquements parce que certaines résidences qui, normalement devraient être privées, s’adonnent à l’activité d’hébergement touristique de manière clandestine. Ismaïla Dione précise qu’un réceptif qui n’a pas d’autorisation et qui s’adonne à l’activité d’hébergement présente beaucoup de risques vis-à-vis des visiteurs, mais également expose son propriétaire à diverses sanctions. Selon M. Dione, il y a 20 interpellations. Déjà sur place, la police touristique a donné des convocations à des propriétaires en plus des interpellations. Et à partir de lundi, ils seront entendus et la suite appropriée sera donnée, renseigne M. Dione qui prône la tolérance zéro.
Amidou Diédhiou, nouveau SGN du SELS
Elu nouveau secrétaire général national du syndicat des enseignants libres du Sénégal (SELS) lors du 6e congrès samedi dernier, Amidou Diédhiou décline ses défis, notamment le monitoring et le respect des accords de 2014 et 2018. Le successeur de Souleymane Diallo ajoute également la question de la situation des décisionnaires, les lenteurs administratives qui continuent de plomber la carrière des enseignants, les prêts DMC et le système de rémunération. Auparavant, les représentants des 50 sections du SELS ont procédé à la reddition des comptes de la gestion de Souleymane Diallo. Venu présider la rencontre, le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla, a réitéré sa position sur la question de la vaccination des enseignants et autres élèves, brandi par le MSAS, Abdoulaye Diouf Sarr. Il rassure qu’il n’y aura pas de pass sanitaire au Sénégal parce que la vaccination est un choix personnel et volontaire. Mamadou Talla a magnifié par ailleurs le patriotisme des enseignants dans la lutte contre la pandémie en suspendant les mots d’ordres de grève.D’ailleurs, le secrétaire général de la CNTS, Mody Guiro, a assumé que sa confédération portera le combat du SELS affilié à son organisation afin de pousser la tutelle à reprendre le dialogue. La présidente du Haut conseil du dialogue social (HCDS), Innocence Ntap Ndiaye, a souligné : «C’est seulement dans les discussions et les échanges que nous pouvons stabiliser le secteur de l’enseignement.»